La crise bissau-guinéenne était à nouveau au menu d’une audience accordée par le Chef d’Etat togolais, ce mardi 13 février au Palais de la Présidence.
Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu, M. Alberto Nambea, vice-Président de l’Assemblée Nationale de Guinée-Bissau et leader de parti politique.
L’objet de l’entretien entre les deux personnalités ne fait aucun doute : la CEDEAO, dirigé par Faure Gnassingbé, est fortement impliquée dans la résolution de la crise politique qui a cours dans ce pays de la sous-région.
Face à l’impasse et au refus de mettre en application l’Accord de Conakry, l’organisation régionale a pris des sanctions ciblées contre 19 personnalités dont quatorze (14) députés et cinq (5) proches du Président José Mario Vaz.
Les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO se sont néanmoins dits disposés à poursuivre les pourparlers avec les protagonistes de la crise politique bissau-guinéenne en vue de lui trouver une issue pérenne. C’est dans ce cadre que M. Alberto Nambea a fait le déplacement de Lomé pour échanger avec le Chef d’Etat togolais, président en exercice de la CEDEAO.
Le choix d’un Premier Ministre de consensus et l’organisation des élections législatives prévues cette année 2018, sont les principales exigences de la CEDEAO.
Le gouvernement togolais a vivement réagi mardi à la publication d’un rapport de deux Organisations de la société civile, le Regroupement des jeunes Africains pour la démocratie et le développement (REJADD) et le Réseau africain pour les initiatives de droits de l’homme et de solidarité (RAIDHS).
Le document, repris par des médias et les réseaux sociaux, soutient qu’il y a eu plus « de cent (100) morts, généralement par balles ou par exécutions extrajudiciaires, parmi lesquels on compte des enfants, des milliers de blessés par balles ou victimes de sauvages passages à tabac…, des milliers d’arrestations, des milliers de déplacés et d’exilés », dans le cadre des manifestations de l’opposition depuis le 19 août 2017.
L’exécutif togolais, après de vaines tentatives de joindre les auteurs de ce rapport en vue de confronter leurs sources, exprime sa vive désapprobation face aux allégations qui y sont contenues. Il juge le document « insultant, tendancieux et manipulateur ».
La mise en place par le gouvernement d’un observatoire qui associe les ODDH, la commission nationale des droits de l’homme (CNDH), les forces de sécurité et les organisateurs des manifestations, ainsi que le point régulier fait au terme de chaque manifestation de partis politiques, sont les signes de sa bonne foi et de sa volonté de transparence, précise le communiqué gouvernemental.
Les chiffres et les allégations contenus dans le rapport des deux OSC n’ont aucune commune mesure avec la réalité, sont dénués de tout fondement et ne reposent sur aucune preuve palpable, indique le gouvernement qui précise qu’en réalité « ce bilan est de sept (07) morts par balles et sept (07) morts pour diverses causes, dont deux (02) militaires égorgés ».
Appelant les ODDH à plus d’objectivité et de professionnalisme dans l’accomplissement de leur mission, il se réserve le droit de donner au moment opportun une suite judiciaire au contenu de ce rapport.
Au Togo, la capitale, Lomé, et la localité d’Agbodrafo, seront les hôtes d’un évènement cinématographique unique en son genre. Un rendez-vous des professionnels et acteurs du 7ème art exclusivement dédié aux femmes.
La toute première édition du Festival Africain des Films de Femmes Cinéastes (FAFFCI) se tiendra dans ces deux villes togolaises du 10 au 20 mars 2018.
Sont annoncées au Togo, les réalisatrices et actrices en provenance des Etats-Unis, d’Angleterre, de Belgique, de France, de Suisse, du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d'Ivoire, du Gabon, du Cameroun, du Congo Brazzaville, de RD Congo, du Rwanda et de bien d’autres pays.
L’Association Pépinière Internationale d'Acteurs de Cinéma (PIAC), promotrice du FAFFCI, entend mettre sous le feu des projecteurs, les productions de femmes d’Afrique et d’ailleurs, et ainsi promouvoir l’équité genre dans l’industrie cinématographique.
Il s’agit également d’améliorer la performance et d’augmenter l’effectif des femmes cinéastes techniciennes, de permettre l’échange d’expérience sur les métiers du cinéma entre des femmes cinéastes de différents horizons.
Des conférences-débats, une compétition de films documentaires et de films fictions, tournés exclusivement par des femmes cinéastes, un master class sur la condition des femmes dans l’espace cinématographique, sont entre autres au menu de cette première édition du FAFFCI.
La Confédération des Industries Indiennes, en collaboration avec le Ministère des Affaires Extérieures de l’Inde, organise du 25 au 27 mars 2018 à New Dehli, le 13ème Conclave CII Exim Bank sur le partenariat Inde-Afrique.
Le Gouvernement togolais, par le biais du Ministère du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé, et la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT) mettent tout en œuvre pour faire de la participation du Togo, une réussite.
En ligne de mire, le renforcement des relations économiques entre Lomé et New Delhi. En 2011, les échanges commerciaux entre les deux pays étaient évalués à 296 millions de dollars. Ils connaissent depuis, une constante augmentation.
Pour rappel, un Forum de coopération Inde-Togo avait permis à une délégation d’opérateurs économiques indiens de faire une visite de prospection à Lomé du 09 au 13 mai 2017. Les secteurs du commerce, de l’agriculture, de l’agro-industrie, de la transformation alimentaire et des BTP, étaient particulièrement ciblés.
Cette 13ème édition du Conclave Inde-Afrique, se focalisera sur cinq grandes priorités : l’énergie, l’agriculture, l’intégration, l’industrie et la santé. Les opérateurs économiques togolais opérant dans les domaines précités sont conviés à y prendre une part active afin de nouer des partenariats et de booster leurs affaires.
Dakar, la capitale sénégalaise, abritera à partir du 19 mars prochain la 5ème édition du Forum sur la finance islamique, placé sous le thème : « Les investissements directs provenant des pays du Golfe, destinés aux grands projets. »
Il s’agit d’une rencontre internationale à laquelle participeront activement les pays de la sous-région ouest africaine, dont le Togo, afin de développer des stratégies pour bénéficier de ce marché dont le volume est évalué à 4000 milliards de dollars.
Pour l’heure, les transactions entre les Pays du Golfe et l’Afrique de l’Ouest stagnent à 5%. Une tendance que les dirigeants et les grandes entreprises de la sous-région aimeraient voir progresser.
Aussi, lors du Forum de Dakar sur la finance islamique, il s’agira de s’inspirer des expériences de pays ayant de forts volumes d’échanges avec les pays du Golfe (Angleterre, Allemagne, Japon, Luxembourg…), d’amorcer des réformes au sein de la BCEAO pour intégrer les régles de la finance musulmane, étendre l’émission des « sukuks » (emprunts obligataires conformes à la Charia) sur le marché international, etc.
La CEDEAO veut, grâce à la finance islamique, poursuivre ses grands travaux et ses reformes pour parvenir à une réelle intégration régionale et stimuler sa croissance économique.
Après Lomé, où il était en Session extraordinaire en août 2017, le Parlement de la CEDEAO a ouvert sa quatrième législature ce lundi 12 février à Dakar.
Parrainé par le Chef d’Etat sénégalais, SEM Macky Sall, ces assises qui se tiendront jusqu’à jeudi prochain, sont placées sous le thème « Les enjeux et défis de la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace CEDEAO, et de la problématique de la migration ».
Ce forum qui voit, outre les parlementaires des pays membres de l’espace communautaire, la participation des acteurs continentaux impliqués dans le processus d’intégration régionale, entend mener la réflexion sur les voies et moyens « d’améliorer les options de migration pour les citoyens de la communauté et examiner l’incidence de la politique de la CEDEAO en matière de migration, en particulier son impact sur l’emploi des jeunes ».
En somme, le phénomène migratoire des jeunes Africains, vers l’Europe notamment, doit être désormais appréhendé comme une opportunité. Il s’agira de créer les conditions propices à une immigration régulière, de créer des opportunités d’emplois pour la jeunesse africaine et de lutter plus efficacement contre les réseaux de trafics d’êtres humains, entre autres.
Mustapha Cissé Lo, Président du parlement de la CEDEAO, et Marcel Alain De Souza, Président de la Commission de la CEDEAO, ont pris part ce lundi à la cérémonie d’ouverture.
L’Agence Nationale de Promotion et de Garantie de Financement des PME/PMI (ANPGF) a officialisé son partenariat avec la Fédération de Femmes Entrepreneures et Femmes d’Affaires du Togo (FEFA-Togo).
Une signature d’accord de partenariat est intervenue le 09 février dernier entre les responsables des deux structures. A travers cette démarche, les capacités managériales des femmes entrepreneures se verront renforcées et leur accès aux financements, facilités.
La FEFA s’attellera pour sa part à orienter un maximum de femmes entrepreneures inscrites dans sa base de données, vers l’ANPGF pour un accompagnement financier et technique adéquat. En outre, les deux institutions, sous réserve du respect des textes les régissant, s’échangeront des informations et des documents.
Via ce partenariat, nombre de femmes togolaises qui mènent leurs affaires dans le secteur informel, pourront les formaliser et bénéficier d’un accompagnement.
Mise en place par le gouvernement togolais, l’ANPGF a pour objet d’assister et d’encadrer les petites et moyennes entreprises ainsi que les micros entreprises qui évoluent dans les secteurs de la production des biens et des services, en vue de leur promotion et de la facilitation de leur accès au financement.
L’Office Togolais des Recettes (OTR) a organisé du 25 au 27 janvier, la 1ère édition des « Journées de promotion du civisme fiscal ». Objectif : faire la promotion du consentement à l’impôt et exhorter les contribuables au paiement volontaire de leurs impôts, droits et taxes.
Dès le 19 janvier, l’Office avait déjà démarré une campagne de sensibilisation auprès des conducteurs routiers. Ceci après le lancement, en collaboration avec l’opérateur de téléphonie mobile Togocel, du paiement via mobile (Tmoney) de l’Impôt sur le Revenu des Transporteurs Routiers (IRTR).
L’OTR s’est, pour ce faire, associé aux principaux syndicats, en l’occurrence l’Union Syndicale des Conducteurs Routiers du Togo (USYCORT), l’Union Nationale des Transporteurs Routiers du Togo (UNATROT) et l’Union des Routiers du Togo (URT). Une tournée des principales gares routières de Lomé a également été organisée.
Cette collaboration se poursuivra dès ce lundi 12 février avec le démarrage d’une tournée nationale. Les intervenants de l’OTR, M. Soglohoun Kolégain, Chef Division Education des Contribuables, et M. Olanlo Eyê Idoh, Agent Technique à la Direction de l’Informatique, sillonneront les autres régions économiques du pays et porteront l’information au plus grand nombre de transporteurs routiers.
L’Agence nationale togolaise a lancé un appel à candidatures pour le recrutement de 400 jeunes à former pour emploi dans le cadre d’un projet sous régional.
Les profils recherchés sont ceux de personnes ayant déjà une formation initiale dans les domaines de la maçonnerie, menuiserie de coffrage, mécanique et conduite d’engins de terrassement et de mise en œuvre de travaux routiers, tels que les bulldozers ou les graders, voiries de pavés et aides laborantins.
En dehors des postes d’aides laborantins pour lesquels, il est exigé un diplôme de BAC scientifique ou technique, les postulants doivent être détenteurs d’un CAP ou CFA dans les domaines précités.
Les dossiers de candidature doivent comprendre une lettre de motivation adressée au DG de l’ANPE, un CV détaillé ainsi que les copies des diplômes et attestations, en plus d’une copie de la carte de demandeur d’emploi.
Les dépôts de dossiers doivent se faire au plus tard, le vendredi 16 février 2018, dans les différents points de service de l’ANPE à Lomé ou au secrétariat des préfectures dans les autres régions du pays.
L’ANPE précise que seuls les candidats présélectionnés seront contactés pour un entretien professionnel.
Officiellement lancée en novembre 2014 par le biais d’un décret pris en Conseil des ministres, l’«Opération Togo Ville Propre », vise à inculquer des valeurs civiques aux populations. Ainsi, chaque 1er samedi du mois, chaque Togolais, où qu'il soit, doit se livrer à une grande opération de nettoyage de son environnement immédiat, mais également balayer d'autres quartiers de sa ville dans un grand élan populaire.
L’opération est désormais entrée dans les habitudes et mobilise des milliers de Togolais. Il n’est pas rare de voir des membres du gouvernement et des responsables d’institutions de la République, balai ou houe en main, donner le ton à leurs compatriotes.
A Lomé, ce samedi 10 février, ils étaient 6655 à prendre d’assaut différentes localités de la capitale togolaise sous la coordination de l’Agence Nationale d’Appui au Développement à la Base (ANADEB). Les travaux de ce samedi ont consisté au désherbage, à l’enlèvement des dépotoirs, au curage des caniveaux et à la sensibilisation des riverains.
L’opération atteint au fil des mois de nouvelles zones, remporte l’adhésion des populations et connait une mobilisation de plus en plus forte. Le prochain rendez-vous est pris pour le samedi 03 mars 2018.