Le Conseil National du Patronat (CNP-Togo) vient de recommander, à l’issue d’une étude sur les impacts de l’état d’urgence sanitaire sur les entreprises, un accompagnement de 50 milliards (à court terme) dans le cadre du plan de relance économique globale. Le système qui est proposé, dénommé « Fonds pour le financement de la relance des PME/PMI togolaises », devrait ainsi permettre prioritairement aux PME “fortement impactées par la Covid-19”, de bénéficier d’injections financières.
Dans les détails, ce mécanisme va permettre aux entreprises de recevoir des accompagnements financiers sous forme de crédits à un taux de 3,5% par an et sur une maturité comprise entre 3 et 6 ans, tel que le précise l’institution. Pour optimiser l’injection de ces différents fonds, le Conseil estime qu’à court terme, “l’État peut mettre en place un Fonds d’appui de 20 milliards de FCFA pour la relance de l’activité économique nationale”. L’objectif principal de ce financement, dont la gestion sera tripartite (Etat – Patronat –Banques), est de contribuer au maintien de l’outil de production et de l’emploi dans les PME lourdement impactées.
Par ailleurs, à long terme, cinq autres mesures sont proposées par le patronat: la création d’un dispositif de prêts exceptionnels pour les petites entreprises, l’obtention d’un prêt de trésorerie garanti par l’Etat, le report des échéances fiscales et sociales, la mise en place d’un régime d’assurance chômage pour les entrepreneurs et la mise en place d’un mécanisme de soutien aux entreprises exportatrices.
Pour rappel, le Patronat et l’exécutif se concertent régulièrement sur les questions de développement, notamment de l’entreprenariat. Au plus fort de la crise du covid, l’organe avait déjà proposé plusieurs mesures pour relancer l’économie.
L’Observatoire des pratiques anormales (OPA) vient de classer le corridor togolais deuxième plus performant de l’espace Cedeao. C’est ce qui ressort du rapport annuel 2020 de l’organisation de surveillance sous régionale.
Dans les détails, l’étude s'appuie essentiellement sur le nombre de postes de contrôle présent sur le corridor, les perceptions illicites et les temps induits par les contrôles. Ainsi, il ressort que sur le corridor Lomé-Ouaga, le montant des perceptions illicites est passé de 12 185 FCFA en 2019 à 8598 en 2020. Le temps de contrôle à la frontière quant à lui a diminué, passant de 163,1 minutes en 2019 à 154,1 minutes en 2020. Le nombre de postes de contrôle est passé de 20,6 en 2019 à 17,6 en 2020.
Pour la partie togolaise qui apprécie son rang, “il faut, au regard du rapport 2020, constater que le corridor togolais est en bonne place, derrière le corridor béninois, mais devant les autres corridors de l’union”. “On se dit donc qu’il faut encore faire mieux pour occuper la première place”, a indiqué le directeur des transports routiers et ferroviaires Tadjudini Dermane.
En effet, le Togo n’est dépassé que par le Bénin dans ce classement.
Il est à relever que dans le cadre de l'amélioration du dispositif sur tout le corridor, et surtout du côté togolais, le gouvernement et la Banque mondiale ont signé récemment à Lomé, un accord de financement de 120 millions de dollars. Dans le même temps, des projets autour du dédoublement de la nationale N1 sont constamment activés.
Récemment confrontée à de nouvelles plaintes de victimes, la Compagnie énergie électrique du Togo (CEET) a exhorté jeudi via un communiqué “à plus de vigilance et de coopération” de la part des populations, afin que les délinquants soient arrêtés.
En effet, informe la société publique, “des individus mal intentionnés se font passer pour des agents de la CEET pour promettre à leurs potentielles victimes, le passage du réseau électrique, le démarrage ou l’accélération des travaux de branchement ou de raccordement, selon le cas, moyennant des sommes d’argent en main propre ou via des transferts Flooz ou Tmoney”. “C’est de l’arnaque”, martèle-t-elle.
Et de préciser que “la réalisation des travaux de branchements, de raccordements ou tout autre intervention sur les équipements de comptage et autres, font l’objet d’un devis”. En outre, “les paiements sont reçus aux agences de la Compagnie sans facturation d’aucun frais supplémentaire” et des reçus délivrés.
Un numéro vert, 8228 a été installé pour signaler tout comportement suspect.
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Un grave accident mortel de la circulation a été signalé mardi dernier aux environs de 20h30 sur l’axe Warkambou-Dapaong, (Tandjouaré, Savanes). L’incident est survenu, après qu’un camion de transport de marchandises, ayant également des passagers à bord, ait perdu le contrôle et achevé sa course dans un ravin, se renversant sur le flanc gauche.
Le bilan, dévoilé par le ministère de la protection civile, fait état de 12 morts (parmi lesquels un enfant de 06 mois et 05 femmes), et 26 blessés graves (parmi lesquels un autre nourrisson de 06 mois).
Le gouvernement a, dans un communiqué, exprimé sa compassion et sa solidarité envers les victimes et les familles éplorées, puis invité à une extrême prudence sur les routes.
Nos condoléances les plus attristées aux familles explorées. Nous souhaitons un prompt rétablissement aux blessés. Soyons prudents et vigilants sur les routes. https://t.co/nOjuMzm7S2
— Kanka-Malik Natchaba (@kmnatchaba) December 16, 2021
“Les véhicules affectés au transport des marchandises ne doivent pas servir au transport de passagers”, a en outre prié Yark Damehame, en exhortant au “respect scrupuleux des prescriptions du code de la route”.
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Après les forces de défense en juillet dernier, la Police Nationale togolaise rejoint également les rangs des entités bénéficiaires de l’Initiative d’Elsie. Le fonds d'affectation spéciale onusien a officialisé la nouvelle ce vendredi.
C'est avec un grand plaisir que nous annonçons que la police du Togo est un nouveau bénéficiaire du @ElsieFund! Ce projet fera une évaluation des obstacles au déploiement de femmes policières dans @UNPeacekeeping. pic.twitter.com/TNkJAOMZx8
— ElsieFund (@ElsieFund) December 17, 2021
Comme pour la Grande Muette, cette sélection favorisera l’augmentation des effectifs des officiers de police féminins au sein des contingents d'opérations de maintien de la paix. “Le rôle de la femme dans notre société en faveur de la construction de la paix, condition essentielle au développement durable, est indéniable”, s’est réjoui le ministre de la protection civile, Yark Damehame.
Des femmes issues de la Police Nationale togolaise, sont actuellement déployées parmi le contingent des casques bleus togolais en opération.
En rappel, le Fonds Elsie a été lancé il y a deux ans par plusieurs organismes du système onusien (Onu Femmes, Pnud, Département des Opérations de la Paix), pour accroître significativement la participation des femmes au maintien de la paix à travers le monde.
Engagé ces dernières années dans une réforme structurelle de tous les secteurs, le Togo va accélérer la réforme de son secteur urbain. En effet, le pays s’apprête à se doter d’un nouveau code de l’urbanisme et de la construction plus consistant et plus à jour sur les questions de l’heure.
Des experts étudient depuis ce jeudi à Lomé, le rapport de cadrage de la mission d'élaboration de l'avant-projet portant sur ledit code. Les travaux vont permettre aux acteurs d'évaluer, de compléter et d’analyser les processus de suivi-évaluation et les calendriers proposés pour la mise en place du code. A terme, le document proposé doit inclure une refonte de tous les textes déjà existants et baliser ainsi la voie au futur texte de loi encadrant l'urbanisme et la construction au Togo.
Pour les responsables du ministère de l'urbanisme, il s’agit de faire en sorte qu’à terme, “le Togo puisse disposer d'un texte législatif inclusif, innovant, original et moderne”. Aussi, “ce Code permettra de définir le droit de l'urbanisme, qui est l'ensemble des règles qui permettent de définir l'affectation du sol. Cela contient aussi le droit de la construction, l'ensemble des règles qui permettent de construire des bâtiments,” a indiqué le secrétaire permanent du Programme d'infrastructures et de développement urbain (PIDU),Tchassim Essozimna, qui est en charge du projet.
Cette initiative poursuit les vastes chantiers entrepris par le gouvernement ces dernières années dans le cadre de l’amélioration du cadre de vie des populations et dans l’anticipation à moyen terme de l’explosion démographique urbaine. Pour rappel, selon une statistique du ministère de l’urbanisme et de l’habitat, un Togolais sur deux, (soit 50% de la population) résidera en ville d’ici 2028.
Ce mardi s’est achevé dans les eaux des zones économiques exclusives (ZEE) du Togo et du Bénin, des opérations conjointes de surveillances organisées par les deux pays. Cette action majeure organisée dans le cadre du projet PESCAO (appuyé notamment par le gouvernement Norvégien), a pour objet principal d’améliorer la gouvernance des pêches en Afrique de l’Ouest, tout en détectant d'éventuelles infractions liées à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN).
Ainsi pendant durant trois jours, les marines des deux pays ont pu enregistrer des résultats satisfaisants, tel que le souligne le Capitaine de vaisseau Nèyo Takougnadi. “Les résultats sont très satisfaisants, car un navire et quatre pirogues ont été déroutés sur le Port de Lomé pour pêche illégale”, a indiqué le responsable de la marine togolaise.
Par ailleurs, ces patrouilles ont été l’occasion pour le ministre de l’économie maritime et de la pêche, Edem Tengue de rappeler les ambitions de l’exécutif à optimiser le potentiel maritime du pays.
Dans cette dynamique, le pays a adopté ces dernières années plusieurs initiatives et mesures dans le secteur maritime. Parmi elles, l’interdiction de l’utilisation de filets semblables à des moustiquaires pour la pêche, la réglementation sur le transport des marchandises dangereuses par mer ou encore l’adhésion du pays à plusieurs conventions maritimes. Le pays a dans cette lancée, jugé et condamné (il y a quelques mois) neuf personnes pour des actes de piraterie maritime; une première sur le plan national et dans la sous-région ouest-africaine.
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Le gouvernement a officiellement lancé mercredi, l’application mobile PassCovidTG, destinée à faciliter et améliorer la vérification des pass sanitaires au quotidien. L’application qui sera un outil de santé publique va permettre à ses utilisateurs d’avoir leur certificat de vaccination covid-19, leur preuve de guérison ainsi que leur test PCR à portée de main.
#PassCovidTG, l'application du @GouvTg qui permet aux utilisateurs d'avoir leur Pass COVID à portée de main et aux contrôleurs, professionnels ou autorités, de vérifier la validité des Pass est enfin disponible. Les détails ??https://t.co/hXlgBW1Le3 pic.twitter.com/FgLSFn573y
— Ministère de l'Economie Numérique ?? (@NumeriqueTG) December 15, 2021
Ainsi toute personne en possession de ces documents, peut scanner le code QR (du document papier ou PDF) et ensuite le stocker dans l’application afin de le montrer à tout moment aux contrôleurs. En cas de voyage, l’application peut être utilisée pour vérifier à l’avance la validité du Pass dans le pays de destination.
A cet effet, “ Le Gouvernement invite tous les citoyens, les professionnels ainsi que les voyageurs à destination ou en partance de Lomé, qui ont un smartphone, à installer l’application PassCovidTG et à l’utiliser pour faire bloc à l’expansion de la pandémie”.
Par ailleurs, il est à relever qu’aucune connexion internet n’est nécessaire pour utiliser l’application PassCovidTG.
L’application est disponible gratuitement sur Google Play et App Store.
Pour rappel, le certificat de vaccination Covid-19 numérique du Togo est officiellement reconnu dans les 27 États membres de l’Union Européenne.
Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey s’est entretenu cette semaine à Lomé, avec le chargé d’affaires de la République islamique d’Iran au Togo. Au menu des échanges, les relations entre Lomé et Téhéran, ainsi que les perspectives d’approfondissement.
Au beau fixe depuis de nombreuses années, la coopération bilatérale a été renforcée au cours de la dernière décennie avec la signature en 2010 de deux accords (exemption de visas pour les titulaires de passeports diplomatiques et autorisation de prospection accordée aux entreprises iraniennes dans le secteur minier) et l’ouverture en 2016 d’une ambassade togolaise à Téhéran.
Courant juillet dernier, le chef de la diplomatie togolaise et son homologue, Mohammad Javad Zarif, ont eu un échange téléphonique.
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Dix mois après sa création, l’Agence nationale de la cybersécurité (ANCy) dispose officiellement de son identité visuelle. L’institution a dévoilé mercredi à Lomé son nouveau logo, retenu à l’issue du concours de création de logo lancé en septembre.
Le logotype, un cadenas bleu entouré d’arceaux de sécurité, a été proposé par Balakibawoe Bassayi, qui empoche au passage une enveloppe de 1,5 million FCFA. Dotée désormais de son nouveau logo, l’agence en cours d’opérationnalisation pourra finaliser “son site internet, communiquer et mener ses actions de sensibilisation sur les enjeux de la cybersécurité pour l’ensemble des citoyens togolais”, explique son patron, le Commandant Gwaliba Gbota.
Pour rappel, l’ANCy, placée sous l’autorité du Premier ministre et la tutelle technique et administrative des ministères de la sécurité et de l’économie numérique, participe à la sécurité nationale intérieure, en apportant son concours au gouvernement sur les questions de cybersécurité.