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Au Togo, la réforme de la gouvernance foncière se poursuit. Le gouvernement a adopté dimanche un projet de décret sur les règles applicables aux livres fonciers et registres électroniques. 

Le texte, en discussion depuis deux ans, doit permettre de moderniser le système national de conservation foncière par le biais de la digitalisation. En effet, le livre foncier électronique se présente sous la forme d’un système de gestion automatisé de données numériques, destiné à l’immatriculation des immeubles et la publicité des droits réels immobiliers. Les registres fonciers électroniques sont quant à eux des registres publics servant à retracer l’historique des transactions et des droits réels sur une propriété immobilière. 

S’il s’inscrit dans le dernier axe de la nouvelle feuille de route gouvernementale, ce nouveau décret permettra également une meilleure maîtrise du système foncier national. Depuis 2018 et l’adoption du nouveau code foncier et domanial, de nombreuses initiatives sont déployées dans le secteur.

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Au lendemain de son séminaire à Kara, l’équipe gouvernementale s’est réunie dimanche en conseil des ministres à Mandouri dans la préfecture de Kpendjal (Savanes). Les travaux, dirigés par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de divers sujets dans plusieurs secteurs. 

En tout, trois projets de décret ont été examinés et trois communications écoutées. 

Axé sur le foncier, le premier texte doit permettre de moderniser davantage le système national de conservation foncière. Le second décret modifie pour sa part les dispositions existantes sur les frais et redevances dues par les opérateurs, exploitants et autres acteurs télécoms sur le territoire. Quant au dernier projet, il précise un peu plus les contours des contrats de partenariat public-privé au Togo.

Au Togo, l’application de la taxe sur les véhicules à moteur (TVM) est suspendue à compter du 11 avril 2022. La décision, prise lundi par le gouvernement, concerne toutes les catégories de véhicules de transport de marchandises et de personnes à usage commercial.

Évoquée il y a quelques semaines à la suite de la hausse du prix du carburant, cette nouvelle mesure s’inscrit dans la continuité des actions entreprises par l’exécutif en faveur du pouvoir d’achat des populations. Dans les faits, elle devrait permettre “d’atténuer l’impact de l’inflation constatée sur les activités de transports de marchandises et de personnes”, expliquent les ministres de l’économie et des transports. 

D’autres mesures sont également à l’étude.

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La préfecture de Yoto dispose d’un nouveau représentant de l’exécutif. Le Président de la République a procédé dimanche en conseil des ministres à Mandouri, à la nomination de Djossou Agossa Essivi. 

La nouvelle préfète, lieutenant-colonel au sein des Forces armées togolaises, remplace Afan Sodokpo à ce poste.

Des reconnaissances ont également été approuvées via décret, notamment sur le plan coutumier, pour la Préfecture des Lacs. Il s’agit notamment de Lawson Body Matévi Adondjégoun, reconnu officiellement comme régent du trône Lolan de la ville d’Aného, et Assiakoley Mensah Aholou Sedo, (Togbui Assiakoley VI) comme chef canton d’Agbodrafo. 

Arrivé à terme en fin d’année dernière après 5 ans de mise en œuvre, le projet d’appui à l’employabilité et à l’insertion des jeunes dans les secteurs porteurs (PAEIJ-SP) va connaître une seconde phase. Une mission d’évaluation se déroule actuellement sur le territoire, afin d’en dresser les contours et de définir de nouvelles orientations.  

Le projet, cofinancé par le gouvernement et la Banque africaine de développement (BAD), a dépassé les prévisions initiales et affiche des chiffres éloquents : 17 milliards FCFA injectés, 800 000 emplois créés depuis 2016 dont 55 000 directs, une vingtaine de PME/PMI et 3000 groupements appuyés. Surtout, il aura permis de booster des filières jusqu’alors reléguées au second plan (soja, manioc, élevage de petits ruminants, entre autres).

L’une des ambitions de la nouvelle phase sera de consolider les acquis obtenus, renforcer le dispositif pour aider les entrepreneurs, et faciliter un peu plus la création d’emplois.

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Initialement prévue pour le 21 avril à Lomé, la “Conférence internationale de haut niveau sur les transitions politiques et la lutte contre le terrorisme au Sahel et en Afrique de l’Ouest” est reportée à une date ultérieure. L’annonce a été faite lundi par le ministère des affaires étrangères.

L’événement porté par le gouvernement togolais avec l’appui des Nations Unies, veut aider à mieux comprendre les tendances et récents développements dans certains pays de ces deux régions, et de plancher ensemble sur les pistes de solutions pour contenir la menace terroriste. 

La nouvelle date sera communiquée à tous les acteurs, “en temps opportun”. 

lundi, 11 avril 2022 12:46

Incendie au marché de Hanoukopé

Le marché de Hanoukopé (commune du Golfe 4) a été victime d’un incendie dimanche soir. Les sapeurs-pompiers, dépêchés sur les lieux, ont finalement réussi à circonscrire les flammes.

Aucune perte en vie humaine n’a été déplorée, et un premier bilan devrait être bientôt dressé pour les dégâts matériels. Des investigations seront également menées, afin de déterminer l’origine du sinistre. 

Pour rappel, le marché de Hanoukopé est l’un des plus importants marchés de fruits de la capitale.  

Le gouvernement a achevé samedi à Kara son premier séminaire de l’année. Les travaux, présidés par le Chef de l’Etat, ont permis de faire le point sur de nombreux projets prioritaires, et de définir de nouvelles orientations. 

Plusieurs secteurs (digitalisation, électrification pour tous, accès à l’eau, transformation agricole) et le plan d'urgence des Savanes ont été évalués.  

Dimanche, l’exécutif s’est retrouvé à Mandouri (préfecture de Kpendjal, Savanes) pour un conseil des ministres. 

Entre autres sujets abordés, la campagne agricole, les droits de l’Homme, ou encore les procédures des contrats publics-privés.  

 

Au Togo, le gouvernement planche sur l’amélioration de la compétitivité du secteur logistique. Samedi au deuxième jour du séminaire à Kara, les travaux ont été consacrés aux projets dédiés à cette thématique dans la nouvelle feuille de route. 

Si avant la pandémie de coronavirus, le Plan national de développement (PND) misait dans son premier axe sur la création d’un hub logistique d’excellence dans la sous-région, le nouveau référentiel de développement à l’horizon 2025 entend pour sa part s’appuyer sur les forces de l’économie nationale et la modernisation du pays pour y parvenir. Plusieurs actions sont prévues dans ce sens et certaines déjà lancées :  développement des secteurs maritimes et halieutiques, développement des infrastructures portuaires et réforme du Port autonome de Lomé, digitalisation du circuit logistique national, ou encore opérationnalisation du port sec de la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA), entre autres.

Doubler le trafic portuaire 

Pour rendre davantage compétitif le secteur portuaire qui, malgré le covid-19, a enregistré de bonnes performances en 2021, l’exécutif s’est fixé des challenges. Dans les grandes lignes, il s’agira d’ici les trois prochaines années, de porter le nombre de containers actuellement de 1,5 à 3 millions, et réduire de 30% le temps moyen passé au port autonome de Lomé (PAL). 

L’autre défi à relever, sera d’atteindre les 25 millions de marchandises transitant par le port en 2025. En 2020, le chiffre était de 23 millions.  

Améliorer la résilience des chaînes logistiques

Fort des expériences accumulées avec la gestion de la crise sanitaire et avec les impacts causés par le contexte mondial actuel, le gouvernement envisage en outre de renforcer la résilience des différentes étapes des chaînes logistiques.

Un accent particulier sera mis sur le secteur agricole, qui représente notamment 20% des exportations et contribue à 40% à la richesse nationale. 

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Un dialogue stratégique sur le partenariat pour les réformes s’est déroulé vendredi dernier à Lomé entre les délégations gouvernementales togolaise et allemande. L’activité, co-présidée par le Ministre conseiller du Président de la République, Simféitchéou Pré et le Directeur Afrique de l’Ouest du ministère fédéral allemand de la coopération, Lars Wilke, faisait suite aux négociations inter-gouvernementales tenues il y a un an à Berlin, dans le sillage de l’initiative du Compact With Africa. 

15 togo allemagne nouveau tour dhorizon de la coopration ocb

Les travaux ont permis de faire le point sur la mise en œuvre des engagements pris en mars 2021, et d'échanger sur les engagements futurs. Conformément aux objectifs de la nouvelle feuille de route gouvernementale, Lomé et Berlin ont convenu de recentrer la coopération bilatérale autour de trois axes prioritaires : l’amélioration du climat des affaires et du cadre d’investissement, la formation professionnelle et la croissance durable pour les emplois de qualité (1), la transformation agro-industrielle (2), et la bonne gouvernance et le développement des territoires (3).

Pour 2021, l’engagement de l’Allemagne dans le cadre de ce partenariat s'élève à plus de 65 milliards FCFA. “La plupart des indicateurs de réformes sur lesquels nous nous étions mis d’accord l’année dernière sont en bonne voie. Je suis convaincu qu’il sera possible d’atteindre pleinement les objectifs que nous avons définis ensemble d’ici les prochaines négociations intergouvernementales”, a souligné le chef de la délégation allemande. De nouvelles propositions ont été formulées, orientées notamment vers la santé, l’eau, le climat et les énergies renouvelables.

Le prochain dialogue est prévu pour novembre dans la capitale allemande.

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