Le Togo était de retour vendredi sur le marché financier de l’Uemoa, dans le cadre d’une émission d’obligations de relance. Initialement à la recherche de 25 milliards FCFA, le pays a une nouvelle fois obtenu la confiance des investisseurs.
En tout, plus de 90 milliards FCFA ont été recueillis, pour un taux de couverture de 370%. Mais le Trésor n’a retenu finalement que 27,5 milliards.
Les titres, d’une valeur nominale de 10 000 FCFA, ont une maturité de cinq ans.
Le Programme des Nations Unies pour le Développement (Pnud) a annoncé jeudi dernier son intention d’investir 50 millions FCFA dans la mise en place de deux unités de transformation de manioc dans deux localités de la préfecture des Lacs (Tokpo et Atigbé). L’appui, a indiqué l’institution onusienne, doit permettre aux groupements de femmes qui en seront bénéficiaires, de mieux “valoriser” leur travail, concourir à leur autonomisation et “booster le développement local”.
Ce coup de pouce viendra renforcer la dynamique de transformation de manioc, qui est actuellement en plein essor dans le pays. Il y a une semaine, une amidonnerie flambant neuve d’un coup de 1,3 milliard FCFA était inaugurée à Kamina dans les Plateaux. Dans le même temps, cinq usines de production de gari sont en cours de déploiement dans le Vo.
Le Togo produit chaque année environ 900 000 tonnes de manioc.
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Le Togo se dotera incessamment d’un Fonds spécial, dédié au développement de son secteur sportif. La création de ce fonds dénommé ‘FONADES’ a été actée le 04 mai dernier lors de l’adoption de la nouvelle législation sur la pratique et la promotion du sport.
En plus de soutenir matériellement et financièrement la pratique du sport sur tout le territoire, le but de ce fonds sera “d'assurer la conjonction des efforts de l'Etat et de toute personne publique ou privée intervenant dans le financement du sport”.
Ses ressources seront notamment composées de prélèvements sur les recettes et sommes issues de paris sportifs, ou encore de taxes parafiscales à déterminer. L’opérationnalisation de ce fonds sera matérialisée par un décret.
En rappel, cette Loi a principalement pour ambition d’inaugurer un nouveau départ pour le Togo, de rendre le pays plus compétitif et de faire du sport, un levier d’inclusion et de développement socioéconomique.
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Un vaste projet de développement agro-industriel dénommé Africa Europa Farm va débuter incessamment au Togo, dans la vallée du fleuve Mono et dans deux localités environnantes (Afagnan et Aklakou). Jeudi, un protocole d’accord d’acquisition foncière a été signé à Afagnan (80km à l’Est de Lomé), entre la société éponyme du projet et les collectivités locales, en présence d’une importante délégation gouvernementale (ministres chargés de l’Investissement et du Commerce, et les représentants de ceux de l’Agriculture et de l’Administration territoriale).
Le projet, d’un coût estimé à 55 millions d’euros (36 milliards FCFA), vise selon ses promoteurs, la production, la transformation et la commercialisation du riz et du maïs sur plus de 4000 hectares dans la vallée du fleuve Mono.
“Nous voulons produire un riz 100% togolais”, annonce le président de Africa Europa Farm, Philippe Pacquier, qui a également dévoilé quelques contours de cet ambitieux projet. Sont ainsi prévus une première phase doublée, d’un volet social qui devrait permettre de créer 250 emplois pour réduire le chômage dans la localité, l’installation d’un système stable de pompage d’eau au profit des collectivités locales, la création d’un centre de formation en nouvelles techniques de culture pour les transferts de compétences et la construction d’un centre de santé.
Pour la délégation ministérielle, l’implantation de ce projet au Togo et la signature de cet accord, viennent consolider les efforts de l’exécutif dans le secteur agricole, qui est un véritable levier de l’économie nationale.
Du côté des collectivités et des autorités locales, c’est un pas vers les réponses aux attentes des populations, notamment l’employabilité des jeunes et des femmes, la disponibilité et la distribution de l’eau potable, des solutions pour le bétail entre autres.
La République Fédérale du Nigéria dispose d’un nouvel ambassadeur au Togo. Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, a reçu ce vendredi la copie figurée des lettres de créances du nouveau diplomate Julius Adebowale Adesina.
Warm Welcome to Mr. ADESINA, Julius Adebowale, new Ambassador -designate of the Federal Republic of Nigeria to Togo.(Copy letter of credence )@GeoffreyOnyeama . #Nigeria pic.twitter.com/ElYQlnqGkh
— Robert Dussey (@rdussey) May 28, 2021
Le nouveau représentant d’Abuja, nommé en janvier par le président Muhammadu Buhari, a notamment été Rédacteur en Chef du quotidien indépendant nigérian The Guardian.
Le nouvel ambassadeur de Turquie au Togo, Esra Demir a été reçue jeudi en audience par la cheffe du Gouvernement Victoire Dogbé. Principalement, au menu des échanges, la coopération bilatérale qui a beaucoup progressé ces dernières années, avec un accent particulier dans les domaines de l’agriculture, le tourisme, l’énergie, et bientôt un rapprochement entre les opérateurs économiques des deux pays.
“Nous avons d’excellentes relations, au niveau politique, nous sommes deux pays frères et amis, et notre ambassade vient d’être ouverte à Lomé pour approfondir nos relations dans tous les domaines”, a expliqué la diplomate accréditée il y a quelques semaines, à l’issue des échanges.
La première ambassadeur de l’histoire de la Turquie au Togo a par ailleurs salué la politique togolaise de promotion de la femme à des postes décisionnels : “J’étais très heureuse de voir déjà une femme Premier Ministre au Togo et je trouve qu’ici, les femmes sont assez fortes. La Présidente de l’Assemblée nationale est une femme, la ministre des armées est une femme, il y a d’autres femmes ministres à des postes en général réservés aux hommes”, a-t-elle confié.
Le Togo a officiellement lancé jeudi son volet national du Projet d’harmonisation et d’amélioration des statistiques en Afrique de l’Ouest (PHASAO). L’initiative, soutenue par la Banque Mondiale, concerne en tout sept pays de la sous-région, et a pour objectif d’améliorer et de moderniser les statistiques nationales.
Prévu pour 05 ans, le projet est financé à hauteur de 30 millions $ (16 milliards FCFA) pour le Togo, octroyé sous forme de “moitié prêt, moitié don”.
Selon le ministre, Secrétaire Générale de la Présidence de la République, Sandra Ablamba Johnson qui représentait le Chef de l'Etat, il “contribuera à une meilleure mise en œuvre de la feuille de route gouvernementale (2020-2025) qui prend en compte les priorités d’actions de développement afin de faire du Togo un pays de cohésion, de paix et une nation moderne avec une croissance économique inclusive et durable”.
Les fonds seront alloués à l’Institut national de la statistique (Inseed), l’Office Togolais des Recettes (OTR), la Division des statistiques agricoles (DSID), la Direction des prévisions et d’autres structures du système statistique national (SSN), avec pour but d'accroître les performances en matière de production et de diffusion des données.
Pour le Togo, qui a réalisé ces dernières années des efforts pour rendre son système statistique national performant, avec notamment le rebasage du Produit Intérieur Brut (PIB), l’enquête de suivi téléphonique des ménages dans le cadre de la Covid-19 et le recensement général des entreprises, le projet sera un atout dans le renforcement de la Stratégie nationale de développement de la statistique de deuxième génération (SNDS 2020-2024).
Enfin, le PHASAO devrait apporter également un appui substantiel au 5ème recensement général de la population et de l’habitat (RGPH-5), dont les préparatifs sont en cours.
A la suite de son audition la semaine dernière par l’autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), l’opérateur Moov Africa Togo a écopé d’une amende de 593,8 millions FCFA (1% de son chiffre d’affaires certifié 2019), a annoncé mercredi le régulateur. Ceci, “pour non-respect de l’obligation de disponibilité permanente, continue et régulière des services de communications électroniques mobiles”.
Dans les faits, il est reproché à Moov Togo Africa “plusieurs cas de rupture grave de ses services” de juin 2020 à avril 2021, dans des dizaines de localités réparties sur le territoire, et qui auraient causé “de graves préjudices et désagréments à des centaines de milliers de consommateurs”.
Les interruptions et leurs raisons, les mesures prises ou encore les délais de rétablissement n’ont pas été communiqués au ministre chargé des communications électroniques, ainsi que le stipulent les dispositions réglementaires. Une procédure avait été ouverte, suivie d’une mise en demeure en novembre 2020.
L’opérateur devra donc régler son amende “dans un délai de 30 jours, sous astreinte d’une pénalité de 20 millions FCFA par jour de retard“, a annoncé l’Autorité, qui “entend obliger Moov Africa Togo au respect de son cahier de charges”.
Pour rappel, il y a quelques semaines, l’autre opérateur, Togocom, a lui été condamné à verser un milliard FCFA d’amende, également pour des violations de son cahier de charge.
Alors qu’elle s’apprête à être inaugurée, la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA) vient de bénéficier d’un appui financier. La Banque Ouest Africaine de développement (BOAD) dont le conseil d’administration s’est réuni mercredi a approuvé l’octroi d’une enveloppe de 20 milliards FCFA destiné à la création et exploitation d’un parc industriel et logistique.
https://t.co/Jb0Qi0He78 la création et l'exploitation par la société PIA SAS au #Togo d’une plateforme industrielle intégrée de 132 ha à Adétikopé permettra d'améliorer la valeur ajoutée de la production agricole et minière du pays. @boad_official y investira 20 Milliards FCFA.
— Banque Ouest Africaine de Développement. (@boad_official) May 26, 2021
L’objectif visé, annonce la Banque, est de “contribuer à l’amélioration de la valeur ajoutée de la production agricole et minière nationale en créant les conditions de sa transformation industrielle ainsi que l’accroissement de la capacité logistique du pays”.
Une vision en phase avec la nouvelle feuille de route gouvernementale.
Annoncé depuis plusieurs semaines, le colloque international sur la future monnaie ouest-africaine, l’ECO, s’est ouvert mercredi à Lomé. L'événement, organisé par la Faculté des sciences économiques et de gestion (FASEG) de l’Université de Lomé, doit permettre selon ses organisateurs, “d’effectuer une réflexion prospective et scientifique autour de la future monnaie communautaire”.
Près de 200 participants y prennent part en présentiel ou à distance, parmi lesquels d’éminentes personnalités comme l’ancien Premier ministre béninois, Lionel Zinsou, les économistes Carlos Lopes (Guinée-Bissau), Nadim Kalife (Togo) et Wilfried Do Rego (Bénin), les politiques Aminata Traoré (Côte d’Ivoire), Ousmane Sonko (Sénégal), et les universitaires Achille Mbembe (Cameroun) et Kako Nubukpo (Togo).
2 000 personnes ont assisté en ligne à la session inaugurale de ces assises inscrites sous le thème “Du franc CFA à l'Éco, quelle monnaie pour quel développement en Afrique de l’ouest ?”.
Les travaux s’achèvent vendredi 28 mai.