Au Togo, “l’exportation des déchets issus de la biomasse est soumise à une autorisation préalable du ministère chargé du commerce”. C’est l’annonce faite il y a quelques jours par le département dirigé par Kodjo Adedze, à l’endroit des opérateurs économiques.
Concrètement, il s’agit notamment de déchets provenant d’industries de transformation du bois (copeaux, branches, feuilles, sciures), des déchets végétaux agricoles (écorces, coques de noix, coton, paille, tiges, feuilles), ou encore des déchets alimentaires (restes de fruits et légumes, déchets de cuisine et de poisson).
Pour le Togo qui veut désormais tirer profit de son potentiel en biomasse, il est devenu indispensable de réguler l'exportation des déchets. Il y a presque un an, en mai 2022, les travaux ont été lancés, pour la construction du tout premier laboratoire de biomasse (LABTOGO) à l’Université de Lomé (UL).
Au Togo, l'état d'urgence sécuritaire en vigueur depuis juin 2022 dans la région des Savanes va se poursuivre. L'Assemblée nationale, réunie jeudi en plénière à Lomé, a autorisé sa prorogation pour une période de 12 mois.
@ParlementTogo autorise la prorogation de l’état d’urgence #sécuritaire pour une période de 12 mois dans la région des savaneshttps://t.co/iafmXpfLOR pic.twitter.com/KOa4cn7QD1
— Assemblée Nationale Togolaise (@ParlementTogo) April 6, 2023
La décision, prise à l'unanimité des députés présents, est la seconde du genre, après celle prise en septembre dernier pour six mois. Elle vise à doter une nouvelle fois l'exécutif des moyens nécessaires pour préserver l'intégrité et la sécurité du territoire national, en proie aux incursions des groupes terroristes.
Tour à tour, les différents groupes parlementaires ont exprimé leur soutien total aux forces de défense et de sécurité engagées dans cette lutte et leur solidarité envers les populations des Savanes, en première ligne face à cette bataille asymétrique.
Le Colonel Damehane Yark, ministre de la sécurité et de la protection civile, accompagné de Christian Eninam Trimua, son collègue en charge des relations avec les institutions de la République, ainsi que plusieurs gradés de l'armée, a exprimé sa gratitude envers les élus pour leur rapide adoption du nouveau texte.
La ville de Dapaong, (Région des Savanes) disposera bientôt d’une centrale solaire photovoltaïque. Le gouvernement, réuni mercredi 05 avril en conseil des ministres, a adopté un projet de décret déclarant d’utilité publique et autorisant les travaux de construction de cette nouvelle infrastructure énergétique.
La future centrale, qui sera érigée dans le cadre du projet régional solaire d’intervention d’urgence (RESPITE), est projetée sur une superficie de plus de 115 hectares, et disposera d’une puissance de 30 Mégawatts. Ce qui permettra de fournir une électricité de qualité à plus de soixante localités de la région.
“La stratégie du gouvernement est de réduire la dépendance énergétique vis-à-vis de l’extérieur. Il faut aller vers une certaine autonomie”, a expliqué le porte-parole de l’exécutif, Akodah Ayewouadan. Si des travaux préparatoires ont déjà été réalisés, la prochaine étape consistera à régler les questions d’expropriation, avant le démarrage effectif des travaux.
Pour rappel, le Togo s’est lancé depuis quelques années pour défi de parvenir à une l’électrification de tout son territoire d’ici 2030. Parallèlement aux projets de construction de centrales solaires (Blitta notamment), plusieurs autres initiatives sont en cours (Cizo, Tinga, entre autres).
La cheffe du gouvernement, Victoire Tomégah-Dogbé, a reçu mercredi 06 avril à la Primature, le jeune entrepreneur togolais, Bemah Gado. Ce dernier, vainqueur il y a quelques semaines du concours international Afri-Plastics Challenge, a présenté officiellement son prix au Premier ministre.
Bravo à M G. Bemah, promoteur de GIP Togo, une start-up spécialisée dans le recyclage des déchets plastiques, pour le 1er prix du concours Afri-Plastics Challenge.
— Victoire Dogbe (@DogbeVictoire) April 6, 2023
Avec ce prix de plus de 700 millions de FCFA, il va moderniser sa structure et créer plus de 20 000 emplois. pic.twitter.com/bKinhfut71
L’occasion pour le lauréat, incubé dès ses débuts par le FAIEJ, de saluer la politique d’accompagnement de l’exécutif envers les jeunes entrepreneurs et décliner ses objectifs.
Avec ce prix d’une valeur de plus de 700 millions FCFA, Bemah Gadoh ambitionne de moderniser sa start-up Green Industry Plast-Togo (GIP), spécialisée dans la collecte, le tri et le recyclage des déchets plastiques à travers la ville de Lomé, et accélérer les projets. Ces derniers, une fois mis en œuvre, devraient créer quelque 500 emplois directs et plus de 20 000 emplois indirects, essentiellement pour des femmes et des jeunes.
“Bemah est la preuve de l’ingéniosité et de la force entrepreneuriale de la jeunesse Togolaise”, a souligné le Premier Ministre.
Au Togo, le secteur minier enregistre une nouvelle entité publique. Le gouvernement, réuni en conseil des ministres mercredi, a acté par décret la création de la Société togolaise de manganèse (STM).
Cette société d’Etat, dont les contours seront bientôt précisés, s’assurera notamment de valoriser ce minerai, quatrième métal le plus utilisé au monde et présent en importantes quantités dans la Région des Savanes, précisément dans le gisement de Nayega (Kpendjal-Ouest).
Elle aura également pour objectif de participer au développement de l’industrie minière nationale, tout en dynamisant la création d’emplois, conformément aux ambitions de l’exécutif, contenues dans la feuille de route gouvernementale 2020-2025.
Il y a quelques années déjà, d’importants travaux d’exploration et de prospection, suivis d’une enquête géophysique, avaient permis de confirmer formellement la présence du manganèse dans le sous-sol national, et la possibilité d’une exploitation durable.
Pour le Togo qui s’est fixé comme objectif de doubler la contribution de son secteur minier à la richesse nationale, la création de cette société permettra de placer un peu plus le pays, déjà réputé pour son phosphate, sur l’échiquier international. Le manganèse, de plus en plus utilisé dans les technologies des énergies propres, devrait en effet voir son marché croître de près de 5% d’ici 2027.
Le renforcement du partenariat entre l’Etat et le secteur privé se poursuit. Une journée nationale se tiendra dans les prochains jours, a annoncé, mercredi 5 avril à Lomé, le ministre de l’Economie et des Finances, Sani Yaya, à la première réunion du Comité de Concertation Etat - Secteur Privé.
L'objectif des pouvoirs publics est de se montrer plus sensibles aux préoccupations du secteur privé, afin de renforcer le partenariat entre le gouvernement et les opérateurs économiques installés au Togo. Le cadre permettra aussi de “structurer le dialogue public-privé, pour le rendre plus fécond et plus profond”, a déclaré Sani Yaya.
En rappel, en février dernier, le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé a échangé avec le secteur privé sur la dynamique des investissements privés et le financement des PME/PMI. La rencontre a également permis de leur présenter les opportunités qu'offre le Togo dans un contexte international marqué par plusieurs crises.
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Déjà liés par un partenariat multiforme, le Togo et le Brésil étudient la possibilité de renforcer leurs liens dans le secteur maritime. Une rencontre s’est tenue à cet effet, entre le ministre de l’Economie maritime, de la Pêche et de la Protection côtière, Edem Tengue et l’ambassadeur du Brésil, Nei Futuro Bitencourt.
Échanges fructueux avec SEM Nei Futuro Bitencourt, Ambassadeur du Brésil au Togo. Je me réjouis de nos convergences de vues sur les possibilités de coopération en matière maritime. pic.twitter.com/rex3lFCCQ5
— Kokou Edem TENGUE (@kokouedemTENGUE) April 5, 2023
A la suite des échanges, les deux personnalités se sont accordées sur la nécessité d’approfondir leur relation dans ce domaine. Si en termes d’échanges économiques les deux pays ont réussi à atteindre 97 millions $ en 2017, en hausse par rapport aux années précédentes, une coopération dans le secteur maritime devrait permettre de les booster. Le Togo servant de porte d’entrée dans la sous-région à travers son port en eaux profondes.
En rappel, la coopération entre le Brésil et le Togo a débuté en 1972.
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Au Togo, l'exécutif revoit les conditions d’exploitation des réseaux et services de communications électroniques. Un projet de décret fixant les conditions d’exploitation a été adopté en ce sens, mercredi 5 avril à Lomé.
Le #ConseilDesMinistresTG ??s’est réuni ce mercredi 05 avril 2023 sous la présidence de SEM @FEGnassingbe, Président de la République. Le conseil a examiné quatre (04) projets de décret. Les grandes lignes dans l'infographie ci-dessous. ⬇️#GouvTg pic.twitter.com/44nJwtd0QH
— Gouvernement Togolais/Togolese Government (@GouvTg) April 5, 2023
L'objectif est de permettre aux acteurs de se développer tout en boostant l’économie. Le texte concerne principalement les taux, les modalités de recouvrement et d’affectation des frais et redevances dus par les opérateurs et exploitants. L’acte inclut également les fournisseurs d’équipements et terminaux et installateurs d’équipements radioélectriques. “Il n’y a pas de nouvelles taxes ni de redevance”, a clarifié le porte-parole de l’exécutif, Akodah Ayewouadan. L’exercice vient simplifier les dispositions de la loi des communications électroniques de 2012.
Pour rappel, plusieurs réformes sont opérées dans le secteur pour le rendre plus compétitif. Elles s’inscrivent dans la dynamique de permettre au pays de devenir un hub digital, conformément à la feuille de route gouvernementale.
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L’équipe gouvernementale s’est réunie ce mercredi 05 avril en conseil des ministres à Lomé. Les travaux, dirigés par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de plusieurs sujets, dans des domaines variés.
Le #ConseilDesMinistresTG ??s’est réuni ce mercredi 05 avril 2023 sous la présidence de SEM @FEGnassingbe, Président de la République. Le conseil a examiné quatre (04) projets de décret. Les grandes lignes dans l'infographie ci-dessous. ⬇️#GouvTg pic.twitter.com/44nJwtd0QH
— Gouvernement Togolais/Togolese Government (@GouvTg) April 5, 2023
A l’issue du conseil, quatre projets de décret ont été examinés et adoptés.
Respectivement, les textes portent sur les modalités de recouvrement et d’affectation des frais et redevances dus par les opérateurs et exploitants dans les secteurs des communications électroniques, la création d’une Société Togolaise de Manganèse, l’autorisation des travaux de construction d’une centrale solaire photovoltaïque à Dapaong, et la fixation des dates officielles pour le recensement électoral.
Au Togo, les choses se précisent pour les prochaines échéances électorales. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a acté, ce mercredi 5 avril, la nomination des membres des Commissions électorales locales indépendantes (CELI).
Au total, ce sont 448 citoyens répartis sur toute l’étendue du territoire national, à raison de 8 membres dans les 56 commissions électorales. Ils sont notamment issus de la magistrature, de l'administration, de la majorité, de l'opposition parlementaire et extraparlementaire.
Pour rappel, cette décision est prise après l'installation des présidents des CELI et la simulation du matériel de recensement, étapes importantes avant le recensement électoral pour les régionales et les législatives.
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