La France restituera 26 œuvres d’art appartenant au patrimoine culturel béninois, a annoncé la semaine dernière, un communiqué de la présidence française.
La restitution qui devrait se faire « sans tarder », fait suite à la réception du chef d’Etat français, d’un rapport sur la restitution par la France d’œuvres d’art africain, établit par l'historienne française, Bénédicte Savoy, du Collège de France et l'écrivain sénégalais, Felwine Sarr, de l'université de Saint-Louis, au Sénégal.
En juillet 2016, le gouvernement béninois avait émis une demande de restitution de quelques 5 000 objets, pillés par les Français lors de la colonisation et exposés dans plusieurs musées de l’Hexagone. Un an après l’engagement pris à Ouagadougou par le président français de restituer toutes les œuvres prises au pays, cette action vient donc confirmer le souhait d’Emmanuel Macron « que toutes les formes possibles de circulation de ces œuvres soient considérées : restitutions, mais aussi expositions, échanges, prêts, dépôts, coopérations ».
Dans cette lancée, l’Elysée a également annoncé que l’Etat français envisageait de mettre en place une stratégie de restitution de l’ensemble des œuvres d’art africain détenues dans plusieurs musées européens. A cet effet, le gouvernement français pourrait « réunir à Paris au premier trimestre 2019, l'ensemble des partenaires africains et européens » pour construire ensemble une « politique d'échanges » de ces œuvres d’art.
Moutiou Adjibi Nourou
Dans un communiqué publié sur son site officiel, le haut-commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (Hcrrun) a annoncé le début, ce mardi 27 novembre 2018, de la deuxième étape de la prise en charge psycho-médicale des victimes et leur indemnisation.
L’opération, qui s’inscrit dans la mise en œuvre du Programme de réparations de l’institution, concerne 55 victimes vulnérables de la commune de Lomé et des environs.
La liste des victimes retenues est disponible sur le site web du Hcrrun, dans le quotidien national et est également disponible dans les bureaux des préfectures et mairies concernées. Cette 2ème étape s’achèvera le 30 novembre 2018.
En rappel, la 1ère étape de la prise en charge et des indemnisations des victimes des violences à caractère politique, survenues au Togo, s’est déroulée du 12 décembre 2017 au 17 septembre 2018 et a permis de couvrir 2510 victimes.
La 15ème Foire Internationale de Lomé a ouvert le vendredi 23 novembre dernier avec le lancement officiel des activités par le ministre du commerce et du secteur privé, Bernadette Legzim-Balouki.
L’édition 2018, axée sur le thème « Chaînes de valeurs, vecteur de progrès économique », met à l’honneur le Burkina Faso. La délégation burkinabé, composée d’une centaine d’opérateurs économiques, est conduite par le ministre du commerce, de l’industrie et de l’artisanat, Harouna Kaboré.
Bernadette Legzim-Balouki a salué la forte mobilisation de la délégation, illustration de la « marque de confiance du Gouvernement du Burkina Faso envers le Togo ».
Pendant 17 jours, 86 entreprises et sociétés burkinabé exposant dans 43 stands vont promouvoir les richesses de leur pays, aux côtés d’autres exposants togolais ou du reste du monde.
Plusieurs panels, conférences et partages d’expériences sont par ailleurs prévus au menu de cette édition qui s’achève le 10 décembre.
Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey et l’ambassadeur du Brésil au Togo, Antonio Carlos De Salles Menezes, ont signé le vendredi 23 novembre 2018 à Lomé, un accord visant à supprimer les visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques et de service des deux pays.
Cet acte vient renforcer un peu plus la coopération entre les deux pays. Lomé et Brasilia entretiennent en effet d’excellentes relations bilatérales sur les plan économique, éducatif, culturel et agricole, avec notamment le projet « Coton 4+ ».
Pour le Togo, cette nouvelle facilité s’ajoute aux précédents accords diplomatiques du genre, paraphés avec le Qatar, le Maroc, la Centrafrique ou encore le Gabon il y a quelques semaines.
Les urbanistes du Togo vont bientôt disposer d’un cadre légal d’exercice de la profession et d’un code de déontologie.
Réuni en conseil des ministres le 22 novembre dernier, le gouvernement a adopté un projet de loi relatif à l’exercice de la profession au Togo. La décision vise à doter la corporation d’une réglementation et d’un ordre national, à l’instar des architectes ou encore des géomètres.
Organisés depuis mai 1991 au sein d’une « Association Togolaise des Urbanistes Libéraux », les professionnels du métier ne disposaient pas d’une réglementation ordinale ou de dispositions propres à un groupement professionnel.
Ce projet de loi est introduit en considération de « l’évolution du droit communautaire et de la maîtrise de l’urbanisation et de l’assainissement du cadre de vie ». Il va permettre d’organiser la profession en conférant un statut légal au métier et en harmonisant les pratiques.
Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu en audience ce vendredi 23 novembre 2018, Harouna Kaboré, ministre burkinabé du commerce, de l’industrie et de l’artisanat.
Arrivé à Lomé dans le cadre de l’ouverture de la 15ème Foire Internationale de Lomé, à laquelle le Burkina Faso est le pays invité d’honneur, Harouna Kaboré a transmis au Chef de l’Etat un message de remerciements de son homologue, Roch Marc Christian Kaboré.
Les échanges ont surtout porté sur les relations de coopération économique entre les deux pays. « Nous avons salué l’excellence des relations qui existent entre les deux peuples », a indiqué le ministre à l’issue de l’audience. Et de poursuivre : « nous avons renouvelé l’engagement de notre pays à travailler dans ce sens ».
Les Togolais seront appelés aux urnes le 20 décembre 2018. Dans cette perspective, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) a eu hier 22 novembre, une rencontre avec les représentants des partis politiques et des candidats indépendants en lice.
Objectif : rappeler les dispositions en ligne avec la législation, sur la régulation du passage des candidats sur les médias d’Etat afin d’assurer un accès équitable aux médias d’Etat à tous les candidats. A terme, l’idée pour la HAAC, est de jouer sa partition dans l’optique des élections réussies.
Cette rencontre s’est tenue, comme de coutume et selon les usages, en prélude à la cérémonie de tirage au sort au cours de laquelle les dates et l’ordre de diffusion des interventions des candidats sur les médias officiels.
L’institution rassure que « tout candidat ou liste de candidats dispose pour présenter son programme aux électeurs, d’un accès équitable aux moyens officiels d’information et de communication, dans le respect des procédures et modalités déterminées par la loi ». La campagne devrait s’ouvrir le 04 décembre 2018, précise l’institution.
A l’issue des opérations de recensement électoral, 3 251 599 personnes, dont 210 000 lors de la prorogation exceptionnelle, ont été enrôlées par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Pour les 2 zones de recensement, 1 428 273 hommes et 1 613 326 femmes ont été inscrits.
Les chiffres, « provisoires et sous réserve des phases de traitement des données, notamment le dé-doublonnage et l’apurement », ont été communiqués ce vendredi 23 novembre 2018 à Lomé au cours d’une conférence de presse animée par l’institution.
L’objectif de cette rencontre avec les médias, selon le Président de la Ceni, Kodjona Kadanga, était « d’échanger et de faire le point après la clôture des opérations de recensement électoral sur l’ensemble du territoire ».
La commission a également donné des précisions sur les candidatures reçues pour le compte des législatives prévues le 20 décembre 2018. Ainsi, 856 candidatures provenant de 12 partis politiques et de 18 listes d’indépendants ont été enregistrées. « Les dossiers de candidature ont été transmis à la Cour Constitutionnelle pour examen en vue de la publication de la liste définitive », a précisé Kodjona Kadanga.
Le président de la Ceni est par ailleurs revenu sur l’appui de la Cedeao, à travers les 2 experts électoraux et les 2 auditeurs du fichier électoral, puis a rappelé le chronogramme des prochaines activités de la Commission.
La première phase d’audit du fichier électoral provisoire débutera le 27 novembre prochain et l’affichage des listes électorales provisoires dans les centres de recensement et de vote s’effectuera le 30 novembre 2018.
Le ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales, Payadowa Boukpéssi, a procédé ce jeudi 22 novembre 2018, au lancement à Lomé, d’une tournée nationale sur les fondamentaux devant garantir des scrutins crédibles et apaisés.
Organisée avec l’appui du Programme des nations unies pour le développement (Pnud Togo), la campagne vise à informer et sensibiliser l’opinion publique sur les dispositions contenues dans le code électoral et qui veillent au bon déroulement des consultations nationales.
5000 personnes seront ainsi formées dans les 5 régions sur des thématiques du processus électoral, le recensement, le vote, le dépouillement, la centralisation des résultats ou encore les voies de recours.
Les personnes formées devront ensuite servir de relais au niveau des populations à la base.
Réuni en conseil des ministres ce jeudi 22 novembre 2018, le gouvernement a adopté un décret fixant la contribution de l’Etat au financement de la campagne électorale en vue des législatives du 20 décembre prochain à 200 millions FCFA.
Les conditions pour bénéficier de ce financement de l’Etat ont été également fixées.
Ainsi, 65% du montant sont répartis à égalité entre toutes les listes de candidats. Les 35% restants sont répartis proportionnellement, au suffrage obtenu entre les listes ayant obtenu au moins 10% des suffrages exprimés.
Rappelons que la campagne électorale s’ouvre le mardi 04 décembre prochain à minuit et s’achève le mardi 18 décembre 2018 à 23h59.