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Au Togo, la demande et l’obtention du casier judiciaire en ligne sont désormais une réalité. Le Gouvernement a procédé lundi au lancement officiel de la plateforme automatisée, lors d’une cérémonie conduite par le Premier ministre, Victoire Dogbé.

L’effectivité de cette démarche entamée depuis plusieurs mois dans le cadre du programme de modernisation de la justice, permet dorénavant aux citoyens (résidents ou à l’extérieur) de solliciter rapidement le précieux document, et de l’obtenir dans de brefs délais.  

Quant aux étrangers résidant au Togo ou y ayant séjourné, il leur est délivré en lieu et place du bulletin du casier judiciaire, une attestation de condamnation ou non condamnation. 

Comment effectuer sa demande de casier judiciaire ? 

La procédure a été simplifiée en cinq étapes.

Via le portail dédié, remplir un formulaire de demande en y joignant un document d’identité. La demande peut également être faite dans un centre de traitement du service national du casier judiciaire. 

Cette dernière est validée après le paiement par voie électronique des frais de traitement (TMoney, Flooz ou Carte bancaire). Le coût est fixé à 500 FCFA par extrait. Le même montant est applicable aux attestations de condamnation ou de non condamnation.

Le demandeur peut suivre la procédure de demande grâce au menu Suivi Demande et appeler un numéro vert 70 20 27 27 en cas de difficultés.

L’extrait du casier judiciaire automatisé est remis en mains propres au demandeur ou à son mandataire dans tout centre de traitement établi dans les tribunaux. Le lieu de retrait est précisé par le demandeur lors de la soumission de sa demande en ligne.

Le demandeur pourra toutefois, lors de la soumission, indiquer que le casier judiciaire lui soit acheminé par les services de la poste à ses frais. 

Cette initiative témoigne de la volonté du Gouvernement de digitaliser les services publics prioritaires afin de rapprocher les citoyens de l’administration publique et de mieux les servir”, a rappelé le ministre de l’économie numérique, Cina Lawson.

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La Société autonome de financement de l’entretien routier (SAFER) a officiellement mis en service ce lundi 02 août, le poste de péage de la voie Lomé-Vogan (RN 34). L’ouvrage, installé à Kpome, sur le tronçon long de 61 km, était déjà ouvert à la circulation depuis quelques jours.

Comme pour celles opérant déjà, la mission de ce nouveau poste est de poursuivre la perception des droits d’usage routiers, qui servent à financer l’entretien des routes.

Pour rappel, depuis le mois de mars, de nouveaux tarifs de péage sont entrés en vigueur sur l’ensemble du territoire national.

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Les résultats de l’examen 2021 du Brevet d'Études du Premier Cycle (BEPC) sont disponibles sur le territoire depuis vendredi. En tout, 89 349 candidats ont été déclarés admis, soit un taux de réussite de 65,08%. Ce pourcentage s'inscrit en légère baisse, par rapport à celui de l’année précédente, qui était de 65,76%.

Les résultats du Baccalauréat Deuxième Partie (BAC 2), principal examen de fin de parcours scolaire, devraient clore le bal des résultats des différentes évaluations nationales.

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Les rideaux sont tombés vendredi sur la toute première conférence internationale sur le développement à la base, tenue sur le continent africain. L’événement, organisé à Lomé, a réuni pendant deux jours, gouvernements, partenaires techniques et financiers, collectivités territoriales, communautés à la base et société civile, autour de la problématique du développement à la base, dont l’exécutif togolais a fait une priorité.

Les différents panels, animés par d’éminentes personnalités et acteurs de premier plan, ont permis de discuter, partager des expériences, et rappeler l’importance d’une politique de développement à la base, au sein des stratégies. 

Depuis 2008, le Togo a fait le choix innovant d’une politique de développement à la base, participative et inclusive”, avait rappelé le Premier Ministre en ouvrant les travaux. 

 

Des résultats encourageants

Les divers projets et programmes mis en route ont ainsi “produit des résultats et impacts encourageants”, avec notamment des incidences sur le taux de pauvreté (61,5% à 45,5% entre 2006 et 2019), l’inclusion financière (plus de 100 milliards prêtés par le FNFI à 1,7 million de personnes), le taux de fréquentation scolaire (grâce aux cantines), l’accès à l’eau et l’énergie en milieu rural, l’emploi, la santé, les infrastructures sociocommunautaires, le désenclavement et bien d’autres domaines.

Responsabilité et autonomie 

Quand nous parlons de développement à la base, il s’agit de responsabilisation et d’autonomie”, a expliqué la cheffe du Gouvernement. 

Responsabilisation des citoyens pris individuellement et collectivement mais également responsabilisation accrue des pouvoirs publics. Autonomisation ensuite pour donner les moyens aux populations de se prendre en charge. Et ce faisant, contribuer à la construction de l'économie au niveau local et national”, a-t-elle poursuivi.

Face aux défis de la Covid-19, le développement à la base est appelé à être le bouclier qui protège les communautés à la base, pour les rendre plus résilientes”, a de son côté synthétisé le Secrétaire général du Gouvernement, Kanka-Malik Natchaba, lors du débat sur les leçons apprises de la pandémie. 

Nous devons renforcer nos politiques de développement à la base en incluant davantage les communautés et en misant sur l'innovation et la résilience. La crise sanitaire ne doit pas annihiler nos efforts et compromettre les progrès enregistrés, le développement à la base doit désormais être l’affaire de tous”, a exhorté Victoire Dogbé.

Dans le cadre de la riposte nationale contre le coronavirus, le Gouvernement a initié entre autres actions urgentes, la production massive de masques artisanaux afin de combler le vide en équipements. En tout, plus de 12 millions de ces protections ont été confectionnées sur le tout le territoire.

Les activités de confection ont mobilisé près de 16 000 artisans, couturiers et tisserands dans toutes les préfectures, et ont généré environ 1,6 milliard FCFA de revenus. 

Les masques, lavables et réutilisables, ont ensuite été distribués dans tout le pays, en plus d’autres matériels fabriqués localement (savons, dispositifs de lavage), par des centaines de volontaires déployés par l’ANVT au service des communautés. 

Ces actions, soutenues par les partenaires du gouvernement, ont contribué à renforcer la résilience des populations dès les premières heures de l’épidémie au Togo. 

Le ministre des Affaires étrangères, Robert Dussey, a effectué vendredi dernier une visite de travail à N’Djamena. Le déplacement était l’occasion pour le chef de la diplomatie togolaise, envoyé par le Président de la République Faure Essozimna Gnassingbé, de transmettre un message au Président du Conseil militaire de transition (CMT) du pays, le Général Mahamat Idriss Déby.

L’entretien a également porté sur le rôle essentiel du Tchad pour la paix et la stabilité au Sahel, et le soutien du Togo dans ce sens. 

Depuis le décès du Président Idriss Déby Itno, Lomé appuie le processus de transition au Tchad. Les deux pays envisagent par ailleurs de renforcer leur coopération bilatérale dans de nombreux domaines. 

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En marge du sommet mondial de l’éducation qui se tient dans la capitale britannique, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a rencontré jeudi le Premier ministre Boris Johnson. Au menu des échanges, la thématique du sommet, des sujets bilatéraux et des questions internationales liées notamment à la sécurité sous-régionale.

Le n°1 togolais et le locataire du 10 Downing Street ont ainsi évoqué les efforts du Togo pour attirer davantage le secteur privé, et la politique énergétique du pays, axée notamment sur la promotion des énergies renouvelables. 

Quant à la situation sécuritaire régionale, caractérisée par des menaces sécuritaires et des risques de déstabilisation, la contribution du Togo dans la consolidation de la paix et de la sécurité dans la région ouest africaine et au Sahel a été saluée. 

Lomé et Londres entretiennent de bonnes relations diplomatiques. Le Togo a lancé depuis plusieurs années son processus d’adhésion au Commonwealth.

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En séjour à Londres où il a pris part jeudi au Sommet mondial sur l’éducation, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a appelé les principaux acteurs mondiaux à plus d’investissements dans l’éducation, et particulièrement dans le préscolaire. C’était lors d’un panel avec les Chefs d’Etat du Nigéria, du Ghana, du Kenya et du Malawi. 

L’éducation préscolaire est le parent pauvre du système éducatif”, a fait remarquer Faure Gnassingbé, en mettant en lumière la faiblesse des financements alloués. Situation qui a davantage été exacerbée par la crise sanitaire mondiale.

« Il faut promouvoir l’éducation inclusive en offrant aux familles dans les régions les plus défavorisées et aux parents les plus pauvres, la chance d’assurer l’éducation de leurs enfants. Nous aurions aussi réglé le problème de l’éducation de la jeune fille qui est parfois victime de l’inégalité des sexes, ajoutée à celle des familles où les filles sont malheureusement désavantagées. Ceci pourra donc contribuer à accroître les chances des femmes à accéder au marché du travail » a déclaré le n°1 togolais.

Et de marteler : “Sans un investissement lucide, massif et audacieux dans l'éducation préscolaire, cet objectif ne pourra pas être atteint pour tous les enfants. Nous devons faire beaucoup plus, nous devons faire beaucoup mieux pour l'éducation préscolaire parce que tout se décide là”. 

Une jeunesse mieux éduquée, c'est un pays qui certainement sera plus prospère. Puisqu'on dit toujours que la jeunesse est l'avenir d'un pays. Dans notre cas, la jeunesse est l'avenir de notre continent”, a en outre insisté le Chef de l’Etat, avant de partager les résultats obtenus par le Togo dans le secteur éducatif. 

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé prend part ce jeudi à Londres (Angleterre) au sommet mondial sur l’éducation. Cette rencontre, initiée par le Global partnership for education (GPE), enregistre la présence de plusieurs Chefs d’Etat et de gouvernement, des partenaires multilatéraux ainsi que des membres des organisations de la société civile et du secteur privé.

Il s’agit au cours des travaux, de faire le bilan des progrès réalisés dans le secteur éducatif, qui a été fortement impacté depuis bientôt deux ans par la crise sanitaire, et mobiliser les fonds essentiels pour une éducation de qualité. Des sessions de travail et panels sont ainsi programmés, sur des thèmes comme la relance ou l'égalité des genres. 

Sur les bords de la Tamise, Faure Gnassingbé partagera avec ses pairs et d’autres participants l’expérience du Togo en matière de promotion de l’éducation de la petite enfance, avec à la clé les efforts déployés pour l’atteinte de la couverture préscolaire surtout dans les communautés à la base.

Le Togo a en effet consenti de lourds investissements pour la protection juridique de la petite enfance et en faveur de la préscolarisation. Sur la période 2018-2021, le gouvernement a ainsi consacré près de 20% du budget (hors dette) au secteur de l’éducation, dont 8% pour le préscolaire et le primaire. La gratuité de l’éducation préscolaire et de l’enseignement primaire est effective depuis 2008, augmentant de façon significative les taux de fréquentation scolaire. A ces dispositions, s’est ajoutée la généralisation de l’alimentation scolaire dans les écoles publiques, qui a renforcé les acquis. 

Le séjour londonien du Chef de l’Etat sera également l’occasion de rencontrer de nombreuses personnalités et partenaires. Une réunion est ainsi prévue avec le Premier Ministre britannique, Boris Johnson. 

Mercredi, le n°1 togolais et ses pairs ont pris part à un dîner de travail au Palais royal, à l’invitation de la Reine Elizabeth II.

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jeudi, 29 juillet 2021 11:11

Vers une réforme du secteur des ONG

Au Togo, les Organisations non gouvernementales (ONG) verront leur cadre réglementaire d’intervention actualisé. Une évaluation de leurs activités a été menée dans ce sens par le ministère de l’économie et des finances, et les résultats, présentés il y a quelques jours en Conseil des ministres. 

Concrètement, la réforme envisagée doit permettre de renforcer les résultats des interventions de ces structures, en les alignant sur les priorités du gouvernement. Elle doit également permettre à l’Etat d’assurer le contrôle, la transparence et l’efficience de leurs actions. 

En attendant son effectivité, l’attribution et le renouvellement des agréments sont donc suspendus.

Au total, un peu plus d’une cinquantaine d’ONG sont officiellement reconnues sur le territoire, opérant dans des domaines variés comme la santé, l’éducation, le social, l’environnement, ou la gouvernance.