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En accord avec la vision 2020 de la Cedeao qui promeut une intégration des peuples de la communauté, le Togo et le Bénin examinent les contours d’une coopération transfrontalière. Une réunion de validation du projet d’accord-cadre a eu lieu à cet effet en fin de semaine écoulée dans la capitale togolaise.

 Avec le soutien de la GIZ, les deux pays veulent faire passer leurs frontières communes d’une source de conflits à une opportunité de développement, en rendant effective la libre circulation des personnes et des biens. « Nous sommes venus au Togo pour la mise en œuvre des concepts de coopération transfrontalière qui devraient contribuer, non seulement, une fois que les frontières seront clarifiées, à les effacer conformément aux exigences de l’Union africaine, qui veut qu’on passe des frontières barrières aux frontières passerelles », a indiqué un participant béninois.

Selon Douti Lardja, un cadre en charge de la question au Togo, « l’impératif pour la coopération transfrontalière, c’est que d’abord elle va impliquer la paix puisque lorsqu’il y a la quiétude et la cohésion entre les populations, le développement est plus ou moins garanti. C’est donc un facteur d’intégration des populations ».

Le ministre en charge de l’administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales, Payadowa Boukpessi, a rassuré les acteurs du soutien du gouvernement togolais à ce projet.

Alors que le dialogue inter-togolais est au point crucial, la Coalition de 14 partis politiques vient d’annoncer qu’elle envisage de battre à nouveau le pavé. Des manifestations sont  prévues les 06, 07 et 09 juin sur toute l’étendue du territoire national.

Vendredi 01 juin, une rencontre a été organisée entre Damehame Yark (photo), ministre de la sécurité et de la protection civile, celui de l’administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales, Payadowa Boukpessi, et Robert Olympio, représentant de la coalition.

Dans une lettre faisant suite à cette réunion, le gouvernement déplore « la persistance de cette volonté de la coalition de violer les mesures prises par le facilitateur, en prévoyant de manifester à nouveau, pour les questions qui sont en cours de discussion au sein du dialogue inter-togolais. » Ainsi, définit-il les nouveaux itinéraires à suivre.

« Pour des raisons de risques de troubles graves à l’ordre public, les itinéraires anciennement utilisés par la coalition pour ses marches depuis le 19 août 2017, ont été quelque peu modifiés », stipule la note adressée aux présidents du C14. Aussi, l’exécutif exclut-il toutes manifestations sur les routes nationales.

Ainsi à Lomé, les nouveaux itinéraires sont :   

Circuit 1: Carrefour Eglise Néo Apostolique près de Gakpoto (point de départ) - Direction Boulevard pavé de Bè Kpota, Anfamé - Nissan - Pharmacie Miséricorde -Carrefour Petrolum -EPP Anfamé - carrefour Eglise des Assemblées de Dieu (Point de chute).

Circuit 2: Carrefour marché de Bè (point de départ) - Boulevard Houphouet Boigny Côté Est - direction Akoclesséwa - Pharmacie Crystal - Pharmacie Biova -Paroisse Evangélique d'Akodesséwa -carrefour Diamond Bank - route pavée direction Anfamé -carrefour Petrolum - EPP Anfamé - carrefour Eglise des Assemblée de Dieu (point de chute).

A l’intérieur du pays, les manifestations demeurent interdites dans les villes de Sokodé, Bafilo et Mango « pour des raisons de sécurité ». En ce qui concerne les autres villes, le gouvernement renvoie la coalition vers les autorités préfectorales pour déterminer les nouveaux itinéraires.

Les travaux de la 43è Session du Conseil des ministres ACP-UE ont pris fin samedi 02 juin 2018.

Lors de la conférence de presse organisée en marge de cette rencontre, le point des travaux a été dressé. Au regard de cet exposé, les participants à la rencontre ont défini les bases du nouvel accord ACP-UE. Ils ont réaffirmé leur volonté de travailler ensemble et souligné la nécessité de stratégies communes à adopter dans l’intérêt des pays ACP.

Les ACP-UE ont également abordé des sujets jugés prioritaires, notamment ceux relatifs à l’investissement économique, à la coopération commerciale et au changement climatique. La mobilisation des ressources financières pour soutenir l’éducation, l’emploi des jeunes et le leadership féminin figure aussi en bonne place des sujets.

Ainsi est-il souhaité que les ACP mobilisent 300 millions d’euros pour soutenir l’initiative mondiale visant à protéger les jeunes filles vulnérables et à lutter contre les violences domestiques. En outre, 75 millions d’euros devront être mobilisés par les pays ACP dans le cadre de leur participation au partenariat mondial sur l’éducation.

Les négociations ACP-UE en vue d’un accord post-Cotonou devront démarrer en août prochain.

Un drame est survenu hier vendredi 1er juin 2018 dans la capitale togolaise. Les deux derniers niveaux d’un immeuble de six étages aux abords du Grand Marché de Lomé se sont affaissés, entraînant un triste bilan humain: deux morts, un enfant de trois ans et un homme, et 14 blessés dont deux grièvement.

Dès qu’il a reçu l’information, indique un communiqué du gouvernement, le Général Yark Damehane, ministre de la Sécurité et de la Protection civile, s’est rendu sur les lieux du sinistre, rejoint par ses homologues des Infrastructures et des Transports, Nisao Gnofame, et de l’Urbanisme et du Cadre de la vie, Fiatuwo Sessenou.

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Le gouvernement rassure que « tous les blessés ont été évacués au CHU Sylvanus Olympio de Lomé où ils reçoivent des soins appropriés » et bénéficient d’ « une prise en charge totale », indique un communiqué du gouvernement.

Il ajoute que des dispositions sécuritaires sont prises pour interdire l’accès des lieux aux populations riveraines afin de permettre aux services techniques de génie civil d’identifier les causes exactes du sinistre.

Dans son discours jeudi lors de l’inauguration du 4e lac de Lomé, Neven Mimica, Commissaire européen à la Coopération Internationale et au Développement, a réaffirmé l’engagement de son institution à poursuivre son soutien au peuple Togolais et à son gouvernement, dirigé par SEM Faure Gnassingbé.

« Permettez-moi de réaffirmer avec force l’engagement de l’Union européenne de renforcer la coopération et de veiller à ce que votre vision devienne une réalité, afin que tous les citoyens togolais puissent de manière égale récolter les fruits de cette croissance et de ce développement. », a-t-il adressé au N°1 Togolais.

Au nom de l’institution, Neven Mimica salue les nombreuses « mesures concrètes » mises en œuvre par Lomé au cours des deux dernières années. « Nous sommes encouragés par l'accent mis par votre gouvernement sur le développement du secteur privé et des investissements, dans la mise en œuvre des nouveaux programmes sociaux et le renforcement de la bonne gouvernance, dans le but de créer une croissance durable et inclusive », assure-t-il.

Le dirigeant européen a ensuite promis au chef de l’Etat que l’institution basée à Bruxelles poursuivra son appui dans de nombreux secteurs importants, tels que la bonne gouvernance, l’enseignement, l’agriculture, la santé, l’énergie, l’eau et l’assainissement, la sécurité, les transports et le commerce.

A ce titre, comme le révèle Neven Mimica, de 2014 à 2020, le portefeuille de l’Union et de ses États membres en faveur des secteurs socio-économiques au Togo, est estimé à 760 millions d’euros (500 milliards de fcfa).

Offrir un bon cadre de vie à la population togolaise. C’est l’ambition phare que s’est donné le gouvernement togolais avec le Projet d'Aménagement urbain au Togo (PAUT2), fortement soutenu par l'Union européenne.

Jeudi, le Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, a procédé à l’inauguration du 4e lac de Lomé, en présence de Neven Mimica, Commissaire européen à la Coopération Internationale et au Développement.

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Cet ouvrage d’assainissement est cofinancé sous forme de don par l'Union européenne à hauteur de 28,2 milliards FCFA et par l’Etat Togolais (7 milliards FCFA). 

Le lac dispose d’une capacité de rétention estimée à 300 000 m3, et est assorti d’un réseau de canalisations de près de 40 km. Ledit réseau, composé notamment de canaux de décharge, de caniveaux rectangulaires et de canaux trapézoïdaux, devrait permettre de mettre fin aux problèmes d’inondation qui sévit en temps de pluie dans la partie Est de Lomé (Kagni-Kopé, Adamavo et Bè-Kpota).

« Le grand projet d’infrastructure que nous sommes sur le point d’inaugurer est un exemple concret des bénéfices de notre coopération étroite. Il contribuera grandement à l’amélioration de l’assainissement et de la lutte contre les inondations dans les quartiers de la zone lagunaire de Lomé. », a souligné Neven Mimica.

La mise en exploitation de cette infrastructure promet d’améliorer l’assainissement et la lutte contre les inondations de plus de 300 000 habitants, selon le Croate.

Le Chef de l’Etat togolais SEM Faure Gnassingbé, président en exercice de la Cedeao, a reçu en audience jeudi, Aristides Gomes, premier ministre bissau-guinéen.

 Le dirigeant est venu l’informer de l’évolution des préparatifs des élections législatives bissau-guinéennes prévues pour novembre prochain.

A en croire le Chef de l’Etat, la Guinée-Bissau est sur la bonne voie pour une sortie pacifique de cette crise politique qui sévit depuis 2015. « Satisfait de mon entretien avec le Premier Ministre Bissau Guinéen M. Aristides Gomes que j’ai reçu en audience. Je salue l'esprit de consensus qui a prévalu à sa nomination au lendemain du sommet de la Cedeao », a souligné Faure Gnassingbé. Et d’ajouter : « Je demeure persuadé que le peuple frère de Guinée Bissau saura conduire la suite du processus politique à terme en vue d'élections législatives acceptées par tous ».

Pour rappel, par décret présidentiel le 17 avril 2018, José Mario Vaz, président de la République de Guinée-Bissau, nommait Aristides Gomes, comme Premier ministre de consensus. Une nomination qui a reçu la bénédiction des Chefs d’Etat et de gouvernement ayant pris part au sommet extraordinaire de la CEDEAO qui s’est tenu à Lomé en avril.

Le nouveau ministre bissau-guinéen a ainsi, non seulement la lourde mission de piloter l’équipe gouvernementale, mais également de mener les concertations pour parvenir à des élections acceptées de tous.

Au Togo, le ministère de l’Economie et des Finances a enregistré de nouvelles nominations. 

Ainsi, par décret pris en conseil des ministres, Sallah Ayaovi Soeké, Inspecteur Central du Trésor est nommé Inspecteur Général du Trésor.

Quant à Emegnimo Elonyo, Inspecteur Central du Trésor, il est promu au poste de Directeur Général Adjoint du Trésor et de la Comptabilité Publique.

La troisième nomination concerne Atekissim Alimondom, autrefois Inspecteur Central du Trésor. Il vient d'être porté au poste de Directeur du Trésor.

Ces nominations s’inscrivent dans la droite ligne de la réorganisation amorcée le 11 janvier 2018 au sein de ce ministère et qui s’est poursuivie le 07 mars 2018.

Le Conseil des Ministres, tenu le mercredi 30 mai 2018, a donné naissance à une nouvelle structure : l’Agence Education-Développement (AED). Le décret adopté porte création, attribution, organisation et fonctionnement de cette agence.

L’objectif poursuivi à travers la création de l’AED, souligne le gouvernement, « est de mettre en place un cadre permettant aux jeunes tout comme aux adultes de bénéficier de formations en alternance ou en continu, répondant aux besoins nationaux de développement ».

Pour rappel, le Chef de l’Etat, SEM Faure Gnassingbé avait, dans son adresse à la nation, annoncé la création de 10 instituts de formation pour l’Agro-Développement (IFAD) à l’horizon 2022 dans les filières professionnelles prioritaires. Ceci, afin d’accompagner les nouvelles orientations du secteur agricole.

Faut-il le souligner également, cette promesse se matérialise progressivement. D’abord par le lancement de la construction du premier Institut de Formation pour l’Agro-développement (IFAD), dédié à l’aquaculture, à Elavagnon, chef-lieu de la préfecture de l’Est-Mono (Région des Plateaux). Et ensuite, par la pose de la première pierre du second IFAD tourné vers l’élevage à Barkoissi, préfecture de l’Oti (Région des Savanes).

Le Fonds de Partenariat pour le Carbone Forestier (FCPF) alloue 2,93 millions $ au Togo dans le cadre de la mise en œuvre du processus REDD+. 

Ce processus visant à la réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts, est un projet conçu pour permettre à la forêt, et aux arbres en général, de continuer à jouer leur rôle socio-économique et écologique.

La nouvelle enveloppe financière est une réponse favorable à une requête de financement additionnel introduite par le Togo lors de la 24è réunion du comité des participants (PC24) et de la 10è réunion de l’Assemblée des participants du fonds de partenariat pour le carbone forestier (FCPF), tenues au Laos en septembre 2017.

Ce nouveau financement devrait permettre au Togo de réaliser des études analytiques complémentaires et de développer des scénarios de référence. Une partie de ces fonds devraient, en outre, servir à réaliser un deuxième inventaire forestier national, en 2019, et à mettre en place un système national de surveillance des forêts et mesures de sauvegarde. 

Par ailleurs, il contribuera à renforcer l’inclusion sociale, les capacités de gestion du processus REDD+, la gouvernance et la participation accrue de la société civile, avec un accent particulier sur les groupes vulnérables.

Rappelons que le REDD+ a reçu un premier financement du FCPF et du gouvernement togolais, respectivement à hauteur de 3,8 millions $ et de 422 000 $. Il est mis en œuvre par le Ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières à travers la Coordination Nationale REDD+.