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Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a pris part samedi à Oyo en République du Congo, à un mini-sommet consacré à la paix et la stabilité. L’activité de haut-niveau a réuni, les dirigeants du Congo, Denis Sassou Nguesso, de la RDC, Félix Antoine Tshisekedi et de l’Ouganda, Yoweri Museveni. 

Essentiellement au menu, la situation politique et sécuritaire sur le continent, particulièrement en Afrique Centrale (Région des Grands Lacs). Au cours des travaux, le Chef de l’Etat a partagé avec ses pairs les différentes initiatives diplomatiques prises par le Togo, en vue de la préservation de la paix et de l’instauration d’un climat de stabilité dans la sous-région ouest-africaine, entre autres. Lomé, qui est très engagé sur la question, abritera d’ailleurs en Avril prochain une conférence internationale parrainée par les Nations Unies

A l’issue de la conférence, les quatre chefs d’Etat ont visité plusieurs installations agropastorales dans la Région d’Oyo.

Au cours de cette année, 3000 enseignants et 250 élèves enseignants des filières scientifiques viendront renforcer le secteur éducatif. C’est l’un des engagements réitérés cette semaine par le gouvernement, lors de sa rencontre avec les acteurs de l’éducation nationale. 

Ce nouveau recrutement fait partie des grandes actions projetées par l’exécutif en faveur du secteur pour 2022. Parmi ces dernières, on note également la construction de 5000 salles de classes, et l’intensification de la réforme du système éducatif. L’an dernier, 2250 nouveaux personnels avaient été recrutés dans le cadre de cette réforme.

Pour rappel, un autre engagement gouvernemental en faveur du corps enseignant a été confirmé cette semaine, celui sur la gratification exceptionnelle

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La Société d’exploitation du guichet unique pour le commerce extérieur au Togo (SEGUCE Togo) organise durant toute la semaine prochaine ses Journées Portes Ouvertes (JPO). L’activité prévue dans les locaux à Lomé, se déroulera sous le thème du “Guichet unique pour le commerce extérieur : Une plateforme sécurisée et dématérialisée au service des acteurs du commerce extérieur”.

L’occasion pour le public, notamment les acteurs de la communauté du commerce extérieur, les opérateurs économiques, les importateurs et exportateurs, banques, ou encore universitaires, d’en apprendre un peu plus sur cette entité. 

Créée en 2013, la SEGUCE, qui exploite le guichet unique dans le cadre d’un partenariat public-privé, a permis au Togo d'améliorer ses performances logistiques, notamment grâce à la dématérialisation et la digitalisation des procédures.

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Le Togo organisera en avril prochain, une “Conférence de haut niveau sur les transitions politiques et la lutte contre le terrorisme au Sahel et en Afrique de l’Ouest”. L’initiative a été présentée jeudi à New York au SG des Nations Unies, par le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey.

Prévu à Lomé, l’événement doit être l’occasion pour les différentes parties prenantes, d’examiner les tendances et développements récents dans la région du Sahel et les pays de l’Afrique de l’Ouest, en proie à l’extrémisme violent et au terrorisme, de réfléchir sur les stratégies et moyens pouvant aider à contenir la dissémination de la menace terroriste, et de rester mobilisés face à ce péril, pendant et après les transitions politiques.

Ce sera également l’opportunité de réfléchir sur les réformes possibles sur les actions et mandats des opérations de casques bleus, afin de mieux les adapter aux besoins réels des populations et aux défis sécuritaires de la région du Sahel. 

Cette initiative du Chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, a expliqué Robert Dussey, “répond non seulement à une préoccupation urgente de l’heure, mais s’inscrit également dans le cadre de la Stratégie sous-régionale et interrégionale du Togo de lutte contre le terrorisme et de préservation de la paix au Sahel”.

En septembre dernier, le Togo avait justement présenté cette stratégie, axée sur la coopération multilatérale, l’exportation de la paix, ou encore le soutien aux processus de normalisations politiques et de transitions démocratiques. 

A la fin de l’année écoulée, l’état de mise en œuvre des réformes  affichait de bons résultats : 80% de taux d’exécution physique et 67% de taux d’exécution financière. C’est l’une des principales conclusions de la Revue nationale annuelle des réformes dans les départements ministériels et institutions de l’Etat.

L’activité, effectuée il y a quelques jours par visioconférence, a permis au secrétaire permanent pour le suivi des politiques de réformes et des programmes financiers, Kpowbié Tchasso Akaya, de faire le point. Ces réformes prioritaires concernent principalement la politique foncière agricole, la réglementation numérique, la modernisation du code du travail, le renforcement des mécanismes d’appui aux TPME, la politique de décentralisation de l’Etat et l’adoption d’une législation environnementale. 

Certaines sont déjà opérationnelles”, a précisé le responsable. Notamment, “l’exécution du budget-programme à partir de janvier 2021, la digitalisation du casier judiciaire, la publication du 1er rapport d’évaluation des dépenses fiscales pour 2019 et 2020 qui a accompagné le projet de loi de finances 2022 à l’Assemblée nationale, l’adoption des projets de loi de règlement des budgets 2016, 2017, 2018 et 2019, la publication du document de déclaration des risques budgétaires de 2021 ainsi que celui de la période 2022-2024, la relecture des textes relatifs aux comptes d’affectation spéciale et l’élaboration d’un projet de décret, l’adoption des lois sur les contrats PPP et les marchés publics, l’adoption des lois organiques sur la Cour des comptes et ses magistrats”. 

Une plateforme de suivi des réformes est actuellement en cours d’implémentation, afin de mieux renforcer la dynamique. 

Pour 2022, le système de gestion des finances publiques sera évalué selon la méthodologie PEFA, devenue depuis plusieurs années la norme internationale pour les pays en développement. 

La gratification exceptionnelle, promise par le gouvernement aux enseignants il y a plusieurs mois, sera de 05 milliards FCFA. L'exécutif a annoncé mercredi sa volonté d’allouer ce montant, lors d’une rencontre avec toutes les parties prenantes du Protocole d’Accord relatif au secteur de l’Education, conclu le 19 avril 2018. 

Cette enveloppe, qui couvrira la période du 1er janvier 2021 au 31 décembre 2025, bénéficiera d’une part, aux enseignants fonctionnaires sous forme d’allocation annuelle non indexable sur la période visée, et de l’autre, aux enseignants volontaires des établissements scolaires publics, selon des critères à définir par le gouvernement. 

En outre, une partie de ce crédit servira également à améliorer la subvention de l’Etat à l’enseignement confessionnel. 

En dehors de cette gratification exceptionnelle, le gouvernement s’est engagé à poursuivre d’autres mesures au profit du secteur. 

Il y a quelques mois, à la suite de mouvements de grèves et des débrayages dans le milieu éducatif, l’exécutif avait réitéré son intention d’honorer sa promesse, dont elle avait reprécisé le cadre.

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Première culture de rente nationale, le coton togolais est surtout apprécié en Asie, dans la partie Sud-Est. Entre 2018 et 2020, les principaux clients du Togo ont été la Chine, l’Inde, la Malaisie ou encore le Vietnam, selon les statistiques commerciales internationales.

En 2020 par exemple, sur un total d’exportations de coton fibre d’environ 64 millions $ (36 milliards FCFA), l’Empire du Milieu en a importé pour 20 millions $ et la Malaisie pour 16. 

Un an plus tôt, c’est l’Inde qui s’illustrait comme premier acheteur du Togo avec 37 millions $ de fibres de coton achetés, sur les 99 millions $ d’exportation (plus de 56 milliards FCFA). 

Enfin en 2018, la Malaisie, devenue le nouveau hub du textile dans la région, a acquis près de la moitié (42 millions $) des exportations du Togo sur l’année (89 millions $, soit 51 milliards FCFA).

Au cours des dernières années, d’autres pays comme le Pakistan, la Turquie, l’Allemagne ou le Portugal, ont rejoint le rang des clients.

Au Togo, la culture de l’or blanc a pris un nouveau tournant avec le rachat de la NSCT par le géant singapourien Olam, et lancement de la PIA, premier parc indutriel intégré du pays. L’ambition du gouvernement est claire : transformer localement toute la production brute d’ici 2023, et multiplier par 12 la valeur des exportations. 

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Le gouvernement de la transition du Mali a annoncé mercredi la mise en place d’un mécanisme de concertation avec la Cedeao, l’UA et la communauté internationale, dans le cadre de la recherche de solutions consensuelles pour une transition réussie et un retour à l'ordre constitutionnel. Le Togo y est intégré. 

Le pays, qui s’est toujours montré disponible depuis le début de la crise sociopolitique, fait partie de la première structure du mécanisme, le Groupe de Dialogue au niveau Ministériel. 

Aux côtés du Ghana (président en exercice de la Cedeao), du Sénégal (président en exercice de l’UA), du Nigéria, de la Mauritanie, de la Sierra Léone, de l’Union Africaine et des Nations Unies, le Togo œuvrera  à faciliter le dialogue entre les parties prenantes, le rapprochement des positions, et la recherche d’un compromis sur les questions en suspens.

La seconde structure, le Groupe de Travail Élargi, composé de représentants du gouvernement malien, des membres du comité local du suivi de la transition et de personnes ressources, aura pour mission d’évaluer le projet de chronogramme de transition présenté à l’Organisation communautaire ouest-africaine. 

Une première réunion du Groupe de Dialogue s’est d’ailleurs déjà tenue, afin d’accélérer le processus. 

Pour rappel, Bamako avait proposé une ébauche de chronogramme, rejetée par la Cedeao, qui a décidé dans la foulée d’imposer des sanctions au pays.

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La stratégie gouvernementale opérée dans la lutte contre le Covid-19 porte ses fruits. Le CHR-Lomé Commune, dédié à la gestion des cas graves au Togo, est presque vide, a annoncé mercredi le coordinateur de la riposte. 

À ce jour, nous n’avons plus qu’un seul patient non vacciné en soin et on espère en rester là”, a déclaré le Colonel Djibril Mohaman, lors du point hebdomadaire sur la situation épidémiologique. 

La décrue que nous avons observée se confirme et la vaccination a montré son efficacité”, s’est réjoui le responsable, qui a tout de même précisé que cette bonne nouvelle ne signifiait pas la fin du virus ou du respect des mesures barrières. A ce jour, plus d’un million de personnes ont été entièrement vaccinées dans le pays. 

Début 2021, au plus fort de la crise sanitaire, le CHR qui avait été entièrement réhabilité, était arrivé à saturation, du fait de la hausse quotidienne de cas graves.

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Les populations togolaises pourront bientôt adresser leurs demandes de duplicata de certificat de nationalité dans les régions et préfectures du pays. Le gouvernement, à travers le ministère de la justice, a initié une politique de déconcentration des services et de rapprochement de l’administration des usagers.

Un projet d’installation de matériel de duplication dans les chefs-lieux de régions et les préfectures vient d’entrer dans sa phase opérationnelle, avec le lancement d’un test dans les préfectures du Golfe et d’Agoè-Nyivé dans le Grand Lomé. Le projet sera étendu à celles des Lacs, Vo, Danyi, Kloto, Badou, Anié, Blitta, Bassar, Oti et Kpendjal.

La deuxième étape sera celle de la prise en compte de toutes les autres préfectures.