Fort des progrès enregistrés ces dernières années dans la lutte contre le VIH/SIDA, le Togo veut pérenniser ses acquis. Le pays, soutenu par les partenaires techniques et financiers, a dans ce sens, entamé l’élaboration d’une feuille de route pour intensifier la riposte d’ici à 2030.
L’initiative menée par le Conseil national de lutte contre le Sida et les IST (CNLS-IST), vise à renforcer le système de santé et garantir l'accès continu aux services de prévention, de traitement et de soutien pour toutes les personnes vivant avec le VIH.
Concrètement, les acteurs impliqués vont se pencher sur les éléments clés de durabilité pour concevoir une feuille de route adaptée. “Cette feuille de route nous offrira l'opportunité d'approfondir certaines réflexions et de corriger diverses insuffisances”, a expliqué Damiengue Amoussou, coordonnateur national adjoint au Secrétariat permanent du CNLS-IST.
Des progrès significatifs
Au Togo, la prévalence du VIH/SIDA (nombre de cas de malades, englobant aussi bien les cas nouveaux que ceux anciens) a diminué, passant de 2,5 % en 2014 à 1,6 % en 2023. Durant cette même période, 81 % des femmes enceintes et 90 % des personnes vivant avec le VIH/SIDA ont reçu un traitement antirétroviral. De plus, entre 2010 et 2023, le taux de mortalité lié au VIH/SIDA a chuté de 63 %.
Pour rappel, l’ambition du pays est de parvenir à l’atteinte de l’objectif ‘95-95-95’ : 95% des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) connaissant leur statut, 95% d’entre elles recevant un traitement antirétroviral (ARV) et 95% de celles-ci ayant une charge virale supprimée.
Confronté comme plusieurs pays de la planète à la dégradation de son écosystème marin, le Togo s’attèle à inverser la tendance. Le pays vient de bénéficier dans ce sens d’un projet de planification spatiale marine, destiné à promouvoir et favoriser une utilisation rationnelle de son espace marin.
Le projet, lancé le jeudi 29 août à Lomé, s’inscrit dans le cadre d’une initiative du Comité des pêches du Centre-Ouest du Golfe de Guinée (CPCO) qui touchera également le Ghana et la Côte d’Ivoire.
De façon concrète, il s’agit de développer jusqu’en 2027 dans chacun des pays ciblés, la planification spatiale marine, un processus de répartition en zones de l’espace marin qui permet une meilleure gestion et une utilisation durable des ressources et écosystèmes. En outre, l’accent sera mis sur la coopération transfrontalière, dans un contexte de surexploitation et de raréfaction des ressources marines et côtières.
L’ambition, explique l’Union internationale de la conservation de la nature (UICN) qui appuie le projet, est d’améliorer la sécurité alimentaire, les moyens de subsistance et la résilience des centaines de milliers de personnes.
Pour le Togo, cette initiative devrait permettre de booster l’économie bleue, et améliorer significativement la production halieutique nationale, jusqu’ici insuffisante pour couvrir la demande.
La capitale togolaise abrite depuis le jeudi 29 août, l’assemblée générale des présidents de la plateforme des régulateurs de l’audiovisuel de l’Uemoa et de la Guinée (PRA-UEMOA-GUINÉE). Les travaux, organisés sur deux jours, s’articulent autour d’un point essentiel : la mise en œuvre effective de la Télévision Numérique Terrestre (TNT) au sein de l’espace.
Concrètement, il s’agit pour les instances régulatrices de faire le point et d’évaluer l’état d’avancement des différents pays membres sur le passage de l’analogique au numérique, un processus qui a pris du retard aussi bien dans l’espace sous-régional que sur le continent (18 pays sur 54 à ce jour). “Nous allons faire le diagnostic et chercher les voies et moyens pour que d’ici à deux ans, tout le monde puisse être dans le bain”, a indiqué le président sortant de la plateforme, le Béninois Edouard Loko à l’entame des assises.
La rencontre sera justement marquée par l’installation du nouveau président, le Togolais Pitalounani Telou, qui dirige la HAAC.
Au Togo, la dynamique de basculement vers la TNT a été entreprise depuis quelques années, parallèlement aux initiatives communautaires. En 2021, une nouvelle entité, la Société de Télédiffusion du Togo (TDT) a été créée, afin d’assurer la diffusion numérique des programmes de radios et de télévisions publiques et privées. Deux ans plus tôt, le pays s’était doté d’un cadre juridique permettant aux différents acteurs du secteur d’évoluer dans un environnement propice.
Au Togo, la fourniture du courant électrique pourrait connaître des perturbations à partir du mois prochain, a annoncé mercredi 28 août la Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET), via un communiqué.
Ces perturbations, dues à des travaux de maintenance sur les équipements de la centrale Kekeli Efficient Power, l'une des principales installations de production d'énergie du pays, sont essentiellement prévues du 1er au 14 septembre 2024.
A ce titre, la compagnie publique recommande que les appareils soient débranchés lorsqu’une coupure intervient et qu’ils ne soient rebranchés sur le secteur qu’après le retour de l’électricité. Elle rassure par la même occasion que « les dispositions sont prises pour minimiser les éventuelles perturbations ».
Cette annonce intervient dans un contexte où la fourniture du courant électrique revient progressivement à la normale après plusieurs mois marqués par une crise énergétique.
Au Togo, la pollution atmosphérique causée par le gaz d'échappement des véhicules devra prochainement diminuer. Le ministère de l'Environnement a lancé ce jeudi 29 août, le projet Readiness qui vise à combattre ce fléau.
L’initiative, appuyée par le Fonds vert pour le climat à travers l'Institut mondial pour la croissance verte (GGGI), vise à adopter un système de transport favorable à la croissance verte afin de réduire l’émission du carbone. Elle devrait en outre permettre de promouvoir une mobilité durable.
« Le projet va contribuer à la mise en œuvre des mesures d’atténuation ou de réduction des émissions de gaz à effet de serre dans le secteur des transports », a indiqué Mery Yaou, directrice de l’environnement.
Marc Freitas, consultant en mobilité électrique avec une sensibilité au genre, a quant à lui, souligné l'importance de ce projet qui soutiendra le Togo dans le développement d'un programme de mobilité efficace.
Pour rappel, le Togo prévoit une réduction des émissions des Gaz à Effet de Serre (GES) de 31,14 % à l’horizon 2030. Plusieurs initiatives sont déployées dans ce sens, notamment la mise en œuvre du programme de mobilité verte.
Le chenal de Gbaga, frontière naturelle entre le Togo et le Bénin, s’apprête à faire l’objet d’importants travaux. Les deux pays vont en effet bientôt lancer une vaste opération de curage de ce cours d’eau d’une trentaine de km de long.
Le Togo et le Bénin veulent redonner vie au chenal de Gbaga
— WACA Togo (@WacaTogo) August 28, 2024
9 mois de travaux pour draguer ce cours d’eau frontalier entre les deux pays, pour un montant de 4 777 363 576 F CFA. L’objectif est d'assurer une bonne navigabilité et lutter contre les inondations dans la zone.#Waca pic.twitter.com/uA2NsEgXno
Le projet, déployé dans le cadre du Programme de gestion du littoral ouest-africain WACA-ResIP, vise à réduire les risques d’inondation dans la zone, améliorer la qualité de vie des populations riveraines, et faciliter la navigabilité du chenal.
Pendant neuf mois, les actions consisteront en un faucardage complet des plantes aquatiques envahissantes, un dragage pour restaurer la navigation à des fins économiques et touristiques, et une restauration des écosystèmes de mangroves favorable à la reproduction des poissons. Le tout, pour un coût global de plus de 4,7 milliards FCFA.
Selon les études réalisées en amont, les bénéficiaires directs de cette restauration sont estimés à près de 50 000 personnes, côté togolais.
“La coopération des populations riveraines est essentielle pour assurer le succès de cette initiative”, a indiqué le Coordonnateur du WACA au Togo, Assimiou Adou Rahim Alimi, face aux populations locales il y a quelques semaines.
Au Togo, la mise en œuvre de la politique de transformation digitale portée par le gouvernement se poursuit. Le ministère de l’économie numérique vient de lancer un recrutement pour l’opérationnalisation de Djanta Tech Hub, un centre d’excellence et de référence, bilingue, pour l’accompagnement de l’entrepreneuriat numérique et la formation aux nouveaux métiers du digital.
Prolongation du délai de candidature ! Vous avez les compétences et l’expérience pour rejoindre l’équipe du Djanta Tech Hub ? Vous avez encore jusqu'au 19 septembre 2024 pour saisir votre chance. Découvrez tous les détails des postes à pourvoir en cliquant sur le lien :… pic.twitter.com/YoBAMyPNco
— Ministère de l'Economie Numérique ?? (@NumeriqueTG) August 29, 2024
Les profils recherchés sont respectivement ceux d’un directeur du Djanta Tech Hub, un chargé des relations publiques et responsable des partenariats ainsi qu’un responsable de support aux startups. Les candidats intéressés devront fournir des informations démontrant qu’ils disposent des qualifications requises et d’expériences pour occuper le poste ou exécuter ces services.
Les détails de chaque poste sont à retrouver sur le site du ministère. Les soumissions se font Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. jusqu’au 19 septembre.
Après les Jeux Olympiques, organisés à Paris du 26 juillet au 11 août derniers, le Togo sera également au rendez-vous des Paralympiques. Le pays sera représenté par un para athlète, Séverin Ayao Kansa.
Jeux paralympiques #Paris2024:
— Ministère des Sports et des Loisirs Togo (@MinistereSports) August 28, 2024
la délégation togolaise présente à Paris a pris part au traditionnel défilé qui s’est déroulé ce 28/08/2024. Tous derrière notre athlète #SeverinAyaoKansa ???????@GouvTg https://t.co/ukbMixHpQv
Spécialiste du saut en hauteur dans la catégorie T47 (dont le mouvement d’un bras est limité), le Togolais a réussi à se qualifier pour les joutes de Paris grâce à sa médaille d’or obtenue en avril dernier à Marrakech. Mercredi 28 août, l’athlète, soutenu par une délégation, a pris part au traditionnel défilé de la cérémonie d’ouverture des jeux.
Pour le sport paralympique togolais en plein essor, il s’agit d’une nouvelle chance de médaille, après les participations de Rio ou de Tokyo.
Les préparatifs du 9ème Congrès panafricain prévu à Lomé, entrent dans leur phase finale. Après cinq conférences préparatoires dans les différentes régions d’Afrique, le Brésil accueille ce jeudi 29 août, la dernière rencontre dédiée à la région de la diaspora afro-descendants.
Dernier pré congrès de la zone diaspora et Afro descendants à salvador de Bahia au Brésil. En route pour le 9ème congrès panafricain de Lomé (29 octobre au 2 novembre 2004) #Africanophonie#APA #GovTG#AfricanPoliticalAlliance#PanafricanCongress#LomePanafricanCongress#Lome2024… pic.twitter.com/fpzsVo3sF0
— Robert Dussey (@rdussey) August 29, 2024
Cet événement réunit les experts des différents pays autour du thème : « Mémoire, restitution, réparation et reconstruction ».
Pendant trois jours, il s’agira pour les participants de plancher sur des propositions concrètes à soumettre lors du rendez-vous de Lomé. L'objectif principal est de formuler des recommandations qui prendront en compte les aspirations et les besoins des populations afro-descendantes.
Pour rappel, le Congrès de Lomé sera le quatrième sur le continent après ceux de Dar es Salam (Tanzanie), de Kampala (Ouganda) et de Johannesburg (Afrique du Sud). Les cinq premiers Congrès panafricains ont été tenus en dehors de l’Afrique (principalement en Europe, à l’exception du 4ème à New York).
Au Togo, les universités de Lomé et de Kara s'apprêtent à franchir un nouveau palier avec l’harmonisation des curricula et la mobilité étudiante. Une rencontre a eu lieu dans ce sens du 26 au 28 août dernier à Lomé.
Pendant trois jours, les réflexions ont porté sur l’uniformisation du contenu des unités d'enseignement et la définition des critères harmonisés pour l'attribution des diplômes.
À l'issue de ce processus, les deux universités adopteront un manuel de procédures commun pour le système LMD (Licence-Master-Doctorat), élaboreront une cartographie détaillée des offres de formation de chaque institution, et créeront un référentiel pédagogique intégrant les nouvelles technologies et les procédures établies.
En outre, les deux établissements vont identifier les unités d'enseignement essentielles pour chaque parcours académique, ainsi que les fiches d'évaluation et le guide de rédaction des syllabus. Ils formuleront également des propositions concrètes pour faciliter la mobilité des étudiants en licence et développeront des maquettes harmonisées pour assurer la cohérence entre les programmes des deux institutions.
« L'importance de cette initiative est de garantir l'équivalence et la reconnaissance des diplômes, tout en offrant aux étudiants de nouvelles opportunités d'échanges académiques », a indiqué Komlan Batawila, 1ᵉʳ Vice-président de l'Université de Lomé
Pour sa part, Kokou Tcharie, président de l’Université de Kara, a souligné l'importance de tirer parti de l'expertise de l'Université de Lomé pour améliorer la qualité des formations.
En rappel, depuis le début de l’année académique 2023-2024, le gouvernement avait procédé à une harmonisation des curricula dans tous les établissements privés, en instituant des examens d’État.