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Le premier forum ‘Intra for Africa’ s’est ouvert ce lundi 03 juillet à Lomé. Les travaux ont été lancés par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, en présence d’un parterre de personnalités et d’invités de marque. 

Retrouvez l’intégralité du discours du chef de l’Etat.

Madame le Premier ministre,

Madame la Présidente de l’Assemblée nationale,

Madame, Messieurs les Présidents des institutions de la République,

Monsieur le Président de la Banque Africaine de Développement,

Monsieur le Directeur général d’Africa50,

Mesdames, Messieurs les ministres,

Mesdames, Messieurs du Conseil d’administration d’Africa50,

Mesdames, Messieurs les actionnaires,

Distingués invités,

Mesdames, Messieurs,

Chers amis,

Je voudrais avant toute chose vous souhaiter –très chaleureusement et fraternellement la bienvenue à Lomé, et vous dire combien nous sommes heureux que vous ayez choisi notre capitale pour accueillir l’Assemblée Générale Annuelle d’Africa50 et le Forum Infra For Africa.

Le Togo s’honore de son statut de terre de rencontres, d’échanges et d’opportunités, car c’est dans ces brassages que s’expriment notre aptitude à grandir ensemble et notre capacité à nous enrichir mutuellement.

Je vous invite donc à vous sentir chez vous et à tirer profit de ce séjour pour découvrir ou retrouver –après le travail– les charmes de Lomé et de ses environs.

La cérémonie qui nous rassemble ce matin m’offre l’heureuse occasion de célébrer la vision d’une Afrique unie et prospère, qui progresse par le travail de ses enfants.

Cette vision, vous la traduisez chaque jour en engagements et en actions, cher Akinwumi Adesina.

Je ne pouvais avoir meilleure tribune que celle de cette rencontre de Lomé pour reconnaître encore une fois et pour saluer à sa juste mesure votre mérite remarquable dans la construction de cette Afrique laborieuse, productive et épanouie à laquelle nous aspirons.

Notre gratitude en tant qu’africains s’adresse également à vous, Monsieur le Directeur général d’Africa50.

À travers votre plateforme qui se distingue par l’efficacité et l’impact de ses interventions, vous administrez la preuve que notre continent est capable de générer des solutions endogènes, innovantes et pertinentes pour répondre aux défis de la croissance et du développement.    

Distingués invités,

Mesdames, Messieurs,

Africa50 s’est donnée comme mission fondatrice de combler le déficit de financement des infrastructures en Afrique.

Je dirais que le thème du Forum Infra for Africa s’inscrit donc parfaitement dans l’ADN de notre organisation. Au cours de ces deux prochains jours, nous aurons à cœur de rechercher des solutions viables et innovantes pour progresser sur la voie d’une « Afrique unie aux commandes de sa destinée ». Mais il faudra aussi rester attentifs à la nécessité de nouer des alliances internationales pour garantir la prospérité du continent au bénéfice de nos concitoyens.

1/ Comment se pose le problème ?

1.1/ Il y a d’abord un immense besoin d’infrastructures qui sont partout – sur notre continent comme ailleurs – la condition même du développement.

Sans routes, sans ponts, sans ports, sans aéroports, sans hôpitaux, sans écoles, sans centrales électriques, sans réseaux d’électricité, sans réseaux de communication, sans approvisionnement en eau il n’y a évidemment pas de développement possible.

En Afrique plus qu’ailleurs les besoins d’infrastructures sont considérables. Et les chiffres – même très approximatifs – sont impressionnants. Ainsi, il faudrait investir annuellement plus de 100 milliards de dollars.

Au Togo, la question des infrastructures est au cœur de la Feuille de Route du Gouvernement. Mon pays a bien des atouts. Il possède, vous le savez, le port naturel le plus profond de la sous région.

Pays longiligne, le Togo a vocation à être un hub logistique visant la desserte de l’hinterland et de ses pays voisins. Mais pour profiter de ces atouts, il faut des investissements massifs.

1.2/ Se pose alors la question de savoir comment financer ces investissements.

Cette question n’est pas nouvelle. Chacun d’entre nous, dans la responsabilité qu’est la sienne, cherche depuis des décennies à naviguer entre le besoin de construction et d’entretien des infrastructures, la gestion des ressources budgétaires et la recherche de financements privés.

De surcroît, depuis quelques années, une nouvelle contrainte s’est invitée dans cette équation déjà complexe.

C’est qu’il nous faut aujourd’hui intégrer dans nos plans d’infrastructures un nouvel impératif. Les infrastructures doivent répondre au défi climatique, elles doivent devenir des « infrastructures vertes » ce qui, évidemment, en augmente le coût.

Je salue donc votre initiative de l’Alliance des infrastructures vertes.

Aujourd’hui, la Banque mondiale estime qu’en Afrique subsaharienne, le secteur public représente encore plus de 90% des investissements d’infrastructures. Cela signifie-t-il que les États vont être amenés continuellement à financer 95% des investissements à venir ?

Je ne pense pas !

2/ Ceci me conduit aux cinq remarques que je voudrais faire devant vous.

2.1/ La première remarque est que la dépense publique ne sera pas suffisante pour atteindre nos objectifs de développement des infrastructures.

Chacun le sait, la situation actuelle comme les perspectives à moyen terme n’offrent aucun espoir d’amélioration significative des capacités de financement publics. Le ralentissement économique mondial lié initialement à la crise pandémique du Covid-19 et renforcé depuis un an et demi par le conflit en Ukraine pèse lourdement sur les capacités budgétaires de nos gouvernements.

2.2/ Dans ces conditions, ma deuxième remarque sera que l’implication du secteur privé dans le financement des infrastructures est incontournable.

Or qui dit financements privés, dit retour sur investissement.

Et qui dit retour sur investissement, dit construction d’un modèle économique viable.

C’est le premier thème de ce Forum : « Be bankable »

Nous le savons tous, beaucoup se joue sur l’appréciation portée par les investisseurs sur l’environnement politique, sécuritaire, fiscal, économique ou encore monétaire du pays dans lequel ils vont investir.

Mais il ne suffit pas de faire des réformes « pro-business ». Un partenariat avec l’État, autour de nouvelles politiques industrielles, est crucial pour attirer les capitaux étrangers.

2.3/ Et c’est là ma troisième remarque : l’implication de l’État est nécessaire pour attirer des capitaux privés.

D’aucuns ont longtemps répété qu’il suffisait de ne pas entraver la libre circulation des capitaux pour qu’ils répondent à l’ensemble des besoins en investissement partout sur la planète.

Historiquement, cette approche n’a jamais tenu ses promesses.

De fait, l’ouverture des marchés de capitaux n’a pas eu pour conséquence une réelle accélération des investissements des pays riches vers les pays pauvres.

Parfois, c’est même l’inverse qui s’est produit : les capitaux ont même fait marche arrière, selon le FMI qui s’est penché sur ce paradoxe.

C’est ainsi que les grands programmes de privatisations des années 90 ont montré que la qualité des institutions ne doit pas être négligée. Sans un cadre réglementaire stable et cohérent, l’ouverture aux capitaux peut se faire au détriment du climat des affaires.

Le marché ne saurait donc, à lui seul, créer un environnement « pro-business ».

Il est donc de notre responsabilité, en tant qu’acteurs politiques, de nous employer à garantir un espace économique stable, transparent et réceptif aux contraintes des opérateurs économiques.

2.4/ Ma quatrième remarque ira un peu plus loin.

Nous assistons dans les pays du Nord à un retour en grâce du concept de politique industrielle. Alors osons le mot : il nous faut des politiques industrielles.

Les financements privés que j’appelle de mes vœux doivent entrer dans le cadre global de nos politiques de développement. L’accompagnement des fonds publics par les financements privés doit devenir plus fréquent.

Ce n’est pas seulement un impératif budgétaire. C’est aussi un atout en matière de résilience. C’est ce que montrent, par exemple, les réseaux internet qui ont été très largement développés par des opérateurs privés ce qui explique aujourd’hui l’extrême résilience de ces infrastructures.

C’est dans ce partenariat fécond, autour de nouvelles politiques industrielles, que l’implication du secteur privé dans les infrastructures se construira en bonne intelligence avec les responsables publics concernés.

2.5/ Une cinquième remarque pour finir.

Le partenariat entre le secteur privé et les pouvoirs publics ne sera fécond que s’il est rentable. Cette rentabilité dépend notamment de la capacité de faire évoluer la taille des projets en fonction de l’évolution des contraintes notamment financières. C’est le « Be scalable » qui constitue le deuxième thème de ce forum.

Elle dépend aussi de la standardisation des projets. C’est le troisième thème du forum : « Be Replicable » Cette standardisation permettra d’importantes économies d’échelle sur la construction comme sur le fonctionnement. Elle peut même s’appliquer aux études préparatoires qui sont un élément-chef pour la réalisation de projets efficaces.

3/ Pour conclure, je voudrais tendre la main à nos partenaires du développement.

La nécessaire coopération entre financeurs privés et financeurs publics, comme l’engagement public à l’amélioration du climat des affaires, comme encore la définition de grands axes de stratégie industrielle ne peut se faire sans l’appui de nos partenaires institutionnels.

Je compte donc sur les partenaires du développement pour nous aider sur deux grands chantiers.

3.1/ D’abord, c’est un plaidoyer. Il faut qu’ils nous aident à préserver notre capacité d’investissement.

A un moment où beaucoup d’entre nous ont des dépenses sécuritaires très élevées, il faut que soit reconnue notre contribution à la sécurité collective. Et il faut que ceci se traduise par un appui à notre situation financière.

3.2/ Ensuite, il est important qu’en temps de crise les partenaires au développement s’impliquent davantage dans le de-risking des investissements privés, notamment à travers des garanties.

C’est là une condition pour que le partenariat public-privé soit porteur de belles opportunités.

Voilà, Mesdames et Messieurs quelques réflexions qui, je l'espère, alimenteront vos travaux dans le cadre de l’Assemblée Générale Annuelle d’Africa50.

Je vous remercie de votre attention.

lundi, 03 juillet 2023 15:13

Africa50 : début des travaux à Lomé

Le premier forum ‘Infra For Africa’ couplé à l’Assemblée générale des actionnaires de l’Africa50, s’est officiellement ouvert ce lundi 03 juillet 2023 à Lomé. Les travaux ont été lancés par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, en présence d’un parterre de personnalités et de décideurs. 

Durant deux jours, près d’une centaine de participants plancheront sur les solutions concrètes aux besoins en infrastructures du continent. 

"Cette année nous avons voulu faire un événement où nous pouvons démontrer que le continent est non seulement une terre d’opportunités, mais aussi une Afrique unie qui est aux commandes de sa destinée, tout en forgeant des alliances internationales pour sa prospérité", a expliqué Alain Ebobissé, président de la plateforme panafricaine.

Dans son discours d’ouverture, le chef de l’Etat s’est réjoui du choix porté sur la capitale togolaise pour abriter cet important rendez-vous, et exhorté une nouvelle fois à une collaboration franche et “rentable”, entre les secteurs publics et privés, afin de développer le continent. 

La cérémonie d’ouverture a en outre été marquée par la signature d’un accord entre le gouvernement et l’Africa50, sur le recyclage d’actifs. De nombreux autres accords seront signés tout le long de l’événement.

Quatre mois après son ouverture, la première session ordinaire de l’année 2023 s’est achevée au Parlement. Les travaux ont été clôturés le vendredi 30 juin dernier, à l’issue d’une dernière session plénière à Lomé. 

La session a notamment été marquée par des plénières, des activités de diplomatie parlementaire, et des participations aux rencontres internationales. 

Au total, 12 projets de loi ont été adoptés, sur les 24 figurant sur le bureau de la 6ème Législature en mars dernier. Les textes adoptés couvrent notamment des secteurs essentiels comme la sécurité, la santé, l’éducation, la gouvernance économique ou encore l'environnement.  

L’essentiel des lois que nous avons adoptées a pour objet de contribuer à la promotion de l’innovation, de l’investissement et du renforcement de la croissance dans notre pays. (...) C’est là, le sens de notre engagement à servir et à participer à l’œuvre commune de développement. Nous avons travaillé ardemment pour examiner les projets de loi avec rigueur et diligence dans le respect et la tolérance mutuels”, a affirmé la présidente de l’Assemblée, dans son allocution de clôture, avant de saluer “l’esprit de concorde et de débat constructif” qui a prévalu tout au long des sessions.

C’est parti pour deux mois d’intersession ou de vacances parlementaires, avant le retour à l’hémicycle fixé au mardi 5 septembre.

Au Togo, le gouvernement dispose désormais de son outil de cadrage macroéconomique et budgétaire pour les trois prochaines années. L’Assemblée nationale a en effet validé le vendredi 30 juin dernier en plénière à Lomé, le Document de Programmation Budgétaire et Économique Pluriannuelle (DPBEP) pour la période 2024-2026. 

L’examen du document, qui s’est déroulé pendant trois heures d’horloge, a eu lieu en présence du ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya, et de celui en charge des relations avec les Institutions de la République, Christian Trimua. 

Dans le détail, le DPBEP 2024-2026, élaboré dans un contexte de ralentissement mondial et de crise sécuritaire, s’articule autour de points phares comme l’évolution de l’activité économique, la situation des finances publiques, les priorités et les choix stratégiques en matière budgétaire, la situation financière des organismes publics et l’analyse des risques budgétaires. 

Ainsi, les orientations et perspectives des finances publiques reposent principalement sur les actions de la politique budgétaire et les hypothèses macroéconomiques. Selon les projections gouvernementales, les recettes budgétaires augmenteraient de 12,9% par rapport à 2022, passant de 1.187,2 milliards en 2023 à 1.223,9 milliards en 2024, 1.298 milliards en 2025 et 1.429,3 milliards en 2026, représentant en moyenne 19,8% du PIB sur la période.

Quant aux dépenses, elles atteindraient 1.497,1 milliards en 2024, 1.496,6 milliards en 2025 et 1.639 milliards en 2026, représentant en moyenne 23,3% du PIB sur la période. Les charges de trésorerie, comprenant les amortissements de la dette intérieure et extérieure, représenteraient en moyenne 7,5% du PIB sur la période. 

Enfin, les ressources de trésorerie passeraient de 689,4 milliards à 714,3 milliards et 776,8 milliards pour les années 2024, 2025 et 2025, soit une hausse moyenne de 6,2% sur la période.

1 Yama

L’analyse du DPBEP 2024-2026 indique un taux de croissance moyen de 6,9%”, a souligné Sani Yaya, qui a rassuré la représentation nationale de la bonne tenue de l’économie nationale.   

Nos discussions ont permis de nous accorder sur la crédibilité des hypothèses retenues malgré les incertitudes qui caractérisent le contexte économique mondial. En saluant cette discipline budgétaire, l’Assemblée nationale encourage le Gouvernement à tout mettre en œuvre pour que les retombées en termes de croissance et de création d’emplois soient plus tangibles”, a pour sa part affirmé la cheffe du Parlement, Yawa Tsegan. 

Pour rappel, le DPBEP a été institué par la loi organique du 27 juin 2014 relative aux lois de finances (LOLF). S’il définit la trajectoire des finances publiques sur une période de trois ans, il est surtout un outil nécessaire pour l’efficacité de l’action des députés

 

Jusqu’alors Etat observateur, le Togo va devenir membre à part entière de l’Union africaine des télécommunications (UAT). Les députés ont adopté vendredi 30 juin dernier à l’unanimité, le projet de loi proposé par le gouvernement en ce sens.

Le texte, approuvé en présence de la ministre de l’économie numérique et de celui en charge des relations avec les Institutions de la République, marque une étape significative pour le pays, dans son ambition de devenir un hub numérique de premier plan sur la scène régionale et internationale. 

Nous nous réjouissons de l’adoption de cette loi, car cette adhésion constitue une étape très importante dans notre engagement pour l’intégration régionale et le développement des télécommunications en Afrique. En adhérant à l’UAT, le Togo quitte le statut d’observateur pour devenir un membre à part entière, ce qui lui donne le droit de solliciter le soutien de l’organisation pour faire valoir ses positions ou défendre ses intérêts au sein de l’Union internationale des télécommunications (UIT). Le Togo rejoint la communauté des États partageant notre vision d’un continent connecté, prospère et inclusif”, a salué Cina Lawson à l’issue du vote de la Représentation Nationale.

En outre, le pays se donne les moyens d’une coopération plus accrue avec d’autres pays du continent, notamment dans le cadre d’échanges d’expertise. 

En rappel, l’UAT, officiellement créée en décembre 1999 en Afrique du Sud, était d’abord une agence spécialisée de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA).

La capitale togolaise abrite ces 03 et 04 juillet 2023, le Forum “Infra For Africa” et l’assemblée générale annuelle des actionnaires et des membres du conseil d’administration de l’Africa50, une plateforme d’investissement dédiée au financement des infrastructures en Afrique. Ces assises, placées sous l’égide du Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, se dérouleront sous le thème “Bancable, évolutif, reproductible”. 

Durant deux jours, les travaux, qui seront ouverts par le chef de l’Etat, porteront sur la promotion des investissements dans les infrastructures sur le continent, particulièrement dans les secteurs des énergies, des télécommunications, et des voies routières et ferrées. 

En tout, une centaine de personnalités de premier plan (experts du public et du privé, des décideurs politiques et des représentants d’institutions internationales) sont attendues, pour débattre du déblocage des opportunités sur le continent, ainsi que des solutions pour matérialiser la vision portée par le mécanisme de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).

Pour rappel, l'Africa50 a été créé par des gouvernements africains et la Banque africaine de développement (BAD) pour promouvoir le financement dans les infrastructures sur le continent. Le Togo en est l’un des actionnaires.

Le ministère de la sécurité et de la protection civile a procédé il y a quelques jours à l’incinération à Lomé, de plus d’une centaine de tonnes de drogues et autres produits illicites. L’activité, organisée en présence de plusieurs personnalités et des partenaires du Togo, s’inscrivait dans le cadre de la célébration de la journée internationale contre l’abus et le trafic des drogues.

Les produits, saisis par les forces de l’ordre au cours des 12 derniers mois, comprennent notamment du cannabis, de la cocaïne, de l’éphédrine, de l’héroïne, de la méthamphétamine, des cartons de cigarettes, des dérivés de tabac, et enfin des médicaments illicites. L’objectif, comme chaque année, est de montrer la détermination des pouvoirs publics à venir à bout de ce fléau aux impacts dévastateurs sur la société. 

La célébration de cette année, axée sur la lutte contre la stigmatisation et la discrimination, avait été lundi 26 juin, l’occasion pour le Général Yark Damehame, d’inviter la société togolaise à s’investir dans la prévention, en sensibilisant davantage la jeunesse et en étant plus à l’écoute. 

On ne choisit pas de devenir dépendant à une substance ou toxicomane. (...) Nous devons éviter la discrimination et la stigmatisation qui constituent des facteurs limitant l’accès aux services de prise en charge des personnes qui développent des troubles liés à l’usage des drogues”, a déclaré l’officiel.

Au Togo, il existe un comité national anti-drogue, placé sous tutelle du ministère de la sécurité et de la protection civile, qui développe des programmes d’action et d’éducation, ainsi que des actions de répression contre la drogue et ses dérivés.

Initialement prévue pour se clôturer jeudi 30 juin, l’opération d’enregistrement des plans parcellaires, titres fonciers et autres droits de propriété, lancée depuis le début du mois dans les communes Zio 2 et Avé 2, va se poursuivre. 

La date limite des dépôts a été prorogée au 31 juillet, ont annoncé dans un communiqué conjoint, les ministres chargés de l’administration territoriale, de la planification, de l’économie et des finances, de l’agriculture, de l’urbanisme, de la sécurité, et de l’environnement. 

La décision est justifiée par l’affluence constatée dans les bureaux des deux mairies concernées, respectivement Kovié et Noèpé. 

Pour rappel, cette démarche pilote s’inscrit dans le cadre du processus d'exécution des Plans locaux d'urbanisme (PLU) des deux communes. A terme, l’initiative devrait permettre de faire une meilleure répartition de l’occupation du sol sur l’ensemble du territoire.

Au Togo, les entreprises vont davantage bénéficier d’un meilleur accompagnement. Les députés ont adopté jeudi 29 juin en plénière, le projet de loi sur les centres de gestion agréés (CGA). 

Le texte, approuvé par le gouvernement il y a neuf mois, actualise le cadre juridique existant depuis 1997, et veut apporter plus de flexibilité. 

Concrètement, les innovations introduites permettent d’améliorer la gouvernance des entreprises et d’apporter aux adhérents ou clients des CGA, une assistance en matière de gestion (comptabilité, fiscalité, droit entre autres), d’information et de formation, ainsi qu’un appui en termes de prévention et de règlement des difficultés. 

Également, les nouvelles dispositions permettent aux CGA de fonctionner sous forme de sociétés de capitaux, à l’exception des sociétés unipersonnelles. D’autres mesures incitatives sont en outre prévues, comme des subventions associatives accordées par l’État, et la mise en place de taux préférentiels. 

La loi sur les CGA crée un nouveau cadre d’émancipation pour nos entreprises et les aidera à se développer et à être plus résilientes face aux différents chocs. Les CGA ont donc un grand rôle à jouer dans l’éclosion et le développement des PME/PMI”, a salué le ministre de l’économie et des finances lors du vote à l’hémicycle.

Au Togo, l’assainissement du secteur de l’éducation se poursuit. Le ministre des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat, Dodzi Kokoroko, a annoncé jeudi 29 juin au moyen d’une note circulaire, la fermeture à compter de la prochaine rentrée scolaire (2023-2024), de plusieurs établissements en situation d’irrégularité. 

En tout, ils sont 295, répartis sur tout le territoire national, considérés comme clandestins, n’offrant pas “un cadre sécurisé de formation et d’apprentissage”, et “surtout, n’assurant pas la qualité de l’enseignement tel que recommandé par la feuille de route gouvernementale”, tel que le relève le ministère. 

En effet, une mission de contrôle des établissements scolaires, laïcs et confessionnels, a été menée en amont dans tout le pays, et permet à ce jour aux autorités éducatives de disposer d’un répertoire fiable et actualisé.  

Les parents d’élèves sont invités à orienter leurs enfants vers les établissements scolaires qui obéissent aux normes réglementaires, afin de leur garantir une formation de qualité”, a exhorté Dodzi Kokoroko.