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Le ministre de l’agriculture et du développement rural, Mamadou Sangafowa Coulibaly (photo), a procédé vendredi dernier à la mise en service du premier barrage hydroagricole gonflable d’Afrique de l’Ouest, d’un coût de 14 milliards FCFA (environ 24,22 millions$), à M’Bahiakro, au Centre de la Côte d’Ivoire.

Ce projet cofinancé par la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) et le fonds Koweïtien, va servir à fournir une production additionnelle de 4 200 tonnes de paddy (riz non traité), et donner un revenu brut de 675 millions FCFA (environ 1,16 million $) par an.

Avec 2 600 tonnes de riz blanchi dont la commercialisation générera au moins 900 millions FCFA (environ 1,55 million $), puis, une production additionnelle de 1 000 tonnes de légumes pour un revenu annuel d’environ 236 millions FCFA (environ 407,9 000 $).

Selon le ministre, le barrage hydroagricole logé dans le fleuve N’zi va générer des milliers d’emplois avec 355 emplois ruraux permanents, 3 emplois de techniciens électromécaniciens, 25 emplois de conducteurs d’engins, 3 emplois de cadres, et 2 000 emplois permanents.

Flore Kacou

Le gouvernement ghanéen prévoit de construire un nouvel aéroport à Takoradi, une ville côtière située à 225 km au sud-ouest de la capitale Accra, a annoncé le vice-ministre de l'Aviation, Kwabena Okyere Darko-Mensah, le 14 décembre.

« Le gouvernement envisage de construire un nouvel aéroport de Takoradi parce que nous pensons que cette région contribue beaucoup au PIB du pays et que beaucoup d’entreprises souhaitent y investir. Nous voudrons leur fournir le moyen de transport le plus sûr pour rejoindre cette région, en provenance de toutes les régions du monde », a-t-il déclaré.

M.Okyere Darko-Mensah a également indiqué que ce projet contribuera à booster les activités économiques dans cette région de l'ouest du Ghana, proche de la Côte d'Ivoire.

Selon lui, le nouvel aéroport, dont la mise en chantier est prévue pour 2019, disposera d'un terminal moderne et d'un centre de fret.

Le gouvernement guinéen bénéficiera d’un financement de plus de 50 millions $ de la part du royaume de Belgique pour mettre en place des projets de développement, a indiqué ce lundi un communiqué du ministère des affaires étrangères du pays européen.

Le nouveau financement accordé à la Guinée devrait permettre la mise en place de deux projets dans les secteurs de l’entrepreneuriat et de la santé sexuelle et reproductive.

Ainsi, il s’agira de soutenir l'entrepreneuriat agricole dans les villes, en accordant une attention particulière aux femmes. Ce premier projet devrait cibler les entrepreneurs et les entreprises agricoles actifs dans les chaînes de production de l'ananas, de la pomme de terre et de la mangue. Il vise à créer 12 000 emplois nouveaux et mieux rémunérés, dont plus de 40 % iront aux femmes, en améliorant le revenu net de ces dernières, d’environ 50%.

Quant au deuxième projet, il vise à promouvoir les droits et la santé en matière de sexualité et de procréation, principalement des femmes, à travers la mise en œuvre du programme « She decides ».

« En renforçant le tissu économique et en donnant plus de chance aux femmes, nous faisons en sorte que la Guinée puisse progressivement se débrouiller seule à moyen terme. Tel doit être l'objectif de toute intervention de la Belgique.», a, à cet effet, indiqué Alexander De Croo (photo), ministre belge du Développement international.

Notons que le nouveau programme de financement est prévu pour s’étaler sur cinq années, soit de 2019 à 2024.

Moutiou Adjibi Nourou

Annoncé depuis le 25 septembre 2018 et la signature d’une convention de diffusion entre le gouvernement et l’Ambassade des Usa, le service de diffusion VOA (La Voix de l’Amérique) émet officiellement au Togo sur la 102.3 FM.

La nouvelle station va couvrir, pour ses grands débuts, la Région Maritime et propose dans sa grille de programmes, des émissions radiophoniques bilingues et des cours d’anglais.

« Pour concrétiser son ambition de devenir un hub international de services, de la logistique et des transports, le Togo a besoin d’une population parlant anglais », a indiqué l’ambassadeur des Usa au Togo, David Gilmour, lors du lancement officiel, en présence du président de la Haac, Pitalounani Télou.

L’organe créé en 1942 et émettant en une cinquantaine de langues pour ses émissions radiophoniques, s’est engagé à respecter les réglementations en vigueur au Togo. Des efforts seront également mis en œuvre, pour la couverture prochaine de l’ensemble du territoire.

Cette année, la traditionnelle quinzaine de Lomé qui s’ouvre annuellement chaque 15 décembre en plein centre-ville, se tient simultanément sur deux (02) autres sites dans la capitale : Baguida et Adéticopé, respectivement dans les banlieues Est et Nord de la capitale.

Pour cette 34ème édition, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT), organisatrice de l’évènement, a décidé de décentraliser ce dernier rendez-vous forain de l’année. L’idée est de permettre aux opérateurs économiques de profiter des dernières opportunités d’ici la fin de l’année et de mieux se rapprocher des consommateurs.

Pour l’ensemble des 3 sites, ce sont 400 stands répartis sur 3440 m2 qui sont mis à disposition par la CCIT, pour les expositions-ventes et promotions, restaurations, aires de jeux et de concours, ainsi que pour les animations.

La quinzaine s’achève officiellement le 31 décembre.

Initialement prévue pour s’achever le 07 décembre dernier, la campagne d’identification et d’enregistrement des acteurs de la chaîne de valeur agricole du Mifa (Mécanisme incitatif de financement agricole) est prolongée jusqu’au vendredi 21 décembre 2018.

Cette prorogation, d’après le coordonnateur des chaînes de valeur, Noel Bataka (photo), a été décidée afin de permettre aux personnes ne s’étant pas toujours inscrites jusqu’à lors, de pouvoir le faire.   

La campagne, lancée en novembre dernier, vise à recenser toutes les personnes opérant dans le secteur agricole ou désirant y investir. L’objectif étant de préparer une meilleure prise en charge des concernés par le mécanisme, à partir de 2019.

Les agents chargés de l’enregistrement sont à nouveau déployés sur le territoire national jusqu’à la nouvelle date butoir. De même, le formulaire d’enregistrement est toujours disponible sous le lien https://goo.gl/Kw1j1Q.

Le ministre des infrastructures et des transports, Ninsao Gnofam a réceptionné ce jeudi 13 décembre 2018, les travaux d’aménagement et de bitumage du tronçon Notsè-Tohoun dans la préfecture du Moyen-Mono.

Le ministre, à la tête d’une délégation gouvernementale, a d’abord procédé à une visite du chantier qui s’étend sur 57 km. « L’ouvrage a été techniquement réalisé dans les règles de l’art et on ne doit pas y avoir d’inquiétudes dessus », a déclaré Ninsao Gnofam à l’issue de la visite. Et de poursuivre, « nous avons vu que l’essentiel des travaux par rapport à ce qui constitue le cahier des charges, a été réalisé ».

Le ministre a également relevé que l’infrastructure, réalisée à hauteur de 35 milliards FCFA, a été exécutée par une entreprise togolaise, MNS Group SA. « J’ai été surpris par la qualité de la réalisation et de comment la construction a été faite. Je crois que nous pouvons désormais compter sur nos entreprises au niveau local », a-t-il ajouté.  

Selon les responsables de la société, l’état d’avancement de la route est de 121,56% pour un délai de 100%.

Une campagne de visite annuelle des navires de servitude battant pavillon togolais, s’est achevée ce jeudi 13 décembre 2018.

Entamée le 26 novembre dernier, elle a permis à l’administration maritime nationale de s’assurer du respect des normes de sécurité, d’hygiène et de protection de l’environnement marin de 39 navires. La campagne a également permis d’avoir une bonne maîtrise du registre national d’immatriculation des navires de servitude.

D’après le directeur des affaires maritimes, Hubert Bakaï, l’opération d’inspection se déroule conformément aux conventions de l’Organisation maritime internationale (OMI) en matière de sécurité et de sureté maritime, et du code de la marine marchande. Elle a notamment permis de déceler des manquements sur les navires et des absences de documents des navires.

Une autre campagne de visite et d’inspection sera bientôt lancée, cette fois-ci à l’intention des navires de registre international.

Le parc national Fazao-Malfakassa situé dans la Région Centrale, est sur le point d’obtenir le statut de « réserve de la biosphère ».

Cette désignation est accordée par l’Unesco aux zones protégées de la nature qui contribuent à réduire la perte de la biodiversité, à améliorer les moyens de subsistance des populations locales et à faciliter les conditions sociales, économiques et culturelles pour la durabilité de l'environnement.

Grâce au projet « Les entreprises de la biodiversité dans le parc national Fazao-Malfakassa : un moyen de réduire la pauvreté, de préserver la biodiversité et de développer durablement », soumis par le gouvernement dans son engagement d’atteindre les ODD, le parc, vaste de 192 000 hectares, va bénéficier d’un soutien de 1 million de dollars du Fonds de partenariat pour le développement Inde-Onu.

Le projet sera mis en œuvre par l’Unesco en collaboration avec le ministère de l’environnement. Il permettra notamment d’inciter « les petites entreprises dans l’apiculture, la séquestration du carbone dans la biomasse, la protection des bassins versants, la bio-prospection ou l’écotourisme au Togo », selon Yao Ydo, le directeur du bureau régional de l’Unesco.

Le projet Maximizing opportunities in cocoa activity (MOCA), d’une valeur d’environ 14 millions $ (environ 8 milliards FCFA), a connu son lancement officiel, mardi, à Abengourou, dans l’est de la Côte d’Ivoire.

Ce projet financé par le programme Food for Progress du département de l’Agriculture des Etats-Unis (USDA) et mis en œuvre par l’ONG agricole américaine Cultivating new frontiers in agriculture (CNFA), vise à contribuer à l’amélioration de la qualité et la disponibilité de la production et des intrants agricoles, à l’amélioration de la récolte et la manutention après récolte, à la facilitation des relations commerciales et au renforcement des capacités des producteurs pour mieux répondre à la demande du marché international, en matière de qualité du produit.

Le projet MOCA va notamment démontrer son expertise dans neuf domaines : l’appui aux groupes de producteurs et aux coopératives ; l’apport de services de développement et l’entrepreneuriat ; la facilitation de prêts agricoles ; la collaboration avec les institutions et le gouvernement ; l’amélioration de l’accès aux intrants de qualité ; le développement de programmes de formation sur les techniques de production améliorées ; l’octroi de subventions en nature pour l’équipement et les intrants ; le soutien à l’entrepreneuriat et au leadership des femmes et des jeunes ; la facilitation des relations acheteur-vendeur.

Par ailleurs, dans le but d’atteindre tous ces objectifs, les initiateurs du projet MOCA ont étendu leur partenariat aux acteurs de la chaîne de valeur du cacao à l’échelle nationale et internationale. Ils ont aussi signé des accords de collaboration avec des industries chocolatières, des exportateurs de cacao et des firmes de production d’intrants agricoles de qualité.

Pour le chef de service Appui aux projets et investissements agricoles de la direction générale du conseil du café-cacao, Patricia Kadjo Assamoi, l’objectif de ce projet est de faire la promotion du cacao ivoirien sur le marché du chocolat de haute qualité, en d’autres termes, le chocolat fin.

Tout en indiquant que « Le marché du chocolat est un marché sur lequel la Côte d’Ivoire n’est pas encore bien connue, bien qu’étant le premier producteur mondial de cacao. Le projet MOCA est donc une réelle opportunité pour nous d'accéder à ce marché qui est en pleine expansion ».

Patricia Kadjo Assamoi a, pour la réussite de ce projet, également invité les producteurs à adhérer au projet MOCA. « De par ses objectifs, le projet MOCA offre de réelles opportunités aux producteurs parce qu’il s’agit de les amener à produire autrement qu’ils ne l’ont fait jusqu’à présent. Il s’agit pour eux de produire en ayant à l’esprit le fait qu’ils pourront mieux vendre leur produit s’ils s’y mettent de manière professionnelle. Ils ont donc tout intérêt à y adhérer », a-t-elle signifié.

Flore Kacou