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Réuni en conseil des ministres, le vendredi 12 octobre 2018 au Palais de la Présidence de la République, le gouvernement a adopté un projet de loi relatif à la cybersécurité et à la lutte contre la cybercriminalité.

Ce texte vise à doter le pays d’un arsenal juridique et institutionnel adéquat, à même de lui permettre d’assurer une prise en charge efficace et effective de la cybersécurité.

Il ambitionne, en outre, d’adapter le système pénal national, au moyen d’une modernisation des incriminations du droit pénal classique et d’un réaménagement des instruments procéduraux au regard des exigences de l’environnement numérique, souligne le communiqué du conseil des ministres.

Une fois voté par l’Assemblée nationale, ce texte représentera une avancée majeure pour le pays en matière de riposte à la cybercriminalité.

Par ailleurs, dans la même lignée, le gouvernement prévoit la création de l’Agence nationale de la cybersécurité. Cette structure aura en charge l’application effective des orientations, des mesures stratégiques et juridiques en matière de cybersécurité. La mise en place d’un Fonds de soutien à la cybersécurité est également en vue.

Réuni en conseil des ministres le 12 octobre dernier, le gouvernement a adopté un décret portant création et fixant les attributions, l’organisation et le fonctionnement du Fonds vert pour le climat au Togo (FVC).

Le nouveau dispositif financier doit permettre au Togo de mieux coordonner le mécanisme de lutte contre les effets du changement climatique, dans la lignée de la mise en œuvre de l’accord de Paris sur le climat. Ceci, en déployant « une gamme d’instruments financiers à savoir les subventions, les prêts, les prises de participation et les garanties ».

Le processus de préparation pour l’accès à ce fonds a été lancé en mars 2017 et a permis de « renforcer les capacités techniques des acteurs dans la formulation des projets climat et la formulation d’un programme pays servant de cadre d’interaction entre le Fonds et le Togo », a indiqué le communiqué.

Le FVC est un mécanisme financier de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Il finance des projets ou des programmes des pays en développement, dans leurs efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre et d’adaptation aux changements climatiques.

L’organisation tiendra du 17 au 20 octobre prochain, son 21ème conseil d’administration au cours duquel 20 propositions de financement, représentant 1,15 milliard de dollars, seront examinées.

L’Institut National d’Assurance Maladie (INAM) organise à Lomé la 2è édition des universités du 3è âge, du 17 au 18 octobre 2018. Placé sous le haut patronage du Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé et sous le thème « personnes âgées, richesses de la nation », l’événement est essentiellement dédié aux personnes du 3è âge et aux retraités.

L’idée est d’informer et de sensibiliser les concernés à l’importance d’adopter un mode de vie sain. De fait, les « seniors » représentent à peu près la moitié de la prise en charge maladie assurée par l’INAM.

L’initiative se veut la plus grande plateforme événementielle nationale et de partage des personnes du 3ème âge, dans un premier temps, et des professionnels du secteur « seniors » et des initiatives sociales (société civile) dédiées au 3ème âge, dans un second temps.

Au titre du programme de ces journées, on note des activités dynamiques et récréatives qui prennent en compte les besoins et les aspirations des retraités et des personnes du 3è âge.

Des panels « Santé » (Nutrition - Gériatrie - Cardiologie - Rhumatologie et d’autres encore…), des espaces visites médicales gratuites sont prévus. Il y aura, en outre, des panels spécialisés dédiés au « Développement Personnel ». Une foire-exposition du 3ème âge et un déjeuner marqueront l’apothéose de l’événement.

Le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya et Christian Adovèlandé, Président de la BOAD, ont paraphé vendredi 12 octobre trois accords de financement d’un montant global de 21,3 milliards FCFA. 

Le premier est un prêt approuvé en juin dernier. Il porte sur un montant de 10 milliards FCFA, destiné à la mise en œuvre du projet de transformation agroalimentaire du Togo (PTA-TOGO).  La réalisation de ce projet permettra d’opérationnaliser la nouvelle politique agricole du Togo, axée sur le développement des agropoles, celui de Kara en premier.

Le deuxième financement, approuvé en septembre, de 10 milliards FCFA, est un coup de main à l’alimentation en eau potable de 89 centres semi-urbains. 

La dernière facilité actée par les deux parties, porte sur un accord de gestion de don relatif au projet d'hybridation de moteurs diesel des Plateformes Multifonctionnelles avec du système solaire.  Le don, d’un montant de 1,3 milliard FCFA est octroyé par le Fonds pour l'Environnement Mondial (FEM) et administré par la BOAD. Il devrait permettre « d’accroître l’accès des populations de cinquante (50) villages du Togo à l’électricité et aux services énergétiques modernes, propres grâce au développement et à l’utilisation des technologies de l’énergie solaire », indique l’institution de financement du développement, basée à Lomé. 

Ces trois opérations viennent en soutien au Plan National de Développement 2018- 2022 (PND), qui constitue le cadre de référence des interventions sur le moyen et long terme, souligne la BOAD.

Pour Christian Adovèlandé, la Boad continuera à « accompagner le Gouvernement togolais dans la mise en œuvre de son Plan National de Développement 2018- 2022, en vue de la réduction significative de la pauvreté, et d’un développement sobre en carbone et résilient aux effets néfastes des changements climatiques »

Réuni vendredi 12 octobre en Conseil des ministres, sous la Présidence de Son Excellence, Faure Essozimna Gnassingbé, le gouvernement a autorisé la signature avec le groupe Eranove, d’une convention de concession pour la construction et l’exploitation d’une nouvelle centrale thermique. 

Cette centrale thermique d’une capacité de production de 65 mégawatts d’électricité sera implantée dans la zone portuaire de Lomé, une position stratégique.  

« Malgré les efforts dans le secteur, le Gouvernement continue d’importer l’énergie électrique, d’où la nécessité d’accroître notre propre capacité en construisant une 3e nouvelle centrale. C’est à cette fin que le Gouvernement a accepté de disposer d’une nouvelle centrale de 65 MW sur le site de Lomé port. », explique l’exécutif togolais.

Selon l’accord, le groupe contrôlé par le gestionnaire de fonds d’invesitssement ECP, actif notamment en Côte d’Ivoire et au Sénégal, sera en amont et en aval du projet. 

Eranove qui revendique 8500 collaborateurs en Afrique, se chargera de la conception, du financement, de la construction, de la mise en service, de l’exploitation, de la maintenance et du transfert en fin de concession de la centrale. Une option qui s’inscrit dans le cadre de la stratégie du gouvernement de faire la part belle au secteur privé, notamment à travers des Partenariats Public-privé (PPP).

Avec la construction de cette centrale, la capacité de production propre du Togo qui ambitionne une indépendance énergétique à l’horizon 2030, sera désormais portée à 193 MW. 

Rappelons que le choix d’Eranove a été le fruit d’un long processus, amorcé en janvier dernier, où un appel à concurrence lancé par le gouvernement togolais, avait connu la participation de quatre sociétés à un dialogue complétif.

Photo : Vincent Le Guennou et Marc Alberola, président et CEO du groupe Eranove.

Le Premier ministre togolais Komi Sélom Klassou a échangé ce 11 octobre 2018 avec le directeur de la compagnie Brussels Airlines au Togo, Pierre-Yves Buysschaert. Au cours de cette rencontre, le N°1 du bureau Togo de la compagnie aérienne belge a affirmé que sa démarche visait à soutenir les autorités togolaises  dans leur  volonté  « de faire du Togo un hub de transit dans la sous-région ».

Il a ajouté que « Brussels Airlines voudrait contribuer, d’une manière ou d’une autre, à ce développement et proposer parallèlement, ses services afin de promouvoir le Togo et le tourisme dans ses avions ».

Préalablement, il a annoncé au locataire de la Primature, le changement de fréquence de vols de Brussels Airlines sur Lomé. En effet, de trois vols par semaine, cette fréquence passe à cinq au départ de Bruxelles. Ainsi, la compagnie dessert à présent Lomé les lundi, mardi, mercredi, vendredi et samedi. Cette décision devrait être officialisée à la fin du mois d’octobre 2018.

En prélude au lancement des opérations de recensement dans la zone 2, prévues du 17 au 24 octobre 2018, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) dépêche des délégations pour former les Commissions Electorales Locales Indépendantes (CELI) du ressort de cette zone, en matière de recensement.

Parmi les CELI concernées, figurent celle de la préfecture de Tchaoudjo (région centrale) et celle de la préfecture de Tone (chef-lieu : Dapaong) où la série des formations a commencé aujourd’hui.

Francis de Souza, président de la CELI de Tchaoudjo a déclaré en ce sens : « Nous avons l’honneur de recevoir les membres de la CENI ; ils nous forment, membres des CELI de la région centrale ». Et de préciser : « Comme dans la 1ère zone, c’est notre tour également de recenser les électeurs dans la 2è zone. Aujourd’hui, nous allons recevoir la formation et juste après, on va se charger de former les membres des comités de listes et cartes… ».

Dans la région des Savanes également, les membres des CELI de Tandjouare, Oti, Oti Sud, Cinkassé, Kpendjal, etc… suivent cette formation qui devrait les outiller à réussir l’enrôlement des électeurs.

Cette initiative du gouvernement vise à informer les usagers sur les circuits, formalités, procédures de traitement et de délivrance des actes et documents administratifs. Elle ambitionne à terme d’améliorer les performances des agents de l’administration publique.

Assitim Assy, Secrétaire général du Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme administrative souligne à cet effet, que « les journées portes ouvertes sur administration rapide de proximité s’inscrivent dans le cadre des efforts du gouvernement en matière de réformes et de modernisation de l’administration publique ».

Elles se tiennent dans la lignée de la journée africaine de la fonction publique. L’idée,  c’est d’abord  de désengorger les dossiers en souffrance au niveau des services publics, porter les informations au plus près des usagers dans les localités les plus reculées et ensuite, diligenter la procédure de délivrance des actes qui peuvent être délivrés rapidement aux citoyens.

Il y aura également un partage avec le public des principes et valeurs du service public, des séances de renforcement des capacités sur les droits et obligations des agents publics, etc.

En séjour à Erevan où il participe au 17ème sommet de la Francophonie, le ministre des affaires étrangères, de la coopération et de l’intégration africaine, Robert Dussey a rencontré ce vendredi 12 octobre son homologue arménien, Zohrab Mnatsakanyan.

Les échanges ont porté sur la possibilité d’instaurer une coopération étroite dans différents domaines entre Lomé et Erevan. Les deux ministres ont également évoqué la nécessité d’activer des liens commerciaux et économiques et ont envisagé la mise en place d’un partenariat régional.

Il a été également question de l’agenda du 17ème sommet de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) que l’Arménie accueille depuis hier sous le thème : « Vivre ensemble dans la solidarité, le partage des valeurs humanistes et le respect de la diversité : source de paix et de prospérité pour l’espace francophone ».

Le chef de la diplomatie togolaise et son hôte se sont notamment félicités du format multidimensionnel du partenariat qui lie les pays et les organisations francophones.

En rappel, le Togo a signé en Octobre 2015, un mémorandum de coopération avec l’Arménie, dont l’objectif est d’organiser des consultations périodiques pour discuter et approfondir des questions d’intérêt commun.  

Le ministre des affaires étrangères, de la coopération et de l’intégration africaine, Robert Dussey, a représenté le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, à l’ouverture du 17ème sommet de la Francophonie ce jeudi 11 octobre à Erevan en Arménie.

Il va ainsi participer pendant deux jours aux côtés d’une soixantaine de chefs d’Etat et de Gouvernements de pays membres de la francophonie, à ce sommet inscrit sous le thème : « Vivre ensemble dans la solidarité, le partage des valeurs humanistes et le respect de la diversité : source de paix et de prospérité pour l’espace francophone ».

Cette rencontre des Chefs d’Etat de l’espace francophone se poursuivra demain avec l’élection du nouveau Secrétaire général de la francophonie.

Deux candidates sont en lice, la secrétaire sortante Michaëlle Jean et la ministre rwandaise des affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, soutenue par l’Union Africaine et la France, et même le Canada.

Le prochain sommet de la Francophonie se tiendra dans deux ans, en Tunisie.