jeudi, 11 mai 2023 12:10

Feuille de route 2025

Qu’est ce que la Feuille de route Togo 2025 ?

Le 12 octobre 2020, en séminaire, le gouvernement dévoile la Feuille de route Togo 2025, un nouveau plan stratégique défini sur cinq ans et destiné à servir de boussole aux actions de la nouvelle équipe exécutive, constituée une semaine plus tôt. 

Le nouveau référentiel, qui prend la relève du Plan National de Développement (PND 2018-2022) dont les prévisions ont été bouleversées par la crise sanitaire liée au covid-19, vise plusieurs objectifs : ajuster la nouvelle vision nationale en prenant en compte notamment le contexte Covid-19 et les aspirations présidentielles, mettre à jour le portefeuille de projets de réformes du Togo définis dans le PND en tenant compte de leur état d’avancement, et construire des feuilles de route ministérielles pour orienter la mise en oeuvre de cette nouvelle vision. 

La feuille de route s’articule autour de trois axes stratégiques interdépendants. Primo, renforcer l’inclusion et l’harmonie sociales et consolider la paix ; ensuite, dynamiser la création d’emplois en s’appuyant sur les forces de l’économie et enfin, moderniser le pays et renforcer ses structures. 

Les trois axes sont déclinés en 10 ambitions couvrant les principaux défis du pays et 42 projets et réformes prioritaires. 

Au total, plus de 3 000 milliards FCFA d’investissements cumulés seront nécessaires, pour atteindre les objectifs d’ici à 2025, et soutenir une croissance projetée à plus de 7%, après avoir connu un recul sous l’impact de la crise.  

Comme pour le PND, le secteur privé est fortement attendu pour contribuer à la réalisation des nouvelles ambitions gouvernementales. D’ailleurs, explique l’exécutif, « Il ne s’agit pas d’une rupture, mais d’une capitalisation sur les acquis déjà obtenus. Il y a du neuf qui se construit sur l’ancien”. 

Publié dans FDR

Au Togo, la Banque mondiale reste disposée à poursuivre son appui à la mise en œuvre de la nouvelle feuille de route gouvernementale. C’est ce qu’a réitéré le nouveau Représentant résident, Fily Sissoko à la faveur d’un entretien cette semaine avec la Secrétaire générale de la Présidence de la République, Sandra Johnson. 

La rencontre, à laquelle a également participé la Directrice des opérations du Groupe pour le pays, Coralie Gevers, a été l’occasion de nouer les premiers contacts officiels et de faire le point sur la coopération entre le Togo et l’Institution de Bretton Woods. Plusieurs sujets, notamment relatifs à l’Evaluation des politiques et institutions en Afrique (CPIA), la reconstitution des ressources de l’Association internationale de développement pour l’année 2020 (IDA-20), l’appui budgétaire, ou encore la dette intérieure, ont été évoqués. 

Pour la Banque mondiale, les priorités restent les mêmes, continuer d’appuyer la dynamique des réformes engagées par le gouvernement dans le cadre de son nouveau référentiel de développement, et aider le pays à renforcer l’inclusion économique et sociale. 

Publié dans Banque

La nouvelle feuille de route quinquennale du gouvernement pourrait bientôt recevoir l’appui de la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC). Mardi, le président de l’institution George Agyekum Donkor a fait part au Premier ministre des ambitions de la banque.

Les deux personnalités, qui ont échangé dans le cadre d’une audience à la Primature, ont fait le tour de la coopération entre les deux parties. “Ce type de rencontre est nécessaire pour renforcer les relations entre le Togo, pays hôte, et la BIDC. Et pour féliciter également le gouvernement togolais pour les réalisations remarquables mises en place sous le leadership de son Président. Et les mesures prises en faveur des populations pour atténuer l’impact de la Covid-19. Il y a aussi, le PIB réel positif du Togo qui est l’une des réalisations les plus remarquables qu’on a pu constater dans la sous-région en termes de PIB réel positif. Il faut reconnaître le leadership du Président togolais”, a notamment déclaré George Agyekum Donkor, à l’issue de l’entretien. 

Si les initiatives de la Banque “s’alignent parfaitement avec les objectifs du gouvernement togolais contenus dans la feuille de route en termes de financements”, l’institution communautaire entend s’impliquer dans plusieurs secteurs comme les énergies renouvelables, la digitalisation et l’énergie.

Publié dans Banque

Au Togo, le gouvernement planche sur l’amélioration de la compétitivité du secteur logistique. Samedi au deuxième jour du séminaire à Kara, les travaux ont été consacrés aux projets dédiés à cette thématique dans la nouvelle feuille de route. 

Si avant la pandémie de coronavirus, le Plan national de développement (PND) misait dans son premier axe sur la création d’un hub logistique d’excellence dans la sous-région, le nouveau référentiel de développement à l’horizon 2025 entend pour sa part s’appuyer sur les forces de l’économie nationale et la modernisation du pays pour y parvenir. Plusieurs actions sont prévues dans ce sens et certaines déjà lancées :  développement des secteurs maritimes et halieutiques, développement des infrastructures portuaires et réforme du Port autonome de Lomé, digitalisation du circuit logistique national, ou encore opérationnalisation du port sec de la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA), entre autres.

Doubler le trafic portuaire 

Pour rendre davantage compétitif le secteur portuaire qui, malgré le covid-19, a enregistré de bonnes performances en 2021, l’exécutif s’est fixé des challenges. Dans les grandes lignes, il s’agira d’ici les trois prochaines années, de porter le nombre de containers actuellement de 1,5 à 3 millions, et réduire de 30% le temps moyen passé au port autonome de Lomé (PAL). 

L’autre défi à relever, sera d’atteindre les 25 millions de marchandises transitant par le port en 2025. En 2020, le chiffre était de 23 millions.  

Améliorer la résilience des chaînes logistiques

Fort des expériences accumulées avec la gestion de la crise sanitaire et avec les impacts causés par le contexte mondial actuel, le gouvernement envisage en outre de renforcer la résilience des différentes étapes des chaînes logistiques.

Un accent particulier sera mis sur le secteur agricole, qui représente notamment 20% des exportations et contribue à 40% à la richesse nationale. 

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Concertations entre les acteurs de la logistique portuaire

Publié dans Logistique

Au Togo, la Feuille de Route 2025 vient de recevoir un important appui financier pour sa mise en œuvre, surtout dans le domaine de la mobilisation du secteur privé. Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a accordé une enveloppe de 14,3 millions d’euros (9,4 milliards FCFA) au gouvernement, pour accélérer le plan quinquennal. 

Cette subvention, dont les termes ont été paraphés il y a quelques jours par le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya, et Wilfrid Abiola, représentant de la Banque, doit servir à financer deux projets distincts orientés en faveur du secteur privé : le “Projet d’appui à la gouvernance et au développement du secteur privé” et celui “d’appui à la promotion des investissements et au développement des partenariats privé public”.

Le premier, financé à hauteur d’environ 13 millions d’euros (prêt de 9,4 millions d’euros et don de 03 millions d’euros du Fonds africain de développement, le guichet concessionnel de la BAD), a pour objectif de “permettre de poursuivre les efforts du gouvernement pour l’amélioration de la gouvernance financière à travers le renforcement de la mobilisation des ressources internes, la gestion de la dette publique, le renforcement de l’intégrité de la chaîne des dépenses et de la lutte contre la corruption”. La facilité servira également à soutenir le développement des capacités des structures publiques de soutien au secteur privé et à renforcer des compétences. 

Quant au second, financé grâce à un don de 1,1 million d’euros de la BAD et de son Fonds africain, il vise surtout à renforcer le développement et le suivi des PPP, à travers un soutien au ministère de la Promotion des investissements. Un cadre d’échanges régulier public-privé sera mis en place, afin d’opérer les réformes nécessaires et lever ainsi les contraintes qui pèsent encore sur l’environnement des affaires au Togo.

Les deux projets seront respectivement exécutés sur une période de 04 ans et un an et demi. 

Pour l’institution bancaire qui dispose déjà d’un portefeuille conséquent au Togo (plus de 250 milliards FCFA) et intervient dans plusieurs secteurs (agriculture, énergie, eau et assainissement, emploi des jeunes, transports, etc.), il s’agit d’accompagner davantage les actions de développement en faveur des populations, selon les priorités définies par le gouvernement. 

En rappel, le Plan “Togo 2025” du gouvernement qui se décline en 42 projets et réformes prioritaires, compte sur une forte mobilisation du secteur privé pour sa réalisation.

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Feuille de route 2025 : l’Arabie Saoudite financera des projets

La feuille de route de développement du Togo à l’horizon 2025 va bénéficier d’un appui de l’Arabie Saoudite dans sa réalisation. Le gouvernement et le Royaume ont conclu mardi à Lomé un mémorandum d’entente dans ce sens. 

L’accord, paraphé par le ministre du commerce, Kodjo Adedze et la délégation du Fonds Saoudien de Développement (FSD) actuellement en visite au Togo, prévoit le financement de quelques projets. Entre autres, ceux relatifs aux réhabilitations des terres agricoles de Mission Tové et de la route Adagali-Atakpamé.

Pour le Fonds saoudien qui appuie déjà le Togo dans divers secteurs, il s’agit d’accompagner un peu plus le gouvernement dans la réalisation de ses ambitions au profit des populations.

Lundi, le Président de la République s'est entretenu avec l’ambassadeur saoudien au Togo, pour évaluer la coopération et envisager de nouvelles perspectives. 

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Appui saoudien en faveur de l’accès à l’eau dans la Centrale et les Plateaux

Au Togo, les populations à faible revenu pourront bientôt bénéficier davantage d’un meilleur accès à l’énergie. Le gouvernement, réuni en conseil des ministres samedi à Kara, a acté via l’adoption d’un décret, la création d’un fonds pour l’accès universel à l’électricité. 

Ce fonds dénommé ‘Tinga’, est un mécanisme de facilitation de l’accès à l’électricité. Concrètement, il permet d’offrir des subventions remboursables pour l’accès universel aux réseaux électriques. Ceci, précise l’exécutif, en complément des autres initiatives en cours.

Notre objectif est de fournir, à tous les citoyens, quel que soit leur niveau de vie, un accès à une électricité fiable à un prix abordable d'ici 2030”, a notamment expliqué le Président de la République.

Pour rappel, il y a deux ans (mars 2019), le gouvernement a lancé dans le cadre de la stratégie nationale d’électrification axée sur un mix énergétique, le ‘Chèque CIZO’. L’initiative permet notamment de fournir pendant trois ans une allocation mensuelle aux ménages dans les zones rurales.

Publié dans Energies