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Au Togo, le volontariat va bientôt disposer de données viables pour renforcer sa contribution au développement. L’agence en charge de sa promotion (ANVT) a conclu ce vendredi à Lomé, un accord avec l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques et Démographiques (Inseed).

L’entente doit principalement permettre à l’agence d’assoir un bon dispositif de collecte des données des réalisations des volontaires, et de disposer des informations nécessaires pour mieux servir d’aide à la décision pour le développement socio-économique. “Nous disposons de très peu de données sur le volontariat et sa contribution réelle, et ce partenariat va pallier à ce manquement”, indique le directeur de l’ANVT, Omar Agbangba.

L’Inseed pour sa part s’engage à fournir une assistance technique dans le traitement et l’analyse des données collectées et participer à la mobilisation des ressources nécessaires à la réalisation des projets communs.

En rappel, le volontariat national a été initié en 2011 par le gouvernement pour servir de levier important dans la réalisation des objectifs du pays. Depuis 2011, elle a mobilisé 39 700 volontaires, dont 12 000 sur les deux dernières années

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vendredi, 05 février 2021 16:13

La Zlecaf expliquée au secteur privé togolais

Officiellement entrée en vigueur le 1er janvier dernier, la Zone de libre échange continentale africaine (Zlecaf) continue de faire l’objet de sensibilisation et de dissémination auprès des divers acteurs économiques nationaux. Mercredi, le ministre du commerce Kodjo Adedze a présenté au secteur privé le Traité, et ses diverses opportunités pour le pays. « Avec 1,2 milliard de consommateurs, la Zlecaf est une très belle opportunité à exploiter par le secteur privé togolais, qui devra se mobiliser davantage pour en bénéficier », estime le ministre.

41697 le secteur priv togolais simprgne de la zlecaf

Si d’un point de vue global, le mécanisme facilitera une croissance du volume des échanges commerciaux intra-africains, une économie moins dépendante de l’extérieur ou la création d’emplois, il pourra aussi permettre au secteur privé national de créer des chaînes de valeur régionales et en intégrer d’autres à l’échelle mondiale. Egalement, insiste Kodjo Adedze, il suscitera davantage d’innovation dans les productions togolaises, sur un marché encore plus compétitif. 

Il est à noter qu’une stratégie nationale est en cours d’élaboration, afin de mieux imprégner les différentes couches de la population.

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La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest envisage de prendre des mesures fortes pour contrer le phénomène de dopage dans le sport sous-régional après la pandémie de covid-19. Les ministres en charge du sport dans l’espace se sont réunis jeudi à Dakar afin d’évoquer le sujet, à la faveur de la 7ème Conférence des parties (Cop7) à la Convention internationale contre le dopage dans le sport. 

La session, à laquelle a pris part le ministre togolais du sport et des loisirs Lidi Bessi Kama, a été l’occasion d’aborder des thématiques sur le renforcement de l’éthique, de l’intégrité et des valeurs du sport au sein de la communauté. 

Selon le ministre sénégalais des sports, “l’arrivée du covid-19 risque d’ouvrir à des personnes ou entités malintentionnées, de larges boulevards d’impunité, et les inciter à continuer à saper les systèmes sportifs”. 

Si nous ne prenons pas les mesures appropriées qui s’imposent, l’après Covid-19 sera une période très difficile dans l’espace Cedeao”, a estimé Matar Bâ. 

Le Togo pour sa part, s’est doté depuis 2018 d’un organisme pour lutter sans merci contre le dopage en milieu sportif.

Un nouveau centre commercial, développé par le groupe français Duval sera implanté à Lomé. Les travaux préliminaires de terrassement et de décapage ont été lancés sur le site du projet, pour une période de trois semaines. 

41619 dmarrage des travaux prliminaires pour la construction dun centre commercial

Une fois cette phase achevée, le coup d’envoi effectif des travaux de construction sera donné. Le nouveau complexe, à proximité du nouveau centre administratif, comportera à terme, un hypermarché alimentaire, des grandes surfaces spécialisées, des boutiques, des restaurants et un business-center. 

Présent dans le secteur de l’immobilier depuis 25 ans où il conçoit des projets variés, le Groupe Duval revendique un chiffre d’affaires de 700 millions d’euros.

Au Togo, une nouvelle structure est désormais chargée de faire respecter les dispositions sanitaires édictées par le gouvernement dans la riposte contre le covid-19. Le Groupe Mixte de Surveillance anti covid-19 (GMS anti Covid-19) vient d’être officiellement mis en place, pour sensibiliser et procéder de façon pédagogique, à l’application des lois. 

La nouvelle entité, créée par décret présidentiel, remplace la Force spéciale mixte anti-pandémie (FOSAP), qui a été dissoute. 

Placé sous la supervision de la coordination nationale de gestion de la riposte (CNGR), le GMS anti Covid-19 est composé des personnels de forces de défense et de sécurité (600 hommes en tout) et des personnes issues de la population civile, notamment des volontaires des comités de développement villageois et de quartier. Dans les préfectures, il sera placé sous la responsabilité des comités locaux de gestion de la riposte, qui adapteront ses actions à celles de la CNGR. 

Le Groupe pourra par ailleurs déployer ses personnels partout sur le territoire en cas de besoin, pour y maintenir l’ordre public.

Ordonné en août dernier, le délai de libération du domaine public maritime arrive à échéance dans un mois, soit le 03 mars 2021. C’est ce que rappellent, via un communiqué conjoint, les ministres chargés de l’administration territoriale, de la sécurité, de l’économie maritime, et de l’urbanisme. 

Les personnes ayant illégalement aménagé des installations sur le littoral avaient en effet été sommées de libérer les espaces occupés dans un délai de 06 mois à compter de la publication de la décision, au risque de s’exposer à la rigueur de la Loi.

A partir du 03 mars prochain donc, “les dispositions législatives et réglementaires sanctionnant ces infractions seront appliquées dans toute leur rigueur”, précisent les ministres. 

Au Togo, le domaine public maritime qui contient outre la mer, les lagunes, les étangs salés, les fleuves, les rivières navigables, est inaliénable, et aucun individu ne pourrait se prémunir ou se prévaloir d’un titre foncier ou d’un droit de propriété.

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Les travailleurs du secteur pharmaceutique togolais disposent depuis mercredi d’une convention collective qui devrait contribuer à améliorer leurs conditions de travail.

Le document, résultat d’un long processus de 05 ans, prévoit des actions comme la revalorisation de la grille salariale, l’ajustement des horaires de travail, le paiement des heures supplémentaires, et surtout la reconnaissance de la liberté syndicale.

Pour le président de l’Ordre national des pharmaciens, c’est “un grand pas vers la modernisation du secteur” au sein duquel auparavant, toutes les relations de travail étaient réglées par la Convention générale que chacun interprétait selon son entendement.  

Le dialogue doit être permanent entre les travailleurs et les employeurs”, insiste pour sa part le Directeur du Travail, Mawussi Douamenyo, qui s’est réjoui de l’aboutissement des nouveaux textes. 

Le Togo se prépare à lancer dans les prochains mois sa campagne de vaccination contre le covid-19. Face aux récurrentes fausses informations sur la couverture vaccinale, la disponibilité et le contenu des doses, les autorités sanitaires, le Gouvernement en tête, multiplient les clarifications à l’endroit des populations. 

Dans une interview accordée au Quotidien national d’informations TogoPresse, Didier Ekouevi, président du Conseil scientifique donne des précisions sur la cible visée et les stratégies adoptées, pour une couverture vaccinale raisonnable. Pour le responsable, « le Togo ne peut se payer le luxe de refuser la stratégie vaccinale », cette stratégie ayant été approuvée mondialement, aussi bien par l’OMS que par des centaines de scientifiques, pour parvenir à une immunité collective. 

Ici l’intégralité de l’interview. 

Quelles sont les personnes cibles de cette campagne de vaccination et pourquoi ce choix ?

La cible à atteindre, c’est 60 % de la population. Les personnes prioritaires pour la vaccination seront les personnes vulnérables. Il s’agit des personnes âgées de 50 ans et plus, et des personnes qui présentent des maladies chroniques comme l’hypertension artérielle, le diabète, le VIH, le cancer, l'insuffisance rénale chronique, etc. 

Trois critères sont considérés pour identifier les personnes prioritaires à vacciner : les personnes les plus vulnérables ; la capacité du vaccin à protéger contre les formes graves et la disponibilité et le type de vaccin. 

Toutefois, le choix de vacciner le personnel de santé en première intention est une stratégie, non seulement pour les protéger des formes graves, mais aussi pour maintenir les capacités du système de santé et améliorer l’adhésion au sein de la communauté. Considérant le fait que les vaccins seront difficilement disponibles du fait de la demande excessivement élevée, le choix des personnes à vacciner devra également être priorisé. Compte tenu de la balance favorable bénéfice/risque, la vaccination la plus précoce possible des personnes vulnérables exposées aux formes graves de la maladie et des soignants, se justifie pleinement. 

Les femmes enceintes posent un problème particulier : reconnues comme vulnérables à la Covid-19, elles sont toujours une cible délicate en vaccinologie. Il faudra sans doute attendre des données de sécurité plus précises pour décider d’étendre la vaccination aux femmes enceintes. 

La vaccination des enfants contre la Covid-19 n’est pas encore recommandée. Contrairement à beaucoup de maladies respiratoires (grippe, rougeole, etc.), les enfants ne sont pas un vecteur majeur de la Covid-19. Ceci est plus débattu pour les adolescents. La validation des vaccins en population pédiatrique nécessite par ailleurs des études spécifiques. 

Aussi, l'efficacité des vaccins n’étant pas démontrée pour réduire la transmission du SARS CoV-2, la vaccination de la population plus jeune pour réduire la circulation du virus n’est donc pas un objectif immédiat. Les différentes études vaccinales n’avaient pas inclus les enfants (moins de 16 ans pour le vaccin du laboratoire Pfizer/BioNtech, moins de 18 ans pour les vaccins des laboratoires Moderna, AstraZeneca et le vaccin Spoutnik V de la Russie). Les indications de vaccination excluent, pour le moment, les enfants de moins de 18 ans (France, Belgique, Suisse). Par conséquent, les enfants et adolescents de moins de 18 ans ne sont donc pas une cible prioritaire.

Chaque Togolais est-il obligé de se faire vacciner ? Si non, les personnes non vaccinées constituent-elles un danger pour leur entourage ?

Un compromis international se dégage à ce jour pour ne pas rendre la vaccination obligatoire. En Suisse, en France, la vaccination n’est pas obligatoire à cause de l’hésitation vaccinale. 

Au Togo, le Conseil Scientifique recommande de s’inscrire dans cette logique (ne pas rendre la vaccination obligatoire). Il est vrai que pour obtenir une immunité collective, il faut vacciner 60 % de la population. Notre situation est plus difficile, puisque 40 % de notre population est composée de personnes de moins de 20 ans. Pour atteindre alors l’immunité collective, cela veut dire qu’il faut vacciner tous les sujets de 20 ans et plus. Ce qui sera difficile à réaliser. 

1 VACCIN

C’est la raison pour laquelle, il faudrait des stratégies combinées associant, à la fois, l’approche préventive qui est le respect des mesures barrières, la vaccination et l’approche thérapeutique, pour réduire les complications.

Selon des informations relayées par les réseaux sociaux, des sujets seraient morts après avoir reçu leur dose de vaccin. Quelles dispositions compte prendre le gouvernement pour lutter contre cette situation de méfiance et atteindre le taux de couverture vaccinale prévue ?

Plus de 104 millions de personnes dans le monde ont été vaccinées à ce jour (03 février 2021). Des cas de décès ont été rapportés « selon les rumeurs » notamment chez les personnes âgées. 

Il est difficile de faire le lien entre la vaccination et les rares cas de décès. Des enquêtes complémentaires sont en cours pour les confirmer. Dans tous les cas, l’administration de vaccin entraîne des effets secondaires mineurs dus à l’injection de virus inactivés ou tués chimiquement. La Norvège a enregistré 33 décès parmi les personnes âgées qui avaient reçu leur première dose. Le pays a déclaré plus tôt ce mois-ci ne pas avoir établi de lien avec le vaccin, recommandant toutefois aux médecins norvégiens de prendre en compte l'état de santé des patients les plus fragiles avant de proposer une injection. 

Selon l’Agence européenne du Médicament, « concernant des cas de personnes de plus de 65 ans, la progression de (multiples) maladies préexistantes semblait être une explication plausible du décès ». Certains avaient déjà reçu des soins palliatifs avant la vaccination.

De l’avis des scientifiques, il faut des années pour tester l'efficacité d’un vaccin, mais compte tenu de l’ampleur de la pandémie, les laboratoires pharmaceutiques ont été priés de mettre sur pied, dans un délai record, un vaccin. Dans ce cas, n’y aurait-il pas de risque pour l’humanité ?

Plusieurs facteurs ont favorisé la découverte rapide des vaccins. A ce jour, quatre vaccins ont rapporté des données d'efficacité et de tolérance disponibles dans les grandes revues scientifiques. Plus de 350 essais vaccinaux ont été identifiés par l’OMS et seulement quelques-uns ont été menés à terme avec un certain succès. Tous les essais vaccinaux n’ont pas connu de succès. 

Ce virus inconnu jusqu’en janvier 2020 n’est pas totalement étranger. En effet, le SARS-CoV-2 a un cousin germain que les infectiologues connaissent bien, le SARS-CoV-1, responsable de l’épidémie de Syndrome Respiratoire Aigu Sévère (SRAS) en 2003. Ces virus sont étroitement apparentés et appartiennent à la famille des coronavirus que l’on étudie depuis longtemps. 

Plusieurs essais vaccinaux ont été lancés chez l’animal en 2003. Dix sept ans plus tard, lorsque le SARS-CoV-2 a fait son apparition, la recherche académique et les laboratoires pharmaceutiques ont immédiatement repris les travaux à partir des connaissances antérieures. Début décembre, pas moins de 350 candidats vaccins étaient en cours de développement. Et parmi eux, 59 sont en phase d’évaluation chez l’homme. 

Les importantes avancées des technologies vaccinales et l'émergence des vaccins à ARN messager ont aussi permis ce développement rapide. Cette approche innovante utilisée par Pfizer/BioNTech et Moderna est médiatisée depuis peu, mais en réalité, elle est étudiée depuis près de 30 ans. Cette technologie présente un avantage indéniable lors d’une pandémie : sa rapidité de production. Contrairement aux vaccins classiques, il est inutile de mettre en culture des virus, les tuer puis s’assurer qu’ils sont inoffensifs. 

Les protocoles d’essais cliniques ont été mis en place dans l’urgence. Au lieu de se succéder, les phases se réalisent en parallèle et quasi simultanément, ce qui fait gagner beaucoup de temps. Enfin, l’investissement des Etats et l’adaptation du cadre réglementaire a été très favorable. Pour accélérer le développement des vaccins, l’Union Européenne a débloqué plus de 2,15 milliards d’euros et a négocié avec six laboratoires différents. Les Etats-Unis ont eux aussi signé des contrats et dépensé plus de 11 milliards de dollars. Des investissements inédits qui ont permis aux industriels de lancer la production de leurs candidats vaccins alors même qu’ils n’avaient pas l’assurance des résultats. Cela a permis de financer la finalisation des essais cliniques, la mise en place de nouvelles chaînes de production, ou encore l’achat de matières premières. 

Dans le même temps, les agences d’évaluation des médicaments, qui garantissent la sécurité des produits pharmaceutiques avant leur mise sur le marché, disposent de procédures d’urgence pour évaluer les dossiers. Ces procédures sont déclenchées en cas d’urgence de santé publique comme la pandémie à la Covid-19, afin de mettre à disposition des produits sûrs pour renforcer les mesures de protection de la population. 

Ainsi, les experts ont commencé à analyser les données de Pfizer, depuis le 6 octobre 2020 et celles de Moderna, depuis le 16 novembre 2020. Mais, le suivi de ces vaccins ne s’arrêtera pas là. Une fois l’autorisation de mise sur le marché octroyée, un processus de pharmacovigilance commencera. Les patients vaccinés seront suivis, et les déclarations d’événements indésirables seront recensées.

En résumé, toutes les étapes de fabrication des vaccins et d’autorisation de mise sur le marché des vaccins anti-Covid ont été respectées.

Votre mot de fin à l’endroit de la population, par rapport à cette campagne de riposte vaccinale un peu exceptionnelle.

Tout est fait pour rendre disponible le vaccin à la population togolaise, avec la création d’un groupe technique de travail sur la vaccination et l’avis du Conseil Scientifique. Il s’agit d’une stratégie mondiale acceptée, validée par l’OMS et des centaines de scientifiques dans le monde. 

Notre pays le Togo ne peut se payer le luxe de refuser la stratégie vaccinale. Il faut garder à l’esprit que le vaccin n’est pas encore disponible au Togo, que la demande est supérieure à l'offre et que les données scientifiques sont scrutées de jour en jour pour prendre les meilleures décisions. 

De nouveaux vaccins seront bientôt disponibles. Par exemple, le vaccin Sputnik V fabriqué par la Russie qui montre également une efficacité de 91 %. Les résultats d’autres études vaccinales seront bientôt disponibles, notamment ceux de Novanax (efficacité annoncée de 89 %) et du laboratoire Johnson et Johnson (efficacité annoncée de 66 %) pour augmenter la disponibilité vaccinale et protéger les populations. 

Seule une approche combinée associant le respect strict des mesures barrières, la vaccination et le traitement précoce des patients pourrait nous permettre de gagner cette guerre sanitaire.

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Au Togo, le nombre d’utilisateurs d’internet est en constante augmentation. Entre 2019 et 2020, 124 000 nouveaux utilisateurs ont été enregistrés, selon les données fournies par le Digital Report 2021 de l’outil de gestion des réseaux sociaux Hootsuite.

Cette hausse de 7,8% est essentiellement portée par la téléphonie mobile, dont la démocratisation a facilité l’accès des Togolais à internet et particulièrement aux réseaux sociaux. 

Sans titre

Il y a en effet 1,7 million d’internautes togolais aujourd’hui, soit près de 21% de la population résidente. 96% de ces internautes sont connectés aux réseaux sociaux ou aux plateformes mondiales de communication (Facebook, Pinterest, Instagram, Twitter, Linkedin, etc.) via leur téléphone mobile. Les smartphones Android sont largement préférés, (87,3%), au détriment du système d’exploitation iOS de IPhone. 

Selon les projections, les prochaines statistiques devraient révéler une envolée du nombre d’internautes, du fait de la pandémie de Covid-19 qui a intensifié les usages d'internet dans la population. 

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Dans un communiqué détaillant la situation d’avancement des travaux du Programme d’appui aux pistes rurales (PAPR), le ministre du Désenclavement et des Pistes Rurales, Kanfitine Tchede Issa a rappelé à l’ordre et mis en garde, les entreprises titulaires des marchés, en retard sur l’exécution des travaux.

Quatre mois après le début de la période favorable pour les travaux, le Gouvernement est au regret de constater que certaines entreprises titulaires des marchés n’ont toujours pas mobilisé sur le terrain le matériel et le personnel minimal requis, accusant ainsi des retards préjudiciables aux populations. Ceci malgré les visites de chantiers et les réunions de rappel à l’ordre, ainsi que les lettres d’avertissements qui leur ont été adressées. Ce qui est inadmissible”, note le ministre.

Les différents tableaux présentés par le ministère et consultables dans le quotidien national ‘Togo-Presse’, montrent par exemple que certaines entreprises affichent un délai consommé de 102,4% pour un taux de réalisation de 15,46%. Les travaux sont normalement prévus pour être exécutés dans des délais contractuels de 12 à 14 mois pour le PAPR et de 4 à 6 mois pour le Programme Annuel d’Entretien Mécanisé des Pistes Rurales (PAEMePR). 

Face à cette situation et vu l’imminence de la saison des pluies, les entreprises défaillantes sont invitées “à prendre des dispositions idoines pour accélérer les travaux avec la qualité requise et rattraper dans un délai de deux (2) mois, l’avancement physique escompté desdits travaux par rapport au délai contractuel afin de respecter leur engagement vis-à-vis du cahier des charges, sous peine de mise en demeure suivie de la résiliation du contrat”, martèle Kanfitine Tchede Issa.

Pour rappel, le Togo ambitionne de réaliser d’ici 2025, 4000 km de pistes rurales dans l’ensemble des 05 régions économiques. Ceci, afin de faciliter l’accès des populations rurales aux infrastructures socio-économiques de base, et désenclaver les zones à fort potentiel de production agricole comme le coton et le café-cacao. 

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