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Le programme présidentiel de protection sociale en milieu scolaire, School Assur, a fait l’objet pendant une semaine, d’une tournée nationale dans tout le pays.

La tournée, initiée par le Chef de l’Etat, a été menée par une délégation conjointe des ministères de la santé et des enseignements primaire, secondaire et de l’alphabétisation, et du secrétariat d’Etat à l’inclusion financière. Objectif, dresser le bilan de la prise en charge pour le compte de l’année écoulée, cerner les différents écueils à la mise en œuvre du programme et identifier les améliorations et innovations à y apporter.

Des échanges ont ainsi été menés dans chaque région et dans plusieurs localités, avec les populations locales, les autorités politico-administratives, ainsi que les acteurs de santé et de l’éducation à la base.

A ce jour, plus de 1 740 453 élèves ont bénéficié d’une prise en charge par School Assur, soit une proportion d’environ 28% de la population togolaise couverte par une assurance sanitaire. Ce qui fait de ce programme lancé en 2017, le programme ayant le plus grand effectif en matière de couverture sanitaire au Togo.

Plus de 6000 établissements scolaires publics sur tout le périmètre national ont été impactés par les plus de 900 000 prises en charges effectuées. Environ 618 centres de santé ont déjà réalisé des prestations dans ce cadre.  

Les différentes prises en charge vont de la consultation à la chirurgie, en passant par les analyses, les frais de pharmacie ou encore les hospitalisations.

L’enjeu pour le gouvernement, est de parvenir dans de brefs délais à un taux de couverture de 40% de la population à travers ce programme, soit plus de 2 millions d’élèves pris en charge.

Au terme de ses 06 premiers mois d’exercice, l’Office Togolais des Recettes (OTR) a réalisé 48,8% de ses objectifs annuels, sur une prévision de 45%. Les résultats ont été communiqués mardi à Lomé lors d’une rencontre entre les responsables de l’institution, destinée à présenter le bilan à mi-parcours des activités de l’Office.  

Selon le Commissaire général Philippe Kokou Tchodiè, « les résultats du premier semestre se présentent globalement très satisfaisants et sont au-dessus de ce que demandaient le gouvernement et le Fonds monétaire international ».

Par ailleurs, outre la collecte des ressources qui est la première mission assignée à l’Office, des sessions de formations ainsi que des rencontres de promotion du civisme fiscal ont été organisées avec les responsables, les employés et les contribuables.

Le patron du fisc togolais a par ailleurs indiqué que l’optimisme était de mise au sein de l’institution en ce qui concerne le second semestre. « Nous nous engageons avec optimisme dans les perspectives pour le second semestre, notamment celles relatives à la décentralisation et aux collectivités dans le cas de leur fiscalité locale », a-t-il indiqué.

Pour rappel, la contribution des recettes fiscales au budget de l’Etat pour le compte de l’année 2019 est attendue à 669 milliards FCFA.

La campagne électorale pour le compte des élections partielles dans les 05 communes restantes a officiellement débuté ce mardi 30 juillet 2019, conformément aux dispositions prises lors du dernier conseil des ministres.

Jusqu’au 13 août prochain, les 24 listes encore en compétition dans les circonscriptions Oti Sud 1, Bassar 4, Wawa 1, Zio 4 et Ave 2, iront à la rencontre des populations et exposeront leurs programmes. Toutes les manifestations seront encadrées par la Force sécurité élections 2019 (FOSE) dont le mandat court toujours.

Dans son traditionnel message de veille de campagne, le Président de la Ceni, Ayassor Tchambakou a affirmé que « la tenue effective des consultations électorales dans les cinq communes permettra à notre pays de maintenir le cap de l’ancrage de la démocratie locale, amorcée le 30 juin 2019, avec l’élection de la majorité des conseillers municipaux ».

Pour rappel, 63 postes de conseillers municipaux restent à pourvoir.

Comme promis par le Premier Ministre lors de la rencontre avec les responsables syndicaux, il y a une semaine, les résultats du dernier concours de recrutement ont été rendus publics par le ministère de la santé et de la protection sociale ce lundi.

Au total, un peu plus de 1000 nouveaux agents dont 78 médecins iront renforcer les effectifs des professionnels de la santé. On compte également parmi les personnels recrutés, des paramédicaux (sages-femmes, infirmiers, auxiliaires en pharmacie, orthophonistes, kinés…) et des personnels administratifs.

La publication de ces résultats concrétise ainsi les promesses du gouvernement d’œuvrer à l’amélioration du secteur de la santé, aussi bien du côté des praticiens que des patients.

L’ambition de l’exécutif, avait indiqué le Chef du gouvernement, Komi Selom Klassou, est de doter le Togo d’un système sanitaire fort, qui tient compte des aspirations de tous, tels qu’indiqués dans le Plan national de développement dans son axe 3.

Un nouveau concours de recrutement devrait être lancé bientôt.

Les 200 meilleurs lauréats du Brevet d’études du premier cycle (BEPC 2019), bénéficieront du 11 au 18 août prochain, d’une excursion touristique à travers tout le pays.

L’activité est organisée par le ministère du développement à la base, de l’artisanat et de la jeunesse et s’inscrit dans le cadre du programme « Vacances utiles et citoyennes », initiée depuis 2010 afin d’offrir des vacances saines et bénéfiques aux jeunes. Objectif, susciter l’excellence en milieu scolaire à travers les récompenses offertes par le gouvernement aux meilleurs élèves.

L’excursion couvrira les 5 régions du Togo et permettra aux brevetés de découvrir les richesses touristiques et culturelles du Togo. A cet effet, une liste des 200 meilleurs lauréats a été rendue publique par le ministère. Les lauréats retenus sont invités à confirmer leur participation au plus tard le 09 août en contactant les numéros indiqués dans le communiqué du ministère.

Quelques semaines après avoir lancé le Haut conseil des Togolais de l’extérieur (HCTE), le Togo compte profiter de l’expérience du Mali dans la gestion de sa diaspora.

Une rencontre s’est tenue dans ce sens samedi à Lomé entre le ministre en charge des Togolais de l’extérieur, Robert Dussey et Habib Sylla, Président du Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur. Ce dernier était à la tête d’une délégation en séjour dans la capitale togolaise dans le cadre de l’installation du point focal du Togo.

Les échanges ont permis au chef de la diplomatie de s’imprégner de la politique du Mali à l’endroit de sa diaspora. « Cette expérience va nous permettre, nous qui sommes en phase d’expérimentation, de mettre en place un conseil qui soit à l’exemple de l’excellent réalisé par le Mali », a indiqué Robert Dussey. Et d’ajouter : « l’exemple du Mali nous encourage à persévérer ».

Pour rappel, le HCTE, lancé début juillet, a entamé depuis le 15 dernier la phase d’enregistrement des candidatures pour le poste de délégué-pays. 77 places sont à pourvoir.

Le paysage médiatique national disposera bientôt d’un nouveau guide déontologique, plus précis et adapté aux nouvelles réalités dans le secteur.

La mise en place de ce nouveau code ainsi que ses futurs contours ont été discutés à Kpalimé en fin de semaine dernière, à la faveur d’un atelier de validation d’avant-projet qui a réuni les organisations professionnelles et les autorités en charge du secteur. L’initiative, portée par le ministère de la communication et la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac), vise à actualiser l’actuel code, en vigueur depuis 2004.

La nouvelle mouture entend prendre en compte les multiples mutations qu’a connues le secteur de la communication togolais ces quinze dernières années, avec surtout l’avènement des TIC. Elle proposera à cet effet de meilleurs outils afin de mieux accompagner et de mieux réglementer la profession.

Le texte proposera entre autres un profil plus précis sur la qualification des acteurs du secteur et une idée plus claire du statut des entreprises de presse.

Le Premier ministre Komi Sélom Klassou a accordé hier 26 juillet, une entrevue à une délégation de « Kara Investment Fund », un fonds luxembourgeois.

A l’issue de cette rencontre, l’institution financière via son N°1, Armand Zounguéré-Sokambi, a annoncé des investissements de l’ordre de 5 milliards FCFA dans l’agrobusiness au Togo.

L’homme d’affaires, tout en saluant un climat des affaires en constante amélioration, a également mis l’accent sur le dynamisme des jeunes et des femmes entrepreneurs togolais, comme facteurs favorables.

Cette prévision d’investissements, une fois concrétisée, devrait annoncer des jours heureux pour l’agrobusiness togolais en particulier, et pour le Plan National de Développement (PND 2018-2022) en général. En effet, la promotion de ce secteur d’activité logé à l’axe stratégique 2 du PND, fait l’objet d’une attention particulière de la part des autorités. L’agriculture devrait, selon la vision de développement déclinée dans ce document, être le moteur de la croissance de l’économie sur la période 2018-2022.

Komi Sélom Klassou précise qu’avec l’annonce de ce plan d’investissements,  « la mobilisation des ressources pour la réalisation du PND avance à grands pas ».

Le Fonds a, en dehors de l’agrobusiness, deux centres d’intérêt : le secteur des infrastructures et celui des énergies renouvelables.

Comme annoncé via l’avis d’appel d’offres émis, le Togo a conclu sa seconde opération sur le marché financier régional UMOA-Titres ce 26 juillet. 

Selon les résultats annoncés par UMOA-Titres, l’agence régionale de planification de la dette, cette émission a permis d’enregistrer 60 soumissions pour plus de 37 milliards FCFA . Ce résultat correspond à un taux de couverture de 187,6% qui confirme la bonne signature du Togo sur le marché financier régional depuis le début du 2è trimestre de l'année.

En dehors du Togo, les souscripteurs viennent de 4 pays de l’UEMOA à savoir le Bénin, le Burkina Faso, la Cote d'Ivoire et le Sénégal.

Mais en accord avec ses prévisions de dépenses, le Togo ne s’attribue que 22 milliards FCFA qui devraient lui permettre de combler ses besoins de financement du budget. Les titres émis à l’occasion de cette nouvelle sollicitation du marché financier sont des obligations assimilables du trésor (OAT). Stipulés pour une durée de cinq ans, ils ont une valeur nominale unitaire de 10 000 FCFA.

Ils produiront des intérêts au taux de 6,5% l’an à partir du 29 juillet prochain, payables le 1er jour ouvrable suivant la date d’échéance (le 11 mars 2024).

Le ministre des Droits de l’Homme et des Relations avec les Institutions de la Républiques, Christian Trimua, à la tête d’une délégation gouvernementale, a présenté ce vendredi à Genève, le 3è rapport périodique du Togo sur la mise en œuvre de la convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. C’était à la faveur de la 67ème session ordinaire du comité des Nations Unies contre la torture.

Dans son exposé, le ministre a expliqué la situation des droits de l’Homme, du dernier trimestre 2017 à début 2018, situation marquée par des tensions politiques liées à la question des réformes, puis la tenue des législatives de décembre 2018 avec en toile de fond l’adoption des réformes constitutionnelles.

Christian Trimua a rappelé les actions entreprises par le Togo dans la lutte contre la torture et dans la consolidation des fondamentaux des Droits de l’Homme. Entre autres, les dispositions juridiques instaurées pour lutter contre les violences faites aux femmes, la traite des humains, la lutte contre la torture, malgré le peu de moyens à disposition.

Le Togo, a assuré le ministre, poursuivra les efforts afin de réprimer les actions qui auraient concouru à une violation de la Convention qu’il a ratifiée en novembre 1987. « Depuis le dernier passage du Togo devant le Comité, des progrès ont été enregistrés dans la mise en œuvre des dispositions de la Convention. Toutefois, des défis restent encore à relever », a-t-il affirmé. Et de conclure : « Le gouvernement n’est pas dans le déni, il n’est pas non plus dans l’autosatisfaction. Nous invitons les partenaires du Togo à continuer à nous soutenir ».

Une session consacrée aux discussions et aux recommandations suivra le 29 juillet prochain. En marge de cette présentation, la délégation a été reçue hier par la Haut-Commissaire des Nations- Unies aux Droits de l’Homme, Madame Michelle Bachelet.