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Le Togo va bénéficier de l’appui de la France, à travers son Agence de Développement (AFD), pour mener des travaux de protection de la côte, sur le tronçon Gbodjomé-Agbodrafo, long d’environ 8 km.  En ligne de mire, un appui à hauteur de 35 millions d’euros, qui fera l’objet d’un prochain accord de financement entre les deux partenaires.

Ces ressources seront injectées dans le programme de protection côtière WACA, appuyé par la Banque mondiale. 

« L'AFD vient abonder le financement du WACA à hauteur de 35 millions d'euros, cela permettra de faire la protection côtière au niveau du segment qui va de Gbodjomé à Agbodrafo. Il s'agira de 18 épis à construire sur ce tronçon. », a indiqué Dr Adou Rahim Alimi Assimioucoordonnateur du WACA au Togo.

En novembre dernier, le Togo a lancé de grands travaux de protection de sa côte, sur la bande d'Agbodrafo à HillaCondji, et au-delà, dans le cadre d’une action conjointe avec le Bénin (pour un investissement de 63 millions d’euros). Le chantier, lancé par la cheffe du gouvernement, Mme Victoire Tomegah Dogbe, portait sur la construction de 7 épis de protection neufs à Agbodrafo, et des rechargements en sable d’une partie de la plage. A Aného, il s’agissait de réhabiliter 6 épis de protection, de prolonger le brise-lame d’Aného, et de mettre une digue de sable. 

En six mois, ces travaux, menés par le Néérlandais Boskalis, sont achevés à 99%.

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Le Togo a bouclé ce vendredi 5 mai sa nouvelle sortie sur le marché financier régional. A la quête de 30 milliards FCFA, le trésor public a mobilisé 33 milliards FCFA, confirmant sa bonne signature sur trois opérations d’affilée. 

Avec un taux de couverture de 189,69%, l'opération, une émission simultanée de Bons et d’Obligations Assimilables du Trésor (BAT et OAT), a permis de rassembler 24 milliards FCFA via les BAT de 182 jours et 2 milliards FCFA via celles de 364 jours. Pour les OAT de 3 ans, 7 milliards FCFA ont été mobilisés.

Les soumissions qui proviennent de 17 investisseurs équivalent à un taux de 110% du montant mis en d'adjudication. 

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Initialement prévues pour s’achever ce samedi dans la première zone, les opérations d’enrôlement des électeurs vont se poursuivre pendant deux jours supplémentaires. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a officiellement prorogé les activités jusqu’au lundi 08 mai. 

La décision, prise ce vendredi 05 mai, se justifie notamment par l’affluence de plus en plus grandissante dans les différents centres de recensement et de vote (CRV), ainsi que la nécessité de permettre à tous les citoyens âgés de 18 ans révolus et jouissant de leurs droits, d’obtenir leur carte.

Les horaires d’ouverture et de clôture des opérations sont maintenus de 07h à 16h GMT. Les populations sont donc invitées à se mobiliser pour la réussite du recensement.

Pour rappel, la Zone regroupe les communes des Lacs, du Bas-Mono, de Vo, de Zio, de Yoto, d’Avé, d’Agoè-Nyivé et du Golfe. 

Au Togo, le processus d’harmonisation des offres de formation universitaire a été officiellement lancé, mardi 2 mai 2023 à Lomé, en présence du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Ihou Wateba. L’objectif est d’harmoniser les curricula d’ici aux trois prochaines années.

La démarche concerne les parcours Licence des établissements privés d’enseignement supérieur. Désormais, les matières et les durées de formation, entre autres, seront les mêmes que dans les universités publiques, avec un focus sur les diplômes qui deviendront homogènes et valables à l'international comme sur le plan national. 

Menée dans le cadre de la « Revue de la politique d’orientation et de promotion de la formation professionnelle vers les métiers prioritaires », l'initiative sera réalisée par l’Agence nationale d’Assurance Qualité.

Avec cette réforme, les examens de Licences et d'autres diplômes deviendront des examens nationaux pour l'ensemble des établissements. Si l’initiative permet de rendre officiels tous les curricula, elle s’inscrit dans la vision de les mettre à niveau régulièrement pour permettre aux étudiants de bénéficier des mêmes formations. 

Le projet cadre avec la croissance de l’effectif des étudiants togolais ces dix dernières années. Il est passé de 54 174 en 2011 à 110 000 en 2022, avec une multiplication des établissements privés d'enseignement supérieur, soit environ 80 sur toute l’étendue des territoires. 

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Au Togo, les députés ont adopté jeudi 4 mai à Lomé trois projets de loi pour la promotion de l'économie maritime et de l'environnement. Les textes ont été adoptés en présence de la présidente de l'Assemblée nationale Yawa Djigbodi Tsègan et des ministres chargés de l'économie maritime, Kokou Edem Tengue et de l'environnement Foli-Bazi Katari. 

Concrètement, le premier acte relatif à l’accord sur les privilèges et immunités du Tribunal international du droit de la mer, adopté le 23 mai 1997, permettra au pays de profiter des avantages de cette institution. Le pays pourra facilement régler des conflits provenant de la délimitation de ses frontières maritimes. En effet, la côte togolaise, réputée pour son hospitalité et sa sécurité, bénéficie déjà des avantages offerts par la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer adoptée en 1985. 

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Création de nouveaux emplois 

Le deuxième texte qui favorise la création de la  Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (CICTA), autorise le Togo à ratifier la Convention internationale pour la conservation de ces espèces dans l’Atlantique. Adoptée le 14 mai 1966 à Rio de Janeiro, cette convention permettra au Togo de poursuivre sa stratégie de développement de la pêche industrielle de thons, en facilitant la création de nouveaux emplois. 

Le dernier projet de loi porte autorisation d’adhésion du Togo à l’accord sur la création de l’institut mondial de la croissance verte. La convention qui date du 20 juin 2012, soutient la croissance économique en lien avec la protection de l’environnement. Il s’agira de réduire la pollution plastique en favorisant des alternatives comme le recyclage, avec l’appui de l’Institut mondial de la croissance verte. 

Cette adhésion ouvrira la voie à l’accélération de l’accès aux fonds climat. Elle contribuera de facto à la mobilisation d’autres ressources pour le budget de l’Etat.  

La ministre, secrétaire générale de la présidence togolaise, Sandra Johnson, a adressé ce jeudi 4 mai 2023, ses félicitations à Ajay Banga, nouveau président de la Banque mondiale. Celui-ci devient ainsi le 14e président de l’institution de Bretton Woods. 

L’ancien Vice-président de General Atlantic et premier responsable de Mastercard remplace à ce poste, David Malpass. Ajay Banga cumulera son nouveau poste avec celui de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) où il devient de fait le président du conseil d'administration. Il dirigera au même moment le conseil d'administration de quatre autres institutions, à savoir l'Association internationale de développement (IDA), la Société financière internationale (IFC), l'Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) et le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI). 

Le nouveau dirigeant dont les fonctions démarrent officiellement le 2 juin 2023 pour un mandat de 5 ans, devra tenir les rênes de l’institution dans le cadre du processus d’évolution du Groupe, tout en améliorant les réalités auxquelles sont confrontés les pays en développement. 

Avec un portefeuille d’environ 955 millions de dollars composé de 18 projets dotés d’un financement de 420,10 millions de dollars (plus de 252 milliards de FCFA) sur le plan national et de 535,53 millions de dollars (environ 322 milliards de FCFA) sur le  plan régional, la coopération entre le Togo et le Groupe  la Banque mondiale s’est approfondie avec la visite de l’ex-président David Malpass dans le pays. 

Après une baisse enregistrée au cours de la campagne 2020-2021, la production du café au Togo a connu une hausse l’année suivante. Selon le rapport « Coffee report and outlook » rendu public le 17 avril 2023 par l'Organisation Internationale du Café (OIC), elle a augmenté de 55,9 %.

Ces résultats qui résultent des efforts consentis pour augmenter les rendements, notamment la mise à disposition des acteurs des plants, l'installation des plantations, l'appui à la fertilisation, à l’entretien et à la protection et à la protection phytosanitaire, ont des retombées sur la production africaine. En effet, la production africaine du café est passée de 11,3 % à 11,4 %. Pour l’OIC, la production du continent devrait s’accélérer de 1,4% au cours de la prochaine campagne grâce à cette dynamique impulsée par les pays comme le Togo et l’Angola. 

Par conséquent, la consommation du café en Afrique a enregistré une hausse de 2,6 % au cours de la même campagne, soit 12,87 millions de sacs de 60 kg, tout comme la consommation mondiale, avec une hausse de 4,2 % (175,6 millions de sacs de 60 kg). 

Pour rappel, la vice-présidence de l’Organisation internationale du café, créée depuis 1963 est actuellement assurée par le Togo. Le pays prend d’ailleurs la tête de l’institution intergouvernementale en septembre 2023. 

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Le président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a échangé, mercredi 3 mai à Lomé, avec le gouverneur de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), Jean-Claude Kassi Brou. Au menu des discussions, la situation économique, monétaire et financière dans la sous-région. 

La rencontre a également permis au Chef de l’Etat de s’enquérir des défis et perspectives au niveau régional, de réfléchir ensemble sur la dynamique de croissance et les perspectives pour une économie résiliente face aux chocs actuels. « Nous avons une perspective économique très favorable. En 2022, nous avons une croissance de près de 6%. En 2023, cette croissance doit être encore meilleure au niveau régional. Nous allons dépasser les 7% C’est une bonne tendance, une bonne dynamique », a déclaré Jean-Claude Kassi Brou. 

En ce qui concerne l’inflation et la stabilité monétaire dans l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), les perspectives sont plutôt rassurantes. D’autres questions relatives à la sécurité, mais aussi à la situation climatique et alimentaire dans l’Union, ont été également abordées par les deux personnalités.   

Pour rappel, cette rencontre s’est tenue presqu’un an après la prise de fonction de l'ancien ministre ivoirien de l’Industrie et des Mines à la tête de l'institution financière régionale. 

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Au Togo, de nouveaux magistrats militaires ont été nommés par le président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, via décret le 24 avril 2023.

Au total, huit magistrats vont rejoindre les juridictions militaires.

Cette nomination s'inscrit dans la dynamique de la promotion de l'État de droit et des juridictions spécialisées. En effet, l’opérationnalisation des juridictions militaires actée l’année dernière par les députés à travers l'adoption de deux textes relatifs notamment au nouveau code de justice militaire puis au statut des personnels et des auxiliaires des juridictions militaires, s'inscrit dans le cadre de la modernisation du secteur judiciaire togolais. 

Les nouveaux magistrats s'ajoutent à ceux nommés le 27 février 2023 pour siéger au Tribunal militaire à la Cour d’appel militaire.

Les nouveaux magistrats :

Colonel Messan Akobi, officier supérieur de gendarmerie

Lieutenant-colonel Ograbako Dadjo, officier supérieur des Forces Armées Togolaises

Lieutenant-colonel Kpatchaa Meleou, officier supérieur de gendarmerie  

Lieutenant-colonel Akawilou Bide, officier supérieur de gendarmerie

Capitaine Tchilabalo Manibessouwè Banawai, officier subalterne des Forces Armées Togolaises

Capitaine Komla Alontondji Essenouwa, officier subalterne des Forces Armées Togolaises

Capitaine Essouwè Kataya, officier subalterne des Forces Armées Togolaises

Commissaire de police M'Sisme Naranane Samon 

 

La capitale togolaise Lomé a abrité ce mercredi 3 mai, la première conférence ministérielle de l’Alliance politique africaine (APA). L'événement a été officiellement ouvert par le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé. 

La conférence a réuni des délégations venues de différents pays des cinq régions du continent, notamment de l'Angola, du Burkina Faso, de la Centrafrique, du Gabon, de la Guinée, de la Libye, du Mali, de la Namibie et de la Tanzanie. L’idée de cette alliance qui émane du Togo et d’autres pays vise à accroître les relations entre les pays du continent et à promouvoir les libertés des peuples sur la scène internationale. Elle est une réponse de positionnement au contexte géopolitique actuel. “Nous devons l'affirmer, nous sommes le continent de l'avenir, qui face aux risques sanitaires, climatiques et économiques trouve déjà sa force dans la résilience et l'agilité, l'entrepreneuriat et l'innovation”, a déclaré le Premier ministre.   

L'initiative permettra de coordonner les efforts du continent pour l’amener à se positionner comme un bloc équilibre et pose les bases d'une Afrique émergente, capable de défendre ses intérêts et ses positions autour de ses propres valeurs.  

Pour le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey qui a rappelé la place du continent “qui représente presque 28% des États membres des Nations unies, plus de 1,4 milliards de personnes et dont le PIB cumulé fait d’elle la 8ème économie mondiale, l’Afrique avec tout son potentiel a tout pour s'imposer”. 

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