RTG

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La 4G devrait être opérationnelle d’ici la fin de l’année pour le plus grand bien des consommateurs togolais. Promesse du duopole Togocel-Moov, qui vient d’obtenir la licence pour déployer cette technologie haut débit sur le territoire national.

La cérémonie d’attribution qui s’est déroulée ce lundi 11 juin, a été également l’occasion de renouveler les licences 2G et 3G obtenues par ces deux opérateurs, en 2009 pour Togocel et en 2016 pour Moov. Ces licences arrivaient à expiration en 2019 pour le leader de la téléphonie, et 2021 pour Moov.

C’est donc dans cette optique que le Conseil des ministres en sa session du 08 mai dernier a autorisé le ministère des Postes et de l’Economie Numérique à prolonger la durée des licences octroyées à ces deux opérateurs de téléphonie mobile jusqu’en 2036. Et dans le même temps, leur octroyer la licence d’exploitation 4G. 

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Avec l’opérationnalisation de la 4G, c’est une nouvelle ère qui s’ouvre en matière de données mobile au Togo.

Pour rappel, L'objectif visé par le gouvernement est de réaliser une couverture 4G d’au moins 40% à l’horizon 2022. 

La cérémonie a été présidée par le Directeur de l’Autorité de Réglementation des secteurs des Postes et Télécommunications du Togo (ART&P) en présence de Mme Cina Lawson, ministre des Postes et de l’Economie numérique.

Le ministre togolais en charge des affaires étrangères, de la coopération et de l’intégration africaine Robert Dussey est en visite de travail de 48 heures en Israël depuis hier, pour discuter de coopération bilatérale avec le gouvernement de Benjamin Netanyahu, Premier ministre de l’Etat hébreu. 

Selon les informations, les échanges ont porté hier sur le renforcement de la coopération entre le Togo et l’Etat d’Israël en matière politique, économique et dans le domaine de la formation. Le ministre Robert Dussey a également envisagé avec ses hôtes, le renforcement de la coopération agricole entre les deux pays.

En ce sens, il a eu une séance de travail avec Gil Haskel, directeur général de l’Agence de coopération israélienne Mashav. Cette agence a envoyé tout récemment deux de ses experts pour renforcer les capacités des agriculteurs togolais, notamment des maraîchers.

La visite de travail devrait s’achever aujourd’hui.

Dans le cadre de son appui à la formation, l’Etat hébreu met à disposition des jeunes togolais passionnés de métiers agricoles, une trentaine de bourses par an.

Les affrontements intercommunautaires survenus le 1er juin 2018 entre les Konkomba et les Tchokossi, suite à un conflit foncier, ont occasionné un afflux massif de populations fuyant les violences, dans la préfecture de Dankpen.

Le samedi, 09 juin 2018, le gouvernement s’est porté à leur secours en leur offrant des lots de survie. Entre autres, des sacs de maïs, des cartons de savon, des ustensiles de cuisine, du sucre, des seaux d’eau ont été remis aux réfugiés à Yabido, canton de Kloufelkou, en présence de diverses personnalités politiques, administratives, traditionnelles et militaires.

Cette action humanitaire vise à apporter une assistance durable aux personnes réfugiées en vue de les soulager de leurs peines, a indiqué le Lieutenant-Colonel Baka Yoma, directeur général de l’Agence Nationale de la Protection Civile (ANPC). Les bénéficiaires ont exprimé leur reconnaissance au gouvernement.

Le commandant Alognim Gnakou, préfet de Dankpen, a associé sa voix à celle des bénéficiaires pour remercier les autorités gouvernementales du fait de la promptitude de leur réaction. Elle a ensuite invité chacun à cultiver les valeurs de paix et à gérer pacifiquement les différends nés du foncier.

Notons qu’en dehors de ce site, il y en a 4 autres qui accueillent les réfugiés, où ce geste humanitaire devra être repris.

En prélude à la célébration, le 14 juin prochain, de la Journée Mondiale du Don de Sang, le Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) a organisé, le 09 juin dernier, une conférence-débat.

Le public-cible du jour se constituait des leaders religieux. Ce choix se justifie, selon Dr Lochina Fêtékè, directeur du CNTS, par le fait que ceux qui donnent du sang, sont pour la plupart les élèves et les étudiants, mais qu’en période de vacances, les équipes de collecte mettent le cap sur les lieux de culte, notamment les églises et les mosquées. 

L’idée était donc de « sensibiliser les  leaders religieux à l’importance du don de sang et de définir des stratégies devant permettre d’augmenter le nombre de donneurs, afin de parvenir à satisfaire les besoins du pays ».

Le taux de couverture est aujourd’hui estimé  à 75%. Parvenir à 100% de couverture, c’est l’objectif que s’assigne le CNTS. « Si ensemble, nous comprenons cette problématique de la même manière, ensemble également, nous trouverons des solutions pour améliorer la collecte de sang et  par ricochet la disponibilité du sang dans les établissements hospitaliers », indique-t-on.

En marge de cette conférence-débat, une opération de collecte de sang a été organisée. Une autre est prévue à l’occasion de la Journée Mondiale du Don de Sang.

SEM Faure Gnassingbé a reçu le vendredi 08 juin dernier, une délégation de la Banque d'exportation et d'importation de Chine (Exim Bank of China), conduite par son vice-président, Sun Ping.

Les échanges ont porté notamment sur les interventions de la banque au Togo, leurs résultats, ainsi que le renforcement de la coopération entre l’Exim Bank of China et le Togo. De fructueuses discussions ont eu lieu entre le Chef de l’Etat et le responsable chinois qui n’écarte pas la possibilité d’imminents appuis en faveur du Togo, qu’il trouve « très beau ».

« C’est la première fois que je viens au Togo. C’est un très beau pays et je crois bien que dans le futur, l’amitié sino-togolaise peut être approfondie par le soutien de notre banque. Nous pouvons avoir une très bonne perspective sur la coopération sino-togolaise », a-t-il assuré à sa sortie d’audience.

Ce séjour permettra aux dirigeants de l’une des plus importantes institutions financières chinoises, d’explorer les différents chantiers et projets financés par la banque.

L’Exim Bank, très présente en Afrique, surtout dans les infrastructures commerciales, a déjà financé au Togo plusieurs projets, à des taux concessionnels. La construction de l’aérogare de Lomé ou le déploiement de la fibre dans le cadre du projet e-gouvernement, sont des projets pour lesquels la Banque chinoise d’import-export a mis la main à la poche.

La ministre Victoire Tomégah-Dogbé, en sa qualité de Directrice de Cabinet du Chef de l’Etat, a reçu vendredi dernier à la présidence, les dix boursiers togolais sélectionnés pour l’édition 2018 du programme Mandela Washington Fellowship (MWF), programme phare de l'Initiative des jeunes leaders africains (YALI).

Etaient aussi présents, Patrick Tevi-Benissan, Secrétaire Général de la Présidence, Sandra Johnson, responsable de la Cellule Climat des affaires, Kanka-Malik Natchaba, Conseiller du Président, ainsi que l’ex-ambassadeur du Togo aux Nations Unies, Kodjo Menan.

Cette rencontre a permis à ces jeunes lauréats de se faire connaitre des autorités, de recevoir d’elles des conseils avisés et de partager leurs préoccupations et visions.

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L’équipe présidentielle menée par Victoire Tomégah-Dogbé, a rassuré du soutien indéfectible du gouvernement en faveur de l’entrepreneuriat et du leadership des jeunes.

Cette rencontre a été également l’occasion pour la ministre du développement à la base, d’exhorter les dix ambassadeurs à plus d’engagements afin de « tirer le maximum d'avantages de cette belle opportunité » qui leur est offerte.

Par ailleurs, les lauréats ont remercié la démarche du gouvernement tout en promettant d’apporter leurs contributions au développement du Togo, à l’issue de cette formation.

Rappelons que YALI, du programme américain lancé par l’ex-président Barack Obama, a pour objectifs de soutenir les jeunes leaders africains dans leurs efforts pour stimuler la croissance et la prospérité, renforcer la gouvernance démocratique et améliorer la paix et la sécurité sur le continent africain.

Améliorer la santé maternelle et néonatale face aux défis de mortalité est devenu la pierre angulaire des engagements du gouvernement togolais dans le secteur de la santé, et, à ce titre, fait partie intégrante du Plan National de Développement Sanitaire (PNDS 2017-2022). Le point d’honneur à la santé de la mère et de l’enfant trouve son sens dans les résultats peu reluisants en la matière.

Le Projet SMN MUSKOKA soutenu par l’AFD pour inverser la courbe

En effet, selon les résultats de la dernière Enquête Démographique et de Santé (EDST, 2013), la mortalité maternelle est de 401 pour 100 000 naissances soit 4 femmes sur 1000 naissances vivantes, meurent au cours de la grossesse, de l’accouchement, ou après l’accouchement. Et du côté des nouveau-nés, c’est 27 pour 1000 naissances vivantes. Le tableau est sombre et le gouvernement s’est engagé à inverser la tendance.

Depuis 2016, une forte volonté politique des autorités togolaises, soutenue par l’Agence française de développement et d’autres partenaires à but non lucratif, a donné naissance au Projet SMN MUSKOKA. Un projet d’'amélioration de la santé maternelle et néonatale, et de renforcement de la planification familiale qui cible les populations de la Région Maritime et de la Région des Plateaux. A terme, l’objectif est de réduire de 20% la mortalité maternelle et néonatale et d’augmenter de 5% la prévalence contraceptive.

Les fruits tiennent la promesse des fleurs

Dotée d’une enveloppe globale de 8,8 millions d’euros (5,6 milliards de FCFA), l’initiative s’est matérialisée très rapidement et essentiellement par l'amélioration des infrastructures, de l'équipement et l'approvisionnement des hôpitaux et des centres de santé, ainsi que par le renforcement de compétences de leurs personnels.

Concrètement plusieurs actions à impacts significatifs ont été menées à savoir : des travaux de constructions et de réhabilitations d’infrastructures dans 22 formations sanitaires, la fourniture des équipements biomédicaux, le renforcement des services de planification familiale.

D’autres actions de grande portée ont été exécutées. Il s’agit notamment de la formation continue des prestataires sur les fonctions Soins Obstétricaux et Néonatals d'Urgence (SONU) déficitaires ainsi que la mise à disposition de produits sanguins labiles dans les structures de référence et d’équipements médicaux.

A un an de l’échéance de ce projet de 3 ans, qui aura apporté des progrès substantiels en matière de santé maternelle et néonatale au Togo, les fruits semblent tenir la promesse des fleurs mais des défis subsistent.

Le gouvernement du président, SEM Faure Gnassingbé en a bien conscience et poursuivra ses actions dans ce sens.

Au Niger, la firme pétrolière Savannah Petroleum vient d’annoncer qu’elle a mis la main sur un important gisement d’or noir dans le bassin d’Agadem, notamment sur le puits Amdigh-1. C’est le deuxième forage et le deuxième succès de sa campagne de trois puits sur le contrat de partage de production (PSC) R3 / R4.

Le puits dont les travaux ont démarré le 6 mai dernier et duré 24 jours, a atteint une profondeur de 2 469 m au lieu de 2 576 mètres comme prévu par les conclusions de pré-forage.

Les résultats préliminaires fondés sur l'interprétation de l'ensemble des données disponibles indiquent que le puits a rencontré une colonne de 22 m de grès porteurs d’hydrocarbures dans les réservoirs E1 et E2 dans les alternances de Sokor de l’Eocène. Les diagraphies filaires indiquent quant à elles, que les propriétés du réservoir sont d’excellente qualité. Pour ce qui est des données de pression, l’huile en présence est légère, ce qui correspond aux résultats des découvertes enregistrées le long du trend.

Le puits a été fermé pour les tests de production. Après les tests, Savannah mobilisera le matériel nécessaire pour la mise en production du site. Aucune date n’a été annoncée à cet effet.

Des efforts sont actuellement en cours pour la démobilisation de la plateforme de forage vers le dernier puits de la campagne, le puits d’exploration Kunama-1, situé à 12 km d'Amdigh-1. La démobilisation devrait durer entre 10 et 15 jours. Des mises à jour seront bientôt fournies à cet effet, à en croire un communiqué de la société.

« Les deux découvertes de nos deux premiers puits d'exploration sont clairement encourageantes pour l'avenir de notre projet au Niger (…) Je profite de l'occasion pour remercier une fois de plus nos partenaires communautaires et gouvernementaux ainsi que nos équipes d'exploitation et de sous-surface et nos partenaires du secteur pétrolier pour le travail et le soutien que la société a reçu pour atteindre ce stade.», a affirmé Andrew Knott, PDG de Savannah Petroleum.

Olivier de Souza

Le Burkina Faso bénéficiera d’un financement de près de 60 millions $ de la part de l’Union européenne (UE) afin de lutter contre l’insécurité dans le pays, a indiqué cette semaine, le commissaire européen pour la coopération internationale et le développement, Neven Mimica (photo).

Selon les informations relayées par Xinhua, ces fonds devraient servir à mettre en œuvre le « Programme d’urgence pour le Sahel », mis en œuvre par le gouvernement burkinabé. Ce plan vise à réduire le niveau d’insécurité dans le Nord du Burkina Faso, l’une des régions les plus pauvres du pays, en proie à des attaques terroristes depuis environ trois ans.

Ainsi, le nouveau financement obtenu, devrait permettre à l’Etat burkinabé de renforcer sa présence dans le Nord du pays, de garantir un meilleur accès aux services sociaux de base aux populations vulnérables de cette zone.

Notons qu’environ 1,1 million $ complémentaire devrait également être alloué par l’institution européenne au renforcement des capacités des structures déconcentrées de l’Etat burkinabé dans la région du Sahel.

Rappelons que le « Programme d’urgence pour le Sahel » débuté en 2017, est prévu pour une période de 3 ans, et devrait donc prendre fin en 2020.  

Moutiou Adjibi Nourou

Au Bénin, l’Assemblée nationale a adopté mardi dernier, le nouveau code pénal qui interdit le commerce de l’essence de contrebande sous toutes ses formes sur le territoire.

« Le commerce des carburants, notamment : essence super, essence tourisme, pétrole, gazoil , mélange deux temps, ainsi que celui des lubrifiants aux abords des rues dans les agglomérations et tout endroit autre que dans les dépôts et installations de la Société nationale de commercialisation des produits pétroliers ou des distributeurs agréés sont rigoureusement prohibés.», dispose l’article 929 du code.

Tout manquement à cette disposition est passible d’une amende égale au double de la valeur des produits saisis. La loi 930, indique que la valeur de l’amende ne peut être en dessous de 100 000 francs. Les personnes jugées coupables de trafic et de commerce d’essence de contrebande peuvent aussi écoper de peines de prison allant de trois mois à trois ans.

Une victoire pour les sociétés de distribution de produits pétroliers dans le pays, dont la part de marché n’excède pas les 30%, étant donné l’importance de l’essence de contrebande, importée du Nigéria voisin. Cela devrait, par ricochet, ralentir les activités de raffinage illicite dans le Delta du Niger car, outre le marché local, le Bénin est l’un des plus importants consommateurs de ces produits.

C’est surtout une victoire pour le nouveau régime béninois qui vient de gagner son bras de fer contre les lobbys de ce commerce qui pèse plusieurs milliards de francs CFA et qui joue un rôle de premier plan dans l’économie informelle. Au Bénin, tous les régimes se sont attaqués à la question sans succès.

Olivier de Souza