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Alors que la pandémie de Covid-19 semble désormais dans un rythme de croisière sur la planète (plus de 1,5 million de nouveaux cas en moyenne par semaine), les Nations Unies pensent que l’adoption immédiate d’un revenu minimum provisoire pour les pauvres permettrait de ralentir le virus. En effet, un rapport du PNUD sur les effets socio-économiques du Covid-19 dans plus de 60 pays, révèle que « les travailleurs qui ne bénéficient pas d’une protection sociale ne peuvent pas rester chez eux sans revenu ». Ceci étant, un revenu minimum provisoire leur donnerait les moyens d'acheter de la nourriture et de payer les frais de santé et d'éducation, affirme l’institution.

Financièrement réalisable

Un choix « financièrement réalisable » pour le monde, d’autant plus qu’un « revenu minimum provisoire pour 06mois ne coûterait que 12% de la réponse financière totale au Covid-19 prévue pour 2020 ».

« Un moment historique sans précédent exige des mesures sociales et économiques sans précédent », déclare Achim Steiner, l’Administrateur du PNUD. Il ajoute que « l’introduction d’un revenu minimum provisoire pour les plus pauvres du monde est devenue une option envisageable », rejoignant le Chef de l’Etat, Faure E. Gnassingbé qui avait consacré une tribune sur la nécessité d’une approche sociale contre la crise sanitaire mondiale.

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Selon le responsable, si le revenu minimum provisoire n’est pas une solution miracle aux difficultés économiques engendrées par la pandémie, il pourrait permettre aux gouvernements de fournir aux personnes confinées une sécurité financière, de réinjecter de l'argent dans les économies locales pour aider les petites entreprises à survivre et de ralentir la propagation dévastatrice du virus : « les plans de sauvetage et de relance ne peuvent pas se concentrer uniquement sur les grands marchés et les grandes entreprises », fait-il observer.

Une nouvelle reconnaissance pour Novissi

Pour le programme de revenu universel de solidarité togolais Novissi, c’est un nouveau satisfécit. Un de plus après à l’extérieur des frontières, après ceux des Prix Nobel d’économie 2019, ou plus récemment de la France qui lui a apporté son appui.

Le programme qui a subi de nombreuses actualisations depuis son lancement, est d’ailleurs cité dans le rapport du PNUD, à côté de celui plus récent de l’Espagne.  

En douze semaines de mise en œuvre, Novissi avait permis de verser plus de 11,3 milliards FCFA aux personnes les plus vulnérables, évoluant dans le secteur informel.

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Après l’Université de Kara cette semaine, l’UL rouvrira ses portes le lundi 27 juillet prochain, pour ses activités pédagogiques en présentiel, pour les grades Licence, Master et Doctorat.

Cette réouverture ne concerne toutefois pas toute la communauté estudiantine. En effet, seuls 11 établissements (CERSA, CIC, Institut Confucius, ENSI, ESA, ESAAD, ESTBA, FSS, INSE, ISICA, et IUT de Gestion) ont été retenus pour la phase pilote de l’expérimentation de la mise en œuvre des barrières dans les salles. Les cours prendront fin le samedi 1er août.

L’accès à la bibliothèque devra être limité pour les usagers et tiendra compte du respect des mesures de protection.

En amont de cette réouverture, d’autres annonces avaient déjà été faites, concernant l’entrée sur le campus universitaire et le protocole sanitaire à observer. L’UL compte plus de 60 000 étudiants.

L’Union Européenne a officiellement procédé jeudi au second décaissement de l’appui budgétaire accordé en 2020 au Togo. Ceci, lors d’une cérémonie de remise de chèque qui a réuni le ministre en charge de la planification du développement et de la coopération, Demba Ayawovi Tignokpa et Bruno Hanses, chargé d’affaires de la délégation de l’UE.

Ce financement qui intervient après le premier décaissement anticipé fin mai, « reflète la volonté de l’UE de soutenir la riposte togolaise à la pandémie de la COVID 19 », indique la représentation européenne. « Avec cet appui budgétaire, l’Union européenne et le Gouvernement togolais ont démontré une fois de plus l'utilité et l’efficacité de leur coopération », a déclaré Bruno Hanses, rappelant au passage que ce coup de pouce de l’UE vise à contribuer aux multiples mesures que le Gouvernement a adoptées pour lutter contre la propagation de la COVID 19 et pour mitiger l’impact économique et social de la pandémie.

Par ailleurs souligne la représentation diplomatique, cet appui fait partie du package de la Team Europe. Cette dernière s’étant engagée à mobiliser près de 30 milliards FCFA pour soutenir la riposte du Togo. La contribution totale de l’UE au titre de l’appui budgétaire 2020 s’élève à 11,1 milliards FCFA.

Les contingents togolais déployés sur les théâtres d’opérations internationales pour le maintien de la Paix pourront bénéficier bientôt de conditions optimales dans la préparation de leurs missions.

Le Centre d'Entrainement aux Opérations de Maintien de la Paix de Lomé (CEOMP), centre d’excellence sous-régional bénéficie d’un appui financier et technique des USA, destiné à renforcer ses capacités opérationnelles. Au total, environ trois milliards FCFA seront débloqués via le Global Peace Operations Initiative (GPOI), programme d'aide à la sécurité pour renforcer la capacité internationale à mener efficacement les opérations de paix des Nations Unies.

L’appui permettra à terme aux Forces Armées Togolaises (FAT), de construire des installations supplémentaires (hébergements et bureaux). Une partie de l’enveloppe est en outre destinée à financer les équipements de déploiement et le renforcement des compétences des formateurs des FAT.

Les travaux qui sont déjà en cours ont enregistré la visite de l’ambassadeur américain Eric Stromayer et du chef de la Division des Opérations de maintien, le Colonel Kemence Oyomé.

A ce jour, le Togo compte près de 1500 hommes déployés à travers le monde sous la bannière de l’ONU.

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Ce jeudi 23 juillet 2020, le gouvernement Togolais a signé un accord tripartite, avec le Patronat et Bank of Africa (BOA), en vue d’offrir un accompagnement rapproché, pour la réalisation des projets d’investissement issus du Forum économique Togo-UE (FETUE), qui s'est tenu en juin 2019.

La cérémonie de signature d'accord entre les trois acteurs a été marquée notamment par la présence de Sandra Ablamba Johnson, ministre-conseillère en charge du climat des affaires et coordonnatrice du FETUE ; de Malick Natchaba, ministre-délégué, coordonnateur de la Cellule Présidentielle d’Exécution et de Suivi (CPES), du patron de Togo Invest ( Ekué Samuel Mivedor) ; de représentants du secteur privé ( l'Association des grandes entreprises du Togo et  la Chambre de commerce et d'industrie) ; d'Eurocham-Togo, ainsi que de la Délégation de l'Union européenne.

Pour parapher les documents, le Togo était représenté par Kodzo Adedze, ministre en charge du commerce et du secteur privé ; et le partenaire stratégique BOA, par le DG de sa filiale nationale,  Abdallah Ikcheb.

Un cadre pour renforcer les acquis du FETUE

Cette cérémonie de signature visait ainsi à « pérenniser le partenariat entre le gouvernement, le secteur privé, et la BOA », a rappelé le ministre Adedze. « Elle est aussi l'occasion de formaliser le cadre de travail de la commission ad hoc mise en place en vue de permettre la poursuite des travaux de soutien au financement des projets retenus lors du Forum Togo-UE ».

Dans cette perspective, BOA a réitéré son engagement à appuyer le pouvoir public, dans le financement et la promotion des PME/PMI et de l’entrepreneuriat féminin au Togo. « Nous sommes à vos côtés », a soutenu le DG de la filiale togolaise du Groupe, dans le cadre de cette initiative, décrite comme « un projet d'envergure nationale, qui va dans la même lignée que le PND, et est encouragé par les hautes instances du pays »

Notons que BOA est également de plus en plus présente, dans le financement du secteur agricole, avec le MIFA.

D'ores et déjà, 412 millions de financements pour 3 jeunes entrepreneurs togolais

Pour marquer les premiers actes concrets de ce partenariat renforcé entre le gouvernement et la BOA, trois accords de financement ont été signés, entre l’institution financière et trois entrepreneurs togolais, issus de la première phase de sélection des projets bancables du FETUE. Il s’agit de : Akitani Kodjo Delali (Artech Togo), bénéficiaire d'une appui de 150 millions FCFA, KOLANI Lifaname (Africa Yvette), 150 millions FCFA, et Koudou Adamas (Natu Kinkeliba SARL), 112 millions FCFA. Soit, en tout, 412 millions FCFA pour ces trois jeunes entrepreneurs. Pour ce qui est des 13 autres projets bancables encore à l’étude, dans le cadre des retombées du Forum, ils devraient faire l’objet des attentions de la Commission ad hoc et de la BOA, jusqu’à leur maturation. Ainsi que le souligne le ministre Adedze : « Aucun opérateur économique ne sera laissé de côté ».

Les architectes du Togo et leurs collaborateurs pourront désormais bénéficier de la protection sociale offerte par l’Institut national de l’assurance maladie (INAM). Leur doléance d’affiliation à l’institution dirigée par Myriam Dossou d’Almeida a été traitée avec succès, a annoncé ce jeudi le Président de leur ordre, à l’issue d’une audience avec le Premier ministre.

Une délégation du conseil supérieur de l’Ordre national des architectes du Togo (ONAT) conduite par Raymond Farah a été en effet reçue par le Chef du Gouvernement, afin de faire le point de la mise en œuvre de leurs doléances exprimées il y a deux ans.

Outre l’adhésion à l’Inam, les architectes avaient sollicité l’octroi d’une surface pour construire le siège de l’Ordre (qui a également été accordé), l’insertion des jeunes architectes togolais dans la fonction publique, et d’autres encore… La plupart de ses doléances acquises, l’Ordre a exprimé son souhait d’être associé à la construction des nouvelles mairies à travers le territoire national.

Komi Selom Klassou a félicité les architectes pour leur contribution au PND et exhorté ces derniers à profiter de la décentralisation pour s’implanter à l’intérieur du pays, afin d’être plus proche des populations.

En rappel, l’assurance maladie de l’Inam couvre les fonctionnaires, les seniors, les artisans, les étudiants et est en passe d’être étendue aux journalistes.

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Le service des urgences chirurgicales du Centre Hospitalier Universitaire Sylvanus Olympio (CHU-SO) de Lomé connaîtra bientôt un coup de neuf.

Des travaux de rénovation et d’équipement des bâtiments sont prévus, afin de rendre ce service plus fonctionnel et fournir des soins de qualité aux populations.

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En visite ce jeudi au CHU, le représentant résident du PNUD, Aliou Dia a annoncé l’appui de son institution aux travaux annoncés. Le diplomate s’est également entretenu avec le personnel chirurgical et les responsables du Centre Hospitalier.

mercredi, 22 juillet 2020 17:08

Le CNTS lance un appel urgent au don de sang

Le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) vient de lancer un nouvel appel au don. L’organisme annonce un besoin urgent de poches de sang du groupe A-.

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Rhésus peu répandu dans la population mondiale (6%), par rapport au positif (36%), le groupe sanguin A- peut donner aux A -, A +, AB -, et AB +. Toutes les personnes susceptibles de donner du sang et particulièrement celles du groupe concerné sont invitées à se présenter dans ses locaux à Lomé ou dans tous ses centres annexes sur le territoire.

Le CNTS mobilise régulièrement les populations, afin remplir sa banque de sang ou de pourvoir aux besoins des structures de santé du pays.  

Au premier semestre 2020, le Togo a enregistré 2627 accidents de la route pour un bilan humain de 241 morts et 3734 blessés. 68% de ces victimes (164 morts) sont dus aux accidents causés par les engins à deux roues. Ainsi se présente la situation sur la sécurité routière pour les six premiers mois de l’année, dévoilée lors du traditionnel bilan sécuritaire semestriel.

Ce nombre d’accidents quoique toujours important, est toutefois en baisse par rapport au semestre dernier où 2783 cas ont été enregistrés pour 317 morts et 3853 blessés. Selon le ministre en charge des transports Zouréhatou Kassa-Traoré, cette légère baisse est attribuable à la prise de conscience des populations et aux sensibilisations effectuées sur la sécurité routière. Mais les principales causes restent les mêmes : excès de vitesse, non-respect des feux de signalisation, conduite en état d’ébriété, refus de priorité, dépassement défectueux, défaut de maîtrise, ou encore le stationnement sans signalisation.

D’autres chiffres ont été communiqués dans le cadre du bilan sécuritaire. Ainsi sur le plan de la criminalité, 33 braquages ont été recensés lors des 06 premiers mois, pour un total de 55 millions FCFA et 07 motos emportées ; 21 vols à main armée avec 37 millions FCFA, un véhicule et une moto emportés ; 65 meurtres par lynchage ; 07 enlèvements et 16 cambriolages avec une somme de 3,6 millions FCFA, un véhicule et deux motos emportés.

Des saisies ont également été opérées par les forces de l’ordre : plus de 3600 kg de cannabis, de la cocaïne, des psychotropes (Tramadol), environ 80 tonnes de faux-médicaments, 3168 armes factices ainsi que des boissons frelatées. Enfin, plus de 63 000 litres de carburant illicite ont été saisis.

Le ministre des Droits de l’Homme et des relations avec les institutions de la République, Christian Trimua a entamé depuis lundi une tournée médiatique sur toute l’étendue du territoire.

Liste radio

L’activité placée sous le thème « Covid-19 : les implications des nouvelles ordonnances sur l’Etat d’urgence, prévention de la discrimination et de la stigmatisation », est l’occasion pour le responsable d’expliquer via les ondes des radios, les contenus et les conséquences des décisions prises par l’exécutif depuis le début de la crise sanitaire.

Il est également question pour le ministre des Droits de l’Homme d’inviter les populations à la tolérance envers les personnes guéries du Covid-19 ou mises en quarantaine dans le cadre des protocoles sanitaires. Les émissions se tiennent en direct et sont synchronisées.

En rappel, le gouvernement a été autorisé depuis la fin mars par le Parlement à légiférer par ordonnances pendant 06 mois.

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