Stanislas Baba,  ministre conseiller du Président de la République, a participé à Londres au 1er forum sur l’économie bleue en Afrique, du 07 au 08 juin 2018.

Cette rencontre s’inscrivait dans les priorités du gouvernement qui table sur l’émergence d’une véritable économie bleue pour contribuer à la croissance, au Togo et en Afrique.

Cet intérêt s’est déjà traduit par l’organisation, en 2016, à Lomé, du Sommet extraordinaire sur la Sécurité maritime. Une charte avait d’ailleurs été adoptée par l’Union Africaine en ce sens.

Disposant d’un port en eaux profondes qui dessert par ailleurs les pays de l’hinterland, le Togo entend tirer parti de toutes les opportunités que lui offre cette plateforme.

En ligne avec cette vision, il a ouvert l’I2M (Institut des Métiers de la Mer) pour fournir des ressources humaines qualifiées et compétentes aux entreprises opérant dans le secteur.

D’autres thématiques telles que la pêche illicite, la sécurité maritime, la gouvernance des océans, le rôle des services dans l'écosystème des pêcheries ou encore l'aquaculture, ont également mobilisé l’attention des experts lors de ce forum international.

L’Université de Lomé (UL) a en son sein, depuis ce mardi 22 mai 2018, un Institut des Métiers de la Mer (I2M).

L’ouverture officielle de l’établissement a été faite par le Ministre en charge de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Octave Nicoué Broohm (photo), en présence des autorités universitaires et du Directeur Général du Port de Lomé, le contre-amiral Fogan Adegnon. Cette inauguration a été couplée à un atelier de formation sur les sinistres liés aux transports et avaries de marchandises.

En effet, l’ouverture de l’I2M répond à la volonté des autorités togolaises de mettre à disposition du secteur maritime, des professionnels qualifiés. Ceci, dans la droite ligne de la politique gouvernementale visant à faire de l’économie bleue, un des leviers du développement au Togo.

Via le Port de Lomé et son énorme potentiel (port en eau profonde, ressources halieutiques), le Togo ambitionne d’être un véritable hub-transportuaire incontournable dans la sous-région. 

La création de l’Institut des Métiers de la Mer (I2M) est la résultante de la Stratégie Nationale pour la Mer et le Littoral mis en route par le gouvernement togolais pour renforcer la sécurité maritime, promouvoir les opportunités d’emplois et le partenariat public-privé, moderniser le tourisme, développer l’économie bleue et gérer durablement l’environnement marin. 

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Le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Octave Nicoué Broohm, procèdera dans quelques jours à l’ouverture officielle d’un nouvel établissement à l’Université de Lomé (UL). Il s’agit de l’Institut des Métiers de la Mer (I2M).

Comme son nom l’indique, il sera exclusivement consacré à la formation des professionnels du secteur maritime.

La création de cet institut spécialisé s’inscrit dans la droite ligne de la volonté gouvernementale de faire de l’économie bleue, un des leviers du développement du Togo. Le pays, bien que doté d’un fort potentiel, avec son port en eau profonde et ses ressources halieutiques, manque cruellement de professionnels qualifiés. L’I2M permettra de combler ce déficit. Les autorités togolaises ambitionnent en effet de faire du Togo, un véritable hub-transportuaire dans la sous-région ouest africaine.

Une Stratégie Nationale pour la Mer et le Littoral (SNPLM) a été lancée. Elle vise à renforcer la sûreté et la sécurité maritimes, promouvoir les opportunités d’emplois et le partenariat public-privé, moderniser le tourisme, développer l’économie bleue et gérer durablement l’environnement marin.

Le leadership du Togo sur le continent s’agissant d’Economie bleue s’est également illustré par l’accueil en octobre 2016 du Sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA, sur la sûreté et la sécurité maritime et l’adoption de la charte dite Charte de Lomé.     

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Les Ministres des Transports, membres du Conseil d’Administration de l’Académie Régionale des Sciences et Techniques de la Mer (ARSTM), tiennent ce mercredi 28 février, leur 11ème session à Lomé.

En prélude à cette réunion ministérielle, des experts venus du Bénin, du Burkina-Faso, du Congo, de la Côte d’Ivoire, du Gabon, de la Guinée, de la RDC et du Togo, ont mené des travaux ce mardi. Ils ont planché sur le rapport d’activités et le rapport financier ainsi que sur l’élaboration de projets de recommandations à soumettre aux ministres.

L’ARSTM, seule institution du genre dans la sous-région en matière de formation, requiert plus de visibilité et des moyens financiers plus conséquents. De 50 à sa création il y a 30 ans, ils sont aujourd’hui 700 étudiants sous la bannière de l’institution régionale de formation maritime portuaire et industrielle. Si, ses premiers responsables comptent sur les contributions des pays membres, ils multiplient également leur collaboration avec des partenaires techniques et financiers.

A noter qu’à l’issue de cette 11ème réunion de Lomé, le Togo, à la suite de la Guinée, occupera la présidence du Conseil d’Administration de l’ARSTM. Le président sortant du Comité des Experts, M. Mamadou Diallo, convaincu de l’engagement des autorités togolaises pour la promotion des institutions régionales, n’a aucun doute sur le rayonnement de l’Académie.

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Robert Dussey, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et de l’Intégration africaine, a activement pris part au nom du Togo, à la 34ème session de la Conférence ministérielle de la Francophonie qui s’est tenue à Paris les 25 et 26 novembre. Les travaux se sont déroulés autour du thème : « Les économies nouvelles : économie bleue, économie verte - nouveaux moteurs de création de richesse, d’inclusion sociale et du développement durable ».

Le Chef de la diplomatie togolaise s’est, dans son discours introductif, félicité du choix de la thématique qui dénote de l’importance de ces économies dans la lutte contre la pauvreté et l’épanouissement des populations dans l’espace francophone. « C’est dans la dynamique des économies bleue et verte que se trouvent les réponses concrètes aux problèmes quotidiens de chômage, de précarité, de pollution, d’insécurité... les économies nouvelles, l’économie bleue et l’économie verte, peuvent aider nos pays à sortir des pans entiers de nos populations francophones de ce que Pierre Bourdieu a appelé la "misère du monde" en leur octroyant la capacité et les opportunités pouvant leur permettre de transformer leurs conditions d’existence », a déclaré Robert Dussey.

Dans cette optique, à l’issue des travaux, un projet de résolution introduit par le Togo sur les économies bleue et verte, a été adopté par les ministres.

Les 58 pays membres de la Francophonie se sont donnés rendez-vous en Arménie en octobre 2018 pour le XVIIème Sommet de l’OIF.

Dans le cadre stratégique de développement de l’économie bleue, des inspecteurs des pêches chargés de la gestion des ressources halieutiques du Togo et du Bénin prennent part depuis ce lundi 06 novembre, à une formation de 10 jours à Lomé. Elle se déroule au siège du Haut Conseil pour la Mer (HCM), sous la houlette de la Direction de la coopération de sécurité et de défense (DCSD) de France, en collaboration avec les deux pays.

L’organisation de cet atelier a été motivée par la recrudescence des activités de pêche illicite le long des côtes africaines, et plus particulièrement dans le golfe de Guinée. Le manque à gagner pour ces pays a été chiffré pour ces six dernières années, à environ 2,3 milliards de dollars/an.

Face à cette véritable menace pour les économies nationales, il était donc temps de mener une lutte coordonnée, dans le cadre d’une coopération bilatérale et multilatérale, a indiqué le Col Ouro-Koura Agadazi, ministre togolais en charge de l’Agriculture, de l’Elevage et de l’Hydraulique.

Des agents de la police de pêche, des inspecteurs de l’administration du domaine, des marins et autres acteurs, seront édifiés, via différents modules, sur les procédures d’inspection des navires, en mer comme sur terre, des systèmes de suivi, de contrôle et de surveillance des pêches. Les travaux porteront également sur l’aspect juridique de la riposte.

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A l’initiative de la Cour d’Arbitrage du Togo (CATO), un colloque international sur le thème « l’arbitrage, le droit maritime et les assurances en Afrique » s’est ouvert ce jeudi à Lomé. Prennent part à cette rencontre qui se poursuit ce vendredi, des experts d’Europe, d’Afrique et de pays membres de l’Organisation pour Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA).

Ces deux jours serviront au partage d’expériences dans le domaine de l’arbitrage en matière maritime et sur la question des assurances. Sont présentes des opérateurs économiques, les grandes entreprises et les étudiants du domaine des contentieux international et du contentieux des affaires sur la problématique des règlements de litiges maritimes.  

Les travaux ont été officiellement lancés par le Ministre Conseiller du Chef de l’Etat, chargé de la Mer, M. Stanislas Baba. Il a fait le lien entre ces assises et celle de l’Union Africaine sur la sûreté et la sécurité maritime, abritée par la capitale togolaise en 2016.

Ces assises témoignent de l’intérêt que portent les autorités togolaises avec à leur tête le Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé, pour le développement de l’économie bleue. Il a assuré de la disponibilité du gouvernement à œuvrer aux cotés des opérateurs économiques à l’essor de ce secteur, gage de développement du continent.

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Le Togo en la personne du Ministre des Affaires Etrangères, Robert Dussey était présent à la 4ème Conférence Internationale « Our Ocean » qui s’est tenue à Malte les 05 et 06 octobre.

Organisée par l’Union Européenne, cette rencontre de haut niveau était axée sur les aires marines protégées, la pêche durable, la pollution marine et les impacts du changement climatique sur l’océan, mais aussi l’économie bleue et la sécurité maritime.

Le Chef de la Diplomatie togolaise qui est intervenu au cours de cette assise, s’y est fait le porte-voix du continent africain. Lomé a en effet abrité en octobre 2016, le Sommet sur la Sécurité Maritime et le développement en Afrique. Robert Dussey a indiqué que ce sommet a revêtu une importance capitale car c’était la première fois que les 54 pays africains se réunissaient pour discuter des questions liées à la sécurité et à la sureté sur les mers et les océans, et décidaient de prendre leur destin en main via l’élaboration d’une Charte.

La piraterie maritime, les trafics illicites de tous genres transitant par la mer, la préservation de l’environnement marin, sont les défis auxquels le continent africain doit faire face et pour lesquels Robert Dussey sollicite le soutien de l’Union européenne et du reste du monde.

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Le Chef d’Etat Faure Gnassingbé a respectivement reçu au Palais de la Présidence le mercredi 06 août, le milliardaire et hommes d’affaires nigérian Aliko Dangote et le PDG du Greek Maritime Group, George Glaras.

Le président togolais et l’homme le plus fortuné du continent ont évidemment échangé sur les opportunités d’affaires que peut offrir le Togo. Si groupe Dangote Cement de l’entrepreneur nigérian s’est installé il y a quelques mois dans le pays, c’est plutôt d’agrobusiness que les deux personnalités ont parlé. Le développement du secteur agricole et l’implication de la jeunesse togolaise dans ce secteur sont des priorités du Chef d’Etat et de son gouvernement.

Avec George Glaras, président du Greek Maritime Group, les discussions ont porté sur la 4ème réunion annuelle du Haut Conseil pour la mer (HCM) qu’abrite Lomé ce jeudi 07 septembre. La réunion annuelle du HCM est un cadre de concertation pour tous les acteurs et institutions intervenant dans les activités maritimes et portuaires et de la protection du littoral.

Les stratégies et les voies et moyens pour le développement de l’Economie Bleue étaient également au menu des échanges entre Faure Gnassingbé et George Glaras.

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Le Premier Ministre Komi Selom Klassou a reçu lundi, le nouveau Directeur représentant du Bureau Régional pour l’Afrique de l’Ouest de l’Organisation Internationale de la Francophonie (BRAO/OIF), M. Eric Adja (photo).

Leurs échanges ont porté sur la tenue, au Togo, en novembre 2017, de la Conférence ministérielle de l’Organisation, consacrée à l’économie bleue et à l’économie verte.

Le Chef du Gouvernement et son hôte ont discuté de l’état d’avancement des préparatifs de cette grande assise. M. Eric Adja a assuré de la disponibilité de l’OIF à s’impliquer dans ces préparatifs. « C’est pour nous, la BRAO, un grand honneur d’accompagner le Togo dans cet évènement qui va réunir tous les ministres de la Francophonie et des institutions internationales pour animer cette activité ».

Komi Selom Klassou et Eric Adja ont également discuté de la feuille de route de la BROA /OIF qui est articulée autour de l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes. Le Togo qui mène de nombreux programmes dédiés à la jeunesse et aux femmes recevra le soutien de l’OIF. L’organisation s’intéressera particulièrement aux incubateurs pour le développement des jeunes entreprises et à l’inclusion financière.

 

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