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Au Togo, le traitement des réclamations va connaître une amélioration significative dans le secteur agricole. Les acteurs ont adopté le mardi 10 septembre, un nouveau mécanisme consensuel pour la gestion des plaintes dans le cadre du Projet d’appui au mécanisme incitatif de financement agricole fondé sur le partage de risques (ProMIFA) et du Programme régional d’intégration des marchés agricoles (PRIMA).

Le dispositif vise à établir un cadre de dialogue constructif entre les différentes parties prenantes, renforçant ainsi la transparence et la confiance dans la mise en œuvre des projets agricoles. En outre, il favorisera un environnement propice à l’épanouissement des petits exploitants et à l'amélioration des conditions de vie des communautés rurales.

Avec ce mécanisme désormais élaboré, la prochaine étape consistera à créer et à former les comités de gestion des plaintes, qui seront composés d'acteurs locaux.

Pour rappel, le ProMIFA a été lancé par le gouvernement avec pour ambition d’offrir aux acteurs des chaînes de valeur agricoles, organisés et performants, un accès durable au marché et à des services, financiers ou non financiers. En ce qui concerne le PRIMA, il est né de la volonté des gouvernements togolais et béninois, avec le soutien du FIDA (Fonds International de Développement Agricole), de booster la production agricole à travers l’augmentation des échanges commerciaux agricoles entre les deux pays.

Au Togo, la formation régionale des acteurs portuaires et maritimes d’Afrique de l’Ouest et du Centre s’est ouverte lundi 23 septembre à Lomé. Les travaux ont été officiellement lancés par le ministère de l’économie maritime et de la protection côtière. 

C’est parti pour une semaine d’activités diverses, organisées grâce à une coopération stratégique conjointe entre le Togo, la Malaisie, l’Association de gestion des ports d’Afrique de l’Ouest et du Centre (AGPAOC) et d’autres partenaires techniques. L’objectif est d’accroître l’expertise des acteurs maritimes et portuaires, et les outiller sur les derniers développements maritimes, en s'appuyant notamment sur l’expérience du port malaisien de Klang.

Lomé a été choisie en raison de sa situation stratégique et de l’engagement du gouvernement togolais à renforcer la capacité maritime en Afrique occidentale et centrale. Le Togo est devenu une plaque tournante du commerce maritime, ce qui en fait un site idéal pour le programme de formation”, a expliqué le responsable des opérations maritimes de l’Autorité portuaire de Klang, le Capitaine Mohd Fariz Bin Abd Malek, à l’ouverture des travaux. 

Plusieurs visites stratégiques d’immersion sur le terrain sont également prévues à l’agenda du séminaire. 

Au Togo, l’exécutif procède au recensement de tous les domaines de l’Etat (réserves administratives) sur toute l’étendue du territoire national. L’objectif est de sécuriser le patrimoine foncier étatique, destiné à la réalisation des infrastructures publiques. 

Les opérations ont été lancées dans ce sens, lundi 23 septembre, avec le démarrage d’une mission dans le District autonome du Grand Lomé (DAGL). Pendant deux semaines, la mission sillonnera les 13 communes des préfectures du Golfe et d’Agoè-Nyivé, et identifiera tous les terrains dont l’Etat est propriétaire, clarifiant ainsi les limites de ces domaines dont certains font l’objet d’une occupation ou d’une exploitation illégale. 

Au Togo, le gouvernement renforce depuis plusieurs années, son engagement sur la question du foncier. Plusieurs réformes et initiatives ont ainsi été introduites, afin de promouvoir la transparence et la résolution des conflits. La dernière en date est celle du numéro unique parcellaire, opéré par l’OTR

Présent à New York dans le cadre de la 79ème Assemblée générale des Nations Unies, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a pris part ce lundi 23 septembre à un sommet consacré à l’avenir. Les travaux, organisés au siège de l’Organisation, ont réuni des chefs d’Etats et de gouvernements du monde, des experts et des acteurs de la société civile. 

Objectif, mener des réflexions sur les défis cruciaux de la gouvernance mondiale face aux récents chocs internationaux, notamment sanitaires, économiques et sécuritaires. Invité à la tribune pour une allocution, le chef de l’Etat a mis en exergue la problématique des différentes crises, leurs causes et des pistes de solutions.

Aujourd’hui, les crises complexes que connaît notre planète nous obligent à repenser notre modèle de développement et de coopération internationale. Si nous restons passifs, ces crises et ces modèles pourraient entraîner notre planète vers un futur sombre. Saisissons donc l'opportunité qui nous est donnée ici de changer de cap”, a d’entrée affirmé Faure Gnassingbé. 

Pour le leader togolais, “il faut des réponses globales et collectives” face à ces crises systémiques qui, du fait de leur complexité, sont devenues asymétriques. “Elles impactent parfois rapidement et durement des régions du monde parfois peu concernées par leurs causes”, a-t-il relevé. 

Ma conviction profonde face à ces menaces globales est qu’il n’y a d’avenir meilleur pour les générations actuelles et futures, que dans l’action collective et coordonnée de nos États. Et cette action collective doit se mener à l’intérieur des cadres politiques mondiaux rénovés”, a affirmé le Président de la République, avant de réitérer son appel à un “multilatéralisme repensé” : “La gouvernance de nos institutions mondiales est, à de nombreux égards, obsolète et nos discussions comme nos engagements multilatéraux ont montré leurs limites pour trouver des solutions réellement efficaces. Un nouveau modèle de coopération internationale s’impose”, a-t-il assuré. 

Regarder vers l’Afrique..

Pour le chef de l’Etat, il faudra donc regarder vers l’Afrique, si l’on veut regarder l’avenir. “L’Afrique va continuer à abriter la plus grande partie de la jeunesse mondiale. C’est là qu’il y a le potentiel de développement de marché le plus fort, notamment les nouveaux marchés du futur liés à l’économie verte ou bleue. C’est aussi là que nous devons expérimenter de nouveaux modèles de partenariats multipartites pour le développement et notamment avec le secteur privé”, a-t-il déclaré. 

..et le Togo 

Le Président de la République a enfin abordé le cas du Togo qui, en plus de la promotion du partenariat public-privé idoine comme piste de solution, s’efforce de bâtir un État fort, et de renforcer le rôle de l’État dans l’aide au développement.

Au Togo, nous nous efforçons de bâtir un État fort. Nous voyons cet État au centre de toute solution d’aide au développement et humanitaire, en collaboration avec le secteur privé et la société civile. Je constate que malgré les efforts de ces dernières années, l’aide internationale reste trop souvent déconnectée tant des besoins que des capacités des populations qui en bénéficient. C’est pourquoi il faut renforcer le rôle des États africains dans l’aide au développement comme partenaire réellement stratégique et équitable”, a exhorté Faure Gnassingbé. 

A l’issue des travaux, un “Pacte pour l’Avenir”, assorti d’un “Pacte numérique mondial” et d’une “Déclaration sur les générations futures”, a été adopté à l’unanimité par les Etats membres de l’AG.

 

Initialement prévu pour se tenir du 29 octobre au 02 novembre à Lomé, le 9ème Congrès Panafricain se tiendra finalement à une date ultérieure. Le ministère des affaires étrangères a officiellement annoncé ce lundi le report de l’événement. 

La rencontre, programmée sur le thème “Renouveau du panafricanisme et rôle de l’Afrique dans la réforme des institutions multilatérales : mobiliser les ressources et se réinventer pour agir”, réunira autour de plusieurs thématiques, des africains et afrodescendants. 

En prélude à cet important rendez-vous, plusieurs conférences préparatoires se sont déroulées dans les différentes régions du continent, et en dehors, au profit de la diaspora. 

Note d’information de report

Le secteur de l’énergie vient d’enregistrer un nouvel appui. La Banque ouest-africaine de développement (BOAD), réunie en conseil d’administration vendredi 20 septembre dernier, a approuvé un financement de 6 milliards FCFA pour soutenir l’accès à l’électricité dans les zones rurales.

Cette facilité devrait permettre d’électrifier 172 localités par extension du réseau électrique de distribution moyenne et basse tension. L’objectif est de contribuer à l’accès à l’énergie dans ces localités.

Concrètement, le projet vise à améliorer l'accès à l'énergie pour plus de 35 000 habitants, avec une production supplémentaire de 9,3 GWh dès la première année. En outre, il est projeté que les travaux créent plus de 600 emplois directs et indirects.

Pour rappel, le Togo, dans son ambition d’atteindre la couverture universelle en électricité d'ici à 2030, multiplie les efforts à travers diverses initiatives. Il s’agit entre autres, de la construction d’infrastructures énergétiques et le déploiement d’initiatives comme le projet d’électrification de 317 localités par des mini-réseaux solaires financé par la BOAD et le Projet d’Extension du Réseau Électrique de Lomé (PEREL).

La campagne de vaccination 2024-2025 des volailles et petits ruminants a officiellement démarré. L’opération a été lancée en fin de semaine écoulée à Pana (préfecture de Tone) par le directeur de l’élevage, Beleyi Magnimniwè, représentant le ministre d’État en charge des ressources halieutiques et animales.

Soutenue par le Programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest (FSRP) financé par la Banque mondiale, l’opération vise à protéger les animaux contre des maladies telles que la peste des petits ruminants pour les ovins et caprins, la maladie de Newcastle pour les volailles, ainsi que la rage pour les chiens et chats.

« Cette année, le gouvernement a largement subventionné la vaccination. Les petits ruminants sont vaccinés à 100 FCFA par tête, les volailles à 50 FCFA, et la vaccination contre la rage est entièrement gratuite », a précisé le directeur de l’élevage.

Cette campagne s'inscrit dans la volonté du gouvernement de renforcer la résilience du secteur animalier, essentielle à la sécurité alimentaire. En témoigne la production animale en 2023, qui a atteint 45,4 millions de têtes sur l'ensemble du territoire national, confirmant ainsi les résultats des efforts déployés pour développer ce secteur.

Le peuple togolais a commémoré ce lundi, le 38ème anniversaire de l’agression terroriste du 23 septembre 1986. Comme de coutume, plusieurs cérémonies d’hommage et de recueillement ont été organisées sur l’ensemble du territoire national.

A Lomé, le ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la chefferie coutumière, Hodabalo Awate a effectué au nom du Président de la République, le dépôt de gerbes à la Place des Martyrs. Plusieurs membres du gouvernement, ainsi que des autorités politiques, administratives, militaires, religieuses et locales ont pris part à cette activité solennelle, marquée par un contexte de lutte contre le terrorisme.

Pour mémoire, le 23 septembre 1986, un commando lourdement armé s’était infiltré dans la capitale et avait pris d’assaut des points névralgiques, avant d’être neutralisé par les Forces Armées Togolaises (FAT). De nombreux militaires et civils togolais avaient perdu la vie dans cette attaque.    

Deux ans après, la capitale togolaise sera à nouveau le carrefour de l’intégration parlementaire régionale. Lomé accueille en effet à partir du mardi 24 septembre, la troisième session extraordinaire du Parlement de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao)

Les travaux, prévus jusqu’au 04 octobre, seront couplés avec ceux du deuxième séminaire parlementaire d’orientation des députés de la 6e législature. 

A l’agenda de ces assises, l’examen et l’adoption du projet de budget 2025 du parlement régional, la stabilité budgétaire de l’institution, l’inclusion financière des femmes, ou encore les réformes de modernisation des sessions parlementaires, conformément à la Vision 2050 de l’Organisation ouest-africaine. 

Les travaux seront présidés par la togolaise Mémounatou Ibrahima, qui siège au perchoir de l’institution depuis mai dernier. 

Pour rappel, le Parlement de la Cedeao compte 115 membres issus de 15 Etats, et est une institution clé dans la consolidation de la gouvernance régionale. Ses travaux visent notamment à promouvoir la démocratie, la paix, la sécurité et l’intégration économique.

Les Nana Benz, célèbres femmes d’affaires togolaises réputées pour leur commerce international de tissu imprimé, pourraient bientôt bénéficier d’un meilleur soutien dans leurs initiatives entrepreneuriales. La Présidence de la République a organisé en fin de semaine écoulée, une rencontre entre ces dernières et une délégation de haut niveau de la Banque mondiale en séjour à Lomé dans le cadre d’une mission de travail. 

L’événement, présidé par la ministre, Secrétaire générale et Gouverneure de la Banque au Togo, Sandra Johnson, a réuni également des membres du gouvernement. L’occasion d’explorer les différents types de partenariats que l’institution de Bretton Woods peut établir avec le Togo, afin de promouvoir les Nana-Benz. 

En effet, l’ambition de la Banque, réaffirmée par la Directrice des opérations pour le Togo, Marie-Chantal Uwanyiligira, est de soutenir ces femmes entrepreneures qui font la fierté du pays, pour l’émergence d’une nouvelle génération de femmes d’affaires à travers le financement des initiatives entrepreneuriales innovantes. 

Plusieurs pistes de solutions ont émergé lors de nos échanges et seront approfondies”, a salué Sandra Johnson, qui a salué la capacité de ces pionnières du marché du pagne à “préserver la flamme de leur héritage”, malgré “la concurrence et les mutations sociales et économiques”. 

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