RTG

RTG

Réunis ce mercredi 08 mai 2019 en plénière, les députés ont adopté tard dans la nuit les réformes constitutionnelles introduites par le gouvernement dans l’esprit du respect de la feuille de route des recommandations de la Cedeao.

Les travaux ont porté sur une trentaine d’articles de la constitution du 14 octobre 1992, notamment le mode de scrutin à l’élection présidentielle et la limitation du mandat du Chef de l’Etat, la durée du mandat des députés ou encore la composition de la Cour constitutionnelle.

A l’issue des votes et délibérations, les députés ont adopté à l’unanimité des 90 voix présentes, la limitation du mandat présidentiel à 2. Le Président de la République est désormais élu au suffrage universel direct et secret, pour un mandat de 05 ans renouvelable une seule fois.

L’élection a lieu au scrutin uninominal majoritaire à deux tours. Le Président est élu à la majorité absolue des suffrages exprimés. Si celle-ci n’est pas atteinte au 1er tour du scrutin, il sera procédé à un second tour, 15 jours après la proclamation des résultats définitifs du 1er tour.

La Cour constitutionnelle sera elle composée de 9 membres désignés pour un mandat de 06 ans renouvelable une seule fois.

06 ans, ce sera également désormais la durée du mandat des députés. Il sera renouvelable 2 fois, selon le nouvel article 52 de la constitution.

Réuni en conseil des ministres ce mercredi 8 mai 2019, le gouvernement a entériné les propositions de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) quant au déroulement du processus électoral devant mener aux locales.

Le corps électoral est ainsi convoqué le 30 juin prochain pour les élections locales. Ces consultations, les premières depuis 32 ans, devront permettre d’élire 1527 conseillers municipaux.

La révision des listes électorales se tiendra du 16 au 18 mai prochain, en phase unique sur tout le territoire national, indique le décret. La campagne électorale sera ouverte le vendredi 14 juin à 00h00 et s’achèvera le vendredi 28 juin à 23h59.

Par ailleurs, le montant de la caution est fixé à 20 000 FCFA par candidat titulaire et réduit de moitié, 10 000 FCFA, pour les candidatures féminines.

Exécuté dans le cadre du programme de promotion et de développement des agropoles au Togo, le projet de l’Agropole de Kara a mobilisé à ce jour un total de 38 milliards FCFA. Soit un peu plus de la moitié du coût total estimatif de ce projet, estimé à 64 milliards FCFA.

L’information a été révélée par le président du conseil d’administration et directeur général par intérim de l’Agence de promotion et de développement des agropoles au Togo (APRODAT), Essowè Batana, dans une interview accordée au site d’informations économiques togofirst.com.

Le budget, mobilisé auprès des principaux partenaires tels que la BAD, la BOAD et la fondation sud-coréenne Saemaul, sert à la mise en œuvre de plusieurs activités inscrites au programme.

Egalement, grâce aux ressources disponibles, « les chaînes de valeurs sont en voie de structuration » et « des travaux sur le cadre juridique et réglementaire d’un côté, et la passation des marchés pour les infrastructures à mettre en place de l’autre se mènent » selon le patron de l’APRODAT.

Rappelons que le projet des agropoles s’inscrit dans l’axe 2 du PND qui ambitionne de développer des pôles de transformation agricole, manufacturiers et d’industries extractives sur toute l’étendue du territoire.

Les membres de la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication (HAAC) ont eu, ce mercredi 08 Mai 2019, une séance de travail avec Chao Weidong, ambassadeur de Chine au Togo.

Leurs échanges ont porté sur le renforcement de la coopération entre la République de Chine et la Haute Autorité, en matière de communication, ainsi que sur les missions et prérogatives de l’Institution en charge de la régulation de l’audiovisuel au Togo.

Pour Pitalounani Telou, président de la Haute autorité, ce fut l’occasion de saluer la coopération active, dans de nombreux domaines, entre le Togo et la Chine. Il a également profité de cette rencontre pour solliciter l'accompagnement chinois dans la mise en œuvre du Plan stratégique quinquennal de la HAAC.

Notons que la veille, mardi 07 mai 2019, c’est Noel Koutéra Bataka, ministre de l’agriculture, de la production animale et halieutique, qui a échangé avec l’ambassadeur chinois, autour de la coopération entre les deux pays, cette fois dans le domaine agricole.

Le ministre de l’agriculture, de la production animale et halieutique, Noel Koutéra Bataka s’est entretenu ce mardi 7 mai 2019 avec l’ambassadeur chinois au Togo, Chao Weidong.

Au centre des échanges, la coopération dans le secteur agricole entre les deux pays, matérialisée par de nombreux projets de développement, parmi lesquels le centre agricole pilote de Zanguéra et le parc agro-industriel d’Akodessewa.

Les deux personnalités ont salué ces deux projets qui s’inscrivent dans la mise en œuvre du Plan national de développement, notamment dans son axe 2. Le parc agricole de Zanguéra, situé à 35 km au nord-ouest de Lomé, en cours de construction, a pour vocation de former des vulgarisateurs et des exploitants agricoles aux techniques modernes de production.

Le Parc agro-industriel d’Akodessewa, implanté dans la préfecture de Vo, devra pour sa part d’accompagner la stratégie de transformation agricole et agro-alimentaire, portée par le gouvernement.

Le diplomate chinois a réaffirmé à Noel Bataka la volonté de son pays d’accompagner le Togo, vers l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire, en faisant de l’agriculture un véritable de levier de développement.

Après un deuxième trimestre faste, le Togo retourne sur le marché financier régional. Le trésor public vient de lancer un appel public à l’épargne des personnes physiques et morales à travers un emprunt obligataire, ceci, en vue d’assurer la couverture des besoins de financement du budget de l’Etat, gestion 2019.

Ambition : mobiliser 20 milliards FCFA. La nouvelle obligation émise par Lomé, a un nominal de 10 000 FCFA, et est rémunérée à 6,5% chaque année pendant 5 ans, sa maturité.

Le principal ne sera remboursé qu’en fin d’échéance, en 2022, indique Umoa-titres, l’agence chargée de l'organisation matérielle de l'émission, en coordination avec la BCEAO.

Les investisseurs intéressés par cet appel à l’épargne ont jusqu’au 17 mai prochain, date butoir pour la clôture de l’opération, pour y souscrire. Ils sont donc invités à se rapprocher des intermédiaires agréés (Sociétés de Gestion et d’Intermédiation (SGI), Spécialistes en Valeurs du Trésor (SVT), établissements de crédit..., qui sont les seuls accrédités à accéder au marché primaire des Bons et Obligations du Trésor. 

Rappelons qu’au Togo, depuis le 1er janvier 2019, les intérêts perçus sur les Bons et Obligations du Trésor sont exonérés d’impôts pour les investisseurs résidents. Les non-résidents qui souscrivent aux titres togolais sont, quant à eux, soumis à la fiscalité applicable sur le territoire de leur pays de résidence.

Ouverture, ce mardi 7 mai 2019 à Lomé, par Sani Yaya, ministre de l'économie et des finances, de la 18ème revue de la mise en œuvre des réformes élaborées par les différents départements ministériels et institutions du Togo.

La session vise à évaluer les réformes de l’Etat, en vue notamment d’assainir les finances publiques, assurer la stabilité du cadre macroéconomique, améliorer le climat des affaires et la gouvernance économique du pays.

Des réformes qui, par ailleurs, s’inscrivent en soutient au Plan nationale de développement (PND).

Pour le ministre, cette session permettre notamment « d’évaluer les résultats accomplis, de mesurer les défis à venir et d’analyser les réformes proposées » par les différents départements pour la période 2019-2021. En effet, poursuit-il, leur mise en oeuvre «permettra à coup sûr d’améliorer l’efficacité et la productivité de l’administration publique et des autres secteurs de l’économie.»

Notons que la rencontre a réuni plusieurs officiels, cadres de l’administration et des ministères concernés, du Fonds Monétaire International au Togo (FMI), et notamment la représentante résidente du Groupe de la Banque Mondiale, Hawa Cissé Wagué.

Cette dernière n’a pas manqué de souligner « les efforts considérables » réalisés par le pays. Par exemple, au niveau « des secteurs de l'énergie et des TIC, pour améliorer la qualité des offres de services. », et de l’amélioration du climat des affaires au Togo.

L’information a été diffusée ce mardi 07 mai par Hawa Wagué Cissé, Représentante-Résidente de la Banque Mondiale à l’ouverture d’un atelier consacré à la Revue Nationale de la Performance des Réformes et Validation de la Matrice Unifiée actualisée des Réformes pour la période 2019-2021.

En exécution du Cadre de Partenariat Pays, l’institution de Bretton Woods a en effet soutenu le programme à travers deux opérations d’appui budgétaire pour un montant global de 92 millions $.

Ces deux opérations, en 2017 et 2018, en ligne avec les réformes, ont connu un succès et permis une plus grande stabilité du cadre macroéconomique et la mise en place d’un cadre propice au développement du secteur privé.  

L’institution financière réitère son engagement à soutenir la mise en œuvre du Plan National de Réformes dans le but, à terme, d’impulser une croissance forte et inclusive, génératrice de bien-être social.

Cet engagement devrait venir en appui à la vision des pouvoirs publics déclinée aux trois axes stratégiques du Plan National de Développement (PND 2018-2022).

En visite de travail et d’amitié, ce mardi, dans la capitale gabonaise, le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a été reçu par son homologue Ali Bongo Ondimba.

Au menu des échanges, la relation bilatérale, le développement économique et la coopération sécuritaire. Forts de l'intensification des échanges entre Libreville et Lomé au cours de ces dernières années, il a été question d’un renforcement des relations entre les deux pays.

35369 in Togo 35369 A Libreville Faure Gnassingbe et Ali Bongo echangent sur le developpem OcB

Faure Gnassingbé et Ali Bongo ont ensuite  évoqué l’état d’avancement des engagements contenus dans la déclaration de Lomé, adoptée lors du Sommet conjoint Cedeao-Ceeac du 31 juillet 2018, présidé conjointement par les deux Chefs d’Etat.

L’objectif de ces engagements était de créer les conditions d’une paix durable et d’un environnement sécurisé dans l’espace commun aux deux sous-régions, dans un contexte de recrudescence des menaces terroristes. Ces résolutions avaient été prises par ailleurs au moment où les deux présidents étaient tous deux présidents en exercice de leurs organisations régionales respectives, la Cedeao et la Ceeac.

Le Chef de l’Etat, qui retrouvait son homologue pour la première fois depuis le 24 mai 2018, s’est réjoui de ses retrouvailles : « J’étais impatient de le revoir. J’ai été soulagé et rassuré de le voir en pleine forme », a indiqué le n°1 togolais.

Le Président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Tchambakou Ayassor a précisé ce lundi que les dates annoncées il y a quelques semaines dans le cadre de la mise en œuvre du processus électoral, ne sont qu’indicatives et ne sont que des propositions faites à l’endroit du gouvernement.

C’était à la faveur d’une visite sur le site de la formation des opérateurs de saisie (OPS) à Lomé : « Nous avons soumis au gouvernement un certain nombre de propositions et de dates pour la tenue, à la fois de la révision et du scrutin », a rappelé le président. Et de poursuivre : « J’insiste pour dire que c’est le gouvernement qui appelle le corps électoral, qui fixe les dates de révision ou de recensement et la date du scrutin selon les règles en vigueur ».

En effet, le Code électoral dans son article 52, stipule que  « les dates d’ouverture et de clôture de la période d’établissement des listes électorales sont fixées par décret en Conseil des ministres sur proposition de la Ceni ». Il en va de même pour la date du scrutin et la convocation du corps électoral, mentionnées respectivement dans les articles 79 et 80.  

« Les dates jusque-là connues ne sont que des propositions à l’attention du gouvernement qui, le moment venu, prendra ses dispositions et prendra les actes qui consacreront ces propositions, si elles sont acceptées », conclut Tchambakou Ayassor.

En rappel, les élections locales avaient été annoncées pour le 30 juin prochain et la révision des listes, du 16 au 18 mai. 1527 conseillers municipaux devront être élus à l’issue des consultations.