Le Sénégal a obtenu 7 356 milliards FCFA (environ 12,72 milliards $) de ses partenaires techniques et financiers, ce lundi 17 décembre 2018, lors de la réunion du Groupe consultatif à Paris, pour le financement de la seconde phase du PSE.
Selon la Directrice des opérations de la Banque mondiale, Louise Cord, ce montant obtenu par le Sénégal représente plus de 2,5 fois l’objectif du pays pour la réalisation de la seconde phase du PSE, qui était de collecter 2 850 milliards FCFA (environ 5 milliards $), de ses partenaires techniques et financiers.
Concernant cette enveloppe financière, il importe de préciser que 2 000 milliards FCFA (environ 3,46 milliards $) ont été promis par Banque mondiale, 1 358 milliards FCFA (environ 2,35 milliards $) par la Banque africaine de développement (BAD) et 1 000 milliards FCFA (environ 1,73 milliard $), par la France. Le reste, soit près de 3 342 milliards FCFA (environ 5,78 milliards $), seront apportés par les partenaires latéraux et bilatéraux.
Notons que, la réunion du Groupe consultatif a été organisée avec l’aide de la Banque mondiale, et en présence du chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall. Elle a réuni plusieurs partenaires au développement dont le Fonds monétaire international, ainsi que la BAD.
Flore Kacou
L’ambassadeur du Brésil au Togo, Carlos de Salles Menezes a effectué en fin de semaine dernière une visite sur le site expérimental de Kolokopé dans la Région des Plateaux afin de toucher du doigt l’évolution du projet ‘Coton 4+ Togo’.
Le diplomate brésilien s’est félicité de l’avancement du projet et a notamment indiqué que le transfert de technologies prôné par le projet, s’est opéré de façon optimale.
Coton 4+, initié par le Brésil dans le cadre d’un partenariat technique dans le secteur du coton en Afrique de l’Ouest, est mis en œuvre au Togo par l’Institut togolais de recherche agronomique (Itra).
Il consiste notamment à renforcer les capacités des producteurs togolais en techniques de cultures de semences améliorées et à former de la main d’œuvre locale qualifiée. L’objectif final étant d’améliorer la production et la compétitivité de la filière cotonnière, ce qui est par ailleurs contenu dans le PND.
Les forces de défense et de sécurité votent par anticipation ce mardi 18 décembre 2018, soit 72h avant le scrutin prévu pour le 20 décembre. Ceci, conformément aux dispositions contenues dans le code électoral et au décret pris en conseil des ministres le 08 novembre dernier.
Les opérations se déroulent dans 201 bureaux de vote répartis sur l’ensemble du territoire national. Ce vote par anticipation permettra ainsi aux forces armées d’assurer la sécurité le jour du scrutin.
Rappelons que ce 18 décembre également à 23h59, s’achève la campagne électorale, ouverte depuis le 04 décembre.
Par le biais d’un communiqué publié dimanche 16 décembre 2018, l’ambassade du Togo en France a annoncé l’ouverture d’une enquête visant à retrouver les auteurs des actes de violence et de vandalisme commis contre ses locaux le samedi 15 décembre à Paris.
En effet, un groupe de manifestants de la diaspora avait tenté d’incendier les locaux de la représentation nationale en France avant d’en être empêché suite à l’intervention de la police française.
L’ambassade a condamné « vigoureusement ces actes répréhensibles » et a rappelé à tous « qu’elle demeure une administration publique au service de tous, n’ayant jamais organisé une activité à caractère politique au profit d’un camp ou d’un autre ».
La chancellerie a enfin invité la diaspora à la retenue et a réitéré « sa disponibilité à continuer de jouer pleinement le rôle qui est le sien ».
Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a reçu ce lundi 17 décembre 2018, le président de l’UFOA-B (union des fédérations ouest-africaines de football), Djibrilla Hima Hamidou (photo).
Les échanges ont porté sur le tournoi de l’UFOA-B, organisé par le Togo et qui s’est achevé à Lomé ce dimanche 16 décembre 2018. «Nous venons de terminer le tournoi des moins de 20 ans à Lomé. Nous sommes venus remercier le Président Faure Gnassingbé pour la bonne réussite de ce tournoi qui a permis de mieux préparer les équipes qualifiées pour la CAN U20, Niger 2019 », a indiqué Djibrilla Hima Hamidou, également président de la fédération nigérienne de football, à l’issue de l’audience.
Le Chef de l’Etat a adressé ses félicitations et ses encouragements à l’équipe dirigeante de l’UFOA-B et a promis d’accompagner la confédération régionale créée en 1975 et affiliée à la CAF.
La Banque africaine de développement (BAD) a débloqué, le jeudi dernier, une enveloppe de 163,12 millions d’euros au Bénin pour l’aménagement de la principale route cotonnière reliant Djougou à Banikoara, d’une longueur de 209,68 km, dans le nord-ouest du pays.
Cet appui financier se décompose en deux prêts de 119,93 millions d’euros et de 43,19 millions d’euros, respectivement octroyés par la BAD et l’Africa Growing Together Fund (AGTF).
La mise en œuvre de ce projet devrait permettre de réduire la durée de traversée dudit tronçon pour les usagers, d'accroître le trafic et de faire baisser les coûts logistiques pour les opérateurs de la filière coton.
« Le potentiel de production cotonnière et d’industrialisation dans la zone du projet est important. Aussi, la réalisation de cette route attirera de nouveaux investisseurs dans les secteurs de la production, de la transformation et de l’exportation du coton », explique Serge N’Guessan, directeur général adjoint pour l’Afrique de l’Ouest de l’institution bancaire.
D’après la BAD, la filière coton fournit 13% du PIB et procure 80% des recettes d’exportation du Bénin.
Espoir Olodo
Le Conseil du Café-Cacao (CCC) et le Conseil ghanéen du cacao (Cocobod) fixeront d’ici la fin janvier 2019, un prix plancher commun pour les producteurs de cacao, rapporte l’Agence ivoirienne de presse (AIP).
Cette annonce fait suite à la rencontre entre les deux parties, les 13 au 14 décembre derniers à Abidjan, dans le cadre de l’application du plan relatif à la « Déclaration d’Abidjan », entérinant la collaboration entre les deux pays dans la filière cacao et signée en mars dernier.
L’instauration d’un tarif aux producteurs harmonisé, sera accompagnée par une migration du système de commercialisation de la Nation éburnéenne basée sur des ventes anticipées dirigées par le CCC vers celui du Ghana, portée sur des achats indirects par le Cocobod, de la récolte auprès des producteurs, indique Dagnogo Mariam Coulibaly, Chef du service Communication du CCC.
Il faut noter que l’adoption du système de commercialisation de l’un des pays, par l’autre, est une solution recommandée par l’agence de notation Fitch Ratings, pour la réussite de la stratégie d’harmonisation du prix aux producteurs engagée par les deux pays.
La Côte d’Ivoire et le Ghana fournissent 60% de la récolte globale de cacao. Les prix mondiaux de la matière première ont gagné 20% cette année, sur fond d’une forte demande du côté de l’Europe et de l’Asie.
Espoir Olodo
Le ministre de l’agriculture et du développement rural, Mamadou Sangafowa Coulibaly (photo), a procédé vendredi dernier à la mise en service du premier barrage hydroagricole gonflable d’Afrique de l’Ouest, d’un coût de 14 milliards FCFA (environ 24,22 millions$), à M’Bahiakro, au Centre de la Côte d’Ivoire.
Ce projet cofinancé par la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) et le fonds Koweïtien, va servir à fournir une production additionnelle de 4 200 tonnes de paddy (riz non traité), et donner un revenu brut de 675 millions FCFA (environ 1,16 million $) par an.
Avec 2 600 tonnes de riz blanchi dont la commercialisation générera au moins 900 millions FCFA (environ 1,55 million $), puis, une production additionnelle de 1 000 tonnes de légumes pour un revenu annuel d’environ 236 millions FCFA (environ 407,9 000 $).
Selon le ministre, le barrage hydroagricole logé dans le fleuve N’zi va générer des milliers d’emplois avec 355 emplois ruraux permanents, 3 emplois de techniciens électromécaniciens, 25 emplois de conducteurs d’engins, 3 emplois de cadres, et 2 000 emplois permanents.
Flore Kacou
Le gouvernement ghanéen prévoit de construire un nouvel aéroport à Takoradi, une ville côtière située à 225 km au sud-ouest de la capitale Accra, a annoncé le vice-ministre de l'Aviation, Kwabena Okyere Darko-Mensah, le 14 décembre.
« Le gouvernement envisage de construire un nouvel aéroport de Takoradi parce que nous pensons que cette région contribue beaucoup au PIB du pays et que beaucoup d’entreprises souhaitent y investir. Nous voudrons leur fournir le moyen de transport le plus sûr pour rejoindre cette région, en provenance de toutes les régions du monde », a-t-il déclaré.
M.Okyere Darko-Mensah a également indiqué que ce projet contribuera à booster les activités économiques dans cette région de l'ouest du Ghana, proche de la Côte d'Ivoire.
Selon lui, le nouvel aéroport, dont la mise en chantier est prévue pour 2019, disposera d'un terminal moderne et d'un centre de fret.
Le gouvernement guinéen bénéficiera d’un financement de plus de 50 millions $ de la part du royaume de Belgique pour mettre en place des projets de développement, a indiqué ce lundi un communiqué du ministère des affaires étrangères du pays européen.
Le nouveau financement accordé à la Guinée devrait permettre la mise en place de deux projets dans les secteurs de l’entrepreneuriat et de la santé sexuelle et reproductive.
Ainsi, il s’agira de soutenir l'entrepreneuriat agricole dans les villes, en accordant une attention particulière aux femmes. Ce premier projet devrait cibler les entrepreneurs et les entreprises agricoles actifs dans les chaînes de production de l'ananas, de la pomme de terre et de la mangue. Il vise à créer 12 000 emplois nouveaux et mieux rémunérés, dont plus de 40 % iront aux femmes, en améliorant le revenu net de ces dernières, d’environ 50%.
Quant au deuxième projet, il vise à promouvoir les droits et la santé en matière de sexualité et de procréation, principalement des femmes, à travers la mise en œuvre du programme « She decides ».
« En renforçant le tissu économique et en donnant plus de chance aux femmes, nous faisons en sorte que la Guinée puisse progressivement se débrouiller seule à moyen terme. Tel doit être l'objectif de toute intervention de la Belgique.», a, à cet effet, indiqué Alexander De Croo (photo), ministre belge du Développement international.
Notons que le nouveau programme de financement est prévu pour s’étaler sur cinq années, soit de 2019 à 2024.
Moutiou Adjibi Nourou