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Annoncé il y a quelques mois, le programme d’urgence du gouvernement pour la région des Savanes se met en route. Dans la préfecture de Cinkassé, plusieurs actions sont prévues dans de nombreux secteurs sociaux jusqu’en 2025, et certaines sont déjà en cours de réalisation. 

Dans le secteur de l’eau, 75 forages sont ainsi en cours de construction dans près de 30 localités frontalières. Des adductions d’eau potable (AEP) seront également construites dans toutes les bases militaires installées dans la préfecture. 

Dans celui de l’accès à l’électricité, il est prévu, en plus des travaux d’extension de réseau, l’électrification à court terme de plus d’une dizaine de localités. Des lampadaires solaires seront également installés. 

Pour améliorer l’accès aux soins de santé, 02 unités de soins périphériques (USP) seront construites à Nassiégou et Safobé. Le gouvernement procédera également au renforcement du plateau technique de l’Unité de soins périphériques (USP) de Sam Naba et Boadé. Quant à l’USP de Timbou, elle sera transformée en Centre médico social (CMS), tandis qu’un nouveau CMS sera construit entre Gouloungoussi et Gnoaga. 

Dans le secteur de l’éducation, des initiatives seront lancées pour renforcer la couverture actuelle en matière d’infrastructures scolaires. Dans ce sens, plus de 30 nouvelles salles de classe équipées seront construites dans les localités de Boadé, Gnoaga, Gouloungoussi, Nassiégou, Sam Naba et Cinkassé. 

Dans le secteur agricole, deux zones d’aménagements agricoles planifiées (ZAAP) sont déjà en cours d’aménagement à Timbou et Gounlougoussi. Des retenues d’eau sont également en cours de construction dans sept localités (Sam Naba, Nassiégou, Gounlougoussi, Gnoaga, Boadé, Cinkassé et Safobé).

Enfin, sur le plan des infrastructures de connectivité, plus de 150 km de pistes rurales représentant une dizaine de tronçons sont en cours d’aménagement. Elles permettront de relier et désenclaver les localités de Biankouri, Zintango, Korenzoaga, Kassou, Safobé, Natingou et Dontougou.

Le coût global de toutes ces actions est évalué à 16,5 milliards FCFA. Pour rappel, le programme d’urgence des Savanes fait partie d’une liste de jalons structurants définis par l’exécutif. L’objectif est de renforcer la résilience de ces populations, qui vivent notamment dans des zones soumises à de fortes pressions sécuritaires.

La brigade territoriale de la gendarmerie nationale de la ville d'Aného (Lacs) a intercepté mercredi un camion contenant près de 26 tonnes de maïs, en direction du Bénin. Le véhicule, chargé à Bassar (Région de la Kara), ne disposait d’aucune pièce justifiant le transport d’une telle quantité de céréales. 

On ne peut pas accepter cela, au moment où nous vivons actuellement une hausse des prix sur l’ensemble des marchés du Togo”, a expliqué le patron de l’Agence nationale de la sécurité alimentaire (ANSAT), Ouro-Koura Agadazi.

La cargaison a été saisie puis déroutée vers les magasins de l’agence à Lomé, où elle sera déversée “pour des œuvres d’utilité publique”.   

Si elles ne sont pas interdites, les exportations des produits agricoles de grande consommation au Togo sont soumises depuis juin 2021 à une autorisation du ministère du commerce. 

L’équipe gouvernementale s’est réunie jeudi en conseil des ministres à Garo dans la préfecture de Cinkassé (Savanes). Les travaux, dirigés par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de divers sujets dans plusieurs secteurs. Au total, trois projets de décret ont été examinés, et quatre communications écoutées. 

Le premier texte, axé sur la nouvelle loi sur la Police des étrangers en République Togolaise, édicte les différentes modalités d’application. Orienté sur le secteur des investissements, le second décret institue une Unité de partenariat public-privé (Unité PPP). La finalité de ce nouvel organe est notamment de renforcer la compétitivité du pays et diversifier les sources de financement. Enfin, le dernier décret, inscrit dans le secteur de l’agriculture, fixe les conditions et modalités de défrichement, à l’orée de la nouvelle campagne agricole. 

Les communications ont quant à elles, été consacrées essentiellement à la santé (mise en œuvre du projet de construction des centres de soins mère-enfant) et l’inclusion financière (réformes attendues dans le secteur de la microfinance).

En marge de ce nouveau conseil des ministres délocalisé, le troisième en moins d’un mois (après Gando et Mandouri), l’exécutif s’est davantage rapproché des populations. Le chef de l’Etat a ainsi eu des échanges avec les forces vives de la région, tandis que le Premier ministre a conduit une tournée dans plusieurs localités : Timangue, Namoundjoate, Nambutite ou encore Cinkassé.

La capitale togolaise accueille depuis mardi la réunion annuelle des inspecteurs du médicament vétérinaire de l’Uemoa. A l’ordre du jour, des réflexions pour accentuer la lutte contre les faux médicaments vétérinaires dans l’espace communautaire.

La rencontre permet notamment d’évaluer les campagnes mises en place par les Etats membres de l’Union pour contrôler la circulation des médicaments vétérinaires. A la fin des travaux, une nouvelle stratégie sera définie pour les trois prochaines années, pour parer à l'urgence. Car selon des récentes données fournies par l'Ecole inter-Etat des sciences vétérinaires de Dakar, jusqu'à 67% des médicaments commercialisés en Afrique subsaharienne ne répondent pas aux exigences de qualité.

Au Togo, une campagne d’assainissement des médicaments vétérinaires est menée par le gouvernement. Si cette campagne a permis de saisir et de détruire plusieurs faux-médicaments, d’autres actions sont en cours pour éviter leur prolifération. Depuis plusieurs années déjà, le pays fait de la lutte contre les médicaments illicites une priorité.

La ville de Cinkassé (Région des Savanes) abrite ce jeudi un nouveau conseil des ministres délocalisé. Les travaux, présidés par le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, porteront sur plusieurs sujets. Sont notamment à l’ordre du jour, l’investissement, les services publics, l’agriculture, la santé et l’inclusion financière. 

Depuis le début de l’année, l’exécutif multiplie les réunions délocalisées à l’intérieur du pays. L’objectif est d’être davantage proche des populations, discuter à bâtons rompus avec les couches sociales afin de s’enquérir de leurs besoins, ou encore partager avec elles les projets en cours d’exécution dans les domaines prioritaires.

 

Le corps des sapeurs pompiers du Togo dispose de nouveaux équipements. L’agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna) a offert au gouvernement deux véhicules spécialisés de premier secours et d’évacuation.

Ces engins neufs sont notamment dotés d’une capacité de 1000 litres d’eau, 100 litres d’émulseur, de matériel d’extraction et d’une cellule médicalisée. Une polyvalence utile en cas d’incendie, de sauvetage, ou d’urgence médicale. 

Les nouveaux véhicules viennent renforcer les capacités des équipes, a indiqué le ministre de la protection civile, Yark Damehame, qui a promis qu’ils “seront utilisés à bon escient”.  

Au Togo, la professionnalisation du football, sport le plus pratiqué dans le pays, est en passe de devenir une réalité. Des manœuvres ont été lancées dans ce sens mercredi à Lomé, sous la forme d’un atelier. 

Les travaux, ouverts par le ministre des sports, Lidi Bessi-Kama, doivent permettre de valider plusieurs textes qui aboutiront à la création d’une ligue professionnelle. Pour y parvenir, plusieurs acteurs sont mis à contribution : ministère, fédération nationale, experts, journalistes sportifs et autres personnes ressources. Pour le président de la FTF, Guy Akpovi, il s’agit de rendre le football national “plus compétitif, attractif et performant”. 

Une fois cette étape franchie, la professionnalisation sera progressivement étendue à d’autres disciplines sportives.

Le Togo célèbrera dans une semaine exactement, le 27 avril prochain, le 62ème anniversaire de son accession à la souveraineté nationale. A Lomé, les préparatifs ont démarré. 

1 preparatif

Sur la place de l’indépendance, des équipes du District autonome du grand Lomé (DAGL) sont mobilisées. “Des actions seront effectuées tous les jours jusqu’au 26 avril où aura lieu la cérémonie de ranimation de la flamme”, a indiqué le SG du District, Tagba Tchalim. 

Les deux années précédentes, la célébration avait été sobre en raison de la situation sanitaire.

Dans quelques jours, les principales artères et grandes places se draperont aux couleurs nationales. 

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Une nouvelle séance de travail a réuni mardi à Lomé le ministre des enseignements primaire et secondaire et les syndicats du secteur éducatif. La rencontre s’inscrivait dans le prolongement des discussions entamées depuis plusieurs semaines. 

Trois points essentiels à l’ordre du jour : la reprise des classes et des activités pédagogiques, la situation des enseignants volontaires et le récent octroi d’indemnités aux directeurs d’écoles du préscolaire et du primaire.

D’autres sujets ont également été abordés, concernant notamment la construction de logements au profit des enseignants évoluant en milieux reculés, les primes d’éloignement, ou encore la gratification exceptionnelle.

Le dernier point, validé lors de la signature du mémorandum d’entente du mois dernier, devrait d’ailleurs être effectif dès la fin du mois d’avril. 

Nous voudrions lancer un appel à tous les enseignants de nous accorder ce crédit de confiance et de savoir que les discussions se poursuivent afin que la sérénité revienne sur le terrain”, a exhorté le coordonnateur de la FESET et porte-parole des syndicats, Koffi Kanitom, à l’issue des échanges. 

Mardi, 04 nouveaux enseignants ont été mis à disposition de l’administration publique, par le ministre du travail, Gilbert Bawara. 

Suspendues depuis avril 2020 dans le cadre des mesures préventives contre le covid-19, les visites aux détenus des établissements pénitentiaires au Togo sont de nouveau autorisées à partir du vendredi 22 avril prochain. La décision a été annoncée mardi via communiqué par le ministre de la justice. 

Les jours de visite retenus sont les lundis, mercredis et vendredis. Les conditions d’accès pour les visiteurs (parents, amis, société civile, etc…) sont notamment “la présentation d’un pass vaccinal ou d’un test PCR authentique, datant de moins de 72h et du port obligatoire de masque”, précise le ministère. 

Pour rappel, dans le cadre de ces mesures préventives, plus de 1000 détenus avaient recouvré la liberté grâce à une remise de peine accordée par le Président de la République.