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Après la BTCI, le groupe Togocom, et Moov, la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss) a officiellement étendu ce mardi le télépaiement bancaire des cotisations sociales à trois nouvelles banques, Ecobank, Orabank et UTB.

L’extension a été lancée lors d’une cérémonie au siège de la caisse à Lomé, qui a réuni les DG des institutions financières ainsi que les partenaires.

Il sera donc désormais possible pour les clients desdites banques, de payer leurs cotisations en ligne, de consulter les paiements effectués, ou encore d’imprimer les bordereaux de paiements, via la plateforme prévue à cet effet, le tout avec une réduction du délai de prise en charge.

« Tous ces efforts visent à rendre le meilleur service à nos concitoyens », a indiqué la directrice de la Cnss, Ingrid Awade, qui a également rappelé que le processus de digitalisation entamé depuis de nombreux mois maintenant par la Caisse, entre en ligne avec la dynamique de l’amélioration du climat des affaires au Togo.

La prochaine étape pour la Caisse nationale de sécurité sociale devrait consister en la digitalisation des pensions de retraite des assurés.

Le ministre des affaires étrangères, de l’intégration africaine et des Togolais de l’extérieur, Robert Dussey, a été reçu ce jour à Paris au Quai d’Orsay par son homologue Jean-Yves Le Drian.

Au menu des échanges, la coopération entre Paris et Lomé, multiforme et diversifiée, notamment dans les domaines de la gouvernance économique, la défense, l’éducation, l’emploi des jeunes.

« Le Togo et la France entretiennent des relations historiquement privilégiées », a d’ailleurs indiqué le chef de la diplomatie togolaise.

Les deux personnalités ont surtout évoqué la sécurité régionale et les négociations sur l’accord Post-Cotonou de 2020 entre l’Union Européenne, et les ACP dont Robert Dussey est le négociateur en chef.

Jean-Yves Le Drian a pour sa part réitéré le soutien de la France au Togo et assuré son homologue de la poursuite des relations entre les deux pays.

Instituée depuis 1998, la taxe d’habitation qui s’apprête à être réintroduite fait l’objet de controverses depuis de nombreuses semaines, obligeant les autorités fiscales à expliquer le bien-fondé de cette mesure. Un point de presse a été organisé dans ce sens mardi par l’Office Togolais des Recettes (OTR), afin de clarifier l’opinion nationale.

Ainsi, selon les explications des autorités fiscales, la taxe est un impôt local, dû par tout ménage disposant ou jouissant d’une habitation. Elle est entièrement reversée dès son recouvrement aux collectivités locales, qui s’en servent pour satisfaire les besoins exprimés par les populations à la base.

« La taxe d’habitation est gérée par les autorités locales et permettra aux nouveaux maires de développer leurs communes », déclare le commissaire général des impôts, Adoyi Essowavana. « Elle est nivelée en tenant compte de la capacité de chacun et va de 2000 à 100 000 FCFA par an », selon le type de logement (pièce, rez-de-chaussée, maison à étage, immeuble...), précise-t-il.

Par ailleurs, rappelle-t-il, le législateur a exonéré certains citoyens du paiement de cette taxe. Sont ainsi exemptés, les personnes de moins de 18 ans, les personnes admises à la retraite ou de plus de 55 ans, les invalides, les indigents, les élèves, les étudiants, les chômeurs, les agents diplomatiques entre autres.  

« L’OTR n’est qu’un canal de recouvrement de cette taxe au profit des collectivités », insiste pour sa part le Commissaire général de l’Office, Philippe Kokou Tchodiè. Et d’ajouter que « le recouvrement de cette taxe est l’une des missions dévolues à l’Office ». Elle est, à ce titre, payable à la caisse du service des impôts territorialement compétent, duquel dépend le lieu de situation d’habitation.

« Dans le cadre de la décentralisation, les collectivités territoriales auront besoin indépendamment de ressources pour gérer leurs communes », d’où son importance, assure-t-il.

Par conséquent, tous les citoyens qui s’opposeront au paiement de cet impôt risqueraient de ne plus avoir accès aux services d’Etat civil.

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Les tarifs sont tels qu’indiqués dans le code général des impôts.

Quelques mois après la réception des conclusions du groupe de travail mis sur pied pour trouver des solutions aux maux qui minent le domaine de la santé, le Premier ministre, Komi Selom Klassou a dévoilé le plan du gouvernement afin de résoudre définitivement les problèmes de ce secteur. Ceci à la faveur d’une rencontre mardi à la Primature avec les responsables syndicaux en présence des ministres du travail et de la santé, Gilbert Bawara et Moustapha Mijiyawa. 

Le nouveau plan annoncé par le Chef du gouvernement, prend en compte les points évoqués par les syndicats des praticiens. « Le gouvernement a accédé favorablement à votre doléance en décidant d’accorder une bonification d’ancienneté aux contractuels des formations sanitaires publiques une fois admis aux différents concours d’entrée à la fonction publique », a annoncé Komi Selom Klassou.

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En outre, « il poursuivra les efforts en accordant un quota aux contractuels lors des concours de recrutement dans la fonction publique », a-t-il indiqué, avant d’annoncer que « les résultats du dernier concours de recrutement seront proclamés dans les plus brefs délais ». La possibilité d’un autre concours de recrutement, devant permettre d’augmenter les effectifs des professionnels de la santé, a été également annoncée par le Premier ministre.

Le Chef du gouvernement a saisi l’occasion pour rappeler l’ambition du gouvernement de doter le Togo d’un système sanitaire fort, prenant en compte les aspirations de tous : ambition déclinée dans le Plan national de développement, notamment dans son axe 3. « Nous tenons à remercier le gouvernement pour ces mesures et nous sommes conscients des efforts que fait le gouvernement », a déclaré Gilbert Tsolényanu, représentant du syndicat des praticiens hospitaliers du Togo et président du groupe de travail. Et d’ajouter : « Dire que le gouvernement ne fait rien est malhonnête, mais beaucoup reste à faire et il faut aller vite ».

L’ambassade d’Egypte au Togo a commémoré en début de semaine à Lomé, le 67ème anniversaire de la fête nationale du pays, en référence à la révolution du 23 juillet 1952 qui a débouché sur la proclamation de la République arabe.

La célébration qui a réuni plusieurs membres du gouvernement, du corps diplomatique et d’institutions de la République, a été l’occasion pour l’ambassadeur Hussein Hossam de faire le tour de la fructueuse coopération entre Le Caire et Lomé.

Le diplomate, en poste au Togo depuis février, est revenu sur sa première année au Togo et les secteurs d’interventions de son pays. Une année marquée entre autres par l’accession de l’Egypte à la présidence de l’UA et le lancement officiel de la Zleca dont les deux pays sont membres, les élections, l’adoption des réformes constitutionnelles ou encore le lancement du PND.

Hussein Hossam est également revenu sur le projet de la ferme agricole moderne d’Abatchang dont la première pierre a été posée en 2017, sur le programme de formation en Egypte de plus de 70 cadres togolais et sur la construction d’une église copte et d’un centre médical à Lomé.

Le ministre de la sécurité, Yark Damehane qui représentait son collègue des affaires étrangères, s’est félicité de ce modèle de coopération sud-sud, impulsé par les deux Chefs d’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé et Abdel Fatah Al Sissi. « Il s’agit d’une coopération constante et fructueuse qui se perpétue », a-t-il déclaré.

Quelques heures après avoir s’être engagée à fournir des services électriques hors réseau au Togo, la délégation du Groupe Mitsubishi a fait part de sa volonté de participer à l’initiative présidentielle CIZO.

C’était lors d’une audience accordée mardi par le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé. Comme avec le Chef du gouvernement la veille, les échanges ont porté sur la contribution du conglomérat nippon, à la stratégie nationale d’électrification, à travers des solutions hors-réseau.

« Nous voulons participer en tant que société japonaise au programme Cizo que le chef de l’Etat a initié en vue d’une couverture universelle d’ici à 2030 », a indiqué le chef de la délégation Yas Doida à l’issue de l’entrevue.

« Nous avons discuté des solutions Off-grid que nous voulons introduire dans le pays pour faciliter l’accès à l’énergie renouvelable de qualité aussi bien en milieu urbain qu’en milieu rural », ajoute-t-il.

Le programme Cizo lancé en décembre 2017 par le Chef de l’Etat, vise l’accès à l’électricité par kits solaires individuels à moindre coût à plus de 2 millions de Togolais en milieu rural. Le projet, qui a été plébiscité sur le plan international, est actuellement mis en œuvre par trois opérateurs, BBOXX, Soleva et Kya Energy Group.

En vue de fluidifier le trafic routier, faciliter l'accès aux zones enclavées et désengorger certains axes, pièces maitresses du réseau routier, le gouvernement envisage de réhabiliter et de bitumer près de 600 km de routes d’ici 2022.

L’ambition du gouvernement à travers ce vaste programme, est de doter le Togo d’un réseau routier moderne facilitant le transport des personnes et des biens, l'écoulement des produits agricoles vers les grands centres urbains et assurant la sécurité routière. Le tout, en lien avec un des principaux objectifs du Plan National de Développement qui vise à faire du Togo un corridor.

Le coût global des travaux est estimé à plus de 350 milliards FCFA et une partie des financements a déjà été mobilisée. Les travaux concernent entres autres, dans le sud, les axes Tsévié-Kévé-Zolo, frontière avec le Ghana (65 km), Agou-Notsè (50 km), le Grand contournement de Lomé (de Baguida à Adétikopé - 42 km).

Dans la partie centrale et septentrionale, ce sont le contournement de Kara à partir du canton d'Awandjélo long de 21 km, et le Grand contournement d'Atakpamé (15 km), qui seront renforcés.

Outre ces principaux axes qui, vraisemblablement, bénéficieront en partie du PIDU (Projet d'infrastructures et de développement urbain), financé par la Banque mondiale pour améliorer les infrastructures des villes secondaires au Togo, les travaux concerneront également d'autres voies nationales longues de 322 kilomètres, difficilement praticables.

Dans le cadre de la mise en œuvre de son programme pays 2019-2023 adopté en janvier à New York, le Programme des Nations Unies pour le Développement (Pnud) s’attelle à l’élaboration et à la mise en œuvre de nouveaux projets de « croissances inclusives et d’accès aux services de base ».

Ces projets sont inscrits dans le Pilier 2 du Programme pays qui comprend le projet d’appui à l’employabilité et au développement de l’entrepreneuriat, en particulier pour les femmes et les jeunes, et celui en appui au développement communautaire.

L’objectif selon l’agence représentée au Togo par Aliou Dia, est de parvenir « au renforcement de la gouvernance et à l’état de droit, à œuvrer à la croissance pour tous  et l’accès des populations aux services de base, à promouvoir la gestion durable des ressources naturelles et la résilience face aux changements climatiques et catastrophes ».

Un avis de recrutement d’un expert a été lancé à cet effet. Ce dernier aura principalement pour mission d’apporter son expertise en matière de croissance inclusive et de politique d’emplois.

Rappelons que le programme Pays 2019-2023 du Pnud pour le Togo, a été axé sur les priorités du Plan National de Développement (PND) 2018-2022.

Le secteur agricole togolais vient de bénéficier de 2,589 tonnes de semences certifiées de sésame, destinées à appuyer la filière.  

Les intrants, offerts par la société Conquistador spécialisée dans le négoce des produits agricoles sous forme de crédit, ont été réceptionnés par la Coopérative sociale solidaire de Doufelgou (CSSD), en présence du ministre de l’Agriculture, de la production animale et halieutique, Noel Koutera Bataka.

La dotation est l’une des retombées des conventions signées en avril dernier, à l’occasion du 11ème Forum national du Paysan togolais, au cours de laquelle, un accent spécifique a été mis sur la valorisation des principales filières porteuses de l’agriculture togolaise. Elle vise, selon les responsables de Conquistador, à encourager la production de cette filière.

« La production des semences offertes de variété S42 va durer près de 86 jours pour un rendement de 1,2 tonne par hectare », a indiqué l’un des responsables de la société, avant de préciser que ce don s’accompagne d’un appui technique.

Notons que le sésame, considéré comme une filière à forte valeur ajoutée pour l’agrobusiness, est de plus en plus promu au Togo, notamment dans la mise en œuvre de l’agropole de Kara. En février déjà, à la faveur d’une visite dans l’agro parc moderne de Broukou dans la préfecture de Doufelgou, le Chef de l’Etat avait fait don d’une importante quantité de semences de sésame aux populations de la zone d’ancrage du projet.

Les jeunes entrepreneurs togolais devraient bientôt bénéficier d’un meilleur accompagnement institutionnel et financier dans la réalisation de leurs projets. Une rencontre, réunissant les responsables du Groupe Ecobank au Togo et une vingtaine de jeunes entrepreneurs togolais, se tient ce mardi à Lomé.

La réunion, présidée par le ministre en charge de la jeunesse, Victoire Tomégah Dogbé, enregistre la participation du DG d’Ecobank Togo, Mamady Diakité, du directeur exécutif Uemoa du groupe bancaire, Paul Harry Aithnard, ou encore du conseiller spécial du Président de la République en charge de la Cellule Présidentielle d'Exécution et de Suivi des Projets Prioritaires, Kanka Malik Natchaba.

Le but est de créer un cadre de concertation entre les entrepreneurs et la banque en vue d’un meilleur accompagnement.

Pour l’institution basée à Lomé, il s’agit également d’accompagner la dynamique de création d’emplois et de richesses, impulsée par le gouvernement à travers le Plan national de développement qui ambitionne d’ici la création d’ici 2022 de 500 000 emplois décents.