RTG

RTG

La capitale togolaise abrite ces 03 et 04 juillet 2023, le Forum “Infra For Africa” et l’assemblée générale annuelle des actionnaires et des membres du conseil d’administration de l’Africa50, une plateforme d’investissement dédiée au financement des infrastructures en Afrique. Ces assises, placées sous l’égide du Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, se dérouleront sous le thème “Bancable, évolutif, reproductible”. 

Durant deux jours, les travaux, qui seront ouverts par le chef de l’Etat, porteront sur la promotion des investissements dans les infrastructures sur le continent, particulièrement dans les secteurs des énergies, des télécommunications, et des voies routières et ferrées. 

En tout, une centaine de personnalités de premier plan (experts du public et du privé, des décideurs politiques et des représentants d’institutions internationales) sont attendues, pour débattre du déblocage des opportunités sur le continent, ainsi que des solutions pour matérialiser la vision portée par le mécanisme de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).

Pour rappel, l'Africa50 a été créé par des gouvernements africains et la Banque africaine de développement (BAD) pour promouvoir le financement dans les infrastructures sur le continent. Le Togo en est l’un des actionnaires.

Le ministère de la sécurité et de la protection civile a procédé il y a quelques jours à l’incinération à Lomé, de plus d’une centaine de tonnes de drogues et autres produits illicites. L’activité, organisée en présence de plusieurs personnalités et des partenaires du Togo, s’inscrivait dans le cadre de la célébration de la journée internationale contre l’abus et le trafic des drogues.

Les produits, saisis par les forces de l’ordre au cours des 12 derniers mois, comprennent notamment du cannabis, de la cocaïne, de l’éphédrine, de l’héroïne, de la méthamphétamine, des cartons de cigarettes, des dérivés de tabac, et enfin des médicaments illicites. L’objectif, comme chaque année, est de montrer la détermination des pouvoirs publics à venir à bout de ce fléau aux impacts dévastateurs sur la société. 

La célébration de cette année, axée sur la lutte contre la stigmatisation et la discrimination, avait été lundi 26 juin, l’occasion pour le Général Yark Damehame, d’inviter la société togolaise à s’investir dans la prévention, en sensibilisant davantage la jeunesse et en étant plus à l’écoute. 

On ne choisit pas de devenir dépendant à une substance ou toxicomane. (...) Nous devons éviter la discrimination et la stigmatisation qui constituent des facteurs limitant l’accès aux services de prise en charge des personnes qui développent des troubles liés à l’usage des drogues”, a déclaré l’officiel.

Au Togo, il existe un comité national anti-drogue, placé sous tutelle du ministère de la sécurité et de la protection civile, qui développe des programmes d’action et d’éducation, ainsi que des actions de répression contre la drogue et ses dérivés.

Initialement prévue pour se clôturer jeudi 30 juin, l’opération d’enregistrement des plans parcellaires, titres fonciers et autres droits de propriété, lancée depuis le début du mois dans les communes Zio 2 et Avé 2, va se poursuivre. 

La date limite des dépôts a été prorogée au 31 juillet, ont annoncé dans un communiqué conjoint, les ministres chargés de l’administration territoriale, de la planification, de l’économie et des finances, de l’agriculture, de l’urbanisme, de la sécurité, et de l’environnement. 

La décision est justifiée par l’affluence constatée dans les bureaux des deux mairies concernées, respectivement Kovié et Noèpé. 

Pour rappel, cette démarche pilote s’inscrit dans le cadre du processus d'exécution des Plans locaux d'urbanisme (PLU) des deux communes. A terme, l’initiative devrait permettre de faire une meilleure répartition de l’occupation du sol sur l’ensemble du territoire.

Au Togo, les entreprises vont davantage bénéficier d’un meilleur accompagnement. Les députés ont adopté jeudi 29 juin en plénière, le projet de loi sur les centres de gestion agréés (CGA). 

Le texte, approuvé par le gouvernement il y a neuf mois, actualise le cadre juridique existant depuis 1997, et veut apporter plus de flexibilité. 

Concrètement, les innovations introduites permettent d’améliorer la gouvernance des entreprises et d’apporter aux adhérents ou clients des CGA, une assistance en matière de gestion (comptabilité, fiscalité, droit entre autres), d’information et de formation, ainsi qu’un appui en termes de prévention et de règlement des difficultés. 

Également, les nouvelles dispositions permettent aux CGA de fonctionner sous forme de sociétés de capitaux, à l’exception des sociétés unipersonnelles. D’autres mesures incitatives sont en outre prévues, comme des subventions associatives accordées par l’État, et la mise en place de taux préférentiels. 

La loi sur les CGA crée un nouveau cadre d’émancipation pour nos entreprises et les aidera à se développer et à être plus résilientes face aux différents chocs. Les CGA ont donc un grand rôle à jouer dans l’éclosion et le développement des PME/PMI”, a salué le ministre de l’économie et des finances lors du vote à l’hémicycle.

Au Togo, l’assainissement du secteur de l’éducation se poursuit. Le ministre des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat, Dodzi Kokoroko, a annoncé jeudi 29 juin au moyen d’une note circulaire, la fermeture à compter de la prochaine rentrée scolaire (2023-2024), de plusieurs établissements en situation d’irrégularité. 

En tout, ils sont 295, répartis sur tout le territoire national, considérés comme clandestins, n’offrant pas “un cadre sécurisé de formation et d’apprentissage”, et “surtout, n’assurant pas la qualité de l’enseignement tel que recommandé par la feuille de route gouvernementale”, tel que le relève le ministère. 

En effet, une mission de contrôle des établissements scolaires, laïcs et confessionnels, a été menée en amont dans tout le pays, et permet à ce jour aux autorités éducatives de disposer d’un répertoire fiable et actualisé.  

Les parents d’élèves sont invités à orienter leurs enfants vers les établissements scolaires qui obéissent aux normes réglementaires, afin de leur garantir une formation de qualité”, a exhorté Dodzi Kokoroko.

Près de quatre ans après l’avoir signé, le Togo va ratifier l’accord de coopération entre les gouvernements des États membres de l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA) et le gouvernement de la République Française. L’assemblée nationale a donné jeudi 29 juin, son feu vert à l’exécutif à cet effet. 

Ce nouvel accord, paraphé le 21 décembre 2019 à Abidjan, est une révision de celui qui prévalait depuis 1973. Plusieurs décisions majeures en découlent, notamment l’arrêt de la centralisation des réserves de change au Trésor français, la fermeture du compte d’opérations et le transfert à la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) des ressources disponibles dans le compte, ainsi que le retrait de tous les représentants français dans les organes de décisions et de gestion de l’UMOA (Conseil d’administration de la BCEAO, Commission bancaire et Comité de Politique Monétaire).

Surtout, l’accord balise la voie à l’adhésion des Etats membres à l’Eco, la future monnaie commune de la Cedeao. 

La ratification du nouvel Accord de Coopération Monétaire est l’occasion pour notre pays de jouer sa partition dans le concert des pays de l’Union et de poser les bases d’une transition réussie vers la concrétisation du projet de monnaie unique”, a salué le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya, qui a assisté aux délibérations.

Au Togo, la Loterie nationale, entité détenue à 100% par l’Etat, va changer son environnement de jeux de Loto à partir du 1er juillet prochain. C’est ce qu’a déclaré jeudi 29 juin, le directeur général de la société, Essowè Barcola, lors d’une réunion d’informations à Lomé avec les médias. 

Concrètement, cette réforme, qui s’inscrit en cohérence avec la volonté d'amélioration des services et de modernisation de l’écosystème des jeux, aura des répercussions sur les principaux aspects de jeux. 

3e15f3c L

De nouveaux serveurs et machines, davantage de points de jeu sur le territoire

Dans le détail, la première salve d’innovations concerne spécifiquement l’environnement de jeu. Deux nouveaux serveurs de production, “de dernière génération” ont été acquis dans le cadre du processus de modernisation. Leur rôle, “accélérer le traitement de données”, et permettre le remplacement des 858 machines de jeu actuellement en activité, par de nouvelles, “plus rapides et faciles à utiliser pour les opérateurs”. 

Avec ces nouveaux serveurs, nous pourrons déployer progressivement jusqu’à 5.000 terminaux, d’ici les cinq prochaines années”, explique le DG. Justement, le réseau de vente va s’étendre désormais, “pour couvrir tout le territoire”.

Des tirages tous les jours  

Pour s’adapter à ces nouvelles capacités de production, les tirages hebdomadaires subissent également des innovations.  

De 4, ils sont portés à 12 (introduction de 8 nouveaux), avec désormais 2 tirages par jour. Surtout, précise la Lonato, “les tirages se feront 5 minutes après la clôture des ventes, au lieu de 3 à 4 heures après la prise des enjeux comme cela se faisait habituellement”.  

Un gain de temps qui, s’il permet de faire passer la Lonato dans une nouvelle dimension vis-à-vis de ses homologues de la sous-région, permettra surtout de lutter contre “les sous-marins“, nom donné aux opérateurs illégaux et clandestins qui proposent des paris aux populations et collectent frauduleusement de l’argent.    

Nouveaux types de paris et gains 

Les réformes s’attaquent enfin aux types de paris, avec l’introduction de nouvelles propositions aux populations, et de nouvelles chances de gain. 

La mise minimale est également ramenée de 300 à 100 FCFA, afin de “permettre au plus grand nombre de jouer”, explique-t-on. 

Quant à la collecte des recettes, elle se fera désormais par des canaux digitaux, informe la Loterie. Des partenariats ont été signés dans ce sens avec des opérateurs (Togocom, Moov, Coris Bank, Ecobank et La Poste), afin de “minimiser le risque de maniement des espèces” d’une part, et assurer, de l’autre, “l’ouverture en permanence des points de vente”, détaille Essowè Barcola. 

Quant aux gains, “ils pourront désormais être encaissés dans n’importe quel point de vente sur le territoire, quel que soit le lieu de mise”, dans un délai de 7 jours néanmoins au lieu de 14 auparavant. 

Vers une politique de jeux responsable et une “digitalisation totale”

A moins de six mois de la nouvelle année, le cap est déjà fixé. Pour 2024, l’entité ayant le monopole de l’organisation et de l’exploitation des jeux de hasard dans le pays envisage de promouvoir une politique de jeux “beaucoup plus responsable”, et accélérer sa transformation digitale, conformément aux ambitions fixées dans la feuille de route gouvernementale. 

Pour rappel, la Loterie Nationale Togolaise créée en 1966, est dotée depuis 1990 d’une gestion de type privé.

"Et plus que tout, nous avons observé le traitement des voix plurielles au Togo." C'est ce qu'a déclaré l'ambassadrice des États-Unis au Togo, Elizabeth Fitzsimmons, lors de la célébration anticipée de l'indépendance américaine le 27 juin 2023 à Lomé.

Lors de son discours inaugural, l'ambassadrice en poste depuis mars 2022, a exprimé sa reconnaissance pour les efforts entrepris par le gouvernement togolais dans les domaines du pluralisme et de la transparence. Elle s'exprimait devant une audience composée de nombreuses personnalités politiques togolaises, dont Cina Lawson, Ministre de l'Économie Numérique et de la Transformation Digitale, Komla Dodzi Kokoroko, Ministre des Enseignements primaire, secondaire, technique et de l'Artisanat, et Myriam Dossou, Ministre du Développement à la Base, de la Jeunesse et de l'Emploi des Jeunes.

La diplomate américaine a témoigné son admiration pour l'approche proactive des autorités togolaises face aux défis régionaux, en rendant hommage spécialement au président Faure Essozimna Gnassingbé pour l'engagement manifesté par son gouvernement. « Permettez-moi de profiter de cette occasion pour saluer le Président Faure Essozimna Gnassingbé, dont le gouvernement s'est mobilisé dans tous les ministères et secteurs avec lesquels nous collaborons, afin de relever divers défis dans la région », s’est-elle réjouie. 

Mettant en avant le rôle crucial de la société civile en tant que moteur du changement et de l'amélioration, l'ambassadrice a souligné l'attention et le soutien que son gouvernement a accordés à ce secteur au cours de l'année écoulée. « Nous avons humblement parlé avec des citoyens togolais dans tout le pays, pour entendre leurs succès et leurs soucis, et pour partager nos expériences communes », a-t-elle déclaré.

Elizabeth Fitzsimmons a également salué le travail de la presse togolaise, qu'elle a reconnu comme essentiel pour la transparence. "Nous avons appuyé des formations pour la presse togolaise", a-t-elle indiqué, faisant ressortir ainsi, les efforts engagés pour améliorer la qualité de l'information au Togo. Cette reconnaissance intervient au moment où le Togo a fait un bond significatif de 30 places dans le classement de la liberté de la presse de Reporters Sans Frontières, se positionnant désormais à la 70ème place sur 180 pays.

Les propos de la représentante diplomatique viennent mettre en lumière l'engagement partagé des deux pays de relever les défis régionaux, alors que leurs relations continuent de se consolider, en témoigne l’admission du Togo au compact du Millennium Challenge Account (MCC). 

Cette intégration du Togo au programme de financement américain apparaît comme un signe concret de reconnaissance des efforts du gouvernement togolais dans la mise en œuvre de réformes et de politiques favorables au développement. Une avancée majeure qui ouvre la voie à une coopération renforcée dans divers domaines tels que le numérique, l'énergie, le foncier, l'agriculture et l'éducation.

Six ans après avoir été adoptée, la loi sur les transactions électroniques subit une modification. L’assemblée nationale a adopté le mardi 27 juin dernier, un projet de loi en ce sens.

Le nouveau texte, approuvé en présence de la ministre de l’économie numérique et de la transformation digitale, Cina Lawson, a principalement pour objectif d’adapter la réglementation nationale existante aux différents projets de transformation initiés par le pays depuis lors, notamment la feuille de route quinquennale et la Stratégie Togo Digital 2025.  

1 ministre

Concrètement, la nouvelle mouture intègre le renforcement des règles relatives à la copie électronique et à la conservation de la signature électronique qualifiée, la réglementation du cachet électronique et du coffre-fort numérique, ainsi que l’accroissement des obligations pesant sur les prestataires de services de confiance en cas de manquement. Une attention particulière est également accordée au commerce électronique, actuellement en phase de croissance dans le pays, portée notamment par le mobile money. 

Ce vote permettra d’instaurer un peu plus la confiance numérique, d’encourager l’utilisation des technologies de l’information et de la communication, et constitue un pas de plus vers la modernisation et la transformation digitale du Togo”, a souligné Cina Lawson.

Inauguré en 2021, le Port sec d'Adétikopé s'affirme peu à peu comme un acteur majeur dans le paysage logistique togolais. Avec une capacité de stockage conséquente de 12 500 EVP (équivalent vingt pieds), il a été le point de transit, en accueil, pour 7 339 conteneurs et 6 364 camions en 2022, tandis que 6 607 conteneurs et 5 058 camions ont quitté ses installations.

Positionné au cœur des flux logistiques, le Port sec d’Adétikopé ambitionne de se positionner comme un pivot crucial pour le transfert de marchandises vers les pays enclavés de l'Hinterland, tels que le Burkina Faso, le Niger et le Mali. L’infrastructure entend jouer un rôle essentiel dans l'objectif d'alléger la charge du Port autonome de Lomé, contribuant ainsi à l'amélioration de la fluidité de son trafic.

A juste titre, les chiffres de l'année 2022 témoignent de l'importance potentielle de cette plateforme intermodale dans la réalisation de l'ambition du Togo : devenir un hub logistique régional d'importance.

Situé à 27 km au nord de Lomé, au cœur de la Plateforme industrielle d'Adétikopé, le port sec bénéficie d'une liaison directe à une zone de stationnement dédiée aux véhicules de transport en provenance et à destination du Port autonome de Lomé, des postes frontaliers et des zones économiques du Togo.

Ce hub logistique moderne, fort de sa capacité de stockage notable, est destiné à servir de plateforme de manutention et de transit pour les marchandises en provenance du Port de Lomé, en pleine expansion. Ces progrès illustrent la volonté et l'engagement du gouvernement togolais à transformer le Togo en un acteur logistique régional de premier plan, vœu cher à la feuille de route du gouvernement.