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Le Président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat en visite au Togo
En tournée dans la sous-région, le Président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat a atterri ce mercredi à Lomé.
Le responsable a été accueilli à son arrivée par le ministre des affaires étrangères Robert Dussey. Des échanges sont prévus avec les plus hautes autorités de l’Etat au cours desquels de nombreux sujets seront abordés.
Il devrait être sans doute également question de l’élection présidentielle du 22 février dernier, au cours de laquelle une mission d’observation de l’Organisation continentale été déployée.
La dernière visite du responsable au Togo date de mai 2018.
« Nous espérons que la réussite des élections au Togo servira d’exemple pour les pays ouest-africains qui en organiseront cette année » (Ibn Chambas)
Premier de la liste des six pays de la sous-région qui organisent cette année des élections présidentielles, le Togo a réussi son examen et devrait inspirer les autres. C’est ce que pense le Chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Mohamed Ibn Chambas.
Reçu en début de semaine par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, le responsable qui était à la tête du groupe des Observateurs des Nations Unies a félicité le Togo pour l’organisation de ce scrutin dans le calme et la sérénité. « C’est le lieu de féliciter tous les acteurs Togolais qui ont démontré leur maturité politique en évitant la violence », a indiqué Ibn Chambas. Et de poursuivre : « Nous espérons que cette réussite au Togo va servir d’exemple pour le reste des pays qui auront à organiser des élections chez eux ».
Le représentant onusien a ensuite invité les différents acteurs au calme et à privilégier les voies de recours légales pour d’éventuelles revendications. Rappelons que début janvier, Mohamed Ibn Chambas en séjour à Lomé s’était adressé aux acteurs togolais en ces termes : « Le monde entier a les yeux tournés vers le Togo ».
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Fake News : l’Aéroport de Lomé n’est pas en quarantaine et aucun cas de Coronavirus n’est à ce jour déclaré au Togo
Contrairement à une vague de fausses informations relayées sur les réseaux sociaux, l’Aéroport International Gnassingbé Eyadema de Lomé (AIGE) n’a pas été mis en quarantaine et fonctionne normalement. Le démenti a été apporté mardi par les autorités de l’AIGE via son compte Twitter officiel.
En effet, des photos montées circulent depuis plusieurs heures en ligne et font croire à des articles publiés dans des médias français en l’occurrence "Le Parisien" et "France Info", sur une « mise en quarantaine » de l'Aéroport de Lomé, à cause de la pandémie de Coronavirus (Covid-19). Des informations qui font courir un petit vent de panique, de tels articles n'existant tout simplement pas.
« Les mesures préventives efficaces mises en place nous permettent de déclarer à ce jour ZÉRO cas de personne suspecte du Coronavirus sur le sol togolais », précise l’Aéroport.
Même si la maladie continue de se propager dans le monde avec l’annonce de nouveaux foyers de contamination (en Corée du Sud, en Iran et en Italie notamment), l’Afrique reste relativement épargnée jusqu’alors avec seulement deux pays touchés au Maghreb (Egypte et Algérie).
Les pays de la Cedeao se sont récemment réunis afin de mutualiser leurs efforts et préparer une réponse coordonnée en cas de survenue de l’épidémie au sein de l’espace et le Togo qui est en alerte dès les premières heures s’est récemment renforcé avec des matériels offerts par l’OMS.
Plus de 2600 décès ont été enregistrés dans le monde à ce jour, essentiellement en Chine.
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Le conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies en session à Genève avec une participation active du Togo
Genève accueille depuis lundi la 43ème session ordinaire du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies.
Les travaux, ouverts par le Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres en présence de plusieurs hautes personnalités mondiales, doivent porter pendant un mois sur le renforcement, la promotion et la protection des Droits de l’Homme sur la planète.
Le Togo, qui prend activement part aux travaux, y est représenté par son ambassadeur permanent, Yackoley Kokou Johnson. Ce dernier a d’ailleurs présidé lundi soir, au nom du Togo, en qualité de Vice-Président du Bureau du Conseil des droits de l’homme, la troisième réunion consacrée au Segment de Haut Niveau, en présence de la nouvelle Haute Commissaire Adjointe des Droits de l’Homme, Nada Al-Nashif.
Le responsable présidera d’autres réunions tout au long de la session qui s’achève le 20 mars prochain.
L’Union Africaine, la Cedeao et le Conseil de l’Entente saluent une élection apaisée, crédible et transparente
Moins de 24h après la proclamation des résultats provisoires du scrutin présidentiel de samedi, plusieurs missions d’observation électorale ont rendu à Lomé leurs premiers rapports.
Tour à tour, le Conseil de l’Entente, la Cedeao et l’Union Africaine ont ainsi salué la bonne tenue des élections, organisées « dans des conditions de crédibilité appréciables » et qui se sont déroulées « dans un climat général apaisé, sans incidents majeurs et conformément à la loi électorale ».
La Cedeao, qui a déployé un peu plus d’une cinquantaine d’observateurs dirigés par l’ancien président sierra-léonais Ernest Bai Koroma, a lancé « un appel à tous les candidats à respecter les résultats des urnes proclamés par les institutions compétentes et en cas de besoin à faire les recours devant les juridictions pour tout contentieux ».
La mission de l’UA, conduite pour sa part, par l’ex N°1 malgache Hery Rajaonarimanpianina, a félicité le peuple togolais, les Institutions de la République et les différentes parties prenantes au processus et les a exhortés à continuer dans la poursuite de la recherche des valeurs démocratiques et du dialogue.
Les différentes délégations ont formulé des recommandations en attendant un suivi de la situation post-électorale.
En rappel, les résultats provisoires donnent vainqueur le candidat Unir, Faure Essozimna Gnassingbé avec plus de 72% des voix.
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Le Togo et l’Office Chérifien du Phosphate signent la seconde phase du projet de la carte de fertilité des sols
Démarrée depuis 2017, l’élaboration de la carte de fertilité des terres agricoles du Togo se poursuivra.
Lundi à Lomé, le ministère de l’agriculture et la Fondation de l’Office Chérifien du Phosphate (OCP), principal partenaire du projet, ont signé la Convention « Spécifique N°2 » facilitant la poursuite des activités.
Au total, plus de 695 millions FCFA seront nécessaires, et la fondation marocaine devrait y participer à hauteur de 154 millions FCFA, selon les termes de l’entente conclue pour une durée de 02 ans. L’Etat et ses autres partenaires mobiliseront le reste des ressources.
La carte de fertilité des sols vise à connaître les zones propices à la culture sur toute l’étendue du territoire et doit contribuer à une meilleure planification et un accroissement durable de la production agricole.
A ce jour, la moitié du territoire national (50,46%) a été déjà échantillonnée par l’Institut togolais de recherche agronomique (ITRA) et des cartes thématiques sont disponibles pour les Régions Savanes et Kara.
Il est à rappeler également que l’élaboration de la carte de fertilité s’accompagne de la mise en place d’une plateforme digitale interactive d’aide à la décision et à la fertilisation raisonnée pour les agriculteurs, dénommée Fertitogo.
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« L’élection présidentielle s’est déroulée dans les conditions optimales de transparence, de crédibilité et de régularité » (CEN-SAD)
Déployée samedi sur le terrain, la mission électorale de la Communauté des Etats Sahélo-sahariens (CEN-SAD) a effectué dimanche son rapport.
Selon le Groupe d’observateurs dirigé par l’ancienne ministre mauritanienne Diye Ba, « l’élection présidentielle tenue au Togo le 22 février 2020 s’est déroulée dans des conditions optimales de transparence, d’inclusivité, de crédibilité et de régularité ».
La mission se fonde notamment sur « l’organisation logistique et matérielle très satisfaisante dans les CRV, la facilité dans l’accessibilité des bureaux de vote et la visibilité des listes par les électeurs, le respect des horaires, la motivation et la détermination des électeurs, la présence des délégués de certains candidats dans les bureaux de vote, l’ambiance apaisée du scrutin général dans les centres visités et la remarquable participation des femmes et des jeunes ».
Quelques incidents mineurs comme le mauvais placement de quelques isoloirs ou l’absence de certains délégués de candidats ont été relevés, mais rien qui ne soit de nature à entacher la crédibilité du scrutin.
La mission, forte de quelques 17 observateurs a ensuite formulé des recommandations aux différentes parties prenantes au processus électoral pour l’avenir.
Pour rappel, les résultats provisoires donnés plus tard dans la soirée, ont proclamé le candidat Unir Faure Essozimna Gnassingbé, vainqueur au premier tour avec 72,36% des suffrages.
Faure Gnassingbé élu au premier tour de la Présidentielle avec 72,36% des suffrages (Résultats provisoires)
La commission électorale nationale indépendante (Ceni) a proclamé dans la nuit de dimanche à lundi les résultats provisoires de l’élection présidentielle de la veille.
Le Chef de l’Etat sortant, Faure Essozimna Gnassingbé est arrivé largement en tête, avec 1 938 889 voix, soit 72,36% des suffrages exprimés, devant Messan Kodjo Agbeyomé du MPDD (18,37%) et Jean-Pïerre Fabre de l’ANC (04,35%).
Le candidat du parti Union pour la République (Unir) est ainsi élu dès le premier tour de l’élection. « Merci pour la confiance renouvelée », a sobrement commenté Faure Gnassingbé quelques instants après la proclamation des résultats.
2 769 286 électeurs ont voté, portant le taux de participation à 76,63% selon les chiffres communiqués par la Ceni.
Ces résultats provisoires seront transmis à la Cour Constitutionnelle qui dispose d’un délai d’une semaine pour proclamer les résultats définitifs.
Suffrages obtenus par les autres candidats :
Aimé Gogué : 2,38%
Wolou Komi : 1,14%
Georges Kouessan : 0,77%
Tchassona Traoré: 0,63%
Présidentielles : fin du scrutin général sans heurt, les premiers résultats attendus en début de semaine
Les opérations de vote se sont achevées samedi sur tout le territoire et dans la diaspora sans qu’aucun incident majeur ne soit signalé.
Quelques 3,6 millions de Togolais dont 348 de l’Extérieur étaient aux urnes, afin d’élire leur prochain président parmi les 7 candidats en course.
Que ce soit à Lomé, Kara, Paris ou Libreville, les opérations se sont déroulées dans le calme, sous la supervision des observateurs et des forces de sécurité déployés. Le Chef du gouvernement, Komi Selom Klassou qui a effectué son devoir civique à Notsè, s‘est félicité de la maturité du peuple togolais lors du scrutin général : « C’est le Togo qui en sortira gagnant », a-t-il déclaré.
Même son de cloche chez le Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé qui s’est félicité du bon déroulement des opérations après son vote à Pya dans le Nord du pays.
Le dépouillement a commencé aussitôt après la fermeture des 9400 bureaux de vote à 16h GMT. Les résultats de chaque bureau de vote devront être envoyées aux Commissions électorales locales (Celi) qui les centraliseront et les enverront à la Ceni pour la compilation et la vérification.
Les résultats provisoires, tout comme les tendances quant aux taux de participation ne devraient être connues qu’en début de semaine prochaine.
Pour rappel, le scrutin s’est déroulé en mode uninominal majoritaire à deux tours.
3,6 millions de Togolais élisent leur Président ce samedi
3 614 056 citoyens résidents ou de la diaspora sont attendus aux urnes ce samedi 22 février pour élire leur prochain leader.
7 candidats sont en lice, Faure Essozimna Gnassingbé l’actuel Chef de l’Etat, Aimé Gogué, Agbéyome Kodjo, Tchassona Traoré, Jean-Pierre Fabre, Wolou Komi et Georges William Kouessan.
9389 bureaux de vote ont été mobilisés pour la circonstance sur toute l’étendue du territoire et 06 dans la diaspora (Abuja, Libreville, Kinshasa, Rabat, Paris et Washington DC). Ces derniers seront ouverts de 07h à 16h, puis le dépouillement s’en suivra.
La Commission électorale nationale indépendante a achevé ces derniers jours le déploiement des matériels dans les CELI et les CEAI et s’est déclarée prête.
Un peu plus de 3000 observateurs dont 2983 nationaux superviseront le scrutin dont les résultats ne seront pas disponibles dans l’immédiat.
Pour rappel, la journée du 22 février a été déclarée fériée, chômée et payée par le gouvernement.