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La fourniture du courant électrique connaîtra des interruptions dans certains quartiers et périphéries de Lomé, cette semaine, de jeudi à dimanche, a annoncé la Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET). Ceci, en raison des habituels travaux de maintenance sur les ouvrages électriques.

Concrètement, les coupures interviendront essentiellement en journée, entre 08h00 et 14h00 au plus tard, selon les zones ciblées. Comme à l’accoutumée, la compagnie publique recommande à cet effet “que les appareils soient débranchés lorsque la coupure intervient et ne soient remis en service qu’après le retour de l’électricité”.

Programme des interruptions

Jeudi 05 octobre 2023

09h à 14h : Zone zanguéra La Madone et ses environs

09h à 14h : Adétikopé, zones Togocel, Moov et ses environs.

Vendredi 08 octobre 2023

09h à 14h : Adamavo et ses environs.

Dimanche 08 octobre 2023

08h30 à 12h 30 : Oryx, Rodis 1 et 2, Afric Industry 1 et 2, Plasticia, S3P et leurs environs.

09h à 14h : Mayakopé, Tamani, Adansoukopé, Zones Ecole Primaire Publique Groupe D, Cimetiere Adjigo Kopé et leurs environs.

Deux ans après avoir initié le Programme d’urgence et de renforcement de la résilience pour les populations de la région des Savanes (PURS), le Togo veut passer à une nouvelle étape. Le Gouvernement et une délégation de la Banque mondiale se sont réunis à ce propos, le mardi 03 octobre à Lomé.

Les travaux, présidés par le Premier ministre, Victoire Dogbé, avaient pour objectif de faire le point sur la mise en œuvre de ce programme, mais surtout sur l’éligibilité du pays au Programme de Prévention et Résilience déployé par l’institution de Bretton Woods au profit des pays de la sous-région confrontés au péril terroriste et à la vulnérabilité. 

Si, à l’issue de la séance, des avancées ont été notées, des approfondissements sont attendus. 

Face à la menace djihadiste dans la Région des Savanes, le gouvernement a pris un certain nombre de dispositions, avec l’opération Koundjouaré, le rapprochement de l’administration de l’administré avec le CIPLEV, et le PURS. Aujourd’hui, le gouvernement a l’intention d’étendre ce programme aux régions de la Kara et Centrale, et son argumentation est d’amener la Banque à faire du Togo un pays éligible à ce programme de prévention et de résilience. La prévention est la meilleure façon de gagner une guerre”, a expliqué le ministre d’Etat, Yark Damehame. 

Pour la nouvelle directrice des opérations, “le pays a fait des efforts énormes, surtout au regard du contexte régional marqué par une progression de l’insécurité. Une dérogation sera présentée au Conseil d’administration de la Banque pour un aval. Mais en attendant, des discussions techniques se poursuivront”. 

Pour rappel, le Programme de Prévention et Résilience de la Banque vise à aider les pays à lutter contre les facteurs et les impacts des situations de fragilité, conflits et violence (FCV), à travers l’anticipation et le renforcement de la résilience, en particulier pour les populations les plus vulnérables.

Trois ans après, le ministère en charge de la santé et de l’hygiène publique va lancer à partir du samedi 07 octobre prochain, une nouvelle campagne nationale de distribution de moustiquaires imprégnées (MID). L’opération, qui est la cinquième du genre sur le territoire, est entièrement gratuite et vise à réduire significativement la morbidité et la mortalité liées au paludisme.

Jusqu’au 18 octobre, plus de 6,5 millions de moustiquaires seront ainsi distribuées aux populations, par des agents mobilisés pour l’occasion.

Par ailleurs, a annoncé le ministère, cette édition sera couplée à l’initiative “Zéro palu, je m’engage”, un mouvement mondial destiné à intensifier l’engagement personnel dans le cadre de la lutte contre cette maladie. 

Au Togo, où le diagnostic et le traitement du palu sont gratuits sur tout le territoire national depuis 2019, le gouvernement a mis en place plusieurs dispositifs. L’objectif affiché est de venir définitivement à bout du paludisme dans les prochaines années. 

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Trois ans après avoir reçu un premier soutien des USA, le Togo va de nouveau bénéficier d’un appui significatif du pays de l’oncle Sam dans la mise en œuvre de son programme d’alimentation scolaire. Le Département américain de l’agriculture s’apprête à mettre à disposition, une importante dotation à cet effet.

Concrètement, plus de 5000 tonnes d'huile végétale, de pois, de riz et de semoule de maïs, en plus de produits locaux, d’une valeur globale de 33 millions $, soit plus de 20 milliards FCFA, seront remis via l’organisation humanitaire ‘Catholic Relief Services’ (CRS). Ces ressources alimentaires serviront à allouer des repas quotidiens pendant au moins cinq ans, à environ 155 000 écoliers dans 202 écoles sur le territoire, a indiqué la représentation étasunienne au Togo. 

L’initiative, qui s’ajoute à celles déployées par le gouvernement et d’autres partenaires, viendra un peu plus renforcer la couverture du territoire. Pour rappel, les cantines scolaires ont été institutionnalisées au Togo depuis 2020.  

Liés depuis 2014, année d’établissement de leurs relations diplomatiques, le Togo et le Kazakhstan veulent renforcer leur coopération bilatérale. Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a eu un entretien téléphonique dans ce sens  mardi 03 octobre avec son homologue, Kassym-Jomart Tokayev. 

Au cours de cet échange, qui a également porté sur des sujets d’ordre continental et international, les deux leaders se sont félicités de la qualité du partenariat entre Lomé et Astana, avant d'envisager les perspectives de son approfondissement. 

Plusieurs secteurs clés pourraient notamment être concernés, comme le commerce et les investissements, les transports et la logistique, ou encore l’agriculture.  

En outre, la célébration l’année prochaine du 10ème anniversaire de l’établissement des relations entre les deux pays, devrait être l’occasion de marquer une nouvelle étape de ce partenariat gagnant-gagnant.

Pour rappel, le Kazakhstan, situé en Asie Centrale, est l’une des républiques issues de la dislocation de l’Union Soviétique. Le pays, dont l’économie est très diversifiée (pétrole, uranium, potassium, céréales, textiles, bétail, entre autres), est le quatrième plus vaste au monde.

La compagnie aérienne panafricaine Asky poursuit son développement. Le transporteur basé à Lomé a ouvert le dimanche 1er octobre dernier, une nouvelle ligne à destination de Nairobi au Kenya. 

Le vol inaugural, qui a duré près de six heures, a été assuré par l’un des Boeing 737 Max de la compagnie. 

Après ce vol, Asky reliera désormais le Togo au pays d’Afrique de l’Est à travers trois vols hebdomadaires les mardis, vendredis et dimanches. 

Pour rappel, le Togo est entré en août dernier au capital de la compagnie, dans le but d’ouvrir un peu plus le pays au monde, et de renforcer le statut de l’Aéroport international Gnassingbé Eyadema (AIGE) de Lomé.

L’Agence nationale de la protection civile (ANPC) a lancé il y a quelques jours un programme d’assistance humanitaire à l’endroit des populations du Grand Lomé affectées par les récentes intempéries. L’opération, menée avec le concours de l’Organisation de la Charité pour un Développement Intégral (OCDI), a été lancée par les ministres en charge de la protection civile, Calixte Madjoulba, et de l’action sociale, Adjovi Apedoh-Anakoma. 

En tout, 1.040 ménages recensés, soit quelque 6.248 sinistrés sont concernés. Concrètement, chaque ménage bénéficiera d’une enveloppe financière et de kits composés de vivres, de couvertures, de vêtements et d’ustensiles ou d’objets de première nécessité. Le tout, d’une valeur globale de 80 millions FCFA. 

Je saisis cette occasion pour réitérer toute la compassion du gouvernement, qui promet toujours de rester à vos côtés face à toutes les situations qui pourraient survenir malgré nos actions de prévention et de préparation”, a affirmé le ministre de la sécurité et de la protection civile.

Pour rappel, huit sites en tout sont ouverts pour le compte de cette opération : à Baguida, à Tokoin, à Bè, à Adidogomé, à Logopé et à Agoè-Zongo.

Le Conseil de l’Entente dispose depuis le 11 septembre dernier d’un nouveau Secrétaire Exécutif, en la personne de Wautabouna Ouattara. Le responsable a été reçu le lundi 02 octobre par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé. 

Porté à la tête de l’organe administratif permanent et opérationnel de l’Organisation, l’Ivoirien était venu recueillir les orientations du n°1 togolais, actuel président en exercice de la conférence des chefs d’Etat de l’institution. 

Nous sommes venu pour exprimer notre gratitude au Président de la République, qui est le Président de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement du Conseil de l’Entente. Nous nous félicitons de ses hautes instructions pour les conduites à tenir en vue de repositionner le Conseil de l’Entente et de faire face aux défis de la communauté. Nous sommes ressortis très enrichi de cette audience, avec la ferme détermination d’aller de l’avant et de relever tous les défis”, a souligné le successeur de Marcel Amon-Tanoh à l’issue de l’entretien. 

Pour rappel, le Conseil de l’Entente, première organisation de la sous-région ouest africaine, regroupe cinq pays que sont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Niger et le Togo. Il a notamment pour mission de consolider l’intégration économique, politique et culturelle dans l’espace.

Moins d’une semaine après le tragique événement de l’école primaire de N’Gobo (canton de Diguengué, commune de Blitta 3) dans la Centrale, le gouvernement a dépêché lundi 02 octobre, une mission auprès des familles éplorées. La délégation composée de plusieurs officiels, était conduite par les ministres en charge des enseignements et de l’action sociale. 

Objectif : présenter une nouvelle fois les condoléances de l’ensemble du gouvernement aux familles des victimes ainsi qu’à toute la population du canton, s’enquérir de l’état de santé de l’enseignant blessé, et constater les faits. 

Des dispositions seront prises pour transformer l’école 

Au niveau de l’école sinistrée, des mesures seront déployées, a promis le ministre des enseignements. 

Le gouvernement prendra toutes les dispositions pour doter l’établissement d’un bâtiment scolaire et transformer l'École d’initiative locale (EDIL) en École primaire publique (EPP) afin de renforcer sa capacité d’accueil”, a déclaré Dodzi Kokoroko. 

Quant à sa collègue de l’action sociale, elle a remis à chaque famille éplorée ainsi qu’à l’enseignant blessé, une compensation financière au nom du chef de l’Etat.

Pour rappel, une première délégation composée de responsables de l’Agence nationale de protection civile (ANPC), du Haut-commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (HCRRUN), et d’autorités locales, avait également apporté une assistance morale, financière et matérielle aux familles et à la communauté durant le weekend.  

Au Togo, la durée du cursus scolaire, définie conformément aux réglementations éducatives, est de six (6) ans au primaire, quatre (4) ans au secondaire 1 (collège) et trois (3) ans au secondaire 2 (lycée). C’est le rappel effectué ce lundi 02 octobre via une note circulaire, par le ministre des enseignements primaire, secondaire et technique, Dodzi Kokoroko. 

En cause, le non-respect de la réglementation par certains acteurs du système éducatif qui, indique le ministre, “autorisent l’inscription d’élèves dans les classes préparatoires en dessous de l’âge requis, ou exemptent les élèves des classes intermédiaires pour des motifs divers et variés”. 

La gestion scolaire d’un élève dit surdoué s’effectue dans des conditions clairement définies”, a précisé Dodzi Kokoroko, avant de rappeler que la durée du cursus scolaire “vise à préserver le bien-être et le développement équilibré des élèves, maintenir un environnement éducatif adapté à l’âge et au niveau de développement de chaque enfant, garantir que chaque élève acquiert les bases solides nécessaires pour réussir dans les niveaux académiques ultérieurs, et surtout, prévenir le surmenage et le stress liés à des attentes académiques excessives”.

Du reste, a-t-il ajouté, le respect du cursus facilite la planification des ressources éducatives et la gestion des effectifs dans les établissements.  

Au Togo, près de trois millions d’élèves, tous niveaux d’enseignements confondus, sont actuellement répertoriés dans le système éducatif.