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La Banque mondiale dispose d’une nouvelle directrice des opérations pour le Togo. La Rwandaise Marie-Chantal Uwanyiligira a officiellement pris fonction le 1er juillet dernier, en remplacement de Coralie Gevers, en poste depuis 2019.

La nouvelle responsable, qui sera également chargée de trois autres pays de la sous-région (Bénin, Côte d'Ivoire, Guinée), entame ce mercredi 19 juillet une visite de trois jours (jusqu’au vendredi) dans le pays. Au menu de son séjour, des rencontres avec les principales autorités, et des échanges sur le partenariat avec l’institution de Bretton Woods et les priorités de son mandat.

La visite sera également l’occasion de sceller l’accord de financement du programme d’assistance sociale transformatrice pour la résilience (ASTRE) annoncé il y a quelques semaines, et de constater les réalisations du projet WACA au Togo.

En rappel, avant sa nomination au Togo, Marie-Chantal Uwanyiligira a servi dans plusieurs pays du continent : Rwanda, Sénégal, Cap-Vert, Gambie, Guinée-Bissau, Mauritanie, et plus récemment, Madagascar.

Arrivé en fin de mission au Togo après quatre années d’exercice, l’ambassadeur d’Allemagne, Matthias Veltin, boucle sa tournée d’adieu auprès des plus hautes autorités du pays. Le diplomate a été reçu mardi 18 juillet par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé. 

L’occasion pour les deux personnalités de faire le point sur la coopération, qui s’est surtout renforcée ces dernières années avec l’appui de Berlin via la KfW et la GiZ, autour de quatre axes phares : développement économique durable et formation professionnelle, transformation agro-industrielle, décentralisation et bonne gouvernance financière, et enfin renforcement du système sanitaire. 

Désormais, c’est surtout dans le domaine sécuritaire que le pays européen entend assister davantage appuyer le Togo, qui est confronté au péril terroriste. 

L’Allemagne va continuer la coopération avec le Togo et soutenir le pays dans ses réponses aux défis sécuritaires”, a assuré Matthias Veltin.

Lomé accueille depuis ce lundi 17 juillet un atelier régional sur “l’arrimage aux exigences en matière de données électroniques préalables et l’amélioration de la performance pour les opérateurs EMS d’Afrique francophone”. Les travaux, ouverts par la ministre de l’économie numérique et de la transformation digitale, Cina Lawson, sont organisés par l’Union Postale Universelle, la Coopérative EMS (Express Mail Service) et la Société des Postes du Togo.

Durant cinq jours, des experts et spécialistes d’une dizaine de pays plancheront sur plusieurs thématiques. Objectif, sécuriser davantage les chaînes logistiques en renforçant la vigilance sur les échanges de données électroniques exigées lors des envois postaux, et explorer les meilleures pratiques pour réformer les services, au sortir de la crise Covid-19 qui a bouleversé les habitudes. 

Au Togo, le secteur postal, animé par six opérateurs autorisés, opère depuis quelques années sa mue, avec l’avènement du numérique. De nouveaux relais de croissance sont recherchés, et une réadaptation du cadre légal, attendue.

Le Togo participe depuis lundi 17 juillet à Londres, à la 129ème session de l’Assemblée générale de l’Organisation maritime internationale (OMI). Le pays y est représenté par le ministre de l’économie maritime, de la pêche et de la protection côtière, Edem Kokou Tengue. 

Les travaux, qui réunissent l’ensemble des 178 Etats membres et associés, marquent le cinquantenaire de la convention MARPOL, un jalon majeur dans la lutte contre la pollution marine. Dans la capitale britannique, il s’agira donc d’évaluer les progrès réalisés au cours des dernières décennies, et de discuter des défis futurs. 

Le Togo, qui a adhéré il y a deux ans à cette convention, entend prendre part activement aux discussions. “Notre présence ici illustre notre stratégie de devenir un hub maritime”, a indiqué le ministre. 

Après la phase de recensement, le traitement des données se poursuit. “Les listes électorales provisoires seront affichées dans tous les Centres de recensement et de vote (CRV, NDLR) à compter du jeudi 20 juillet 2023”, a annoncé lundi 17 juillet 2023, la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Une fois ces listes affichées, la population disposera de 48 heures pour effectuer tous les recours nécessaires. 

A cet effet, explique la Commission, les citoyens sont invités à se rendre dans les CRV pour constater leur inscription effective sur la liste provisoire. Ils pourront en outre signaler les cas d’électeurs indûment inscrits ou radiés, entamer une procédure de réclamation ou encore signaler des cas de décès intervenus après la clôture des opérations d’enrôlement.

Des agents seront affectés dans chaque CRV pour veiller au bon déroulement du processus. 

En séjour à Nairobi où il a pris part à la réunion du conseil exécutif de l’Union africaine (UA), le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, s’est entretenu en fin de semaine dernière, avec son homologue kényan, Alfred Mutua. 

Au menu de la réunion, la coopération entre les deux pays. Les échanges ont été particulièrement axés sur les secteurs de l’investissement, du commerce, du tourisme, et de la culture.  

Pour rappel, Lomé et Nairobi entretiennent de bonnes relations diplomatiques. 

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Au Togo, 8.283 nouvelles entreprises ont été enregistrées durant les six premiers mois de l’année. C’est ce qui ressort de la dernière compilation des statistiques du Centre de formalités des entreprises (CFE).

Cette statistique, si elle s’inscrit dans la dynamique observée au premier trimestre, dégage surtout une tendance haussière de 15% par rapport aux 7.195 créées au cours de la même période, l’année dernière.

Dans le détail, 5.989 sociétés sont portées par des hommes, contre seulement 2.294 par les femmes (27%). Un chiffre en baisse par rapport à 2022 (2.907). Egalement, 6.871 sont à l'initiative des Togolais contre 6.092 l’année dernière, ce qui traduit une progression de 12%. 

Enfin, le nombre d’entreprises déclarées par les personnes physiques a évolué de 16% par rapport à l’année dernière, se situant à 5.015 contre 3.268 pour les personnes morales.

Globalement, la tendance laisse augurer un nouveau record de création d’entreprises. En 2022, ce sont 13.835 nouvelles sociétés qui ont été enregistrées au CFE. 

Le Togo a bouclé le vendredi 14 juillet dernier une nouvelle sortie sur le marché financier régional. En quête de 30 milliards FCFA via une émission simultanée de Bons et d’Obligations assimilables du Trésor (BAT et OAT), le Trésor public a finalement levé 16 milliards FCFA. 

Les investisseurs étaient néanmoins au rendez-vous, avec une trentaine de soumissions pour un taux de couverture de 110%. 

Avec ces nouvelles ressources, destinées à assurer la couverture des besoins de fonctionnement, le pays totalise désormais 430 milliards FCFA mobilisés depuis le début de l’année. Pour rappel, le Togo a déjà réussi à capter plus de 70% de sa prévision de mobilisation annuelle.

Au Togo, l’assouplissement des conditions de voyage, au départ comme à l'arrivée, se poursuit. De nouvelles dispositions sanitaires ont été introduites il y a quelques jours au niveau de l’aéroport international Gnassingbé Eyadema de Lomé. 

Concrètement, “aucun document de voyage en rapport avec la Covid-19 (preuve de vaccination, résultat négatif de test PCR ou de test antigénique) ne sera plus exigé à l’entrée ni à la sortie du pays”.  

Toutefois, “il est recommandé aux voyageurs, au départ du Togo, de vérifier les conditions sanitaires en lien avec la Covid-19 en vigueur dans leurs pays de destination afin de s'y conformer”. 

Enfin, “les voyageurs âgés de 12 ans et plus, sont encouragés à se faire vacciner contre la COVID-19 et à observer les mesures d’hygiène”. 

Pour rappel, le dernier allègement des règles sanitaires à l’AIGE remonte à septembre dernier.

Au Togo, le gouvernement veut intensifier le contrôle et la lutte contre la promotion et la consommation des substances psychoactives. En effet, le phénomène, déjà inquiétant ces dernières années, a pris de l’ampleur au point de devenir un problème de santé publique et de sécurité, en particulier chez les jeunes. 

Si plusieurs dispositions pénales existaient déjà depuis 1998, elles ont été renforcées en 2015, avec l’introduction de nouvelles contraintes. Ainsi, a rappelé le ministère de la sécurité il y a quelques jours, “la détention, l’achat, la consommation, la culture des plantes et substances classées stupéfiants ou psychotropes (cannabis, ecstasy, opioïdes, cocaïne, amphétamines, etc) sont interdits et punis”.

De même, “l’incitation et la provocation par n’importe quel moyen à l’usage illicite des drogues ou substances présentées comme ayant les mêmes effets ou non, constituent des infractions”, poursuit le ministère. Dans ce sens, “ceux qui sciemment auront fourni à un(e) mineur(e) l’un des inhalants chimiques ou toxiques ou des plantes ou substances classées comme stupéfiants ou substances psychotropes seront poursuivis et punis”. 

La “chicha” et l’alcool, également dans le viseur 

Également concernées par ce durcissement des mesures, la vente et la consommation du tabac et ses dérivés, ainsi que de l’alcool.  

Particulièrement épinglée, la chicha ou narguilé, un dispositif de pipe à eau utilisé pour fumer du tabac, et très répandu depuis quelques années. Désormais, a assuré le ministère, la vente et la consommation de tabac et ses produits dérivés, “surtout dans les milieux publics, dans les lieux de travail, dans les moyens de transport en commun, etc, sont interdites et punies”. 

J'interpelle les jeunes qui s'adonnent à ces pratiques. Arrêtez maintenant, au risque de tomber sous le coup de la loi” a exhorté ce vendredi 14 juillet, la ministre en charge de la jeunesse, Myriam Dossou-d’Almeida.