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Le ministre des Droits de l’Homme et des Relations avec les Institutions de la Républiques, Christian Trimua, à la tête d’une délégation gouvernementale, a présenté ce vendredi à Genève, le 3è rapport périodique du Togo sur la mise en œuvre de la convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. C’était à la faveur de la 67ème session ordinaire du comité des Nations Unies contre la torture.

Dans son exposé, le ministre a expliqué la situation des droits de l’Homme, du dernier trimestre 2017 à début 2018, situation marquée par des tensions politiques liées à la question des réformes, puis la tenue des législatives de décembre 2018 avec en toile de fond l’adoption des réformes constitutionnelles.

Christian Trimua a rappelé les actions entreprises par le Togo dans la lutte contre la torture et dans la consolidation des fondamentaux des Droits de l’Homme. Entre autres, les dispositions juridiques instaurées pour lutter contre les violences faites aux femmes, la traite des humains, la lutte contre la torture, malgré le peu de moyens à disposition.

Le Togo, a assuré le ministre, poursuivra les efforts afin de réprimer les actions qui auraient concouru à une violation de la Convention qu’il a ratifiée en novembre 1987. « Depuis le dernier passage du Togo devant le Comité, des progrès ont été enregistrés dans la mise en œuvre des dispositions de la Convention. Toutefois, des défis restent encore à relever », a-t-il affirmé. Et de conclure : « Le gouvernement n’est pas dans le déni, il n’est pas non plus dans l’autosatisfaction. Nous invitons les partenaires du Togo à continuer à nous soutenir ».

Une session consacrée aux discussions et aux recommandations suivra le 29 juillet prochain. En marge de cette présentation, la délégation a été reçue hier par la Haut-Commissaire des Nations- Unies aux Droits de l’Homme, Madame Michelle Bachelet.

Le Togo vient de marquer un pas de plus dans sa stratégie de consolidation de la paix, à travers le lancement d’un « projet de renforcement des capacités nationales et communautaires de prévention des conflits et violences et la protection des droits de l’homme ».

Le projet est doté d’un  financement global de 2,7 millions de dollars, mobilisé auprès du Fonds des Nations Unies (FNU), par le Pnud et l’Unicef.

Il vise à promouvoir la protection des droits de l’homme et à mieux lutter contre les violences pouvant compromettre les efforts du développement. Ceci, par « le renforcement des capacités nationales en matière d’éducation à la paix, de protection des droits de l'homme et de l’enfant et de promotion de l’éducation à la citoyenneté ».

Le coup d’envoi du projet a été donné jeudi par le ministre de la planification du développement, Demba Tignokpa, et Damien Mama, coordonnateur du Système des Nations Unies, en marge de la première réunion du comité de pilotage du projet.

Les gouvernements togolais et béninois envisagent de renforcer leur coopération transfrontalière, afin de mieux lutter contre l’extrême violence qui sévit au sein de la sous-région.

La commission mixte paritaire de délimitation de la frontière terrestre entre le Togo et le Bénin a planché jeudi sur le sujet à Lomé, à l’occasion de la 16ème réunion de cette commission. La rencontre, initiée par le ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation, visait à unir les forces des deux nations sur la thématique de la coopération transfrontalière pour mieux lutter contre les trafics de tout genre, et faciliter la libre circulation des personnes et biens.

Le renforcement de cette coopération doit passer, selon les autorités, par une amélioration de la gestion des espaces frontaliers communs, afin d’en faire des zones pacifiées et développées. « Les populations ignorent les barrières politiques et géographiques que représentent les frontières mais il est important de travailler à consolider cet espace d’échange et de contact permanents en tenant compte de l’intangibilité des frontières », a indiqué le ministre de l’administration territoriale, Payadowa Boukpessi.

Le Togo envisage de se doter très prochainement d’un nouveau document de politique nationale de l’équité et de l’égalité genre, en cohérence avec les engagements internationaux. La nouvelle mouture a fait l’objet d’une rencontre de réflexion et de validation mercredi et jeudi à Lomé.

Le document se veut conforme aux nouvelles orientations en matière de genre, et une référence clé pour les actions futures de développement. Il disposera à ce titre d’outils performants qui apporteront des réponses concrètes aux défis de la promotion du genre et permettront au Togo de promouvoir l’autonomisation de la femme et d’accroitre sa participation à tous les niveaux de développement, conformément aux objectifs contenus dans le PND, notamment dans son axe 3.

« Nous nous attendons à ce que chaque acteur de développement apporte sa pierre à l’édification de cette politique qui nous permettra d’atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés », a déclaré un des responsables du ministère en charge de la question.

La politique menée par le gouvernement dans le domaine de l’équité genre, donne des résultats tangibles et encourageants sur le terrain. Dans une étude dont les résultats ont été publiés en janvier, Afrobaromètre indiquait que 96% des Togolais sont d’avis que les garçons et les filles aient les mêmes chances de scolarisation. 90% affirmait que les hommes et les femmes ont aujourd’hui les mêmes chances d’avoir un emploi rémunéré et 82% étaient favorables à ce que les femmes aient les mêmes droits de possession ou de succession que les hommes.

Pour rappel, l’actuel document de politique en la matière date de 2011.

Ce vendredi est officiellement lancé à Lomé le Programme présidentiel d’excellence du Plan national de développement (PPEP).

Le programme, initié dans le cadre du renforcement de l’administration, est mis en œuvre par ShARE, une organisation internationale spécialisée dans la formation de talents dans le monde entier. Il repose essentiellement sur plusieurs piliers fondamentaux : la gestion de projets, la communication effective et l’analyse, l’ouverture au monde, le service public, le leadership et les enjeux du PND.

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20 étudiants togolais inscrits en Master 1 dans les Universités de Lomé, de Kara et de l’UCAO ont été sélectionnés pour la mise en œuvre de ce programme qui est implémenté en même temps que le cursus universitaire.

Tout au long de la durée du projet qui s’étale sur 2 ans, les 20 étudiants devront travailler sur des projets réels du Plan national de développement, sous la supervision d’anciens consultants de grands cabinets de conseil (McKinsey, BCG, Tony Blair Institute…). Ils travailleront à la fin du cursus auprès du gouvernement pour une période de trois ans et seront affectés, dans différentes institutions clefs, à la mise en œuvre du PND.

La cérémonie de lancement officiel, qui se déroule à la Présidence de la République, enregistre la participation des membres du gouvernement, des premiers responsables de ShARE, des institutions partenaires et du corps diplomatique.

Mis en œuvre depuis 2008 et renforcé en 2014, le programme de l’alimentation scolaire au Togo devrait bientôt connaître des améliorations notables pour un encadrement plus efficace.

Un projet de loi a été adopté dans ce sens mercredi en conseil des ministres. Le texte entend mettre en place un cadre juridique et institutionnel, définir des conditions optimales pour son opérationnalisation et mobiliser plus efficacement des ressources. Ce qui devrait permettre de mieux contrôler les circuits d’approvisionnement et de stockage des denrées alimentaires, renforcer l’hygiène et la sécurité sanitaire ou encore sanctionner de façon appropriée les contrevenants aux mesures qui seront établies.

Pour rappel, le programme d’alimentation scolaire, inscrit dans le projet des filets sociaux à travers les cantines scolaires, est conjointement financé par le gouvernement et la Banque Mondiale à hauteur de près de 20 milliards FCFA. A travers son implémentation, plus de 25% des élèves des zones les plus vulnérables ont été touchés et le taux de fréquentation scolaire a augmenté de près de 10% dans les zones bénéficiaires.  

Un après sa fermeture pour des travaux de réhabilitation, la morgue du Centre Hospitalier Universitaire Sylvanus Olympio (CHU-SO) va rouvrir à partir du 1er août 2019.

L’annonce a été faite par communiqué ce jeudi, par le ministre de la santé et de l’hygiène publique, Mustafa Mijiyawa.

Les travaux ont été entrepris dans le cadre de la réhabilitation et de l’équipement des structures sanitaires engagées par le gouvernement dans une démarche contractuelle.

La nouvelle infrastructure aura une capacité d’accueil de plus de 300 places, contre 250 auparavant. Le coût des travaux est estimé à plus de 435 millions FCFA.

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a adressé ce jeudi un message de condoléances à l’endroit du peuple tunisien, quelques instants après l’annonce du décès des suites d’une maladie, de son homologue Beji Caïd Essebsi.  

« C'est avec tristesse que j'ai appris le décès du président de la République tunisienne, SEM Beji Caïd Essebsi », a indiqué le Chef de l’Etat par le biais de son compte Twitter officiel.

« Suite à la disparition de cet illustre homme d'Etat, j’exprime au peuple de Tunisie mes vives condoléances et la compassion du peuple togolais », a-t-il poursuivi.

Premier président tunisien démocratiquement élu, Beji Caïd Essebsi, en poste depuis Décembre 2014, devait achever son mandat en novembre prochain. Il s’est éteint à l’âge de 92 ans.

L’équipe gouvernementale s’est réunie ce mercredi 24 juillet à Lomé en conseil des ministres sous la présidence du Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé. Les travaux ont porté sur l’adoption de 05 décrets et de 03 projets de loi, auxquels se sont ajoutés des divers.

Le premier décret adopté, dans la lignée du projet de décret étudié le 17 avril dernier, acte la réorganisation de l’Institut national de formation agricole (Infa) de Tové. La réforme vise à professionnaliser davantage le centre et à l’aligner sur la nouvelle politique agricole.

Le second décret adopté institue un régime de précompte de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), afin d’améliorer son recouvrement.

Le troisième décret pour sa part attribue l’exploitation du gisement d’argile de Ledjoblibo dans la préfecture de Dankpen, à la société ICA Invest. L’exploitation, tout en permettant d’améliorer les recettes minières de l’Etat, contribuera au développement local et régional grâce à la réalisation d’œuvres socioéconomiques et communautaires.

Les deux derniers décrets adoptés convoquent le corps électorale et fixe les dates de la campagne électorale et du scrutin des élections partielles dans les 05 communes restantes. 63 postes de conseillers municipaux restent encore à pourvoir.

Les projets de loi adoptés portent respectivement sur la modification du code minier national, la ratification du protocole de l’Union africaine sur les personnes âgées et la politique nationale de l’alimentation scolaire.

L’annonce de l’organisation de la 6ème édition de la Nuit du Football africain au Togo a été également faite par le ministre en charge des sports. L’évènement, qui s’articulera en plusieurs grandes activités, servira de cadre à la remise en service du nouveau stade de Kégué entièrement rénové il y a quelques semaines.

Déjà annoncé en conseil des ministres en avril dernier, l’Institut national de formation agricole de Tové sera bel et bien réorganisé et aligné sur la nouvelle politique agricole promue par le gouvernement. La décision a été actée mercredi à travers un décret pris en conseil des ministres.

La réforme inscrite dans le cadre de la modernisation de l’administration publique, veut permettre au centre de certifier chaque année 150 nouveaux diplômés qualifiés et compétents et disposant de curriculums adaptées aux exigences de la demande du marché de l’emploi et des nouveaux enjeux.

Une fois réorganisé, l’institut créé en 1980, offrira des modules de formation en lien avec les domaines de l’agro-industrie, de la mécanisation agricole ou encore la gestion des ressources naturelles.

La réorganisation permettra également à l’Infa d’accueillir des diplômés des IFAD et des centres de formation agropastorale, ou encore de former des professionnels qui pourront poursuivre leur cursus dans les écoles supérieures de filières équivalentes pour une formation continue.

Courant février, à la faveur de la rentrée officielle de l’année académique, le ministre de l’agriculture, Noel Koutera Bataka avait déclaré : « L’Infa de Tové est l’un des centres qui pourvoit le pays en techniciens de terrain, et il est important de rénover la formation, afin de permettre au pays de disposer de professionnels qualifiés ».

Pour rappel, avant d’être créé par décret présidentiel le 27 novembre 1980, l’Infa de Tové s’est appelé successivement CFPA (Centre de formation professionnel agricole) et ENA (Ecole nationale d’agriculture).