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Le Mécanisme incitatif de financement agricole (MIFA) et l'African Guarantee Fund  (AGF West Africa S.A) ont signé, hier 02 juillet à Lomé, une convention de partenariat pour la mise en place d’une garantie des financements des acteurs de la chaîne de valeur agricole du MIFA, apprend-on.

A travers cette convention, les deux institutions partenaires s’engagent à concevoir et à mettre en place des garanties de portefeuille couvrant 50% des montants des projets soumis par le MIFA aux institutions financières partenaires. Elles s’engagent également à prévoir des garanties individuelles au profit des acteurs accompagnés par le MIFA, qui sollicitent le financement des institutions financières partenaires du MIFA.

En outre, plus spécifiquement, l’AGF apportera son accompagnement technique aux institutions financières et au MIFA afin qu’ils puissent proposer les produits financiers les mieux adaptés au secteur agricole togolais. L’initiative s’inscrit dans la droite ligne de l’ambition des pouvoirs publics de faire de l’agriculture togolaise, le moteur de la croissance de l’économie, en promouvant le financement bancaire au profit de ce secteur.

A cet effet, Adidjatou Zanouvi, directrice générale d’AGF West Africa, déclare: « Le partenariat qu’AGF a signé avec le MIFA est en ligne avec notre stratégie pour les années à venir et constitue une opportunité unique de développement pour l’agriculture togolaise, aujourd’hui confrontée à des changements structurels ».  

Elle ajoute : « Par ce biais, notre action facilitera et entrainera  une augmentation progressive de la part des crédits bancaires accordés au secteur agricole » et assure que « cette augmentation aura un impact considérable sur la croissance économique du Togo et la mutation du secteur ».

Le Togo vient de déployer au Mali un contingent mixte de 140 éléments des forces armées et de sécurité.

 Le déploiement de cette nouvelle vague regroupée au sein de la Force de Police des Nations Unies (FPU), s’inscrit dans le cadre de la contribution du Togo à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma).

Ces troupes, constituées de policiers, de médecins ou encore d’infirmiers, remplacent les précédents contingents envoyés et qui sont de retour depuis le début de la semaine au pays.

Leur mission est principalement « d’assurer la sécurité des personnels et des installations des Nations Unies, le maintien de l’ordre public et la sécurité des populations conformément  aux mandats spécifiques ».

En rappel, le Togo compte près de 2000 hommes déployés sur divers théâtres d’opérations dans le monde.

Un an après l’avoir assumée, le Togo vient de reprendre la présidence du Conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine, l’organe décisionnel permanent de l’institution, chargé de la prévention, la gestion et le règlement des conflits.

Pour ce nouveau mandat, de nombreux sujets sont inscrits à l’agenda du Togo : la situation au Mali et plus généralement au Sahel, ainsi qu’en Gambie, la mise en œuvre des décisions du Sommet de Lomé sur la sécurité et la sûreté maritime d’Octobre 2016, la question des flux d'armes illicites en Afrique, la protection des civils contre l’utilisation d’armes explosives en zone peuplée ou encore la préparation du mois de l’amnistie africaine dans le cadre de la Feuille de route principale de l'UA pour faire taire les armes à feu d'ici 2020.

Le précédent passage du Togo avait été marqué par la gestion de la situation en RDC, au Sahel et en Guinée Bissau.

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé est depuis ce mardi 02 juillet 2019 en République Démocratique du Congo (RDC), dans le cadre d’une visite de travail.

La visite qui va durer deux jours sera l’occasion pour le n°1 togolais de renforcer la coopération bilatérale dans plusieurs domaines entre Lomé et Kinshasa. 

A son arrivée, le Chef de l’Etat a été accueilli par son homologue Felix Tshisekedi avec qui il a eu un tête-à-tête. Le Président de la République s’est ensuite rendu avec son hôte au Mausolée de N’sele où repose la dépouille de l’opposant historique Etienne Tshisekedi, pour s’y recueillir.

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Au cours du dîner d’honneur qui lui a été offert, Faure Gnassingbé a remercié son homologue et réaffirmé son engagement à œuvrer aux côtés de ses pairs pour la résolution des conflits sur le continent : « La place de l’Afrique dans le monde ne sera tenue que si ses leaders adoptent des positions communes ; Nous sommes dans des régions qui connaissent encore des crises sécuritaires », a-t-il déclaré.

Et d’ajouter : « L’objectif d’ici 2020 est de faire taire les armes sur notre continent. Plus de bruits de bottes, plus de sons de canons sur notre continent. L’Afrique est aussi l’avenir du monde et cet avenir s’écrira par les fils et filles du continent ».

Annoncé dans un premier temps dans une fourchette de 60-65%, le taux de participation provisoire aux élections locales du 30 juin dernier est finalement estimé à 50,5%.

Le nouveau chiffre a été communiqué ce mardi par la Commission électorale nationale indépendante.

Le président de l’institution, Tchambakou Ayassor a par ailleurs tenu à remercier tous les acteurs qui ont été impliqués dans le déroulement des opérations « pour leur maturité politique et leurs diverses contributions pour le succès de ce scrutin qui s’est déroulé dans le calme, la sérénité et la paix ».

Les premiers résultats quant à eux sont toujours en cours de compilation. Plus de 3 millions de Togolais avaient été conviés aux urnes.

Une délégation gouvernementale, conduite par le ministre de la sécurité et de la protection civile, Yark Damehane et Tchabinandi Kolani Yentcharé, ministre de l’action sociale, s’est rendue ce mardi dans plusieurs villages et localités de l’Oti-Sud.

Le déplacement intervient quelques jours après les affrontements meurtriers qui ont opposés deux communautés Tchokossi et Gangan, impliquées dans un litige foncier, faisant quatre morts et une vingtaine de blessés.

La délégation, dépêchée par le Chef de l’Etat de l’Etat, est allée constater les dégâts occasionnés, s’entretenir avec les populations et apporter aux victimes le soutien et la compassion du gouvernement.  

« Nous avons mis en place fin 2016 des comités ad-hoc ainsi que des conseils préfectoraux de sages afin de prévenir et de gérer les conflits fonciers qui occasionnent d’importants dégâts », a rappelé Tchabinandi. Et de poursuivre : « Nous allons nous investir et poursuivre la sensibilisation et le suivi de proximité afin que tout rentre dans l’ordre ».

Le ministre de la sécurité a, pour sa part, condamné les violences et invité les populations au calme et à la patience, lorsque des affaires comme celle-ci sont traitées par la justice.

Yark Damehane a également annoncé que des poursuites seraient engagées afin que les auteurs répondent de leurs actes.

Alors que la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) anticipait une croissance économique de 4,8% pour l’année 2018, le Togo a fait mieux, dépassant de peu les prévisions de l’institution, pour se fixer à 4,9%.

C’est ce qu’indique le dernier rapport sur la politique monétaire dans l’espace Uemoa (Union économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) publié récemment par la Banque centrale.

Cette croissance est principalement due à la hausse de la production agricole observée lors de la campagne précédente. Hausse occasionnée par l’instauration de nouvelles politiques dans le secteur.

Par ailleurs, indique la Banque, l’amélioration de la croissance au Togo, tout comme au Niger, vient compenser partiellement les performances de l’Union, qui a enregistré des tassements en Côte d’Ivoire, au Sénégal ou encore au Mali.

Selon les prévisions de la BCEAO, en 2019 le Togo devrait rester sur cette bonne tendance et atteindre une croissance de 5% alors que l'année prochaine, sa croissance devrait s'établir à 5,3%.

En rappel, le Plan National de Développement ambitionne de porter la croissance du Togo à 7,6% à l’horizon 2022.

Le Togo devrait bientôt disposer d’un établissement de formation professionnelle aux métiers du transport et de la logistique.

La mise en service de ce centre, porté par le Projet d’appui à la compétitivité des services logistiques pour le commerce, doit  permettre de former les jeunes aux métiers ciblés et de mettre à disposition du marché de l’emploi, des ressources humaines qualifiées au Togo.

Le tout, en lien avec les objectifs déclinés dans l’axe 1 du Plan national de développement (PND 2018-2022), qui ambitionne de faire du Togo un hub logistique d’excellence et un centre d’affaires de premier ordre dans la sous-région.

Cet établissement de formation rejoindra, dans la pratique, d’autres du même genre, comme les IFAD (Instituts de formation en alternance pour le développement), initiés par le gouvernement afin de résoudre le problème d’inadéquation formation/emploi et chômage/sous-emploi, en renforçant l’éducation et la formation diplômante au Togo.

Le ministre des affaires étrangères, de l’intégration africaine et des Togolais de l’extérieur, Robert Dussey lance officiellement ce mardi, le Haut Conseil des Togolais de l’Extérieur (HCTE).

Le lancement de cet organe, intervient quelques mois après la présentation de la Feuille de route du gouvernement pour les Togolais de l’extérieur, qui vise à offrir les meilleures conditions d'inclusion et de participation, aux Togolais de la diaspora, en vue de faciliter leur contribution au développement du pays.

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Cette nouvelle structure matérialise un peu plus l’ambition et la volonté du gouvernement d’une prise en charge optimale et d’une gestion efficiente des compatriotes Togolais résidant à l’étranger.

Le HTCE sera « un cadre par excellence d’échanges et de confiance réciproque entre la diaspora et le gouvernement », a indiqué le ministre via son compte officiel, en annonçant le lancement.

Outre la feuille de route et cet organe qui se dessine, d’autres initiatives ont déjà été prises dans le sens d’une meilleure intégration de la diaspora. Il s’agit entre autres, de l’exonération de visa pour les Togolais binationaux, des assises de la diaspora de 2014, de la semaine des réussites diaspora, ou encore de la mise en place d’une plateforme web exclusivement dédiée aux membres de la diaspora.

Par ailleurs, un Forum économique des Togolais de l’Extérieur (Fetex) est prévu pour les 28 et 29 novembre prochain.

Alors que la plupart des élèves du Togo sont entrés depuis quelques semaines dans la période des grandes vacances de fin d’année, le Programme présidentiel de protection sociale en milieu scolaire School Assur est toujours en activité et se poursuit.

La prise en charge gratuite de la couverture sociale des élèves des écoles publiques est en effet opérationnelle sur l’ensemble des 12 mois.

A titre d’illustration, pour la première semaine des vacances, couvrant du 10 au 16 juin, 4639 prises en charge ont été effectives dans l’ensemble des différentes régions, pour un montant global de plus de 12 millions FCFA.

Le mécanisme lancé en 2017 par le Chef de l’Etat et mis en œuvre par le Secrétariat d’Etat à l’inclusion financière, permet aux apprenants des établissements scolaires publics de bénéficier de prise en charge dans les centres de santé publics. Les parents sont dispensés du paiement des frais, qui sont directement remboursés par les assureurs aux formations sanitaires.

A ce jour, près de 900 000 prises en charge ont été effectuées, pour un montant cumulé de plus de 2 milliards FCFA.