L’Office togolais des recettes (OTR) effectuera le lundi 27 mai prochain, une nouvelle vente aux enchères publiques. L’activité se déroulera sur le Terminal à conteneurs de Lomé Container Terminal (LCT) au Port de Lomé.
En tout, 15 motos seront mises en vente, a annoncé le fisc. La participation est soumise au paiement d’une quittance non-remboursable de 5 000 FCFA.
« La vente est faite aux enchères publiques au plus offrant et dernier enchérisseur, paiement au comptant et sur place majoré de 12% avec enlèvement immédiat », précise l’OTR.
Pour rappel, les services de l’OTR organisent régulièrement des enchères publiques sur tout le territoire. Elles concernent généralement des marchandises issues de saisies, ou en souffrance aux douanes.
Les préparatifs se poursuivent pour le 9ème Congrès panafricain qui se tiendra à Lomé. Après Pretoria (Afrique du Sud) pour l’Afrique Australe, Bamako (Mali) pour l’Afrique de l’Ouest, Brazzaville (Congo) accueille ce vendredi 24 mai, la conférence préparatoire régionale d’Afrique Centrale.
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— Robert Dussey (@rdussey) May 23, 2024
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L'événement qui se déroule en ligne, réunit les experts des différents pays autour du thème : « Panafricanisme économique et émergence africaine ».
L’enjeu est d’établir des ponts institutionnels entre les pays de la région Centrale et leurs diasporas, en prélude au 9eme congrès panafricain. En outre, les participants examineront des propositions concrètes à soumettre lors de la rencontre de Lomé.
Après Brazzaville, trois autres conférences préparatoires suivront dans différentes régions.
Pour rappel, le Congrès de Lomé sera le quatrième sur le continent après ceux de Dar es Salam (Tanzanie), de Kampala (Ouganda) et de Johannesburg (Afrique du Sud). Les cinq premiers Congrès panafricains ont été tenus en dehors de l’Afrique (principalement en Europe, à l’exception du 4ème à New York).
Au Togo, les préparatifs pour la 19e Foire internationale de Lomé ont démarré. Le Centre togolais des expositions et foires (CETEF) ouvre ainsi jusqu’au 30 septembre, les réservations de stands pour cette manifestation foraine.
Cette initiative du CETEF consistant à enregistrer plus tôt les participants cette année, vise à permettre aux opérateurs économiques de participer à l’événement dans « des conditions optimales ».
A cette rencontre annoncée du 22 novembre au 8 décembre prochains sous le thème : « normes et qualités des produits et services, outils de compétitivité et d'accès aux marchés connectés », sont attendus plus de 500 000 visiteurs et plus de 1 000 exposants.
Pour rappel, le CETEF a également lancé jusqu’au 30 juin, les inscriptions pour la 5ème édition de la Foire Made in Togo, qui se tiendra du 26 juillet au 4 août 2024.
Au Togo, le projet de construction de 20.000 logements abordables à Kpomé-Dalavé franchit une étape décisive. L’étude de faisabilité technique du site d’aménagement a été validée le mercredi 22 mai dernier, à la faveur d’un atelier réunissant les différents acteurs concernés.
Le rapport final d'étude de faisabilité technique du site d'aménagement de Kpomé-Dalavé pour la construction de logements à coûts abordables validé ➡️ https://t.co/r8QJxdFT3p@GouvTg #Denyigban#Togo?? pic.twitter.com/5xr9ltdHtl
— Ministère de l'Urbanisme - TOGO (@MUHRF_TG) May 23, 2024
Financée par la Banque africaine de développement (BAD), l’étude aborde plusieurs thématiques (géotechniques, hydrogéologiques, épidémiologiques, énergétiques, télécommunications) liées au site, ainsi que l’alimentation en eau potable. Quant au rapport final, il présente les potentialités et les options techniques d’organisation et de développement du vaste site de 1.177 hectares localisé dans la préfecture du Zio.
“Ces études, qui constituent un élément majeur dans la mise en œuvre de ce projet prioritaire de la feuille de route gouvernementale permettent donc d’amorcer la viabilisation du site et établissent les orientations stratégiques d’aménagement du site de Kpomé-Dalavé en y intégrant les aspects de durabilité”, a souligné le directeur de cabinet du ministère de l’urbanisme, Komla Edoh, lors des travaux.
Pour rappel, la réalisation de ce projet phare de l’exécutif s’inscrit dans une politique de promotion de logements décents et abordables et de réponse à la problématique de décongestionnement de la capitale.
Fin 2023, les travaux d’aménagement du pourtour de cette future ville avaient démarré.
La régulation du secteur des télécommunications par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) continue de susciter de l’intérêt au-delà des frontières nationales. Après plusieurs pays africains dont plus récemment la Mauritanie et le Niger, c’est au tour du Madagascar de s’inspirer de l’expérience togolaise.
Une délégation de l’Autorité de régulation des technologies de communications (ARTEC) de la République de Madagascar a effectué, dans ce sens, une visite de travail, jeudi 23 mai à l’Arcep. Ceci, en marge du séminaire du Fratel.
VISITE DE TRAVAIL DE L’AUTORITE DE REGULATION DE MADAGASCAR (L'ARTEC) CE 23 MAI À L’ARCEP TOGO.
— ARCEP TOGO (@ArcepTogo) May 23, 2024
Lire l'article relatif au CP ici :https://t.co/wW1qnt1y1x
Le communiqué de presse peut être téléchargé sur : https://t.co/xqq9bpScs7 pic.twitter.com/dpxoSoxKFQ
La mission conduite par le président du conseil d’administration du régulateur malgache, ambitionnait de s’imprégner de l’expérience togolaise, notamment de la nouvelle approche de régulation par la donnée, de la transformation digitale et de la démarche qualité au niveau de la gouvernance.
La rencontre a en outre permis à la délégation d’explorer le centre de supervision de la qualité de service et l’observatoire des marchés de l’ARCEP.
A l’issue de la mission, un accord de partenariat a été signé entre l’Arcep et l’Artec à des fins de renforcement de la coopération.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a assisté jeudi 23 mai à N’djamena, à l’investiture du Président Mahamat Idriss Déby, élu le 06 mai dernier à la tête du Tchad. Une investiture qui devrait mettre un terme à la transition assurée dans ce pays d’Afrique Centrale depuis la mort d’Idriss Déby Itno.
Le Président de la république, @FEGnassingbe, a assisté ce jeudi 23 mai 2024 à N'Djamena, à l’investiture du Président Mahamat Idriss Déby, élu le 06 mai dernier. La cérémonie solennelle au Palais des arts et de la culture s’est déroulée en présence de plusieurs chefs d’Etat et… pic.twitter.com/BR73WGPT4N
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) May 23, 2024
La cérémonie organisée, a réuni plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement. L’occasion pour le n°1 togolais de féliciter de vive voix son homologue et de lui formuler ses vœux de succès dans sa mission.
Situés dans deux zones économiques voisines, la Cedeao et la Cemac, le Togo et le Tchad entretiennent des relations de coopération multiformes et partagent un intérêt commun pour la paix et la stabilité sur le continent. Il y a trois ans, au lendemain de l’installation d’un Conseil militaire de transition, le Togo avait marqué sa disponibilité à accompagner ce pays dans sa transition.
Dans l’espace africain francophone, un référentiel commun d’évaluation des fournisseurs des services télécoms va bientôt voir le jour. C’est l’une des décisions prises lors du 21eme séminaire du Réseau francophone de la régulation des télécommunications (Fratel) qui a pris fin mercredi 22 mai à Lomé.
« Nous avons décidé de mettre sur pied une commission d'experts qui proposera, à brève échéance, un référentiel ambitieux et non contraignant d'indicateurs et de seuils de qualité de services et d'expériences clients pour harmoniser les exigences entre nous afin d'amener les opérateurs les moins performants à se hisser au niveau des meilleurs standards observés dans le monde » , a indiqué Michel Galley, directeur général de l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP).
La rencontre qui a réuni 150 délégués venus d’une cinquantaine de pays a permis de discuter de l'économie, de la donnée et des services numériques.
En ce qui concerne le mobile money, les difficultés liées à l'interopérabilité ont été évoquées. « Tout le monde utilise la monnaie électronique via le téléphone, mais nous avons besoin d'interopérabilité. Qu'une personne soit capable de recharger son compte mobile money depuis son compte bancaire. Qu’une personne qui est chez un opérateur X puisse retirer de l'argent chez un opérateur Y », a relevé Louis-Marc Sakala, Directeur général de l'Agence de régulation des postes et des communications électroniques du Congo (ARPCE) et actuel président du Fratel.
Notons que le Fratel, créé en 2003, regroupe les régulateurs des télécommunications ayant la langue française en partage.
Au Togo, 127 agents d’appui du Comité interministériel de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent (CIPLEV) de la région des Savanes ont été formés les 21 et 22 mai sur la gestion de l’information, la sensibilité aux conflits, l’élaboration des règlements intérieurs et l’analyse des données.
La session initiée par l’ONG Plan international Togo, avec l’appui financier de l’Union européenne (UE) s'inscrit dans le cadre du projet de « Renforcement de la prévention de l’extrémisme violent, de la cohésion sociale et de la résilience des populations dans la région des Savanes ».
L’objectif était de permettre à ces acteurs de mieux accomplir leurs missions dans le cadre de la prévention et de la lutte contre l’extrémisme violent.
Concrètement, il s’est agi de renforcer leurs connaissances dans l’identification des facteurs à risque dans le cadre du système d’alerte précoce et permettre une meilleure compréhension du fonctionnement de ce système.
« Ce renforcement des capacités permettra de garantir les meilleures conditions de réussite des tâches essentielles des agents d’appui du CIPLEV », a indiqué Désiré Komou, représentant du CIPLEV
Créé en 2019, le CIPLEV a pour mission d’éradiquer ou de réduire la propagation de l’extrémisme violent.
La Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HAPLUCIA), a entamé depuis mardi 21 mai, une série de rencontres de renforcement des capacités à l’endroit des officiers de police judiciaire (OPJ), des présidents et des procureurs des différentes juridictions de la région de la Kara.
L’initiative s’inscrit dans le cadre du projet « Bonne gouvernance financière », soutenu par la coopération allemande via la GIZ. L’objectif est de sensibiliser ces acteurs aux conséquences néfastes de la corruption et des infractions assimilées pour un bon fonctionnement de l’appareil judiciaire.
« Les citoyens sont plus exigeants quant à l’exemplarité des juges étant donné que ceux-ci constituent le pilier stratégique, le dernier rempart dans la chaîne de la justice. Par ses décisions, attitudes et comportements, le juge, traditionnel gardien des droits et libertés fondamentaux, doit demeurer digne et inspirer la confiance et le respect du public », a indiqué Kimelabalou Aba, président de la Haplucia.
Pour rappel, entre 2018 et 2023, la Haplucia a reçu 88 plaintes et dénonciations relatives aux pots de vin.
Le Togo poursuit sa politique de renforcement de la souveraineté numérique. Le pays vient de se doter officiellement d’une stratégie nationale de cybersécurité pour la période 2024-2028.
Fruit d’une large concertation avec les principaux acteurs du secteur, le document produit et publié par l’Agence nationale de la Cybersécurité (ANCy), détaille les objectifs, priorités et actions visant à renforcer la sécurité numérique au Togo et à faire du pays, un leader régional sur la question.
Nous avons le plaisir de vous annoncer la publication de la "Stratégie nationale de cybersécurité 2024-2028". Le document est téléchargeable sur le site web de l'ANCy via le lien ? https://t.co/hEgscKjgjN#cybersécurité #ancy #stratégie #coopération pic.twitter.com/GZi6OdbTGd
— Ancy Togo (@AncyTogo) May 23, 2024
Dans le détail, la nouvelle stratégie repose sur quatre piliers principaux, explique le directeur général de l’Agence, Gbota Gwaliba : “la promotion de la culture de la cybersécurité grâce à la sensibilisation et à la formation, la protection des systèmes d’information critiques, le renforcement du système de réponse aux incidents informatiques, et le renforcement des mécanismes juridiques envers les auteurs de crime et délits de cybersécurité”.
Pour le Togo qui a multiplié les initiatives au cours des dernières années, avec comme point d’orgue, l’organisation du tout premier sommet continental sur la cybersécurité, il s’agit d’un nouveau palier significatif.
“La mise en place de cette stratégie est une étape cruciale dans l’engagement du gouvernement à anticiper et faire face aux menaces numériques de toutes natures, afin de garantir la protection des citoyens, des entreprises, ainsi que des infrastructures et services critiques contre les menaces numériques”, a souligné dans ce sens le Premier ministre, Victoire Dogbé, qui pilote le comité stratégique de l’Agence.