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Les secteurs de l’investissement et de la justice au Togo pourraient bientôt faire l’objet d’une réforme, destinée à les rendre plus attractif et à garantir les droits fondamentaux de l’Homme.

Réuni en conseil des ministres ce mercredi 29 mai à Lomé, le gouvernement a en effet pris des mesures allant dans ce sens avec l’adoption de 2 projets de loi et d’un décret.

Le premier concerne le code des investissements. Ce document, qui sert de cadre juridique aux investissements au Togo verra l’introduction de différentes innovations. Ainsi, le nouveau code, qui s’alignera désormais sur les principaux axes stratégiques du PND, permettra entre autres une réduction d’impôt proportionnelle au montant investi ou une réduction d’impôt forfaitaire par emploi créé, une amélioration des incitations fiscales suivant les zones d’implantation. Sont également annoncées, des innovations relatives à la redéfinition des seuils minimums de réinvestissement, ou au statut du siège des entreprises internationales ou leurs centres opérationnels.

Le décret adopté permet le transfert à Togo Invest Corporation des participations de l’Etat dans les sociétés d’hydrocarbures. Ce transfert va conférer à Togo Invest un poids financier et une crédibilité vis-à-vis des tiers tout en permettant d’insuffler aux sociétés d’hydrocarbures concernées, une nouvelle dynamique basée sur la performance et la rentabilité.

Le second projet de loi adopté concerne quant à lui une réforme en profondeur de l’organisation judiciaire. Le nouveau code s’amarre également aux objectifs du PND, notamment en ce qui concerne l’amélioration de l’administration et un accès équitable des populations à la justice. Au rang des innovations, la définition d’une carte judiciaire avec la création de tribunaux de grande instance dans chaque région administrative ou encore l’introduction du principe de double juridiction en matière criminelle et administrative.

Le Lieutenant-Colonel Yaovi Okpaoul, Directeur général de la Police Nationale, a été nommé ce mercredi 29 mai 2018 au poste de commandant de la ‘Force Sécurité Elections 2019’ (FOSE), force chargée de veiller au bon déroulement des opérations électorales.

La décision, prise au cours du conseil des ministres, intervient justement dans le cadre des préparatifs pour les prochaines élections locales, prévues pour le 30 juin prochain.

Le nouveau commandant de la FOSE sera secondé de deux adjoints : le Chef d’Escadron Kadanga Kondo pour le compte de la gendarmerie, et le commissaire divisionnaire Essonnana Bamazi pour le compte de la Police.

Force mixte composée de policiers et de gendarmes, la FOSE 2019 est placée sous la supervision de la Ceni et sous le commandement opérationnel du ministère en charge de la sécurité. D’autres nominations ont été également annoncées à l’issue du conseil des ministres. Le Commandant des eaux et forêts, Pyoabalo Alaba a notamment été nommé Directeur général de l’Office de développement et d’exploitation forestière (ODEF).

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé sera en fin de semaine en République Démocratique du Congo (RDC), où il prendra part aux obsèques de l’ancien premier ministre congolais Etienne Tshisekedi.

La cérémonie prévue le samedi à Kinshasa, connaîtra également la présence d’autres Chefs d’Etat du continent, à l’instar de Paul Kagamé (Rwanda), Denis Sassou Nguesso (République du Congo), João Lourenço (Angola), Edgar Lungu (Zambie), ou encore Alpha Condé (Guinée).

L’ancien opposant historique était décédé en février 2017 à Bruxelles. Sa dépouille sera rapatriée ce jeudi.

Lomé accueille depuis ce mercredi 29 mai 2019, une réunion des experts des ministères en charge de l’information des Etats membres de la Cedeao, sur l’opérationnalisation de la radio régionale.

Cette rencontre fait suite à une première tenue en septembre 2018 à Monrovia, au Libéria, au cours de laquelle il a été question de l’appropriation de cette radio qui a été transférée la même année à la Cedeao par la Mission des Nations Unies au Libéria (Minul).

A Lomé donc, les experts vont pendant deux jours entrer dans les détails techniques d’installation. Ils devront notamment plancher sur les équipements, la structure ou encore l’implication de tous les Etats membres dans la gestion de cette station qui aura principalement pour mission d’assurer la visibilité de l’institution communautaire.

La Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac) vient de bénéficier de l’appui de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) dans la mise en œuvre de son Plan stratégique de fonctionnement 2019-2023.

Une réunion s’est tenue lundi au siège de l’institution, entre une délégation du Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest (BRAO) de l’organisation et les responsables de la Haac.

La délégation a renouvelé son engagement et sa disponibilité à accompagner l’institution dirigée par Pitalounani Télou. « Nous voulons réaffirmer tout le soutien que l’OIF a apporté par le passé à la Haac, avec beaucoup de programmes comme celui des radios rurales ainsi que d’autres appuis pour que cette institution continue de jouer son rôle dans l’architecture constitutionnelle du Togo », a déclaré le dirigeant du BRAO, Eric Adja.

Et de poursuivre : « Le plan stratégique a retenu toute notre attention ; nous avons pris connaissance du souhait du bureau de déployer un certain nombre d’initiatives notamment, la décentralisation d’antennes régionales. Nous avons exprimé au président notre disponibilité à accompagner la Haac dans le cadre du potentiel du numérique qui transforme aujourd’hui le métier de la presse ». 

Adopté début avril, ce document stratégique de développement décliné en 05 axes vise à moderniser et à réformer en profondeur l’organe chargé de la régulation des médias sur le plan national.

Lancé officiellement en mai 2018 pour accompagner la politique d’inclusion financière de la population et également pour permettre à la Poste de développer de nouveaux relais de croissance, le compte épargne mobile gratuit ECO-CCP affiche un bilan éloquent, un an après.

52 318 transactions ont été effectuées pendant cette période pour une masse monétaire de plus de 3 milliards FCFA échangés.

Autre signe de la révolution en marche dans le secteur de la finance inclusive, 110 000 comptes ont été enregistrés à partir de téléphones portables et rattachés automatiquement au porte-monnaie électronique du client via TMoney ou Flooz.

La Société des Postes du Togo (SPT), qui a développé le dispositif, vise d’ici la fin 2019, la barre des 3000 agents disponibles sur tout le territoire national, afin de se rapprocher des populations, surtout en milieu rural. Elle ambitionne également d’atteindre 1 000 000 de comptes d’ici fin 2020.

Compte épargne mobile gratuit et rémunéré au taux d’intérêt de 2%, ECO-CCP fonctionne comme un porte-monnaie électronique et est accessible partout au Togo via code USSD, à travers les services Mobile Money des deux opérateurs de téléphonie mobile, Togo Cellulaire et Moov. Il permet les retraits, dépôts, transferts d’argent, les virements vers le compte ECO d’un client ou tout autre compte tiers.

C’est l’une des principales informations à retenir de la réunion de concertation qui s’est tenue en fin de semaine dernière à Kara, présidée par le ministre de l’agriculture, Noel Koutéra Bataka.

Ce complément une fois versé, portera le prix du kilo de coton initialement fixé à 250 FCFA en début de campagne en mai 2018,  à 285 FCFA. Ce qui en fera par la même occasion le meilleur prix pratiqué dans l’ensemble de la sous-région.

Pour la campagne dernière, la production de coton-graine a atteint 137 255 tonnes pour un rendement de 764 kg/ha. Soit une hausse de 17 %, rapportée à la saison d’avant.

Cette performance, bien que légèrement en deçà des prévisions, a permis aux producteurs d’engranger près de 24 milliards FCFA nets de recettes contre 17,5 milliards FCFA.

La nouvelle campagne qui a démarré jeudi dernier, vise une production de 150 000 tonnes d’or blanc.

En rappel, le Togo ambitionne d’atteindre les 200 000 tonnes à l’horizon 2022.

Lancé officiellement en Juillet 2017 pour une durée de quatre ans, le Programme Décentralisation et Gouvernance Locale (ProDeGol), a permis, en deux ans de mise en œuvre, de renforcer les capacités de l’administration communale dans tous les cantons que compte le Togo.

Le directeur de la décentralisation, Pally Essossinam a salué ce mardi les résultats obtenus par le biais de ce programme financé par l’Union Européenne et le ministère fédéral allemand de la coopération (GIZ) à hauteur de 16 milliards FCFA.

C’était lors d’un atelier ouvert ce jour en vue de planifier les activités du programme sur les 12 prochains mois. « Les appuis apportés par la coopération allemande et l’UE ont permis au Togo d’améliorer et de renforcer le cadre institutionnel et juridique à travers tout le pays », a indiqué le responsable. Et de poursuivre : « leur intervention dans les 394 cantons a été réellement bénéfique pour le Togo ».

Le représentant de la GIZ au Togo a pour sa part rappelé le rôle de son institution dans ce programme. « Ce que fait la GIZ, c’est le développement des capacités, pas seulement la formation d’un individu, mais le renforcement de tout un système démocratique », a précisé Markus Wagner.

Rappelons que les élections locales du 30 juin prochain constituent la première étape du processus de décentralisation, amorcé par le gouvernement.

A un peu moins d’un an de sa fin programmée, le projet d’appui à l’employabilité et à l’insertion des jeunes dans les secteurs porteurs (PAIEJ-SP), a reçu en fin de semaine dernière le satisfécit de ses principaux partenaires financiers. Ceci, à la faveur d’une émission diffusée en fin de semaine dernière sur la télévision nationale, à laquelle a notamment participé le ministre en charge de l’emploi des jeunes, Victoire Tomégah-Dogbé.

Le représentant pays de la BAD (Banque Africaine de développement), principal partenaire du projet, qu’elle a soutenu depuis 2016 à hauteur de 1,7 million de dollars, a révélé que cette initiative lancée en 2016 « est un projet à succès ». « Pour la BAD, le PAIEJSP a montré son avantage comparatif : la promotion des PME et de l’emploi des jeunes dans les chaînes de valeur agricole au Togo », a déclaré Georges Bohoussou.

Michel Dorkenoo, Directeur Général Adjoint d’Orabank, un autre partenaire du projet a insisté pour sa part sur la fiabilité du mécanisme. « Sur le projet PAIEJSP, on a eu un taux de remboursement de 100%. Les autres secteurs n’en font pas autant », s’est-il réjoui.

Le ministre a de son côté affirmé que ce projet qui est le fruit d’un travail collectif, qui a impliqué aussi bien le gouvernement que les acteurs des chaînes de valeurs, « est vraiment l’exemple palpable de la gestion axée sur les résultats ».  

Rappelons que le PAEIJ-SP, lancé par le gouvernement en 2016 et mis en œuvre par le ministère en charge de l’emploi des jeunes, vise à créer les conditions d’une croissance inclusive, à travers la promotion de l’entreprenariat et l’auto-emploi des jeunes. En moins de 2 ans, plus de 35 000 emplois directs ont été créés, plus que les 20 000 attendus initialement.

Le géant chinois du commerce électronique, Alibaba et le Togo pourraient s’accorder dans le cadre d’un partenariat renforcé en ce qui concerne les échanges commerciaux.

Le sujet a été évoqué ce lundi entre le ministre des mines et de l’énergie, Marc Dèdèriwè Ably-Bidamon et Brian Wong, vice-président du groupe.

C’était à la faveur d’une rencontre qui s’est tenue après la cérémonie inaugurale du « New Economy Workshop », un programme initié par Alibaba et qui vise à former des cadres et fonctionnaires des administrations publiques. 14 Togolais y prennent part cette année.

Le ministre a officiellement transmis au n°2 du holding, une lettre d’invitation du Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé au patron du groupe, Jack Ma, pour une visite de travail au Togo.

Rappelons qu’en septembre dernier, le Président de la République avait effectué une visite à Xixi Park, le campus d’Alibaba où il avait eu un tête-à-tête avec Jack Ma.