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Les abonnés de la Compagnie Energie Electrique du Togo rencontrent depuis samedi matin, des difficultés pour effectuer les achats de crédits d’électricité prépayés à ses guichets de caisse ainsi qu’auprès de ses partenaires de téléphonie mobile (Tmoney et Flooz), a annoncé ce 07 octobre la compagnie. 

En cause, une panne survenue au niveau du système d’achat, rendant indisponible le service d’achat. 

Les équipes techniques sont à pied d'œuvre pour un retour à la situation normale dans les meilleurs délais”, a rassuré le distributeur public. 

Pour rappel, le système d’énergie prépayée a été introduit depuis 2009 par la CEET, sous le nom de ‘Compteur Lafia’.  Il permet au client de payer sa consommation à l’avance, en rechargeant le compteur monophasé (2 fils) ou triphasé (4 fils).

Au Togo, deux semaines après la reprise des classes, les grandes dates de l’année académique 2023-2024 sont désormais connues. Les ministres en charge des divers niveaux d’enseignements ont dévoilé le vendredi 06 octobre, via une décision conjointe, le découpage officiel pour l’enseignement préscolaire, primaire, général et technique.

Pour cette année, les élèves bénéficieront de 247 jours de cours, mais aussi, principale nouveauté dans le système éducatif national, de congés de détente, en dehors des congés classiques.

Dans les détails, les deux premiers trimestres de l’année sont découpés en deux périodes de cours et en deux périodes de congés. L’année scolaire s’achèvera officiellement le vendredi 12 juillet 2024, et les grandes vacances se dérouleront jusqu’au dimanche 15 septembre. 

Quant à la prochaine rentrée scolaire, elle est fixée au lundi 16 septembre 2024

En ce qui concerne la formation professionnelle, les apprentis en formation chez les maîtres artisans et les professionnels en perfectionnement ne sont pas soumis au découpage, mais suivront leurs programmations habituelles, ont précisé les ministres. 

Pour rappel, le découpage de l’année pour l’enseignement supérieur a été effectué depuis quelques semaines. 

Le découpage en détail

  • Premier trimestre : 12,5 semaines d’enseignement

1ère période de cours : Lundi 18 septembre au Vendredi 27 octobre 2023

Congés de détente : Vendredi 27 octobre au Dimanche 05 novembre 2023

2ème période de cours : Lundi 06 novembre au Vendredi 22 décembre 2023

Congés de Noël : Vendredi 22 décembre au Mercredi 03 janvier 2024

  • Deuxième trimestre : 12,5 semaines d’enseignement

1ère période de cours : Jeudi 04 janvier au Vendredi 16 février 2024

Congés de détente : Vendredi 16 février au Dimanche 25 février 2024

2ème période de cours : Lundi 26 novembre au Vendredi 12 avril 2024

Congés de Pâques : Vendredi 12 avril au Dimanche 21 avril 2024

  • Troisième trimestre : 10,5 semaines d’enseignement  

Période scolaire : Lundi 22 avril au Vendredi 12 juillet 2024

Grandes Vacances : Vendredi 12 juillet au Dimanche 15 septembre 2024 

L’Assemblée nationale a adopté ce vendredi 06 octobre à Lomé, le projet de loi de finances rectificative pour l’exercice 2023. Les députés ont en effet approuvé à l’unanimité le collectif budgétaire soumis il y a quelques mois par le gouvernement. 

Concrètement, la nouvelle loi de finances rectificative est projetée en charges et en ressources à 1.975,5 milliards FCFA, contre 1.957,9 milliards dans la loi de finances initiale, soit une augmentation de 0,9%.

Les recettes budgétaires enregistrent également une hausse de 16,9 milliards FCFA (1,4%), pour s’établir à 1.204,1 milliards FCFA contre 1.187,2 milliards dans le budget initial. Quant aux dépenses budgétaires, elles passent de 1.554,7 milliards à 1.572,3 milliards, soit une hausse de 17,6 milliards, (1,1%).

Ce changement a été rendu nécessaire par la conjoncture internationale et surtout par les difficultés de financements, devenus rares et plus onéreux, sur les marchés financiers à la suite du resserrement des politiques monétaires par la plupart des banques centrales. 

Le vote de ce projet de loi de finances rectificative permettra au gouvernement de prendre en compte tous les réajustements nécessaires opérés en vue du bien-être de la population entre autres la construction de ponts, d’un grand centre de cancérologie, la réhabilitation des centres hospitaliers universitaires”, a notamment expliqué le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya, à l’issue de l’adoption.

Le ministère des enseignements primaire, secondaire et technique a dévoilé le jeudi 05 octobre, les résultats définitifs du dernier concours d’entrée dans les lycées scientifiques de Lomé et Kara. En tout, 80 postulants ont été retenus, à raison de 40 par lycée. 

Pour y arriver, les candidats ont d’abord été présélectionnés sur la base de leurs notes en classes et à l’examen du BEPC, avant de subir des épreuves écrites. 

En rappel, le Togo s’est doté de son premier lycée scientifique en 2015, afin d’améliorer la formation des élèves à la pratique des sciences, et faciliter leur orientation vers les filières scientifiques et d’ingénierie. 

L’ambition du gouvernement est, à terme, de doter chaque région éducative d’un lycée scientifique. 

Au Togo, le projet d’électrification rurale de 317 localités par mini-réseaux solaires, initié en 2019 par le gouvernement, va faire l’objet d’une actualisation. La décision, annoncée en conseil des ministres cette semaine, a été prise au regard de nouvelles évolutions générales et localisées, observées ces dernières années. 

Concrètement, un nouveau calibrage du périmètre d’exécution de ce projet a été défini, induisant une nouvelle sélection de localités pour lesquelles l’électrification par mini-réseaux reste pertinente. Entre autres critères, la distance, la densité de population, la concentration de l’habitat, ou encore le potentiel de consommation. 

D’ores et déjà, 56 localités répondant aux critères ont été retenues, et verront le projet impacter quelque 19.000 ménages, a indiqué la ministre déléguée à l’énergie, Mila Aziable.

Quant aux autres localités concernées par le projet initial, elles devront bénéficier de solutions d’électrification mixtes. D’ailleurs, des instructions ont été données dans ce sens au gouvernement par le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé. 

En rappel, le projet d’électrification rurale consiste en la construction d’une mini-centrale solaire pour chaque localité concernée et le déploiement de réseaux électriques basse tension pour le raccordement des ménages.

Au Togo, bonne nouvelle pour les petites et moyennes entreprises (PME). Le gouvernement a signé ce jeudi 03 octobre, une convention d’un montant de 10 milliards FCFA avec la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA). 

L’entente, paraphée par le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya, et le Directeur général de la Banque, Sidi Ould Tah, a été scellée à l’ouverture du Forum des champions des PME africaines (Africa SME Champions Forum), que le Togo abrite pour deux jours

Concrètement, cette enveloppe dont les modalités opérationnelles restent à discuter entre le ministère des finances et l’institution bancaire basée à Khartoum (Soudan), est destinée à l’accompagnement des PME togolaises. 

En outre, elle s’accompagne d’un second financement de 200 millions FCFA, “destiné à l‘assistance technique des PME”, a précisé le ministre de l’économie à l’issue de la signature. 

J'invite les PME à se mobiliser pour en bénéficier”, a exhorté la cheffe du gouvernement.

Deux ans après s’être doté d’une loi sur l’assurance maladie universelle (AMU), le Togo franchit une étape décisive. Le gouvernement, réuni en conseil des ministres le mercredi 04 octobre à Lomé, a pris une série de décrets, actant l’accélération du processus et officialisant sa généralisation dès le début de l’année 2024. 

Un panier de soins pour trois catégories de personnes 

Le premier décret rendu, fixe le panier de soins de référence pour les salariés des secteurs public et privé formel, avec l’objectif d’assurer un accès équitable aux soins de santé essentiels aux différentes couches de la population. 

Dans le détail, trois catégories de bénéficiaires se dessinent : les agents publics et assimilés ainsi que les titulaires des pensions civiles et militaires pour la première, les travailleurs du secteur privé, les titulaires des pensions de retraite du secteur privé, les ministres du culte, les travailleurs indépendants ainsi que les personnes relevant des secteurs informel et agricole pour le second groupe, et enfin, les personnes vulnérables, dans la dernière catégorie. 

Une option supplémentaire s'offre aux affiliés, avec la possibilité de souscrire à des paniers de soins complémentaires.

Des compétences déléguées à des organismes gestionnaires

Pour mieux coordonner le mécanisme, un deuxième décret rendu, encadre le cadre contractuel entre les organismes de gestion de l'AMU et les organismes gestionnaires délégués. Cette délégation de compétences vise notamment à accroître l'efficacité des prestations et rapprocher les services des usagers.

L’accès aux prestations garanties encadrées

Toujours sur le volet de l’architecture de l’AMU, un troisième décret fixe les modalités d’accès aux prestations de soins de santé couvertes, en réglementant les conditions d’ouverture des droits d’accès aux prestations de soins, les différents types de formations sanitaires existants, ainsi que le parcours de soins coordonné que devront suivre les assurés. 

Des cotisations sociales adaptées selon les catégories

Sur le volet financier, le dernier décret fixe les taux, montants et modalités de recouvrement des cotisations sociales, précise l'assiette et les taux des cotisations sociales, en tenant compte des particularités de chaque catégorie d'assujettis. 

Pour les personnes vulnérables, une contribution mensuelle forfaitaire sera proposée, dont le montant devrait être fixé ultérieurement, a rassuré l’exécutif. 

L’objectif poursuivi par le gouvernement est notamment d’établir un système de financement équitable qui tienne compte des capacités contributives de chacun.

Du reste, le dernier texte adopté dote définitivement les deux principaux organismes de gestion de l’Assurance maladie universelle au Togo (INAM et CNSS) d’instruments juridiques nécessaires pour amorcer efficacement la mise en œuvre de l’assurance maladie universelle. 

La capitale togolaise accueille à partir de ce jeudi 05 octobre, l'Africa SME Champions Forum. L'événement, initié depuis 2014, se décline en une série de rencontres annuelles dédiées à l’accompagnement et à la croissance des petites et moyennes entreprises (PME) africaines.

Les travaux, placés sous le thème de la consolidation de la croissance des PME, ont été officiellement lancés par le Premier ministre, Victoire Dogbé. 

Pendant deux jours, une centaine d’experts (décideurs politiques, responsables d’institutions financières, dirigeants et promoteurs d’entreprises) tenteront d’apporter des solutions pratiques et opérationnelles aux défis de financement et de croissance auxquels sont confrontées les PME du continent. 

Aux côtés des membres du gouvernement, plusieurs personnalités de renom issues de différents secteurs, interviendront lors des panels, masterclass et rencontres interactives.

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Il existe encore un plafond de verre que nous n’arrivons pas à franchir avec nos PME. La croissance des PME n’est pas possible sans des financements conséquents et un accompagnement adapté”, a souligné la cheffe du gouvernement, qui a invité les différents acteurs à “repenser l’écosystème autour des PME”. 

Nous devons, nous pouvons, nous avons le potentiel pour faire aussi mieux, sinon mieux. Tant que nous n’aurons pas à travailler mutuellement, nos conférences et rencontres seront des lieux de discussion où nous ne ferons que du bruit”, a martelé Victoire Dogbé. 

Avant Lomé, l’Africa SME Champions Forum s’est déroulé successivement à Dakar, Nairobi, Abidjan, Kigali, Johannesburg, et Kampala.  

L’équipe gouvernementale s’est réunie le mercredi 04 octobre en conseil des ministres à Lomé. Les travaux, présidés par le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, ont essentiellement porté sur la mise en œuvre de l’assurance maladie universelle (AMU) au Togo

Sur le sujet, la première communication présentée par le ministre de la fonction publique, du travail et du dialogue social, a formulé plusieurs propositions.

A l’issue de cette dernière, quatre projets de décret ont été examinés. Les textes adoptés portent respectivement sur le panier de soins de référence de l’assurance maladie universelle pour les salariés du secteur public et les travailleurs du secteur privé formel, le cadre contractuel entre les organismes de gestion et les organismes gestionnaires délégués de l’AMU,  les modalités d’accès aux prestations de soins de santé couvertes par l’AMU, et enfin les taux, montants et modalités de recouvrement des cotisations sociales et autres contributions dues au titre du régime de l’AMU. 

Par ailleurs, il faut retenir que le chronogramme d’intégration des différentes couches et catégories d’affiliés au mécanisme débutera officiellement le 1er janvier 2024.

S’agissant des autres communications, elles ont porté, tour à tour, sur le projet gouvernemental d’électrification rurale de 317 localités, et la situation de dégradation de certains ouvrages du réseau des pistes rurales

Enfin, des points ont été faits sur la célébration du mois du Consommer local, l’organisation imminente de la Semaine africaine de la microfinance au Togo, ainsi que sur la mobilisation gouvernementale consécutive au drame de N’Gobo.

Au Togo, le coup d’envoi du concours d’entrée à l’Institut national de formation agricole (INFA) de Tové a été donné mardi 03 octobre. Ils sont au total plus de 956 candidats dont 220 filles à composer sur tout le territoire.

A l’arrivée, 65 admis seront répartis entre les cycles baccalauréat professionnel agricole (CBPA) et Licence professionnelle agricole (CLPA). 

Le CBPA forme dans quatre spécialités notamment la santé animale, la foresterie et la gestion durable de la terre, l’agroéquipement et l’agropastoral, tandis que le second cycle forme en agriculture, santé animale et halieutique, foresterie et gestion de l’environnement, machinisme agricole et aménagement, ouvrages hydro agricoles et agroalimentaire”, a détaillé le Directeur de l’institut, Constant Soedji.

Autre innovation inscrite cette année au parcours, la formation des parapubliques vétérinaires, fruit d’une convention entre le Togo et l’Organisation mondiale de la santé (OMS). 

Pour rappel, l’instauration des nouveaux cycles s’inscrit dans la dynamique d’une réorganisation de l’Institut sur la base de la politique agricole du Togo.