Togo Officiel

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Une série de manifestations de trois jours démarre ce mercredi 27 décembre à l’appel d’une coalition de partis de l’opposition togolaise. Le ministre de la Sécurité et de la protection civile a rendu public un communiqué ce mardi mettant en garde contre tout acte qui pourrait troubler l’ordre public.

Le Colonel Yark Damehame (photo), signataire du communiqué, indique avoir recueilli de sources concordantes et dignes de bonne foi, des informations faisant état de ce que certains responsables d’un parti politique membre de la coalition, ont instruit leurs militants pour poser des actes de nature à troubler l’ordre public dans le but de provoquer des affrontements avec les forces de sécurité. Ces derniers devront notamment, pour provoquer du grabuge à Lomé, quitter les itinéraires prescrits pour se retrouver sur certains points sensibles de la capitale togolaise.

D’autres manifestants de l’intérieur du pays ont reçu pour consigne de perturber la circulation sur la route nationale n°1.

Pour le gouvernement, « aucun acte contraire à l’esprit pacifique des manifestations de rue et à ce qui est convenu entre l’administration et les organisateurs ne sera toléré. Toutes les dispositions seront prises pour qu’en tout état de cause, force reste à la loi ».

Le ministre Yark Damehane a annoncé qu’à l’instar de ces dernières semaines, un dispositif sécuritaire sera mis en place afin que les trois jours de manifestations se déroulent dans de bonnes conditions.

Le gouvernement invite de nouveau les fonctionnaires du secteur de la santé à la table de discussion.

Ces derniers entendent observer un sit-in le 03 janvier prochain. Par un courrier en date du 22 décembre dernier et signé du Ministre de la Fonction Publique Gilbert Bawara, les premiers responsables du Syndicat des Praticiens Hospitaliers du Togo (Synphot) ont été invités à une réunion ce mercredi 27 décembre.

Le reliquat de la plateforme revendicative du Synphot dont l’essentiel porte sur l’amélioration des conditions de vie et de travail des fonctionnaires du secteur de la santé, sera au cœur des échanges.

La note envoyée par le Ministre Bawara le précise : « En vue de poursuivre les discussions entamées lors de notre dernière rencontre et d’échanger sur les questions évoquées dans vos différentes correspondances ultérieures, je voudrais vous convier à une réunion le mercredi 27 décembre 2017 à 14h 30 à mon cabinet ».

Le gouvernement, s’il reconnait comme légitimes les revendications des fonctionnaires, soutient qu’elles doivent se faire en tenant compte de l’équilibre nécessaire entre les investissements dans les infrastructures et les équipements collectifs, et l’amélioration des conditions salariales.

 

Le Premier Ministre togolais, Komi Selom Klassou a achevé ce vendredi 22 décembre à Rome, une mission qui durait depuis le 18 décembre dernier. A la tête d’une délégation, il a eu des séances de travail avec les premiers responsables du Fonds international de développement agricole (FIDA), de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et du Programme alimentaire mondiale (PAM).

Les échanges ont notamment porté sur la nouvelle politique agricole adoptée par le gouvernement en décembre 2016 et sur la consolidation des divers partenariats entre le pays et ces organisations onusiennes.

Avec le soutien du FIDA, dirigé par le Togolais Gilbert Fossoun Houngbo, le Togo met notamment en œuvre deux projets, le PADAT (Projet d’appui au développement agricole au Togo) et le PNPER (Projet national de promotion de l’entreprenariat rural). Il s’agit de redynamiser la performance de ces projets dans l’optique du cycle 2019-2021 afin de maximiser l’accès du Togo aux financements du FIDA.

Dans la même lignée, le gouvernement togolais entend renforcer sa coopération avec la FAO pour atteindre, l’objectif 2 des ODD : « la faim zéro ».

Au siège du PAM, le programme des cantines scolaires, qui a permis au Togo de réduire la déperdition scolaire, d’améliorer la santé des élèves, d’augmenter le taux de réussite scolaire et de renforcer l’inclusion sociale, a été exposé.

En Italie, Komi Selom Klassou a en outre rencontré le Vice-Ministre des Affaires étrangères, M. Mario Giro.

Le Ministère des Infrastructures et des Transports a procédé jeudi au lancement officiel du Projet de « digitalisation des paiements » des frais routiers et ferroviaires.

Désormais, en collaboration avec la compagnie de téléphonie mobile publique Togo Cellulaire, les frais d’inscription à l’examen pour l’obtention de permis de conduire, d’immatriculation des voitures et d’obtention de la carte grise internationale et toutes autres prestations de la Direction des Transports routiers et ferroviaires, se feront via l’opération de digitalisation.

Les usagers n’auront qu’à taper le code *145# pour y accéder.

Cette initiative est le fruit du vaste programme de réformes et de modernisation de l’administration publique, initié depuis 2006 par le Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé.

En plus de considérablement réduire les coûts et le temps, le projet de digitalisation participe à la transparence dans la collecte des ressources de l’Etat.

Fin d’année plutôt heureuse pour les autorités togolaises. Après le FMI et la Banque mondiale, c’est au tour de Banque africaine de développement (BAD) de procéder au décaissement de 7,47 milliards de FCFA au titre du Programme d’Appui à la Promotion de l’Agrobusiness (PAGPA). La signature de ces protocoles de dons, ce jeudi entre le ministre togolais de l’Economie et des Finances, Sani Yaya et Mme Kahdidia Diabi, représentante de la BAD au Togo, est la résultante de l’engagement des autorités locales dans la mise sur pied dudit programme et aussi un encouragement au regard des efforts déjà consentis dans la recherche d’une croissance inclusive.

Le PAGPA s’attachera à soutenir l’essor d’un environnement favorable aux investissements, dont principalement le développement de l’agrobusiness. Ce programme permettra aussi de renforcer la capacité de mobilisation des ressources internes, afin de soutenir les investissements publics requis pour le développement de l’agriculture et ses chaines de valeurs.

Outre la prise en compte du genre dans les actions publiques, et en particulier dans le secteur agricole, les résultats attendus du PAGPA, portent notamment sur :
• la diminution du délai de transfert de propriété qui devrait passer de 283 jours en 2016 à 60 jours (moyenne constatée dans la zone UEMOA),
• la réduction du déficit de la balance commerciale agricole passant de 64 milliards FCFA à 30 milliards FCFA
• le renforcement de la résilience du Togo aux facteurs de fragilité liés aux inégalités spatiales et de genre à travers la promotion du développement régional autour des zones de transformation agricole
• la sécurisation foncière des sites aménagés
• l’amélioration du taux de pression fiscale de 16,7% en 2016 à 21% du PIB en 2018
• l’optimisation de la gestion des investissements en faisant progresser la note PI-11 du pays de D en 2016 à au moins C en 2018.

Le Togo et la Banque mondiale (BM) ont signé ce jeudi 21 décembre trois conventions de financements portant sur un montant total de 101,9 millions de dollars, soit un peu plus de 58 milliards de FCFA. L’accompagnement de la BM est scindé en deux parties : un don de 66,9 millions de dollars et un crédit de 35 millions de dollars.

 

Approuvé le 03 octobre 2017 par le Conseil d’Administration de la Banque Mondiale, un don de 15 millions de dollars, dédié au Projet de Gouvernance Economique, va aider à renforcer la gestion des investissements publics, la mobilisation des recettes intérieures, la responsabilité de l’Etat et les mécanismes de suivi, dans le but d’améliorer la qualité des services dans les secteurs prioritaires de l’éducation, de la santé et de l’eau.

Un second don de 51,9 millions de dollars, le Programme d’appui à la Gestion Fiscale et aux Réformes ayant trait aux Infrastructures (PAGFRI), se décline en un appui budgétaire destiné à soutenir le Togo dans ses efforts pour consolider son cadre fiscal et lever les contraintes majeures qui entravent la croissance économique, notamment dans le secteur des infrastructures.

Le Projet de Réforme et d’Investissements dans le Secteur de l’Energie au Togo (PRISET), un crédit de 35 millions de dollars approuvé le 20 décembre 2017 par le directoire de la BM, va contribuer à améliorer l’environnement institutionnel et la soutenabilité financière du secteur de l’énergie au Togo.

L’Ambassadeur de la République Populaire de Chine au Togo, Liu Yuxi a été reçu mercredi par le Président de l’Assemblée Nationale, Dama Dramani.

L’essentiel de leurs échanges a porté sur le renforcement de la coopération entre les deux pays, mais aussi entre le Parlement chinois et celui du Togo. Un tour d’horizon de ce partenariat a été fait par les deux personnalités. Le diplomate chinois a notamment déclaré que les relations sino-togolaises se portaient au mieux.

La construction du nouveau siège de l’Assemblée nationale togolaise offert par la Chine à hauteur de 10,267 milliards de FCFA, était également au menu des discussions. Liu Yuxi a rassuré Dama Dramani de la livraison dans les meilleurs délais du bâtiment. « Le travail avance bien. Toutes nos deux parties sont satisfaites et nous espérons que les élus du peuple auront leur nouveau siège très prochainement », a déclaré le diplomate à sa sortie d’audience.

La date d’avril 2018 est évoquée pour la réception de l’ouvrage.

Le ministère de l’industrie et du tourisme organise, depuis ce mercredi 20 décembre, en collaboration avec l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI), un atelier national sous la thématique de « l’utilisation stratégique de la propriété intellectuelle pour le développement socioéconomique du Togo ».

Pour le ministre de tutelle, Ihou Yaovi Attigbé, dans un monde en perpétuelle mutation où « l’humanité a pris conscience que le bien-être des nations dépend de plus en plus de leur capacité à transformer la connaissance et l’information en des actifs économiques tangibles », les brevets, les marques, les dessins et modèles industriels, les droits d’auteurs et autres titres de propriété intellectuelle, déterminent les nouvelles sources du pouvoir socio-économique. La propriété intellectuelle est donc appelée à jouer un rôle prépondérant dans les prises de décision sur les sujets concernant le développement.

Le gouvernement togolais ne veut pas rester en marge de cette évolution. Pour ce faire, le Togo déploie des efforts pour l’intégration de la propriété intellectuelle dans ses stratégies de développement en favorisant la coopération entre les chercheurs et les opérateurs économiques afin de promouvoir l’invention et l’innovation et aboutir ainsi à la croissance et à l’amélioration des conditions de vie des populations. Un Plan de développement du système de propriété intellectuelle (PDSPI) a été élaboré et à l’instar des autres politiques sectorielles, il est appelé à contribuer et à agir pour éradiquer la pauvreté.

La Loi de Finances exercice 2018 adoptée par l’Assemblée nationale le mercredi 19 décembre 2017 s’équilibre en ressources et en charges à 1321,918 milliards FCFA.

La satisfaction des besoins sociaux exprimés par les populations togolaises mobilisera 44,5% des ressources budgétaires attendues. Appliqué à la Loi de Finances, ce budget correspond à la bagatelle de 588 253 510 000 FCFA.

En clair, l’année 2018 sera fortement marquée par la réalisation de projets sociaux annoncés, dont une bonne partie au titre du Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC) et du Programme d’Appui aux Populations Vulnérables (PAPV), se réjouit Sani Yaya, ministre togolais de l’Economie et des Finances.

Dans le détail, il s’agit de l’éducation, la santé, le développement socioéconomique à la base, à travers la réalisation rapide des projets d’infrastructures socioéconomiques en milieu rural et semi-urbain.

Plus concrétement, il sera construit des écoles, des instituts de formation en agropastorale, des centres de santé, des points d’eau potable, des routes et pistes rurales. Il sera procédé à l’aménagement hydroagricole, à la réalisation des infrastructures de stockage et de transformation des produits agricoles, et à l’électrification rurale grâce à toutes les sources d’énergie.

A propos d’énergie, un accent particulier sera mis sur les initiatives présidentielles CIZO, dont l’installation de mini-centrales photovoltaïques pour faciliter l’accès à l’électricité aux populations non raccordées au réseau.

S’agissant du développement de l’agriculture, les bonnes intentions affichées par l’Etat togolais dans sa note de Politique agricole adoptée en décembre 2016, se déclinent notamment par le développement des agropoles. Dans le même souffle, le Programme National d’Investissement Agricole et de Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (PNIASAN), censé professionnaliser et rentabiliser davantage les métiers agricoles sur la période 2017 et 2026, devra passer de projet à réalité.

Reste au gouvernement à relèver le défi de la mobilisation des ressources et à assurer une gestion en phase avec ces ambitions.

L’Assemblée nationale togolaise a tenu ce mercredi 20 décembre la neuvième séance plénière de la deuxième session ordinaire de l’année 2017. Elle a été consacrée à l’examen et à l’adoption du projet de loi de finances, gestion 2018.

Le budget 2018 s’élève en recettes et en dépenses à mille trois cent-vingt-un milliards neuf cent dix-huit millions six cent un mille (1 321 918 601 000) francs CFA soit une hausse de 7,7% par rapport au budget de 2017.

Au niveau des ressources, le projet de loi des finances, gestion 2018, sera orienté sur la poursuite des réformes pour élargir l’assiette fiscale, rationnaliser les exonérations, faciliter les échanges et la création d’entreprises, améliorer le climat des affaires et renforcer les règles de contrôle.

S’agissant des dépenses, les mesures nouvelles du projet de loi de finances, gestion 2018, sont principalement orientées vers le développement communautaire, en accordant une priorité aux besoins sociaux urgents. Les dépenses de fonctionnement sont, à cet effet, soumises à un abattement de 5% au profit des dépenses d’investissement des ministères stratégiques.

Le projet de loi de finances, gestion 2018, sera donc caractérisé par la prudence. Il devrait permettre de maintenir à la hausse la croissance économique et de répondre plus efficacement à la demande sociale.

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