RTG

RTG

Le ministère du commerce tiendra du 10 au 11 novembre prochains à Lomé, un séminaire national sur le commerce électronique. L’événement, organisé en collaboration avec l’Organisation mondiale du commerce (OMC), doit permettre aux différents acteurs nationaux d’avoir un meilleur aperçu des différents enjeux liés au commerce électronique. 

r

Un formulaire d’enregistrement a été ouvert en ce sens jusqu’au 06 novembre à l’endroit des startups nationales. 

Au Togo, le secteur du e-commerce est en plein essor, impulsé par la digitalisation de l’économie. Un plan stratégique de développement est d’ailleurs en gestation pour les cinq prochaines années.

Au Togo, la grande Foire internationale de Lomé (FIL) s’apprête à effectuer son grand retour le 30 novembre prochain, après deux années d’interruption en raison de la situation sanitaire. Sur le site du centre national des expositions (CETEF), d’importants travaux sont en cours depuis la mi-septembre. 

L’objectif est de rénover entièrement l’infrastructure, pour mieux accueillir les visiteurs. “Tous les travaux seront réalisés d’ici quelques semaines”, a rassuré le directeur par intérim du site, Komlan Yakpey.

Pour cette 17ème édition, plus de 1 000 exposants issus d’une vingtaine de pays sont annoncés sur les 90 000 m2 de stands, et près de 300 000 visiteurs attendus. Des chiffres qui s’inscrivent notamment dans le sillage des éditions précédentes. 

En rappel, le thème retenu pour cette manifestation foraine est celui de la ‘Compétitivité des biens et services pour la relance économique post-Covid19’.

Dix jours après le démarrage effectif des opérations de dénombrement du 5ème recensement général de la population et de l’habitat (RGPH-5), le bilan d’étape est positif, en dépit des débuts timides, a indiqué mardi 1er novembre, le directeur des statistiques démographiques et sociales à l’INSEED. 

C’est vrai que nous avons commencé timidement mais avec le temps, les agents ont pris de l’habitude et nous tendons vers la vitesse de croisière”, a déclaré Souradji Fankeba, reçu au JT de 20H de la Télévision nationale.

En effet, a expliqué le responsable, les trois premiers jours de l’opération ont été consacrés à un “listing” des ménages, et ce n’est qu’à partir du quatrième jour que le décompte proprement dit a commencé. “C’est une grosse opération, qui nécessite beaucoup de moyens logistiques” et de coordination avec les différentes équipes et les acteurs sur le terrain, a-t-il notamment poursuivi. 

Réticence dans les milieux urbains 

Néanmoins, des difficultés sont relevées, particulièrement en milieu urbain où il est observé “un amalgame” avec le recensement électoral ou encore celui d’ordre fiscal.

Le travail que nous faisons est régi par la Loi statistique qui défend que les informations individuelles collectées soient divulguées à d’autres fins que celles des statistiques publiques”, a expliqué Souradji Fankeba, rassurant sur les motivations finales des questionnaires.  

Ce recensement vise à connaître la population du pays dans sa répartition géographique, dresser l’inventaire des conditions de logement des habitants, et avoir une base des infrastructures socio-collectives du pays. Ce sont ces indicateurs qui permettront d’évaluer les besoins réels des populations, et arriver à résoudre leurs problèmes”, a détaillé le Directeur.  

“Tout le monde est concerné”

Alors qu’il reste 10 jours pour la clôture du dénombrement, un nouvel appel est lancé pour une mobilisation générale : “On recense tout le monde, qu’on soit national ou étranger (à quelques exceptions près notamment pour les personnels diplomatiques), enfant ou adulte, et c’est une obligation”.

Depuis quelques jours, la communication a été intensifiée, notamment avec la sensibilisation de proximité qui implique les crieurs publics, les leaders religieux et communautaires. 

Lire aussi:

Le Togo recense sa population 

Une délégation conduite par le ministre de l’eau et de l’hydraulique villageoise Bolidja Tiem, a effectué une visite de travail en Arabie Saoudite. Elle s’est entretenue avec les responsables du Fonds Koweïtien pour le Développement Économique Arabe. 

Les échanges ont notamment porté sur les projets de développement et le financement du secteur de l’eau. La délégation a également rencontré d’autres partenaires techniques et financiers dans le but de mobiliser des financements pour ce secteur.  

En rappel, un accord a été signé en février dernier entre le gouvernement togolais et le Fonds saoudien de développement dans le cadre du programme de renforcement de l’accès à l’eau. 

Lire aussi:

Le Fonds Koweitien accorde un financement de 12 milliards FCFA au Togo pour approvisionner Kara en eau potable

Le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé a inauguré officiellement lundi 31 octobre 2022, le centre de formation à la confection de l’habillement de la Plateforme industrielle d’Adetikopé (PIA). L’infrastructure, implantée au sein du parc textile, est l’un des principaux maillons de la nouvelle chaîne industrielle. 

Sur le site, plus de 800 jeunes dont 59% de filles, ont été formés et un peu plus d’un millier sont attendus pendant les prochains mois. En ligne de mire, un effectif de 2 000 jeunes formés et employés sur place. Si elle est actuellement de 60 000 pièces, la capacité de production mensuelle devrait dépasser le million de vêtements, une fois le rythme de croisière atteint.

84688 pm pia

Ce centre est l’une des preuves de l’engagement du chef de l’Etat à rendre effective la transformation économique du Togo”, a affirmé le Premier ministre, en outre “impressionnée par la modernité des installations, la qualité des produits et le sérieux des jeunes togolais qui ont su en un temps record, maîtriser les process de fabrication”.  

En rappel, la PIA prévoit d’abriter un centre de formation dans trois domaines : la transformation des produits agricoles, l'industrie et la construction. 

Lire aussi:

A la PIA, un “atout majeur pour l’industrie textile” se met progressivement en place

Une délégation de députés togolais participe depuis le 25 octobre à Maputo (Mozambique) à la 61ème session de l’Assemblée parlementaire de l’Organisation des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP). L’activité est aussi consacrée à la 42ème session de l’Assemblée parlementaire paritaire Afrique Caraïbes et Pacifique-Union Européenne ACP-UE (APP). 

Au menu de ces deux sessions qui durent huit jours, des questions liées à la jeunesse et à la femme, la guerre en Ukraine et ses conséquences sur l’approvisionnement en produits alimentaires dans les pays de l’OEACP. Le projet de règlement intérieur des Assemblées, prévu par l’accord post-Cotonou et des sujets liés au changement climatique seront également au cœur des échanges. 

La délégation parlementaire togolaise est constituée de la 2ème Vice-présidente de l’institution, Mémounatou Ibrahima et de trois élus : Pacôme Adjourouvi, Abira Bonfoh et Gerry Taama. 

Pour rappel, la 60ème session de l’Assemblée parlementaire de l’OEACP s’est tenue en mars dernier à Strasbourg en France.

La capitale togolaise, Lomé, a été consacrée samedi, “Capitale de la paix, de la médiation, du dialogue et de la tolérance”, à l’issue des travaux du forum de la Cedeao qu’elle abritait. Cette consécration a été officialisée avec l’adoption d’une Déclaration par les participants. 

Pour ces derniers, le choix de Lomé se justifie par les différentes initiatives qu’elle a entreprises en faveur de la paix sous-régionale, ainsi que sa “détermination à continuer de jouer un rôle primordial au service de la paix en Afrique”. Ceci, en offrant non seulement son cadre aux grandes conférences de paix régionales et internationales, mais également “en mettant son savoir-faire au service de la paix dans la région et sur le continent”. 

Pour le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, qui a rappelé aux leaders communautaires les fondamentaux de la stratégie diplomatique togolaise, il s’agit surtout d’une “reconnaissance”, et d’une exhortation à poursuivre dans cette dynamique. 

Lire aussi:

Diplomatie : pour 2022, le Togo met l’accent sur la paix et la stabilité

L’ambassadeur du Togo en Allemagne, Michel Bayedze Dagoh est décédé samedi, 29 octobre dernier.

En poste depuis 2018, le diplomate avait également compétence sur plusieurs pays d’Europe : la Russie, l’Autriche, la Slovénie, la Hongrie, ou encore la Bulgarie.  

En Turquie où il a également servi un temps, sa mémoire a été saluée par la Directrice Afrique de l’Ouest et Centre de la diplomatie turque, Nur Sagman. 

Il y a quelques mois, le Togo a également perdu son ambassadeur permanent auprès de l’Unesco, Sambiani Sankardja-Laré.

Suspendu depuis le 1er mai et prorogé le 31 juillet dernier, le paiement des taxes de tickets de marché reprendra en 2023, plus précisement le 1er janvier au Togo. Le gouvernement a en effet reconduit samedi dernier, la mesure de suspension du paiement de ces taxes, via une nouvelle prorogation de deux mois. 

Comme depuis le début de son application, “l’Etat continuera d’accorder une subvention aux structures de gestion des marchés (EPAM, régies et mairies) afin de leur permettre de faire face au manque à gagner”, a rappelé le ministre d’Etat et de l’administration territoriale, Payadowa Boukpessi. 

En rappel, cette mesure, qui ne concerne pas les loyers de boutiques et de magasins, s’inscrit dans le cadre des actions déployées par l’exécutif pour soutenir le pouvoir d’achat des populations, en réponse au phénomène de vie chère.

Lire aussi:

Péages, marchés: le gouvernement poursuit les actions ciblées contre la vie chère

La secrétaire générale de la Présidence de la République Sandra Johnson et le Chef de la délégation de l’Union Européenne, Joaquin Tasso Vilallonga ont signé vendredi 28 octobre à Lomé, deux nouvelles conventions de financement. Elles concernent respectivement le Programme d’appui à la lutte contre le changement climatique, la protection de la biodiversité et l’agroécologie (PALCC+) et le Programme de renforcement des services publics locaux (PRSPL).

Dans le détail, la première convention, dotée d’un financement de 30 millions d’euros sous forme de don, doit servir à gérer les aires protégées de Fazao-Malfakassa, d’Abdoulaye et de Togodo-Mono et à renforcer la résilience des populations face au changement climatique. Dans la même veine, onze postes de surveillance de ces aires protégées et 120 kilomètres de pistes rurales seront construits, ainsi que 150 kilomètres de pistes rurales réhabilités. L’objectif est de rendre ces lieux plus attractifs et d’en faire des pôles de développement socioéconomiques. 

La seconde convention financée à hauteur de 25 millions d’euros, à raison de 10 millions comme don et 15 millions d’euros comme prêt concessionnel, permettra de renforcer les capacités des collectivités territoriales pour une gestion efficace des déchets. Avec ce projet, les capacités du Centre d’enfouissement technique (CET) d’Aképé seront étendues.

« L’UE sera solidaire avec le Togo pour relever les défis communs du climat ainsi que ceux qui sont propres aux sociétés en plein essor économique, social et politique » a déclaré l’ambassadeur de l’UE. 

Il est à noter que ces conventions interviennent dans le cadre du Document conjoint de programmation pluriannuelle (DCP 2021-2027) de l’Union Européenne.