Au Togo, la loi portant révision de la Constitution togolaise adoptée le lundi 25 mars dernier va faire l’objet d’une nouvelle étude. Au lendemain de la réception du texte par le gouvernement, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a demandé ce vendredi à l’Assemblée nationale d’effectuer une deuxième lecture.
Le Président de la République demande à l’Assemblée nationale une deuxième lecture de la loi portant révision de la Constitution togolaise.#PresidenceTogolaise ?? pic.twitter.com/3C4v6agVBD
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) March 29, 2024
Pour rappel, la nouvelle mouture, approuvée à la quasi-unanimité (89 voix sur 91), consacre notamment le passage du pays de la IVème à la Vème République, ainsi qu’au régime parlementaire.
Au Togo, une étape décisive est franchie dans la marche vers l’extension de l’Assurance maladie universelle (AMU) au secteur privé. Les deux principaux organismes de gestion du mécanisme, la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et l’Institut national d’assurance maladie (INAM) ont signé vendredi 29 mars à Lomé, les conventions de partenariat avec les prestataires de soins et de services de santé de Lomé.
La cérémonie de signature, organisée en présence des deux ministres chargés du secteur de la santé, Moustafa Mijiyawa et Jean-Marie Tessi, concernait l’ensemble des acteurs intervenant dans le secteur de la santé sur le territoire : médecins, pharmaciens, chirurgiens, sages-femmes, infirmiers, ainsi que tous les autres ordres et associations.
“La convention que nous avons signée aujourd’hui nous permettra de passer à l’action. Nous avons déjà entamé le processus depuis le 1er janvier de cette année, et à partir du 1er avril, nous entrerons dans la phase d’application. La convention nous permettra, grâce à la méthode du tiers payant, de rembourser les soins et les médicaments auxquels les patients devront faire face à l’avenir”, a expliqué le Directeur Général de la CNSS, Ingrid Awadé.
“Nous invitons au pragmatisme, à la souplesse, à la pédagogie et à la communication à la fois entre les organismes de gestion et les prestataires, mais aussi à l’égard de nos concitoyens, assurés et bénéficiaires. Parce qu’au démarrage, il pourra y avoir des difficultés, nous devons les gérer avec souplesse, pragmatisme et engagement pour pouvoir les surmonter, et très bientôt, nous pourrons étendre la couverture à d’autres citoyens. Je voudrais particulièrement avoir la coopération du corps médical sur le concept de pyramide sanitaire qui est inscrit dans les textes”, a pour sa part formulé le ministre de l’accès universel aux soins.
Pour rappel, selon les orientations gouvernementales, la gestion de l’AMU est opérée par deux entités. L’INAM pour les agents publics et assimilés, les titulaires de pensions civiles et militaires, ainsi que les personnes et ménages vulnérables.
Quant à la CNSS, elle, aura en charge les salariés et titulaires de pensions du secteur privé, les travailleurs indépendants des secteurs informel et agricole, ainsi que les ministres des cultes.
Il y a quelques jours, la Caisse avait justement dévoilé sa nouvelle carte AMU.
Le ministre d’Etat, en charge de l’eau et de l’hydraulique villageoise, Yark Damehame, a procédé jeudi 28 mars à la remise des ouvrages d’adduction d’eau potable aux populations d’Agou-Gadzepe (région des Plateaux). L’initiative s’inscrit dans le cadre du projet de renforcement et d’extension des systèmes d’alimentation en eau potable.
Les travaux, réalisés en partenariat avec l’entreprise israélienne « Rimon Group », ont consisté en l’installation de deux pompes submersibles de 40 m3/h chacune, pour amener l’eau du fleuve Zio à Kati (à la station de traitement) et en la mise en place d’une station de traitement d’une capacité de 1.700 m3/j ainsi que d’une bâche de stockage d’eau traitée d’une capacité de 100 m3.
Il s’est agi également de l'installation d'un réservoir intermédiaire de 160 m3, de la mise en place d’un réseau de refoulement de 12,6 km et de la construction de 62 bornes fontaines.
« La préservation de ces ressources précieuses est l’affaire de tous, et je vous encourage à adopter des pratiques responsables pour garantir la pérennité de ces installations », a exhorté Yark Damehame.
Financé à hauteur de 13 milliards FCFA, le projet de renforcement et d’extension des systèmes d’alimentation en eau potable vise à améliorer durablement les conditions de vie des populations à travers la mise en place des systèmes complets d’approvisionnement.
En prélude à la saison des pluies, le gouvernement se mobilise pour prévenir ou gérer de potentiels risques d’inondations dans le Grand Lomé. Une séance de travail a ainsi réuni, mercredi 27 mars, les acteurs du plan national de riposte aux risques des catastrophes (PNRRC) du Grand Lomé.
La rencontre, présidée par le ministre de l’administration territoriale Hodabalo Awate, en présence de son collègue de la sécurité, Calixte Madjoulba, avait pour objectif de partager avec les Secrétaires généraux des préfectures et maires des communes d’Agoè-Nyivé et du Golfe, les recommandations du Premier ministre, visant à prévenir ou gérer au mieux, les risques d’inondations dans le Grand Lomé.
Concrètement, il s’agissait de rappeler aux différentes parties prenantes, les dispositions pratiques et réglementaires à prendre et les actions de terrain à mettre en œuvre pour éviter ou réduire les risques d’inondations en saison des pluies.
Dans cette dynamique, les maires et leurs collaborateurs ont été encouragés à initier des travaux de curage des caniveaux pour permettre aux eaux de ruissellement de s’acheminer vers des lieux aménagés.
En rappel, le gouvernement compte mener plusieurs actions urgentes cette année 2024, afin d’atténuer les risques dans de nombreuses zones sur le territoire.
Le Togo marque un nouveau pas dans la transformation structurelle de son économie. Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a officiellement lancé jeudi 28 mars à Avétonou (Agou), le projet de développement de la filière avicole intégrée du pays.
J’ai procédé ce 28.03.2024 au lancement du projet de développement avicole intégré au #Togo, à #Avetonou dans la préfecture d'Agou. Cet ambitieux projet d'aménagement et d’exploitation de vastes domaines agricoles et avicoles, contribuera à améliorer la productivité, les revenus… pic.twitter.com/aijrri4qvT
— Faure Essozimna GNASSINGBÉ (@FEGnassingbe) March 29, 2024
Appuyée par PORTEO-GRAINE, la filiale du spécialiste du développement des infrastructures en Afrique de l’ouest, cette ambitieuse initiative vise à promouvoir le sous-secteur de l’élevage, en particulier celui de l’industrie avicole, par la modernisation de la filière avec un accent particulier sur l’intensification de la production locale de volailles de qualité et à prix accessible.
Le Président de la République, Son Excellence @FEGnassingbe procède ce jour à Avétonou dans la préfecture d’Agou, au lancement officiel du projet de développement de la filière avicole intégrée au Togo. Cet ambitieux projet permettra de garantir la sécurité alimentaire avec la… pic.twitter.com/YfESL1UAdN
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) March 28, 2024
Près de 600 hectares dédiés aux infrastructures avicoles
Concrètement, un vaste complexe de fermes avicoles couvrant 400 hectares comportant 105 bâtiments sera érigé sur le site d’Avétonou. Les infrastructures comprennent notamment une usine de fabrication d’aliments de volaille d’une capacité de 450 tonnes par jour, ainsi qu’une unité d’accouvage d’une capacité de 1,2 millions de poussins par semaine.
Le site disposera également d’une unité d'abattage de volaille d’une capacité de 10.000 poulets par heure et de sept fermes d’élevage d’une capacité de 50 millions de poulets par an, dans une première phase.
Selon les prévisions, la capacité annuelle de production devrait doubler (à 100 millions de poulets) en phase 2.
Sur le plan social, le projet, financé à hauteur de 30 milliards FCFA devrait créer près d’un millier d'emplois dans des catégories diverses.
Pour le Togo, l’ambition est de parvenir à une autosuffisance alimentaire et renforcer la sécurité nutritionnelle des populations.
Au Togo, les activités de régulation du secteur des télécommunications engagées par l’Arcep continuent de susciter de l’intérêt, au-delà des frontières. Après les Comores et la Mauritanie, c’est au tour du Niger de s’inspirer de l’expérience togolaise.
Une délégation de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) du Niger a effectué à cette fin, du 25 au 26 mars derniers, une visite de travail à Lomé.
COMMUNIQUE DE PRESSE :
— ARCEP TOGO (@ArcepTogo) March 28, 2024
Visite de travail de la délégation de l'ARCEP du Niger, les 25 et 26 mars 2024 à Lomé pour un partage d’expériences.
L'article relatif à ce CP est accessible au lien ci-après : https://t.co/16uM9nPmy3 .@arcepniger #freeroaming #servicestélécom pic.twitter.com/P0g2h8i653
La mission conduite par le directeur du régulateur nigérien, avait pour objectif de s’imprégner davantage de l’expérience togolaise, notamment de la nouvelle approche de “régulation par la donnée” mise en œuvre par le gendarme des télécommunications au Togo à travers la mise en place des plateformes digitales.
Les travaux ont en outre porté sur le processus de certification du Système de Management de la Qualité (SMQ) de l’Arcep à la norme ISO 9001 version 2015.
L’occasion pour l’Arcep du Togo de prendre connaissance des pratiques mises en œuvre en matière de régulation au Niger.
Comme avec les précédentes délégations, la perspective de nouer des accords de partenariat a été évoquée lors des discussions.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a adressé jeudi 28 mars 2024, un message de félicitations à l’endroit du nouveau président élu du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye.
J’adresse mes chaleureuses félicitations à Bassirou Diomaye Faye, @DiomayeFaye Président élu de la République du #Sénégal. Je lui souhaite un franc succès et une pleine réussite dans l’exercice des hautes fonctions que le peuple frère du Sénégal vient de lui confier. Je formule…
— Faure Essozimna GNASSINGBÉ (@FEGnassingbe) March 28, 2024
“Je lui souhaite un franc succès et une pleine réussite dans l’exercice des hautes fonctions que le peuple frère du Sénégal vient de lui confier”, a affirmé le n°1 togolais, avant de formuler le vœu d’une poursuite de la coopération et d’un renforcement des liens entre leurs deux pays.
Bassirou Diomaye Faye, 44 ans, a été déclaré vainqueur de l’élection présidentielle sénégalaise du 24 mars, dès le premier tour avec 54,28 % des voix, selon les résultats finaux provisoires. Il succèdera officiellement à Macky Sall à l’issue de la cérémonie d’investiture.
Au Togo, de nouveaux ouvrages seront bientôt érigés dans les préfectures de Vo, Bas-mono et Lacs pour lutter contre les inondations. Les responsables du programme de résilience côtière (WACA ResIP) et de l’Agence nationale de gestion de l'environnement (ANGE) ont effectué dans ce sens, une tournée de consultation du 25 au 26 mars derniers.
Que ce soit à Agbodrafo, Aného ou à Glidji, il s’agissait pour la délégation ayant effectué le déplacement, de recueillir les avis des populations afin de mesurer l'impact environnemental et social des travaux.
Selon Adourahim Alimi Asimiou, coordonnateur national du projet Waca ReSIP, ces échanges vont aboutir à « un plan d'action de réinstallation qui va permettre d'indemniser ceux qui auraient perdu leurs biens ou ceux qui, pour raisons des travaux…, vont être obligés de se déplacer ».
D’un coût total de 2,8 milliards FCFA, l’initiative consistera en des travaux de curage, de dragage, de protection des berges, d'aménagement de bassins, de canaux et de construction de caniveaux. Ils seront réalisés sous l’égide du ministère de l’environnement.
Pour rappel, le programme WACA ResIP, financé par la Banque mondiale et le Fonds pour l'environnement mondial (FEM), est déployé dans six pays d'Afrique de l'Ouest. En dehors de la lutte contre les inondations, il aborde d’autres volets comme la protection côtière, les pollutions, et la préservation des écosystèmes.
Au Togo, l'exécutif veut amener les chefs traditionnels à contribuer à la politique de reboisement massif initiée il y a trois ans. Une session de formation a eu lieu dans ce sens en fin de semaine écoulée à l’endroit des têtes couronnées de la région Centrale.
L’initiative portée par le ministère de l’environnement et des ressources forestières, avait pour objectif de renforcer les capacités de ces acteurs autour des thématiques liées au reboisement.
En outre, il s’agissait de les outiller sur l’entretien des plants, la protection des réalisations des campagnes précédentes et les préparatifs de celle de 2024.
« Les chefs cantons constituent un maillon non négligeable dans ce processus de recherche de stratégies pour atteindre l’ambition décennale, qui est de reboiser un milliard d’arbres à l’horizon 2030. Ce sont les chefs qui détiennent les terres et sont aussi plus proches de leurs administrés », a indiqué Atutonu Amah, directrice des ressources forestières.
Pour rappel, depuis 2022, le Togo récompense ses meilleurs reboiseurs
Au Togo, la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) s’apprête à démarrer à partir du 1er avril prochain les prestations de l’Assurance maladie universelle. A quelques jours du lancement, l’institution a dévoilé mardi 26 mars, sa nouvelle carte d’assurance.
Dotée d’une puce électronique dédiée au stockage des informations de son titulaire, la nouvelle carte servira de clé d’accès aux soins de santé et permettra de bénéficier d’une prise en charge auprès de tous les prestataires de soins conventionnés par la CNSS. Elle pourra ainsi être utilisée dans les hôpitaux, chez les médecins, dans les centres de santé, ou encore les pharmacies.
Pour l’obtenir, l’assuré devra créer un compte via la plateforme des services en ligne de la Caisse, mettre à jour ses informations personnelles et déclarer ses ayants-droit ou bénéficiaires à l’AMU.
Pour marquer la présentation officielle de la nouvelle carte, la CNSS a procédé à une remise symbolique des cartes de travailleurs à une quinzaine de grandes entreprises et sociétés.
Pour rappel, dans le cadre de l’entrée en vigueur de l’AMU au Togo, les travailleurs salariés et retraités du secteur privé seront désormais gérés par la Caisse nationale de sécurité sociale, tandis que les agents publics restent affiliés à l’INAM.