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De retour vendredi 10 février sur le marché financier régional avec un objectif initial de 35 milliards FCFA, le Togo s’est finalement contenté de 34 milliards FCFA.

L'opération, une émission simultanée de Bons et d'Obligations Assimilables du Trésor, de maturités respectives de 91 jours, 3 et 5 ans, a notamment attiré selon l’Agence Umoa-Titres, une trentaine d’investisseurs.  Au total, 56 milliards de soumissions ont été recueillies, soit un taux de couverture de 160%. 

Cette nouvelle mobilisation porte à 80 milliards FCFA le montant mobilisé par le pays cette année au cours de ses trois premières sorties, sur un objectif annuel de 574 milliards FCFA

L’initiative “Investir dans les jeunes entreprises au Togo” (IYBA en anglais) a été officiellement lancée vendredi 10 février à l’Agence nationale de développement de TPME de Lomé. Le projet qui bénéficie de l'appui de l’Union européenne, vise à accompagner les Micro, petites et moyennes entreprises (MPME), en particulier les entreprises en phase de démarrage. 

Concrètement, l’appui se fera à travers des aides financières et techniques et le renforcement des organisations qui soutiennent les entrepreneurs. L’initiative s’inscrit dans une perspective de “consolidation de tous les efforts niveau pays en matière d'accompagnement des entrepreneurs et des TPME”, a déclaré le ministre chargé de l’inclusion financière et de l’organisation du secteur informel, Mazamesso Assih. Ainsi, le projet permettra de faciliter l'accès au financement des entreprises et renforce la coopération entre le Togo et l’UE. “Cette initiative nous permettra en tant qu'Équipe Europe de collaborer plus étroitement avec le gouvernement togolais, le secteur privé et les autres partenaires techniques et financiers en nous alignant parfaitement sur les objectifs de la feuille de route 2025”, a précisé le Chef de la délégation de l’Union Européenne, Joaquin Tasso Vilallonga. 

Par ailleurs, créée depuis 2022, l’Agence nationale de développement des TPME a pour mission de coordonner les projets initiés pour soutenir les Très petites et moyennes entreprises, en lien avec les priorités nationales. 

En rappel, le Togo fait partie des pays pilotes retenus par l’Union européenne pour la mise en œuvre de l'initiative IYBA. Ce choix s’explique par l'environnement institutionnel favorable, la politique de promotion et d’appui à l'entrepreneuriat et aux TPME et la création d’une agence pour leur développement. 

L’équipe gouvernementale et les partenaires techniques et financiers du Togo ont tenu jeudi 09 février à la Primature, une séance de travail. Les travaux, présidés par le Premier ministre, Victoire Dogbé, ont porté essentiellement sur la mise en œuvre du Programme d’urgence pour la région des Savanes (PURS). 

Concrètement, il a été question de revisiter en détail le programme, faire le point sur toutes les actions menées, et réfléchir à de nouvelles stratégies pour une mise en œuvre plus efficiente de l’initiative. 

Ainsi, après un an de mise en œuvre du PURS, ce sont 50 milliards FCFA qui ont été engagés, permettant d’améliorer de 15 à 20% le réseau de pistes rurales, de faciliter l’accès à l’eau potable à 80 000 personnes, et l’électricité à 15.000 ménages supplémentaires. La cheffe du gouvernement a, aux fins d’un meilleur impact du programme, invité les partenaires à se mobiliser pour accélérer les actions face à la menace sécuritaire persistante.

En outre, le gouvernement entend plancher sur des thématiques portant sur l’éducation (construction des salles de classe), la santé, le développement à la base ou encore l’inclusion financière, a souligné le Secrétaire général de l’exécutif, Kanka-Malik Natchaba. 

Enfin, il est envisagé une extension du programme aux régions de la Kara et Centrale. 

Pour rappel, le PURS a été lancé au début de l’année 2022 par le gouvernement, afin de renforcer la résilience des populations de la région la plus septentrionale du pays, confrontées à la menace sécuritaire. 

Lomé accueille depuis jeudi 09 février, une mission économique britannique. La délégation, composée de plusieurs hommes d’affaires, s’inscrit dans le cadre d’une mission commerciale et d’investissement du fonds d’investissement DMA Invest, à travers plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest et Centrale, avec l’appui du Britannique UK Export Finance (UKEF).

Pendant deux jours (la mission s’achève ce vendredi), il s’agit de mener une série d’activités destinées à promouvoir l’attractivité du Togo auprès des investisseurs, des institutions clés du Royaume-Uni et exposer la vision de développement durable inclusive à ses investisseurs.

Un programme court mais efficace, fait d'une table-ronde de promotion des investissements et de sessions B2B et BtoG nous permettra d'apporter davantage de lumière et plus d'informations aux chefs d'entreprises britanniques sur les opportunités d'investissement et possibilités de partenariat avec les structures de l'État et le secteur privé, dans les réseaux,  les secteurs de l'eau, de l'agriculture, de la construction et de la santé, des mines, des services, de la logistique, etc…”, a annoncé la ministre chargée de la promotion des investissements, Rose Kayi Mivedor, à l’ouverture des travaux.

La première journée a d’ailleurs été marquée par un panel inaugural, des séances plénières, ainsi que des rencontres avec les secteurs. 

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Pour le Togo, devenu officiellement en juin dernier membre du Commonwealth, cette première mission est la concrétisation formelle de la volonté du chef de l’État d’élargir le champ des partenariats économiques du pays à cette grande famille. 

Il y a quelques mois, le Togo avait pris part à un Forum à Londres sur le commerce et l’investissement, l’occasion déjà de présenter une première fois ses opportunités.

Au Togo, le Gouvernement a, dans le but de disposer de l’opinion d’un auditeur externe, commandité auprès de la Cour des comptes, un audit des ressources mobilisées et des dépenses effectuées dans le cadre de la gestion 2020 du Fonds de Riposte et de Solidarité Covid-19 (FRSC). Le rapport, produit par l'institution, a été publié le 1er février dernier, à la demande de l’exécutif qui en a reçu la primeur.

Dans un communiqué dévoilé jeudi soir, le Gouvernement a pris acte du document, souligné le fait que la cour ait noté la conformité régulière et sincère des dépenses, et s’est notamment engagé à mettre en œuvre rapidement les réformes nécessaires. 

Un peu plus tôt dans la journée, le ministre de la communication a apporté des éclaircissements sur la chaîne télévisée New World. 

L’intégralité du communiqué.

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Au Togo, les efforts pour améliorer la gestion des finances publiques se poursuivent. En ce sens, le projet Bonne Gouvernance Financière a été officiellement lancé ce jeudi 9 février.

L’initiative, d’un montant global de 9,5 millions d’euros, bénéficie du financement du ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ). Concrètement, le projet qui sera réalisé sur une période de trois ans, permettra d’appuyer le processus de pilotage des réformes des finances publiques, de renforcer les capacités de l’Unité de politique fiscale et de l’Office togolais des recettes (OTR) et des organes de contrôle des finances publiques. “Ce projet que nous lançons, ce jour, permettra, à coût sûr, de relever de nouveaux défis et de renforcer davantage notre partenariat pour les réformes au vu des priorités de développement de notre pays”, a déclaré le secrétaire général du ministère de l’Economie et des Finances, Kpowbié Tchasso Akaya. 

En rappel, le projet Bonne Gouvernance Financière fait suite au nouveau partenariat conclu entre le Togo et l’Allemagne en juin 2021, dans le cadre de la mise en œuvre de l’initiative du G20 "Compact with Africa". Il cible trois domaines dont la promotion de la bonne gouvernance et du développement des territoires.

Le centre d'excellence régional sur les villes durables en Afrique (CERViDA-DOUNEDON) disposera d’ici au mois de décembre prochain, de ses propres installations sur le campus universitaire de Lomé. Les travaux ont été officiellement lancés mardi 07 février dernier, à travers une cérémonie de pose de première pierre.  

Concrètement, un bâtiment à 2 niveaux, d’une superficie totale de 3.300 m2 avec une surface bâtie de 778 m2 sera érigé, et comportera trois zones : publique, pédagogique et administrative. L’objectif est de rendre plus autonome, cette institution qui accueille au moins 15 nationalités du continent. 

Disposer de locaux est vraiment un avantage pour le centre, surtout que la formation dispensée est orientée vers l’ensemble des pays de la sous-région”, a rappelé le Prof et Directeur du centre, Coffi Aholou. 

Pour le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Wateba Ihou, l’implantation de ce siège à Lomé, “participe au déroulement de la feuille de route gouvernementale, notamment sur les questions de l’environnement et du développement durable”.  

Pour rappel, le CERVIDA est un projet régional d’enseignement supérieur, soutenu par la Banque mondiale et l'Agence française de développement (AFD), auquel participent 11 pays d'Afrique subsaharienne. L’objectif est de renforcer les capacités des ressources humaines sur la problématique du développement durable en Afrique subsaharienne. 

Au Togo, les efforts se poursuivent pour la restauration des forêts et des paysages forestiers. Une réunion s’est tenue mercredi 8 février à Lomé, pour l’opérationnalisation du Comité national de développement durable (CNDD). 

L'initiative qui s'inscrit dans le cadre de la restauration des forêts et des paysages forestiers en Afrique (AFR100), a permis de recueillir des informations sur les activités à mener par les différentes parties au cours de cette année. Les réflexions ont également porté sur les priorités de l’initiative africaine AFR100 lancée depuis 2015 à la faveur de la COP21, le renforcement de la collaboration intersectorielle, les réalisations et les défis à relever. Les plateformes nationales de cette initiative regroupent des acteurs directs et indirects, avec pour mission de venir à bout des difficultés liées à la gestion des ressources naturelles sur le continent.

En rappel, le Togo s’est engagé à restaurer plus d’un million d’hectares de paysages dégradés à l’horizon 2030. Le pays envisage aussi de disposer d’une couverture forestière de 30 % d’ici 2050. 

En 2022, le ministère de l’action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation a poursuivi ses actions, conformément aux ambitions de renforcement de l’inclusion et de l’harmonie sociales, déclinées dans la feuille de route gouvernementale. Au total, 804 536 personnes parmi lesquelles environ 500 000 femmes et filles, ont bénéficié des différentes interventions, selon les conclusions de la revue annuelle effectuée il y a quelques jours. 

La région des Savanes a été la mieux servie, du fait des nombreux programmes et projets déployés par l’exécutif au profit des populations. 

Dans le domaine de la lutte contre les vulnérabilités des personnes handicapées et âgées, l’assistance aux malades indigents, aux victimes de catastrophes, aux personnes déplacées et aux réfugiés, ce sont 231 000 personnes en tout, qui ont bénéficié de prises en charge, de formations et de sensibilisations, entre autres. 

La protection de l’enfance a de nouveau été au rendez-vous, avec plus de 314 000 mineurs pris en charge contre des violences et la traite. Également, plus de 230 000 femmes et jeunes filles ont été ciblées, dans le cadre des actions de promotion, d’éducation, de formation, ainsi que de lutte contre les violences basées sur le genre. 

Enfin, le département consacré à l’Alphabétisation et l’éducation non formelle a, pour sa part, enrôlé et dispensé des cours à 26 000 personnes sur tout le territoire. 

Toutes ces interventions auront nécessité une enveloppe de 1,2 milliard FCFA allouée par l’Etat, et une contribution de 527,8 millions FCFA des partenaires techniques et financiers. 

Pour 2023, l’objectif est de relever les défis identifiés afin de toucher le maximum de populations vulnérables.

La capitale togolaise abrite depuis mercredi 08 février une rencontre sous-régionale sur l’opérationnalisation des mécanismes nationaux d’alerte précoce et de réponse. L’activité, initiée par la Commission de la Cedeao et le gouvernement, réunit les responsables des différents centres nationaux de l’espace communautaire. 

Pendant quelques jours, il s’agira de définir ensemble, des actions et activités à mettre en œuvre, dans le but de “réduire le fossé entre l’alerte et la réponse”, et “anticiper les crises et conflits latents ou émergents et en limiter les effets néfastes”. Cinq principaux domaines sont identifiés, la Sécurité, la Criminalité, la Santé, l’Environnement et la Gouvernance politique. 

Ces menaces liées à la sécurité humaine ne doivent pas être prises en charge séparément”, a insisté le ministre de la sécurité et de la protection civile, Yark Damehame en ouvrant les travaux. 

A ce jour, 11 centres d’alerte précoce sont déjà opérationnels dans la sous-région et 4 seront bientôt créés. Au Togo, l’Agence nationale de la protection civile (ANPC) évalue régulièrement ses capacités et se renforce sur la question.