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Ce lundi 27 mai 2019, s’achèvent les dépôts de candidatures pour le compte des élections locales prévues pour le 30 juin prochain, conformément au chronogramme validé par le gouvernement en conseil des ministres le 08 mai dernier.

Dans un communiqué publié ce jour, le président de la Commission, Tchambakou Ayassor, a rappelé que la date restait inchangée. Toutefois poursuit-il, « les candidats qui n’ont pas encore obtenu leur casier judiciaire sont autorisés à déposer leur dossier en attendant de compléter le casier judiciaire au plus tard demain mardi 28 mai 2019 à 15 heures ».

Rappelons que la caution est fixée à 20 000 FCFA par candidat titulaire et réduit de moitié, soit 10 000 FCFA, pour les candidatures féminines.

1527 postes de conseillers municipaux sont en jeu, pour ces consultations locales.

Le gouvernement, représenté par plusieurs ministres, a tenu ce lundi 27 mai 2019 à Lomé, une séance de travail avec la rapporteuse spéciale des Nations Unies, Ouroumila Boula sur la situation des Droits de l’Homme au Togo, spécialement en matière d’esclavage contemporain.  

Cette session intervient alors que la diplomate entame une semaine de visite au Togo, dans le cadre de la coopération entre le Togo et les Procédures spéciales et autres Mécanismes de promotion et de protection des Droits de l’Homme.

Les échanges ont notamment permis de mettre en lumière les efforts fournis par le Togo et les difficultés rencontrées, dans la gestion des formes d’esclavage contemporain, dont quelques-uns sont le mariage forcé, le trafic des femmes et des enfants, ou liés à la pauvreté et aux pesanteurs socio-culturelles.

Au cours de son séjour, la rapporteuse spéciale rencontrera les institutions concernées et passera en revue les mesures législatives et les pratiques adoptées par le gouvernement pour lutter efficacement contre ce phénomène.

En séjour depuis vendredi en Afrique du Sud où il a assisté à l’investiture de Cyril Ramaphosa, le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a accordé dimanche, des audiences à des investisseurs, intéressés par les opportunités offertes par le Plan national de développement.

La première audience a été accordée à Gilles Assouline, DG de la Société Wave International, spécialisée dans le développement durable. « La rencontre a été l’occasion de présenter au Président de la République la plateforme Wave, une plateforme privée destinée au déploiement de projets durables pour le bien-être des populations et la protection de l’environnement. J’ai également présenté au Président les grands axes d’opération de Wave, qui sont en conformité avec les 17 Objectifs de croissances de développement », a indiqué le responsable à l’issue de l’audience.

Le n°1 togolais s’est ensuite entretenu avec une délégation de l’entreprise sud-africaine Technology Innovation Agency (TIA), conduite par sa présidente Sanisha Moonsamy. Créée par une loi du parlement sud-africain, la TIA a principalement pour objectif d’utiliser la base scientifique et technologique de l’Afrique du Sud pour développer de nouvelles industries, créer des emplois durables et aider à diversifier l’économie.

« Nous avons échangé avec le Chef de l’Etat sur comment mettre notre expertise au service de certains domaines comme l’éducation, l’emploi des jeunes et la technologie », a affirmé Sanisha Moonsamy. L’Agence a émis le vœu de s’implanter au Togo et a souhaité une poursuite des discussions en vue de prochaines rencontres.

La rencontre, qui est à sa deuxième édition, est initiée conjointement par le gouvernement, l’ambassade des USA, le groupe Ecobank, ainsi que les organisations de promotion de l’économie sociale. Elle sera l’occasion d’approfondir les réflexions sur la responsabilité sociétale des entreprises et leur contribution au développement socio-économique.

Des panels et ateliers sont prévus et verront notamment la participation de responsables et directeurs d’entreprises et institutions publiques et privées nationales.

Les personnes désireuses de participer à cet évènement sont invitées à visiter le www.socialbusinessconference.tg et à s’inscrire gratuitement ici.

Le gouvernement vient de lancer, dans le cadre du renforcement de l’administration, un programme d’excellence dénommé PPEP (Programme présidentiel d’excellence du Plan national de développement).

Au total, 20 étudiants togolais sont recherchés. Ils doivent être âgés de 28 ans au plus avant le lancement du programme, et actuellement inscrits dans un programme de Master 1 à l’Université de Lomé, de Kara ou à l’UCAO.

Le programme, est implémenté en parallèle avec le Master et s’étale sur toute sa durée. Mis en œuvre par ShARE, une organisation internationale spécialisée dans la formation de talents dans le monde entier, il repose essentiellement sur 4 piliers : l’acquisition de compétences professionnelles, l’ouverture au monde, le leadership et les enjeux du PND.

Les étudiants retenus seront formés aux méthodes de conseil, notamment la résolution des problèmes, la communication effective, ou encore l’analyse et la gestion de projets.

Ils seront également emmenés à travailler sur des projets réels du PND pendant leur cursus, sous la supervision d’anciens consultants de grands cabinets de conseil à l’instar de McKinsey ou BCG.   

Par ailleurs ceux qui auront suivi le programme, devront travailler auprès du gouvernement pour une période de trois ans et seront affectés, dans différentes institutions clefs, à la mise en œuvre du PND.

Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 05 juin 2019 dans les universités ou sur le www.share-share.org/ppep/ . Un test écrit est prévu le 08 juin 2019.

Retrouvez ici d’autres informations relatives au Programme.

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna est attendu ce samedi en Afrique du Sud où il devrait assister à la cérémonie d’investiture de son homologue Cyril Ramaphosa, réélu à la tête de la Nation arc-en-ciel.

Le Chef de l’Etat sera aux côtés de ses pairs du continent, notamment les présidents Félix Tshisekedi, Macky Sall, de la République démocratique du Congo et du Sénégal, ainsi que d’autres dirigeants venus du reste de la planète.

A l’annonce de sa réélection le 14 mai dernier, le n°1 togolais avait adressé ses vives félicitations à son homologue, et réaffirmé sa conviction en la volonté de ce dernier d’œuvrer à la consolidation des liens entre les deux pays, ainsi qu’à la réussite de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine.

La dernière rencontre entre les deux personnalités remonte à fin mars, à l’occasion d’une visite de travail de Faure Gnassingbé.

L’Autorité de réglementation des secteurs des postes et télécommunications (ART&P) a signé jeudi, un accord cadre de partenariat avec 4 associations de défense des droits des consommateurs du Togo.

L’accord vise à former et outiller ces organisations de la société civile, en vue de créer une synergie d’actions entre l'acteur étatique que représente l’ART&P, et les consommateurs togolais, dans la défense de leurs droits et intérêts. Un accent particulier sera notamment mis sur la gestion des plaintes des consommateurs. Des concertations périodiques sont à cet effet prévues entre les différentes parties.

Selon l’ART&P, l’accord découle des prérogatives qui lui sont définies par la loi et qui régissent son fonctionnement. En effet, « l'Autorité doit traiter de toutes les questions touchant aux intérêts des consommateurs », a rappelé le directeur général de l’institution,  Abayo Boyodi.

Le ministre de l’agriculture, de la production animale et halieutique, Noel Koutéra Bataka a officiellement lancé ce jeudi, via un coup de pioche, les travaux de construction d’une aire d’abattage à Kara.

Cette infrastructure, première des trois qu’a prévu le gouvernement, s’inscrit dans la mise en œuvre de la composante 2 « relance du sous-secteur de l’élevage » du Projet d’appui au secteur agricole (PASA).

Comme celles de Sokodé et de Kpalimé, elle a pour objectif d’améliorer la capacité et la qualité de la production carnée sur l’ensemble du territoire. Elle vise également à pourvoir la région d’une infrastructure de ce type, afin de mettre fin aux systèmes d’abattage clandestins, caractérisés souvent par des conditions  inappropriées qui compromettent la qualité des produits et la santé des consommateurs.  

Les aires, qui entrent par ailleurs en ligne avec l’axe 2 du PND à travers la valorisation des produits animaux par la transformation et la commercialisation, seront chacune composées de bâtiments d’exploitation, administratifs, de structure de traitements, ou encore de bio-digesteurs.

Le coût global des trois travaux est estimé à 402 313 082 FCFA.  

Le Togo reprendra à nouveau en juillet prochain, la présidence du Conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine, un an tout juste après avoir occupé ce poste.

Une rencontre a eu lieu à ce sujet ce jeudi 23 mai 2019 à Addis Abeba, entre l’ambassadeur togolais auprès de l’UA et de l’Ethiopie, Toba Sébadé et Smail Chergui, le commissaire chargé de la paix et de la sécurité de l’Union africaine.

Les échanges ont porté sur les questions liées à la sécurité et à la paix, actuellement sur le continent, et à l’agenda du Togo, une fois la présidence prise, lors du prochain sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement, prévu au Niger.

Le précédent passage du Togo à la tête de l’organe décisionnel permanent de l’UA pour la prévention, la gestion et le règlement des conflits, avait été marqué notamment par la gestion de la situation en RDC, au Sahel et en Guinée Bissau.

Rappelons qu’en plus de son implication sur le continent, le Togo est également très engagé auprès des Nations Unies dans des opérations de maintien de la paix. Plus de 2000 casques bleus togolais, soldats et policiers, sont actuellement déployés sur les théâtres d’opérations de l’Onu en Afrique, essentiellement au Mali et dans le monde.

Le ministre des mines et de l’énergie, Marc Ably-Bidamon a ouvert ce jeudi 23 mai 2019, les travaux d’une rencontre de 02 jours destinés à valider le nouveau projet de politique minière.

Le nouveau document qui a été élaboré dans le contexte du projet de développement et de gouvernance minière, avec l’appui de la Banque mondiale, vise une meilleure gouvernance du secteur, un renforcement de l’exploitation et de la transformation. Le tout dans une optique de réduction de la pauvreté et une amélioration des conditions de vie des populations proche des zones d’exploitation notamment.  

« Ce document participe à la définition des types d’investissements, concourant d’une part à la croissance économique et d’autre part à la réduction de la pauvreté à travers les activités minières », a indiqué le ministre.

Et de poursuivre : « Cette politique témoigne de la volonté du gouvernement de promouvoir un secteur minier durable tourné vers la transformation et répondant aux attentes légitimes des populations ».