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Le ministre en charge de l’agriculture, Noel Koutéra Bataka lance officiellement ce jeudi 23 mai 2019 à Kara, le début de la campagne nationale de production cotonnière pour la saison 2019-2020.

Ce sera lors d’une cérémonie qui se tiendra au Palais des Congrès de la ville. L’évènement sera l’occasion pour les principaux acteurs de la filière cotonnière de faire le point sur les dispositifs à mettre en place pour accompagner la transformation de la filière et améliorer les performances durant cette nouvelle campagne à venir.

La production de la campagne dernière était évaluée à 117 000 tonnes. Des chiffres qui devraient s’améliorer lors de cette campagne. Le département américain de l’agriculture anticipe en effet pour 2019-2020, une production de 152 000 tonnes pour le Togo, soit une hausse de plus de 18% par rapport à la campagne dernière.

Les habitants des villages de Nadiégou, Polougou, Kankangbane et Djalière, dans les préfectures de Tône et de Tandjoaré, devraient bientôt bénéficier d’un approvisionnement en eau potable via une prouesse technique basée sur le solaire.

Le ministère de l’eau, de l'équipement rural et de l’hydraulique villageoise vient en effet d’attribuer le marché d’approvisionnement à un groupement composé de deux entreprises spécialisées dans le domaine, Vergnet Hydro et ECM.

Le projet estimé à 194 millions Fcfa, s’inscrit dans le cadre du projet d’amélioration des conditions sanitaires en milieu scolaire et rural dans la région des savanes (PASSCO), financé par l’Agence française de développement (AFD).

Il consistera à installer des systèmes d’adduction d’eau potable solaires, dans ces localités situées sur des zones particulièrement escarpées. « Les forages sont très profonds. Les pompes seront installées entre 165 et 220 mètres de profondeur », a indiqué l’un des responsables de Vergnet Hydro.

La mise en place de ces nouveaux équipements va en outre « réduire significativement la fracture territoriale dans ces villages tout en les soulageant des nombreuses peines auxquelles ils sont confrontés », précise-t-on du côté d’ECM.

L’ensemble des équipements devrait être installé et fonctionnel en septembre 2019.

Le ministre de la culture, du tourisme et des loisirs, Kossivi Egbetonyo a lancé mardi à Lomé, une série de consultations avec les artistes et les acteurs du monde culturel national.

Ces concertations périodiques ont principalement pour objectif, de plancher ensemble sur les voies et moyens de mieux intégrer le secteur culturel et artistique aux stratégies de développement. En introduisant les travaux de cette première rencontre, le ministre a invité les artistes à se joindre au gouvernement pour « faire de l’art et de la culture, un véritable socle du développement ».

Selon Kossivi Egbetonyo, de nombreux défis restent, notamment un meilleur investissement dans le domaine de l’industrie culturelle et artistique, spécialement en faveur des métiers, la lutte contre le piratage et la contrefaçon des œuvres des artistes et une plus forte intégration de la culture dans le commerce international.

Il est donc envisagé pour très bientôt la réalisation d’une étude sur l’économie et les bienfaits de la culture. De même la création prochaine d’un conservatoire national de musique a été annoncé.

Une délégation de membres du gouvernement, conduite par le ministre du commerce, Kodjo Adedze et Sandra Johnson, ministre déléguée chargée de l’amélioration du climat des affaires, se trouve à Paris ce mercredi dans le cadre d’une rencontre d’échanges avec des investisseurs.

La réunion, qui se tient en prélude du prochain forum économique Togo-UE, vise à faire découvrir les différentes opportunités d’investissements et d’affaires au Togo, le tout sur fond de présentation du PND 2018-2022.

Les échanges portent également sur les principaux enjeux de ce forum au cours duquel 300 investisseurs sont attendus.

Notons aussi la participation aux échanges, de l’ambassadeur du Togo en France, Calixte Madjoulba Batossie.

C’est l’une des principales informations à retenir de la rencontre ayant réuni lundi le ministre en charge des questions environnementales, David Olatokoun Wonou et Aliou Dia, le représentant résident du Pnud au Togo.

L’institution onusienne injectera 500 000 $ dans un projet destiné à appuyer le Togo dans la mise en œuvre de sa Contribution déterminée au niveau national (CDN), un des instruments de l’Accord de Paris sur le climat.

L’objectif étant de transformer le CDN en plan d’investissement arrimé au Plan national de développement, ce qui permettra de renforcer la résilience du Togo face aux changements climatiques.

Outre cet appui, le Pnud envisage également d’initier d’autres activités et projets, de concert avec le gouvernement. Les deux personnalités ont ainsi évoqué l’organisation prochaine d’un atelier avec l’ensemble des partenaires pour passer en revue les opportunités de financement de l’action climatique pour le Togo. L’objectif de cet évènement sera de réfléchir à la mise en place par le gouvernement et le Pnud, d’un Fond National Climat.

Une délégation togolaise, conduite par le ministre en charge du développement à la base, Victoire Tomégah-Dogbé, a pris part à Paris à la réunion du comité directeur du centre de développement de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques).

Cette réunion de haut niveau, qui en est à sa 5ème édition, s’avère particulière pour le Togo, qui y participe pour la toute première fois en qualité de pays membre.

Le Togo avait en effet accepté le lundi 13 mai dernier, l’invitation à devenir membre à part entière de l’institution qui travaille avec les économies émergentes et en développement à « bâtir un monde plus fort, plus saint et plus juste ».

« Nous espérons que cette admission contribuera à approfondir le partage d'expérience que ce soit dans l'évaluation des politiques publiques ou le renforcement des capacités pour la mobilisation des ressources internes ou de développement des outils performants d'inclusion », a indiqué le ministre sur son compte twitter.

Et d’ajouter : « Le Togo et les Togolais s'engagent avec détermination à partager leur expérience dans le domaine du développement inclusif et durable ».

L’examen du Baccalauréat Première Partie (BAC I) a officiellement débuté ce mardi 21 mai 2019 sur toute l’étendue du territoire.

Au total, 68 100 élèves dont 54 900 de l’enseignement général prennent part à cette session écrite de mai 2019 qui a démarré avec les épreuves de composition française.

145 centres sont mobilisés pour cet examen qui doit ouvrir les portes des classes de Terminale aux apprenants. Le ministre des enseignements primaires et secondaires a parcouru plusieurs de ces centres, afin de prendre le pouls du déroulement des épreuves.

L’examen, qui prend fin le 25 mai prochain, marque le début des différents examens de fin d’année du système éducatif national. Il sera suivi le 04 juin par le BEPC, le 17 par le CEPD et le BAC II et le 08 juillet par le BTS.

Officiellement clôturée le 12 mai dernier, l’appel à projets bancables lancé dans le cadre du prochain forum économique Togo-UE a permis de recueillir près de 400 projets.

Au total, ce sont exactement 391 projets d’opérateurs économiques qui ont été soumis au comité d’organisation de cet évènement qui se tiendra à Lomé les 13 et 14 juin prochains.  

100 projets matures en conformité avec le Plan national de développement (PND 2018-2022) seront maintenant sélectionnés et leurs porteurs bénéficieront de sessions de renforcement de capacités. Ceci, afin de pouvoir défendre ces projets face aux différents investisseurs européens et de décrocher éventuellement des partenariats lors des rencontres B2B prévues lors du forum.

Ce premier forum du genre, au cours duquel sont attendus 300 investisseurs, s’annonce comme une plateforme unique qui rassemblera sur le même site des personnalités et décideurs économiques togolais et européens.

Le message de Cristina Barreira, ambassadeur de l'Union européenne auprès de la République du Togo

« Depuis la reprise de la coopération avec le Togo en 2007, l'Union européenne (UE) travaille aux côtés des Togolais pour accompagner l'émergence du Togo sur la base d'un développement socio-économique inclusif et durable.

L'UE intervient actuellement au Togo dans trois grands secteurs de concentration prioritaires à savoir: (i) la gouvernance (gouvernance économique, décentralisation, justice, sécurité, droits de l'homme, société civile); (ii) l'énergie; et (iii) l'eau et l'assainissement. Nous appuyons également plusieurs programmes dans les domaines de la lutte contre le changement climatique, le transport, le commerce et l'intégration régionale, la compétitivité et la transformation dans le secteur agricole, l'égalité des genres, la santé et la protection sociale, la migration, et la sécurité alimentaire.

Nombre de ces appuis contribuent à mettre en place ou renforcer les conditions favorables à l'investissement privé.

 

En prenant part à ce premier Forum Economique avec le Togo porté personnellement par le Chef de l'Etat togolais, l'UE et ses Etats membres souhaitent illustrer leur volonté de renforcer leur partenariat économique et commercial avec le Togo.

Le moment est des plus opportuns pour organiser cette première rencontre pour plusieurs raisons. Tout d'abord, le Togo vient de lancer son Plan national de développement (PND) 2018-2022 qui envisage une transformation économique de grande ampleur en s'appuyant sur des investissements massifs attendus de la part du secteur privé. De nombreux projets concrets ont été identifiés dans ce cadre pour des partenariats public-privés.

En outre, les autorités ont intensifié ces dernières années les réformes pour améliorer le climat des affaires. Ces efforts ont permis au Togo de faire un bond de 19 places dans le classement Doing Business 2018 de la Banque mondiale. Ceci témoigne donc d'une volonté politique manifeste de positionner le secteur privé comme moteur de la croissance économique du Togo.

Enfin, ce premier Forum Economique constitue une occasion rêvée pour les entreprises européennes et togolaises de s'imprégner des opportunités de financement de l'UE et des Etats membres dont ils pourraient bénéficier pour s'engager dans des projets au Togo.

Les 13 & 14 juin 2019, une seule destination pour les investisseurs européens pour faire des affaires: Lomé, la capitale du Togo. »

Cristina Martins BARREIRA,

Cheffe de Délégation, ambassadeur de l'Union européenne auprès de la République du Togo

« Créer de la croissance et des emplois durables est un impératif économique et social. L'investissement public a un rôle crucial à jouer pour poser et réguler les bases d'une croissance inclusive et durable. L'investissement privé est quant à lui essentiel pour augmenter la demande et la compétitivité, favoriser l'innovation, créer des emplois et améliorer les conditions de vie des populations. Libérer le potentiel de l'investissement privé est la clef pour relancer l'économie mondiale en général et l'Economie africaine en particulier.

Le Président Juncker a lancé en début de son mandat le "Plan d'Investissement pour l'Union européenne" visant à accroitre l'investissement privé et permettre à l'Europe de retrouver la voie de la croissance. Nous nous félicitions du succès phénoménal de ce plan.

Tirant leçon de cette réussite, le Président Juncker a proposé le 12 septembre 2018 une nouvelle «Alliance Afrique-Europe pour des emplois et des investissements durables».

Cette Alliance a pour objectif d'approfondir les relations économiques et commerciales entre l'UE et l'Afrique, en refocalisant l'action extérieure de l'UE sur la facilitation des investissements et la création d'emplois en Afrique. Ce qui se passe en Afrique est important pour l’Europe, et ce qui se passe en Europe est important pour l’Afrique.

Un instrument concret de cette nouvelle Alliance est le Plan d'Investissement extérieur (PIE) européen pour l'Afrique et le voisinage de l'Europe. Ce Plan repose sur trois piliers: (i) un instrument de garantie pour permettre au secteur privé de mobiliser les ressources auprès des banques; (ii) une assistance technique pour aider le secteur privé à élaborer des projets financièrement intéressants; et (iii) la promotion d'un climat favorable aux investissements. L'UE a alloué 4,1 milliards EUR à la première phase de ce Plan qui a déjà permis de contribuer à des investissements publics et privés d'une valeur de plus de 22 milliards EUR.

Le premier Forum Economique Togo-Union européenne prévu pour se tenir les 13 & 14 juin 2019 à Lomé dans la capitale togolaise est un rendez-vous inédit en ligne avec le nouveau paradigme de l'action extérieure de l'UE. Il va permettre de faciliter la mobilisation d'investissements privés pour créer de la croissance et de l'emploi au Togo, comme envisagé dans le Plan national de Développement (PND) 2018-2022 pour le Togo. Les différents financements de l'UE dédiés au soutien à l'investissement privé seront présentés lors de cet évènement.

L'inclusion du Togo en 2018 dans l'initiative du G20 "Compact With Africa" qui soutient les réformes visant l'amélioration du climat des affaires, et son bond spectaculaire de 19 places dans le classement Doing Business 2018 n'est pas un hasard.

J'adresse donc un message à tous les investisseurs européens à saisir cette occasion unique pour diversifier leur portefeuille d'investissement et élargir leur couverture géographique pour un partenariat gagnant-gagnant entre l'Union européenne et le Togo.»

M. Jyrki KATAINEN, Vice-Président de la Commission européenne, chargé de l'Emploi, de la Croissance, de l'Investissement et de la Compétitivité.