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Plus de trois tonnes de faux produits vétérinaires ont été détruits cette semaine à Kara (420km de Lomé) dans le cadre d’une campagne d’assainissement des marchés.

Cette campagne qui représente l’une des composantes du projet de lutte contre le charbon bactéridien financé par l’Uemoa, a permis au service vétérinaire de Kara d’effectuer des descentes et des contrôles inopinés sur les marchés pour traquer les vendeurs de médicaments vétérinaires d’origine douteuse. Des médicaments contenant généralement des mauvais ingrédients, des principes actifs de qualité insuffisante ou conditionnés dans de faux emballages.

« L'utilisation de faux médicaments vétérinaires constitue un sérieux problème de santé publique, car elle impacte négativement sur la santé des animaux et sur celle de l'homme », ont indiqué les responsables du projet.

Le Togo qui s’est positionné en début d’année comme le fer de lance d’une croisade internationale contre le fléau des faux médicaments, réaffirme ainsi son engagement à lutter activement contre ce phénomène.

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Confronté ces deux dernières années à l’intensification du trafic de drogues et aux conséquences découlant de leur consommation, le Togo mise davantage sur la prévention comme « stratégie-clé, afin de diminuer l’influence des facteurs de risques et renforcer les couches vulnérables ». Il y a donc nécessité de professionnaliser à cet effet les interventions de prévention et de traitement, en vue d’améliorer la qualité des soins.  

C’est ce qu’a indiqué le ministre de la sécurité et de la protection civile, Yark Damehame, également Président du Comité national anti-drogue, en s’exprimant à l’occasion de la commémoration le 26 juin de la journée internationale de lutte contre l’abus et le trafic illicite des drogues.

« L’abus des drogues est devenu une épidémie silencieuse qui mine la jeunesse togolaise », a reconnu le ministre. C’est d’ailleurs pour cela, rappelle-t-il, que le pays s’est doté il y a moins d’un an d’un plan quinquennal de lutte contre la drogue, et accentue la formation des acteurs impliqués dans cette croisade. Si la pandémie de Covid-19 a quelque peu ralenti les activités, des réflexions sont en cours afin d’accélérer ces formations. Il est ainsi envisagé la création de structures spécialisées de prise en charge et de réhabilitation.

« Nul n’ignore la détresse d’une famille lorsqu’un membre est confronté à des problèmes de drogues », a déclaré Yark Damehame, avant d’inviter « les parents à prendre leurs responsabilités et protéger les enfants et les jeunes ». En marge de la célébration, des tonnes de drogues et de produits illicites contrefaits ont été symboliquement détruits.

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Lancé depuis 2012, le Projet d’appui au secteur agricole (PASA) a permis d’impulser un nouveau dynamisme dans la transformation des produits agricoles au Togo et a positivement impacté de façon directe près de 300 000 acteurs agricoles. C’est l’une des conclusions de la 14ème mission conjointe de supervision et d’évaluation de ce projet, qui s’est déroulée cette semaine.

L’objectif de cette mission, menée par le gouvernement et la Banque Mondiale, était de faire le bilan des progrès réalisés depuis la dernière mission tenue il y a un an. Les travaux, menés par visio-conférence ont également porté sur l’examen de l’état d’exécution des composantes du projet, et les recommandations pour les activités prochaines.

Il en ressort qu’au terme de ses 02 phases d’exécution (la phase initiale de 2011 à 2017 et la phase additionnelle de 2017 à 2020), le PASA a soutenu le développement de cultures vivrières stratégiques comme le maïs, le riz, le manioc et l’igname, et de cultures d’exportation telles que le café, le cacao et le coton. Des filières comme celles du miel, arachide, soja et ananas ont été revalorisées. La productivité des productions halieutiques continentales et l’accompagnement du sous-secteur de l’élevage, s’en est également fortement ressentie. Plus de 150 000 agriculteurs, 80 000 éleveurs, 4 700 pêcheurs, 33 000 acteurs de sous-projets innovants et 26 000 acteurs dans le volet nutrition ont été ainsi touchés.

En plus du modèle novateur de mise en marché promu par le projet, les questions liées au genre, la nutrition, le changement climatique et l’engagement citoyen ont également été priorisées dans les activités.

Des recommandations ont été formulées à l’issue de la mission, avec pour maître-mots la capitalisation des acquis pour davantage de résultats « fiables » et « durables ».

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Le Projet national de promotion de l’entrepreneuriat rural (PNPER) va financer au cours des 03 prochains mois, les projets de 600 jeunes. Ceci, dans le cadre d’un plan d’urgence destiné à impacter des centaines de jeunes entrepreneurs ruraux.

450 primo-entreprises, 100 coopératives et 50 moyennes entreprises rurales (MPER) sont ainsi concernées par ce plan. En attendant son démarrage, des activités de sensibilisation et de formation sont menées dans les préfectures cibles, par les équipes du Projet. L’objectif étant de doter les jeunes porteurs d’idées, de notions essentielles en entrepreneuriat rural, comme la création d’une MPER, la description d’une idée d’entreprise, les étapes nécessaires à la création.

En dépit de la pandémie du Covid-19, 90 plans d’affaires ont été financés depuis le début de l’année. Le PNPER qui évolue depuis 2018 sous la tutelle du Secrétariat d’Etat à l’inclusion financière et au secteur informel, a financé en 05 ans, plus de 160 promoteurs pour plus d’un milliard FCFA.

Des bons résultats qui lui ont d’ailleurs valu d’être prorogé d’une année supplémentaire par le Fonds International de Développement Agricole (FIDA), son principal partenaire.

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Le projet des Restaurants communautaires achève ce vendredi sa phase pilote, prévue pour durer 20 semaines.

Lancée le 25 décembre dernier à Lomé par le gouvernement dans le but d’améliorer l’état nutritionnel des populations en situations de vulnérabilité, l’opération a progressivement gagné du terrain, passant de 03 sites à 13 après quelques semaines. En 06 mois de mise en œuvre (momentanément suspendus en raison de la pandémie de Covid-19), le projet a fourni 25 832 repas chauds et plus de 43 000 kits alimentaires de rations sèches (composés de riz, maïs, gari, huile). Le tout au bénéfice de plus de 6500 personnes de 149 quartiers du Grand Lomé.

Place désormais à la phase d’évaluation : « Les restaurants communautaires seront donc suspendus le temps d’évaluer le chemin parcouru avec les différents acteurs et le partenaire qui apporte son concours financier à l’opération », déclare la DG de l’Agence Nationale d’Appui au Développement à la Base qui met en œuvre le projet. Et de poursuivre : « L’Anadeb sera heureuse de retourner auprès des communautés avec de meilleures perspectives ».

Les Restaurants communautaires, qui sont financés à travers le Programme d’appui aux populations vulnérables (PAPV), ont suscité l’intérêt de partenaires comme la Chine et l’Union Européenne.

 

La Compagnie d’énergie électrique du Togo vient de bénéficier d’un appui conséquent dans son plan d’apurement de la dette contractée auprès de ses fournisseurs.

La Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD) a validé mercredi une facilité de 25 milliards FCFA en faveur de l’Etat Togolais, pour le financement partiel de ce plan. Cette enveloppe devrait permettre à la société publique de fourniture de l’électricité de régler une partie de ses factures auprès de ses partenaires.

Il y a un an, les autorités en charge du secteur énergétique ont pris des dispositions, afin d’honorer les divers engagements pris envers la Communauté électrique du Bénin (CEB), structure commune au Togo et au Bénin, qui avait assuré pendant 50 ans le service public de production et de transport de l’énergie électrique.

Le Togo qui dépend encore à près de 50% de fournisseurs extérieurs, s’est doté d’une stratégie globale d’électrification à l’horizon 2030, et réalise des investissements conséquents dans tous les domaines énergétiques pour y parvenir.

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De grandes localités situées dans l’Extrême nord du Togo et frontalières du Bénin pourront bientôt être raccordées au réseau électrique.

La Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD) dont le Conseil d’administration était réuni mercredi en session, a approuvé le décaissement d’une enveloppe de 15 milliards FCFA, destiné à la construction de la ligne d’interconnexion Natitingou-Tanguiéta-Porga-Frontière Bénin/Togo, ainsi que de postes de transformations associés en République du Bénin.

L’objectif global de ce projet qui s’étend sur 124 km, « est de satisfaire l’offre d’énergie, de façon durable, et de sécuriser l’énergie électrique » dans ces localités, souligne la Banque.

En dehors de ce projet, l’institution a également approuvé de nombreux autres pour un montant global de 228 milliards FCFA.

Les régions de la Kara et des Savanes seront bientôt dotées de nouveaux ouvrages hydrauliques.

400 nouveaux forages seront ainsi réalisés dans ces régions, afin d’améliorer davantage l’accès des populations à l’eau potable. Dans le même temps, 200 autres forages seront réhabilités. Mi-septembre 2019, les autorités en charge du secteur de l’eau avaient entrepris la réhabilitation de 1 639 forages sur toute l’étendue du territoire.

A ce jour, le Togo compte un peu plus de 12 000 ouvrages équipés de pompe à motricité humaine, réalisés pour la plupart en milieu rural. Le taux d’accès à l’eau potable dans ce milieu, estimé à 21% en 2005, se situe autour de 70% actuellement.

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Ce jeudi 25 juin marque le 40ème anniversaire de la présence de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture au Togo (FAO).

En quatre décennies de collaboration avec les pouvoirs publics et les organisations non-gouvernementales, l’institution onusienne a exécuté plus de 326 programmes et projets au profit des populations, en particulier ceux du monde rural, dans les secteurs de l’agriculture et de l’alimentation.

Le total des décaissements en faveur des actions au Togo s’évalue depuis 1979 à près de 120 millions $.

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Depuis le début de l’année, le Fonds national de la finance inclusive (FNFI) a décaissé 2,176 milliards FCFA en faveur de ses partenaires de services financiers (PSF). Le tout, destiné à un peu plus de 21 000 bénéficiaires.

Selon l’institution, la semaine du 15 au 19 juin dernier a été la plus performante en termes de mise à disposition de ressources financières, surtout depuis la survenue de la crise sanitaire. 102,65 millions FCFA ont été ainsi débloqués au profit de 442 bénéficiaires.

275 nouveaux bénéficiaires ont également été enregistrés pendant la période sous-revue obtenant 35,67 millions FCFA, et 149 renouvellements de crédits ont été actés.

Pour le Fonds qui a récemment accordé des bonifications à ses PSF, l’objectif est de renforcer davantage la résilience des acteurs économiques en cette période de crise.

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