Le président de la République Togolaise, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, a assisté ce lundi 3 septembre 2018, à l’ouverture du sommet du Forum sur la coopération sino-africaine (Focac). En prélude à la cérémonie d’ouverture, le Chef de l’Etat s’est entretenu avec des investisseurs et opérateurs économiques chinois.
Faure Gnassingbé a échangé avec Du Fei, président de la China Road and Bridge Corporation (CRBC), spécialisée dans les projets mondiaux de génie civil. Les échanges ont porté essentiellement sur le corridor logistique dans le cadre du PND.
Le président togolais a ensuite rencontré Bin Liang, directeur de la China Railway Construction Bridge Engineering Group, une entreprise fortement représentée sur d’importants projets en Afrique et spécialisée dans la construction d’infrastructures ferroviaires.
La série s’est achevée par l’entretien avec Zhang Ting, directeur général de YTO China-Africa Machinery Corp (Camaco) pour l’Afrique de l’Ouest.
Le n°1 togolais devrait prendre la parole mardi 04 septembre lors de la table ronde organisée à l’intention des chefs d’Etat dans le cadre du sommet.
A l’ouverture du sommet, le président chinois Xi Jinping a défendu le programme mondial de développement des routes, des chemins de fer, des ports, des pipelines et d'autres liens commerciaux. Il a promis un allégement de la dette à certains pays africains plus pauvres.
La Chine a par ailleurs prévu d’exempter certains pays africains de paiement des dettes contractées sous la forme de prêts du gouvernement chinois sans intérêts. Prêts qui arrivaient à échéance à la fin de l’année 2018. Ces mesures d’exemption seront accordées aux pays les moins avancés d’Afrique, aux pays fortement endettés et pauvres, aux pays sans littoral et aux petits pays insulaires en développement qui ont des relations diplomatiques avec la Chine, a précisé le président chinois.
Il a également annoncé un prêt supplémentaire de 60 milliards $ et d’autres financements à suivre en faveur de l’Afrique.
Le Ministère des Postes et de l’Économie Numérique, en collaboration avec le Ministère du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé et le Centre de Formation des Entreprises (CFE), lance du 1er au 30 septembre 2018, une campagne de promotion du domaine PointTG (.tg).
L’offre promotionnelle consiste à accorder gratuitement le domaine PointTG (.tg) aux 1000 premières entreprises créées et formalisées sur la période sous revue. Elle vise à promouvoir le développement des initiatives privées et à favoriser l’inclusion digitale au Togo.
L’idée, pour les autorités togolaises, est d’accroître la visibilité des entreprises installées sur le territoire et de favoriser le développement de leurs activités à l’échelle locale, nationale et internationale.
Depuis le 23 mai 2016, il est passé sous contrôle des autorités togolaises qui se sont données pour objectif, de développer la notoriété internationale de son extension et d’en réviser ses tarifs peu accessibles.
Le Haut-Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale (Hcrrun) démarre ce lundi 3 septembre l’indemnisation des victimes retardataires de la première vague du pôle (III). Il regroupe les régions de Lomé-Commune (Golfe et Agoè), Maritime (Aného et Tsévié) et Plateaux-Ouest (Kpalimé).
Selon le communiqué, l’opération se tient du 03 au 07 septembre au siège de l’institution à Lomé. Elle fait suite à celles tenues dans les pôles (I) et (II) du 14 au 18 Août 2018 à Atakpamé, Kara et Mango.
Pour faciliter le déroulement des activités, le Hcrrun invite les victimes concernées dont les noms sont disponibles sur son site web : www.hcrrun-tg.org , à se munir d’une pièce en cours de validité notamment, une carte d’identité, un permis de conduire ou un passeport.
Démarrée le 20 mars dans la région Maritime, l’indemnisation des victimes non vulnérables des événements de 2005, traduit la volonté du gouvernement de résoudre d’une manière définitive, les conséquences des violences post électorales.
Elle bénéficie d’une première allocation de deux milliards FCFA accordés par l’Etat au titre de l’année budgétaire 2017.
Le Togo, sous la houlette du Chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, prendra activement part au Forum sur la coopération sino-africaine (Focac) qui démarre ce lundi 03 septembre à Beijing, capitale chinoise.
Arrivé samedi en terre chinoise, le n°1 togolais a multiplié les contacts avec des investisseurs qui souhaitent accompagner la réalisation du Plan national de développement (PND 2018-2022).
Successivement, Faure Gnassingbé a reçu en audience ce dimanche 02 septembre, Mingfeng Zhang et Gang Shao.
Le premier, PDG de Jiangxi Zhongmei Engineering Construction, déjà présent au Togo, souhaite se diversifier dans son domaine d’activités de prédilection : les infrastructures. L’occasion pour l’entreprise active au Kenya, au Ghana, en Ethiopie et d’autres pays africains, de confirmer ses ambitions togolaises. Zhongmei veut donner au coup d’accélérateur au PND à travers la création d’un parc industriel agricole à Akodessewa dans la préfecture de VO. Une installation destinée à accompagner la stratégie de transformation agricole du Togo en vue d’atteindre l’autosuffisance alimentaire et faire de l’agriculture, un vrai levier de développement. Axe stratégique 2 du Programme d’actions quinquennal du gouvernement adopté début août.
Le chef de l’État a exprimé quant à lui le souhait que la société Zonghmei puisse nouer des partenariats avec les IFAD (Institut de Formation pour l'Agro-développement), spécialisés dans l’aquaculture et l’élevage, pour contribuer à la formation des paysans et au développement des filières porteuses comme le manioc.
Le deuxième investisseur rencontré est Gang Shao, CEO de Tiesiju Civil Engeneering Group. Cette audience a permis au patron du groupe chinois qui opère dans le secteur de la construction avec une expertise avérée en matière d’infrastructures aéroportuaires, ferroviaires et de routes, de prendre connaissance des projets phares du PND dans le domaine des travaux publics. Précisément, les deux hommes ont discuté de la réalisation du corridor logistique Lomé-Ouagadougou. Un vaste projet qui comprend la mise en place de routes, de chemin de fer, de port sec, de plateforme logistique…
L’autre volet des discussions porte sur les modalités pratiques d’investissement du groupe chinois qui revendiquait en 2017, 23 000 ingénieurs et techniciens avec un chiffre d’affaires de 12 milliards de dollars. L’éventualité d’un PPP a été évoquée. Ainsi, une délégation de Tiesiju est attendue incessamment au Togo pour « rendre concrète la collaboration qui a été entamée à travers cet entretien ».
Le président de la République devrait accentuer les rencontres pour promouvoir le PND.
Une délégation composée des ministres en charge des Affaires Etrangères et des Finances, assistés de hauts fonctionnaires, devrait participer en Chine à une série de rencontres. Prévues en prélude au sommet FOCAC, elles se déclinent en une réunion, la 13é des Hauts Fonctionnaires, et en une conférence ministérielle, la 7è du rang, consacrée aux hauts fonctionnaires respectivement les 1er et 2 septembre 2018.
Elles devront être suivies du sommet des Chefs d’Etat et du dialogue de haut niveau entre les Chefs d’Etat des pays participants et le monde des affaires.
L’enjeu principal du FOCAC est de renforcer la coopération avec la Chine tout en étant réaliste sur les manquements quant à la mise en œuvre des recommandations du précédent sommet qui s’est tenu à Johannesburg en 2015.
Pour le Togo spécifiquement, il s’agira de se positionner comme point d’ancrage pour l’initiative « Belt and Road » ; de promouvoir le Plan National de Développement et les projets structurants auprès d’investisseurs chinois et de renforcer la coopération politique avec la Chine.
Le Togo profitera de sa participation au 7e Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC), pour organiser un Business Forum en vue d’attirer les investisseurs chinois.
A partir 05 septembre, un road Show devrait conduire la délégation togolaise menée par le président Faure Gnassingbé, de Béijing, la capitale, à la province de Guangdong, le principal moteur de l’économie chinoise, en passant par Zhiejan, l'une des provinces symboles du miracle économique chinois.
Principalement dans cette dernière province, le Togo tiendra le 07 septembre, dans la ville de Hangzhou, son tout premier grand Business Forum. Un forum d’affaires qui permettra de présenter 5 grands projets structurants du nouveau plan national de développement (PND 2018-2022). Les domaines ciblés sont entre autres : la logistique, l’agro-alimentaire, l’industrie et l’énergie.
En prélude à cet évènement où une trentaine d’hommes d’affaires et d’entreprises chinoises sont attendus, le Togo pourrait signer avec cette province qui accueille le géant de l’e-commerce Alibaba, un partenariat stratégique, ouvrant la porte aux investisseurs chinois.
La Délégation togolaise qui séjournera en République Populaire de Chine du 02 septembre au 10 septembre, visitera dans les deux provinces des installations industrielles et des entreprises chinoises, dans le but de nouer des partenariats.
Réuni en Conseil des ministres du mardi 28 août dernier, sous la supervision du Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, le gouvernement a adopté un nouveau projet de loi modifiant les anciens textes utilisés par la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC).
« Dans un contexte de bouleversement du secteur marqué par l’émergence de nouveaux vecteurs de l’information et de la communication encore appelés « médias en ligne » et le basculement de l’analogique au numérique dans l’audiovisuel traditionnel, il est apparu nécessaire d’entreprendre une révision de la loi organique relative à la HAAC pour étendre son champ d’application aux médias préalablement non couverts par ladite loi. », indique le relevé du Conseil des Ministres.
Et d’ajouter : « la mutation majeure induite par le développement du secteur numérique rend nécessaire de réorganiser et de renforcer les attributions de la HAAC afin de permettre à cette institution de jouer pleinement son rôle d’organe de régulation du nouveau paysage audiovisuel togolais »
Concrètement, avec cette mouture, les autorités auront plus de marge de manœuvre pour contrôler l’activité des médias en ligne. Des textes seront bientôt fournis à ces derniers par la HAAC pour expliquer comment l’autorité régulera désormais l’activité de la presse électronique, selon les informations.
Cette intervention a été rendue nécessaire, apprend-on, face à l’orientation prise par les médias locaux, notamment la presse en ligne, qui effectue plus de tâches de promotion que d’information. La nouvelle loi devrait donc réguler la publicité pratiquée sur les médias digitaux.
Le Sénégal et la Banque mondiale ont signé, ce jeudi 30 août 2018, trois accords de financement d’un montant global de 220 millions $ pour la mise en œuvre de trois projets relatifs à l’eau, l’éducation et la résilience des populations.
La signature de ces accords a eu lieu entre le ministre sénégalais de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Ba et la directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal, Louise Cord (photo).
Le premier accord destiné au projet eau-assainissement en milieu rural (PAEMIR) bénéficiera d’un prêt de 130 millions $ via l’Association internationale de développement (IDA), l'institution de la Banque mondiale qui aide les pays pauvres. Ce projet permettra à 1,5 million de personnes en milieu rural d’accéder à l’eau courante et aux installations sanitaires améliorées.
Le deuxième accord de financement, d’un montant de 30 millions $ auxquels vont s’ajouter 4 millions $ que va apporter l’Etat du Sénégal, sera affecté au Projet de relèvement d’urgence et de résilience de Saint-Louis (SERRP). Il vise à réduire la vulnérabilité des populations de la Langue de Barbarie (au Nord du pays) face aux risques côtiers ainsi que le renforcement de la planification de la résilience urbaine à l’échelle de l’agglomération de Saint-Louis.
Le SERRP bénéficiera à environ 55 000 personnes établies dans cette zone côtière. Il contribuera, par ailleurs, à jeter les bases des investissements futurs pour réduire la vulnérabilité aux risques côtiers des 213 000 habitants de la ville de Saint-Louis.
Enfin, le troisième accord de financement, d’un montant de 60 millions $, est destiné au Projet d’amélioration de la qualité et de l’équité de l’éducation (PAQEEB) qui vise à soutenir les efforts du Sénégal en matière d’éducation et à consolider les acquis.
Au Sénégal, l’élection présidentielle connaitra la participation de 85 personnes. Une situation embarrassante qui participera à l’augmentation du coût de l’organisation de cette élection.
Sénégal : 85 prétendants potentiels au fauteuil présidentiel en 2019
Le nombre des potentiels candidats à l'élection présidentielle de février 2019 au Sénégal est estimé à ce jour à 85, a-t-on appris cette semaine auprès d'une source au ministère sénégalais de l'intérieur. Ce lundi 27 août, dans le pays, a commencé la campagne de collecte de parrainages conformément à la nouvelle loi électorale votée en avril dernier.
Pour l'élection présidentielle de février prochain, le Sénégal risque d'atteindre un record de candidatures enregistrées. Selon des sources internes au ministère sénégalais de l'Intérieur, les prétendants au fauteuil présidentiel à ce jour sont au nombre de 85. Lundi, les représentants de 85 « candidats à la candidature » se sont présentés pour récupérer les fiches de collecte des signatures au ministère, a déclaré à la presse locale, Bernard Casimir Demba Ciss, un des responsables au ministère. Confirmant plus ou moins l'information, Aminata Touré, déléguée de la majorité et ex-première ministre, embarrassée par cette pléthore de prétendants à la présidence, a parlé plutôt de 81 potentiels « candidats », estimant que c'était « beaucoup ».
Cet état de chose intervient alors que ce lundi dans le pays, a démarré la campagne de collecte de parrainages. Devant durer « au moins quatre mois », jusqu'à la période prévue pour le dépôt des candidatures, « entre le 11 et le 26 décembre », selon Ciss, elle devrait permettre aux prétendants de recueillir le parrainage de 0,8% à 1% du corps électoral, soit environ 52.000 signatures, réparties dans au moins sept des 14 régions du pays, soit 2.000 par région au minimum. Cette campagne répond aux nouvelles dispositions de la loi votée en avril dernier.
La réforme d'avril 2018 insuffisante
En étendant l'exigence des signatures à tous les candidats (non plus uniquement à ceux de la société civile), les autorités sénégalaises espéraient éviter le foisonnement des candidatures que le pays a connu en 2017 lors des élections législatives. Les électeurs devaient alors choisir entre 47 listes, une situation qui pose des problèmes d'organisation. La nouvelle loi n'a finalement pas permis de limiter les dégâts. Il faudra néanmoins attendre que ces prétendants puissent réunir le nombre de signatures requis, pour payer leur caution (30 millions de francs CFA soit environ 45.000 euros), et faire valider leurs dossier par le Conseil constitutionnel sénégalais.
On sait cependant déjà que certains ténors qui étaient attendus, risquent de ne pas être en mesure de se présenter à l'élection. C'est le cas du maire de Dakar, Khalifa Sall, condamné à cinq ans de prison pour détournements de fonds publics et qui doit attendre jeudi le verdict de son procès en appel, ainsi que Karim Wade, fils et ministre de l'ex-président Abdoulaye Wade. Celui-ci condamné en 2015 à six ans de prison pour « enrichissement illicite », a vu sa demande d'inscription sur les listes électorales rejetée le 2 juillet dernier. Difficile d'être candidat dans ces conditions.
L'annonce, par la banque centrale du Nigéria, qu'elle reclamait le remboursement de la somme de 8,1 milliards $ de dividendes exportés en marge de la légalité, a créé une onde de choc dans plusieurs autres entreprises sud-africaines à divers degrés.
Le géant sud-africain de la grande distribution Shoprite, dont le Nigéria est un des grands marchés, a perdu 4,8% après cette annonce, avec un volume de titres échangés le plus important depuis le 22 aoûts 2018.
Cronation Asset Management qui détient 47 millions de titres MTN a perdu 6,6%, même si ce vendredi 31 août 2018, tout comme Shoprite, il est en train de remonter sur le Johannesburg Stock Exchange.
La Public Investment Corporation, le gestionnaire des fonds de pensions des travailleurs du secteur public sud-africain, et qui détient 294,3 millions de titres MTN, a presque perdu 5 milliards de rands au cours de cette difficile journée.
Standard Bank, maison mère de Stanbic IBTC, une des banques solidairement tenues de rembourser les 8,1 milliards $ avec MTN, a aussi légèrement baissé. Ses responsables ont expliqué avoir engagé des discussions avec la banque centrale sur cette affaire.
Pour plusieurs investisseurs de MTN, la poule aux oeuf d'or nigériane semble virer au cauchemar. Des spécialistes de l'investissement en Afrique du Sud sont dégouté par une décision dont ils s'expliquent difficilement l'origine, dans la mesure où, sur la même affaire, la commision d’enquête du Sénat nigérian, avait donné raison à l'opérateur sud-africain.
MTN se remet progressivement, à mesure que l'information est encaissée par les investisseurs. Le jour de l'annonce de la nouvelle, sa valeur boursière a reculé de près de 20% sur le Johannesburg Stock Exchange, dans un volume des échanges de titres qui a dépassé 51 millions, le record des deux dernières années.
Idriss Linge