RTG

RTG

L’Ambassade de la République Populaire de Chine a marqué ce jeudi son soutien au projet des Restaurants Communautaires lancé depuis décembre dernier par le Gouvernement. Un important lot de vivres et de non-vivres a ainsi été remis par l’ambassadeur Chao Weidong à l’Agence nationale d’appui au développement à la base (Anadeb), en charge de l’exécution du programme.

Le don, réceptionné par le Directeur de cabinet du ministère du développement à la base, Yawotsè Vovor, est composé de matériels de cuisine et de produits alimentaires d’une valeur de 8,1 millions FCFA. Ce geste « s’inscrit dans les actions de solidarité initiées par l'ambassade pour aider les Togolais en cette période difficile », a indiqué le diplomate lors de la cérémonie.

Pour rappel, les Restaurants communautaires consistent à fournir des repas chauds aux personnes vulnérables du Grand Lomé. 5000 bénéficiaires en sont actuellement concernés.

Lire aussi

Les Restaurants Communautaires s’étendent à 10 nouvelles zones à Lomé, 5000 personnes seront touchées

Les Restaurants Communautaires reprennent, avec des précautions

Le Togo devrait bénéficier dans les prochaines semaines d’un appui financier de l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI), destiné à aider le pays à relancer son économie après la crise sanitaire. La représentation pays de l’organisme onusienne a en effet annoncé cette semaine une prochaine mobilisation de 2,5 millions $ (1,4 milliard FCFA), dans ce sens.

Le financement, indique-t-elle, devra servir prioritairement à renforcer les capacités de production des PME, des incubateurs, artisans et agriculteurs. Ceci, à travers un soutien accru à la transformation locale de matières premières.

L’institution spécialisée qui mise sur la résilience des acteurs économiques locaux, veut par la même occasion inciter ces derniers à développer davantage la production d’équipements de protection (masques, solutions hydroalcooliques, dispositifs de lavage, etc…).

L’ONUDI intervient au Togo dans plusieurs secteurs clés comme le commerce, la formation et l’industrialisation.

La Société Togolaise des Eaux (TdE) vient de procéder au renforcement de la desserte en eau potable de la Région de la Kara. Ceci, en dotant 08 localités de cette région (Kara, Niamtougou, Baga, Défalé, Kanté, Kémérida, Bassar et Guérin-Kouka) de nouveaux réservoirs modulaires.

TdE

Les équipements, réceptionnés et mis en service il y a quelques jours par les autorités en charge de l’Eau sont destinés à améliorer qualitativement la desserte et la disponibilité en eau potable, éviter les pénuries d’eau et couvrir les besoins des populations bénéficiaires.

D’une capacité de stockage comprise entre 50 et 300 m3, les réservoirs sont montés sur des supports en béton armé avec des hauteurs comprises entre 12 et 15 m ou posés à même le sol. Leur construction, inscrite dans le cadre d’un programme estimé à environ un milliard) FCFA, a été exécutée en plusieurs phases par des entreprises togolaises.

Un autre projet de renforcement du système d’alimentation en eau potable de la ville de Kara est prévu à partir de la mobilisation de l’eau de la rivière Sara à Bafilo. Il sera réalisé à travers un partenariat avec les Fonds koweitiens.

Lire aussi

200 000 personnes bientôt touchées par un programme d’accès à l’eau potable dans les Savanes

Six mois après sa toute première, le Togo a conclu un second emprunt sur le marché international, pour un montant d’environ 150 millions d’euros (près de 100 milliards FCFA). L’opération, réalisée le 20 mai dernier, a été annoncée officiellement mercredi par le ministère de l’économie.

Cette seconde transaction, réalisée comme la précédente avec les conseils de la banque d’affaires Lazard Frères et arrangée par la Société Générale, s’inscrit dans la stratégie du Gouvernement, de reprofilage à plus long terme et à de meilleures conditions de certaines dettes domestiques.

L’emprunt, qui a été couvert à 100% par l’Agence pour l’Assurance du Commerce en Afrique, porte sur une durée de 10 ans pour un coût global de 4,5% par an. Il « traduit la qualité de crédit du Togo en tant qu’emprunteur international, en particulier en cette période de forte volatilité et de prudence accrue des investisseurs », observe le ministère. Pour le pays, il se traduit par une réduction supplémentaire du service de la dette, de plus de 80 millions d’euros au cours des trois prochaines années, qui vient s’ajouter à celle de près de 50 millions d’euros de l’opération précédente.

Au total, c’est plus de 250 millions d’euros qui ont été levés à travers ces deux emprunts.

Lire aussi:

Le Togo signe son premier emprunt sur le marché international

Les pouvoirs publics veulent mettre fin à l’implantation anarchique des stations-service sur le territoire. En visite de terrain mardi dans la périphérie Nord-Est (Kégué-Djagblé) de la capitale pour vérifier l’impact d’un projet de construction d’une station d’essence sur les riverains, le ministre en charge de l’environnement a effectué plusieurs déclarations dans ce sens.

David Wonou Oladokoun a ainsi mis un « Stop » à la délivrance des certificats de conformité environnementale, sans aucun suivi préalable. L’officiel a surtout déploré la proximité des stations-services (surtout à Lomé), qui ne respectent aucune mesure de distanciation : « Il faut envisager au-delà de ces implantations, l’aspect sécuritaire, car si un incendie se produit dans ces conditions, cela engendrera inévitablement une catastrophe », a-t-il déclaré.

Il est ainsi nécessaire, poursuit-il, d’exiger un minimum de distance entre les infrastructures. « Au Burkina ou au Cameroun par exemple, il faut au minimum 500 mètres entre deux stations, mesurables à partir des extrémités adjacentes », a en outre cité en exemple le responsable.

Au Togo, pour démarrer la construction d’une station-service, il faut préalablement avoir un certificat de conformité environnementale, auquel se joindront des recommandations du ministère et des engagements pour le respect des normes.

Le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya et Zouréhatou Kassa Traoré, sa collègue des infrastructures et des transports, ont lancé mercredi les travaux de réhabilitation et de renforcement de la Route N°5 Lomé-Kpalimé.

Les travaux, confiés à l’entreprise EBOMAF déjà auteure de plusieurs réalisations sur le territoire, consisteront en l’aménagement d’une chaussée en 2x3 voies du tronçon Todman-Zanguéra (15 km), l’aménagement en 2x2 du tronçon Zanguéra-Noepé (8 km), et d’une chaussée de 2 voies entre Noépé et Kpalimé (91 km). Ces travaux seront complétés par des travaux d’aménagement de bassins de rétention d’eau à Todman, Segbé et Adidogomé. Dans la même veine, d’autres travaux d’aménagement de voiries et de réseaux divers seront effectués dans la ville de Kpalimé.

Les travaux devraient durer 36 mois pour un coût global de 214 milliards FCFA. Pour rappel, le Togo envisage de revêtir au moins 60% de son réseau routier, avec un bon niveau de services.

Lire aussi

60% des routes devraient être revêtues d’ici 2022

Près de 1000 milliards FCFA ont été consacrés depuis 2006 aux infrastructures et équipements publics

Actuellement forte d’un peu plus de 15 000 acteurs, la filière avicole pourrait créer au moins 150 000 emplois décents et générer plusieurs milliards FCFA de chiffres d'affaires d’ici les 05 prochaines années, estime le ministère en charge de la production animale. Mais, cela « à condition que la volaille locale soit mieux distribuée ».

En effet, poursuit le département, le secteur connaîtrait une progression en flèche dans les prochaines années, si les importateurs prenaient les produits locaux au Togo. C’est ce qui justifie la prise, il y a un mois, d’une note ministérielle d’interdiction d’importation de produits avicoles sur toute l’étendue du territoire.  

L’injonction, assortie alors d’un délai de 15 jours pour se conformer, veut insuffler un nouvel élan à la filière (et tout le secteur agricole par ricochet), en augmentant la production locale et en favorisant la création d'emplois dans les abattoirs, pour les éleveurs, les producteurs de maïs et soja fournisseurs de matières premières.

Par ailleurs, assurent les premiers responsables de la filière, cela contribuera significativement à la hausse de la croissance économique tout en cadrant avec la politique de promotion et de valorisation des produits agroalimentaires locaux que promeut le gouvernement.

La production avicole a connu une belle progression ces dernières années, passant de 8 à plus de 25 millions de têtes entre 2011 et 2017.  

mercredi, 17 juin 2020 11:39

Nouvelle saisie de 1,5 tonne de cannabis

Les services douaniers ont présenté mardi à la presse une nouvelle saisie importante de drogue. La cargaison de 1520 pains (1500 kg) de cannabis a été interceptée dans la nuit du 09 au 10 juin au poste-frontière de Hihéatro dans la région des Plateaux.  

Cette nouvelle saisie intervient dans un contexte de multiplication des activités de contrebande sur le territoire. Courant mai, 600 kg de cannabis avaient également été saisis à Tchalo dans la région centrale. Le 05 juin dernier, c’était au tour de l’Office central de répression du trafic illicite de drogue et du blanchiment (OCRTIDB), d’annoncer une saisie de près d’une tonne de produits psychotropes, de Tramadol et faux médicaments ainsi que de boissons et carburants frelatés à Lomé.

« Nous sollicitons l’assistance de la population, afin de démanteler les réseaux et venir à bout de ces trafics », ont appelé les agents de l’OTR, rappelant l’engagement du Togo dans la lutte contre le trafic de drogue et d’autres produits de contrebande illégaux.

C’est ce qu’ont annoncé mardi les ministres en charge de la culture et de l’administration territoriale à travers un communiqué conjoint. « Les regroupements pour la célébration des fêtes traditionnelles sont interdits jusqu’à nouvel ordre », indique la note qui rappelle que les mesures gouvernementales concernant les regroupements de personnes dans le cadre de la lutte anti-Covid-19 sont toujours en vigueur.

Sont ainsi concernées, Evala, Akpéma et Kondona dans la Kozah, la Prise de la pierre sacrée dans les Lacs, Ayizan dans le Zio, la fêtes des Ignames qui se déroule dans plusieurs préfectures, Agbogbozan dans le Haho, Tingban-Paab dans le Tône, ainsi que toutes les festivités traditionnelles qui se déroulent annuellement dans cette seconde moitié de l’année sur le territoire.

« Les différents rites seront exclusivement réalisés dans chacune des familles concernées par l’édition 2020 des cérémonies ancestrales », informent les officiels, tout en insistant sur le strict respect des mesures barrières au cours de ces rites.

Il y a une dizaine de jours, les autorités politiques et traditionnelles de la Kozah avaient annoncé la suspension des manifestations traditionnelles et initiatiques 2020 en respect aux recommandations et aux restrictions gouvernementales.

Objet d’une attention particulière au cours de la dernière décennie, le système éducatif national continuera d’observer de profondes mutations au cours du nouveau mandat présidentiel. Faure E. Gnassingbé en a fait une priorité fondamentale, en s’engageant à prendre des initiatives pour le renforcement, la réorientation et la transformation substantielles du secteur.

Gouvernance et réorientation

Il est ainsi envisagé de moderniser la gestion, la gouvernance, le système d’orientation et de formation du système éducatif, afin de l’adapter aux objectifs et priorités de développement du pays, ainsi qu’aux besoins réels de l’économie et de l’emploi. Dans ce sens, des initiatives seront implémentées pour améliorer et renforcer la coordination entre les divers degrés de l’enseignement national. Un nouveau service d’orientation scolaire et professionnelle, avec des antennes préfectorales dans toutes les régions du pays sera mis sur pied, de même qu’une structure unique de formation du personnel enseignant et d’encadrement, afin de professionnaliser le métier.

Dans l’enseignement supérieur, des réformes seront entreprises pour le développement de filières à haute valeur ajoutée. Dans ce prolongement, des mesures permettront d’assurer la limitation des effectifs dans les filières universitaires non-porteuses et leur réorientation progressive.

Infrastructures

Si plus de 20 000 salles de classes ainsi que quelques Instituts de formations professionnelles ont vu le jour pendant la décennie écoulée, les pouvoirs publics entendent mettre les moyens pour doter davantage le secteur éducatif en infrastructures.

Il est ainsi prévu la construction de 25 000 nouvelles salles de classes, trois collèges universitaires régionaux d’enseignement supérieur, et des structures d’apprentissage et de formation pratique et professionnelle dans toutes les préfectures. Le tout, par le biais d’un mécanisme de financement innovant associant le secteur privé.

De même, le programme de création des IFAD sera poursuivi, avec un accent mis sur des filières comme l’agrobusiness, les énergies renouvelables, l’économie numérique et les métiers de la mer.

Lire aussi:

Au Togo, le secteur de l'éducation est en constante amélioration (Unesco)

Promotion de la jeunesse, l’un des défis du nouveau mandat présidentiel