Le Togo et la Bolivie sont désormais liés par des relations diplomatiques. Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey et son homologue bolivien, Rogelio Mayta, ont signé le mercredi 20 septembre à New York, une déclaration commune dans ce sens.
L’acte est intervenu, en marge de la 78ème assemblée générale des Nations Unies, ouverte depuis le début de la semaine.
En el marco de la #AGNU78, el Canciller @RogelioMa_Bo y su par de la República Togolesa, @rdussey, firmaron el comunicado de Establecimiento de Relaciones Diplomáticas entre ambos países. Este hito marca el comienzo de una colaboración bilateral entre nuestros pueblos.… pic.twitter.com/DXDgRm4xog
— Cancillería de Bolivia (@MRE_Bolivia) September 20, 2023
A l’issue de la signature, les deux ministres ont échangé sur les différents aspects de cette future relation bilatérale, ainsi que les moyens de la faire progresser.
Pays enclavé d’Amérique du Sud situé entouré du Brésil, du Paraguay, de l’Argentine, du Chili et du Pérou, la Bolivie est une République démocratique indépendante depuis 1825. Le pays, qui dénombre quelque 12 millions d’habitants, possède notamment des réserves de gaz naturel, de pétrole et de lithium.
Le Haut-Commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (HCRRUN) a organisé du mardi 19 au jeudi 21 septembre, une session d’écoute sur les réparations communautaires et collectives à l’endroit des populations d’Adéta (Plateaux). Une activité mise en œuvre conformément aux recommandations de la Commission Vérité Justice et Réconciliation (CVJR), plus précisément sur les réparations communautaires et collectives.
Cette rencontre d’écoute visait à informer les participants sur le volet des réparations communautaires et collectives afin de recueillir leurs avis et propositions pour les projets d'intérêt commun. Ceci, en vue de garantir le vivre-ensemble entre les populations des localités concernées.
Concrètement, les populations ont été encouragées à travailler ensemble autour de projets fédérateurs et à œuvrer ainsi, au renforcement des sentiments de tolérance et de pardon mutuel en leur sein.
A l'issue des échanges, deux projets ont été retenus, à savoir la construction d’un centre de retrouvailles et d’une infrastructure scolaire respectivement dans les localités de Bodjé et Médjé. Une convention a d’ailleurs été paraphée en ce sens par la présidente du HCRRUN, Awa Nana-Daboya et le préfet de Kpélé, Blewoussi Ablavi Metsokewo, représentant les populations concernées.
Pour rappel, dans le cadre des réparations communautaires et collectives, 35 000 personnes ont été recensées sur tout le périmètre national.
Au Togo, le document de protocole pour la prise en charge des victimes des violences basées sur le genre a été validé jeudi 21 septembre. C’était à la faveur d’un atelier organisé par le ministère de l’Action sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation, qui a réuni associations et ONG travaillant sur les questions de genre.
Le document, élaboré en collaboration avec les ministères chargés de la Santé, de la Sécurité, de la Justice, et des Enseignements primaire et secondaire, fixe le cadre méthodologique de la prise en charge des victimes. En outre, il permet aux différents acteurs intervenants de disposer d’un outil de référence pour l’harmonisation des démarches et pratiques dans la délivrance des prestations en faveur des victimes.
Dans le détail, le document offre trois prestations essentielles à savoir la prise en charge médicale et psychiatrique, la prise en charge psycho-sociale et la prise en charge judiciaire.
Une violence basée sur le genre (VBG) est, selon les Nations unies, “ tout acte de violence sexiste qui cause ou est susceptible de causer à la victime une atteinte à son intégrité ou une souffrance physique, sexuelle ou psychologique, y compris la menace d’un tel acte, la contrainte et la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée ».
Pour rappel, le Togo dans le cadre de la lutte contre les VBG, a mis en place plusieurs dispositifs juridiques notamment le code des personnes et de la famille, le code de l’enfant et la loi portant protection des apprenants contre les violences à caractère sexuel.
La société des Postes du Togo a alerté jeudi 21 septembre via un communiqué, sur une nouvelle forme d'arnaque liée à la livraison de colis.
Cette nouvelle manœuvre des individus malintentionnés consiste à envoyer des mails à des personnes leur notifiant la livraison d’un colis, ainsi qu’un lien qui permettrait aux clients de confirmer leur adresse afin qu’ils soient bien localisés.
Une pratique qualifiée d'arnaque et d'usurpation d’identité par la société des postes du Togo qui rappelle que l’arrivée des colis est généralement notifiée aux clients par SMS.
Par ailleurs, la société des postes assure qu’elle « n’invitera jamais à lui communiquer vos données à caractère personnel, comme votre identité, votre adresse ou encore le numéro de suivi de colis ».
Après sept années de présence, l’unité togolaise de la Police des Nations unies (UNPOL) a achevé son parcours, dans le cadre de la mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma). Le dernier bataillon qui était encore présent sur ce territoire, a quitté le pays, le 25 août dernier, a annoncé la mission, le mercredi 20 septembre.
Retrait de la MINUSMA du #Mali : Le dernier policier des Nations unies ?? @UNPOL a quitté #Ménaka le 25 août. Ils étaient 140 hommes & femmes du #Togo engagés au service de la #ProtectionDesCivils dans cette ville du Nord du pays. Grand merci !
— MINUSMA (@UN_MINUSMA) September 20, 2023
??https://t.co/Pc0dU5fLLA pic.twitter.com/1Jm61MwEmo
Les 140 hommes et femmes engagés ont procédé à la rétrocession du camp de Ménaka où ils étaient basés, conformément à la Résolution 2690, qui a mis fin au mandat de la Minusma et demandé son retrait ordonné et en toute sécurité avant le 31 décembre 2023.
Au cours de leur mission, faite de patrouilles à haut risque, de protection des populations et de maintien de l’ordre public, ou encore de sécurisation des installations des Nations Unies, les différents contingents togolais se sont fait remarquer par leur professionnalisme.
À #Ménaka, le bataillon togolais de la Police des ?? a veillé à la sécurité de la foire hebdomadaire, soutenant ainsi la revitalisation économique de la région. Alors que le retrait de la MINUSMA du #Mali approche, redécouvrons en images cette initiative dédiée à la paix ?. pic.twitter.com/blVB5cwdH2
— MINUSMA (@UN_MINUSMA) September 20, 2023
“En sept années de présence de la mission onusienne à Ménaka, les unités de police togolaises qui se sont succédé, ont partagé le même credo : protéger les populations civiles contre les violations des droits de l’homme et autres formes d’insécurité”, a souligné le commandement de la Minusma.
Pour rappel, en dehors de ses unités de police, le Togo disposait également de bataillons de militaires ainsi que de plusieurs observateurs.
Porté au plus haut niveau depuis quelques années, le partenariat entre le Togo et la Turquie s’affirme de plus en plus. “De 128 millions de dollars en 2021, le volume des échanges a atteint presque 200 millions à la fin de l’année dernière”, a précisé mardi 19 septembre dernier, la nouvelle ambassadrice turque, Muteber Kılıç.
Büyükelçi Muteber Kılıç, 19 Eylül 2023 tarihinde güven mektubunu Cumhurbaşkanı Faure Essozimna Gnassingbé'ye sunmuştur. L'Ambassadeur Muteber Kılıç a présenté ses lettres de créances à SEM Faure Essozimna Gnassingbé, Président de la République togolaise le 19 septembre 2023. pic.twitter.com/rXl9gQOQTq
— Ambassade de Türkiye à Lomé (@TCLomeBE) September 20, 2023
La diplomate a promis de contribuer au renforcement de ces échanges, qui se sont nourris du rapprochement diplomatique opéré en 2020 par Lomé et Ankara. Aux accords et protocoles d’entente (consultation politique entre les ministères des Affaires étrangères, exemption réciproque de visa pour les détenteurs de passeport officiel, coopération militaire, entre autres), se sont ajoutées des visites mutuelles d’officiels, dont le point d’orgue a été celle du président turc, Recep Tayyip Erdogan à Lomé en octobre 2021.
“Avec le Togo, nous avons des opinions et des approches qui convergent sur de nombreux sujets. Nous allons développer davantage cette coopération. Les sociétés turques sont prêtes à apporter leurs contributions pour les investissements au Togo dans les domaines du tourisme, de l’énergie et de la construction”, avait alors assuré le leader turc.
Au Togo, les efforts pour faciliter l’appropriation du mécanisme d’assurance maladie universelle (AMU) par les différentes couches de la population se poursuivent. L’institut national d’assurance maladie (INAM) a officiellement lancé ce jeudi 21 septembre à Davié (Zio), une série de formations à l’endroit des journalistes.
Les travaux, qui se dérouleront également à Kara, visent à améliorer le traitement de l’information relative à l’assurance maladie universelle, et à renforcer les capacités sur les fondamentaux et les principes directeurs de la mise en œuvre du programme au Togo.
Durant deux jours, les médias seront outillés sur plusieurs thématiques, allant des principes de base à l’état des lieux de l’AMU au Togo, en passant par la problématique des médicaments ou encore la couverture maladie au profit des populations évoluant dans le secteur informel.
“Au moment où le Togo est de plain-pied dans l’opérationnalisation de la couverture maladie universelle, il est nécessaire et important d’impliquer davantage les médias dans le processus de sa mise en œuvre”, a expliqué à l’ouverture des travaux, le Directeur des stratégies, études et statistiques de l’Institut, Komigan Adogli.
Pour rappel, le Togo a lancé depuis 2009, le processus d’implémentation de la couverture maladie au profit de toutes les populations. Il y a deux ans, le pays a franchi un cap significatif, en adoptant une loi généralisant l’AMU à tous.
Le Togo, à l’instar de plusieurs autres pays africains, recevra prochainement un appui financier des Etats-Unis, sous la forme d’une aide humanitaire d’urgence. Au total, ce sont 247 millions de dollars, soit 152 milliards FCFA, qui seront en tout, partagés entre les bénéficiaires.
L'annonce faite mardi 19 septembre dernier par l’USAID, agence de coopération et de développement américaine, concerne le Burkina Faso, le Cameroun, la République centrafricaine, le Tchad, Djibouti, le Mozambique, le Niger, le Nigéria, le Togo, le Zimbabwe, ainsi que le Sahel central.
Dénommée “assistance humanitaire d'urgence”, l'enveloppe qui sera décaissée, devrait “aider les populations à travers l'Afrique à faire face aux conséquences des crises humanitaires prolongées et des catastrophes naturelles”
Dans le détail, il s'agira de soutenir des partenaires humanitaires, notamment en matière de fourniture d’aide alimentaire, de soins de santé d'urgence, de l'eau potable et des installations sanitaires sécurisées. Les fonds permettront en outre, de renforcer la protection des populations vulnérables, comme les enfants, les survivants de violence sexiste et les personnes handicapées.
Pour rappel, le Togo a bénéficié en juillet dernier d’un financement des États Unis via l’USAID pour soutenir les populations du nord du Togo, affectées notamment par la violence en provenance du Sahel.
Au Togo, l’Institut national d’hygiène (INH) fournira des prestations, même les samedis et les jours fériés, à compter du 07 octobre prochain. Il s’agit plus exactement des prestations de biologie médicale, d’hygiène appliquée et de vaccination, informe la direction dans un communiqué daté du mardi 19 septembre.
Les prélèvements débuteront à 07 heures. S’agissant des résultats, ils seront rendus dans les délais habituels qui seront communiqués par les préleveurs.
Pour rappel, l’Institut national d’hygiène est un service technique du ministère de la santé qui joue le rôle de laboratoire central de santé publique. Il offre des prestations comme les analyses, les vaccinations, et assure la surveillance épidémiologique.
Lancé il y a cinq ans par le gouvernement, le Projet d’extension et de réhabilitation des réseaux de Lomé (PEREL) se poursuit. Les travaux avancent et connaissent une bonne exécution, a constaté il y a quelques jours, la ministre déléguée en charge de l’énergie et des mines, Mila Aziable, lors d’une visite de terrain à Djagblé (banlieue nord de Lomé).
Ma dernière visite à Djagblé avait pour objectif d’évaluer l'avancée et la bonne exécution des travaux du projet PEREL. ? Le #PEREL est l'extension de 1800 km de #réseaux #électriques basse tension pour raccorder un peu plus de 200 000 nouveaux ménages dans 17 communes dans le… pic.twitter.com/22GFbniN5o
— Mila AZIABLE (@MilaAziable) September 20, 2023
Concrètement, ces travaux consistent en l’extension de 1.800 km de réseaux électriques basse tension, pour raccorder un peu plus de 200.000 nouveaux ménages dans 17 communes dans le périmètre du Grand Lomé.
L’objectif est d’améliorer la qualité de l’énergie distribuée, surtout dans les zones péri-urbaines, et de réduire les “toiles d’araignée”, installations de lignes non déclarées. A ce stade, plus d’une centaine de postes de distribution publique sont déjà opérationnels.
Pour rappel, le PEREL, exécuté par le CEET, bénéficie du soutien de partenaires techniques et financiers.