Le gouvernement togolais et la Banque africaine de développement (BAD) ont lancé la semaine dernière, un nouveau projet visant à améliorer les conditions de vie des populations de dix communes urbaines au Togo, appelé Promotion de l’assainissement inclusif des centres urbains au Togo (PAICUT). Le projet, financé à hauteur de 1,25 million d'euros (819 millions FCFA) par la Facilité africaine de l'eau de la Banque, vise à traiter les déchets solides biodégradables par le système de co-compostage et à améliorer la gestion de la filière des boues de vidange dans la ville de Sokodé et ses environs, ainsi que dans neuf autres communes urbaines. Il s’agit de Drezko Centre, Kati Ta Hub, Avetonou, Zogbegan, Atchangbade, Sara, Sagbiebou, Biagou-Batebogou et Boade Centre.
Cette initiative permettra également de fournir des services inclusifs de gestion intégrée des boues de vidange en milieu urbain, de favoriser la productivité agricole et d'améliorer le niveau de vie des populations. Les services urbains et semi-urbains ciblés disposeront également de programmes d'investissement pour fournir des services inclusifs de gestion intégrée des déchets et des boues de vidange.
Pour Tiem Bolidja, ministre togolais de l’Eau et de l’Hydraulique villageoise, la mise en œuvre du PAICUT contribuera à atteindre les objectifs de la feuille de route du gouvernement en matière de gestion intégrée des boues de vidange en milieu urbain et de gestion durable des eaux usées et des excréta. Pour la BAD, l'initiative marque un alignement entre la feuille de route du gouvernement et deux des priorités opérationnelles de l'institution, à savoir "nourrir l'Afrique" et "améliorer la qualité de vie des populations en Afrique".
Le projet PAICUT a été lancé à quelques jours de la Conférence des Nations unies sur l'eau 2023, qui s’est ouverte le 22 mars à New York.
Au Togo, la politique culturelle franchit une nouvelle étape. La phase de collecte des données de la revue nationale a été officiellement lancée lundi 20 mars à Lomé, en présence du ministre de la Culture et du Tourisme, Gbenyo Lamadokou.
Lancement de la revue nationale de la politique culturelle du Togo en présence du Dr Kossi Gbényo LAMADOKOU, Ministre de la culture et du tourisme avec la participation effective des acteurs culturels et des ministères sectorielshttps://t.co/9ov4cxYCya pic.twitter.com/dmMUmVe9HY
— Ministère de la Culture et du Tourisme (@cultur_tourTg) March 22, 2023
Cette session se tient plus de dix ans après l'opérationnalisation de la politique culturelle. Elle permettra de collecter les données auprès des différents acteurs, afin de mieux évaluer les instruments mis en place pour promouvoir le secteur.
Le bilan servira à définir un nouveau cadre juridique, institutionnel et opérationnel pour plus d’impact de la culture. L’activité vise aussi à « procéder à un réajustement des actions, tout en prenant en compte les mesures de résilience nécessaires à la consolidation du secteur culturel », a souligné le ministre.
La phase de collecte des données pour le compte de la revue de la politique culturelle fait partie d’une série d’actions menées pour favoriser la contribution du secteur au développement économique du pays.
Le Togo prend part depuis mercredi 22 mars, à la conférence des Nations Unies sur l’eau. L’événement qui se tient pendant trois jours, a été officiellement ouvert par le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres à New York aux Etats-Unis.
Conférence des Nations-Unies sur l'Eau, New York, 22-24 mars 2023. Le #Togo à l'honneur ! Le leadership et l’engagement de S.E.M Faure Essozimna GNASSINGBE et de son Gouvernement dans la réalisation des objectifs de l’accès universel.@CommunicationTg@UN@UNECE_Water@SustDev pic.twitter.com/avx8Axundj
— Ministère de l'eau et de l'hydraulique villageoise (@eau_tg) March 22, 2023
Pour l'occasion, le pays coorganise avec la Slovénie, la Finlande et la Suisse, un événement placé sous le thème : « Protéger les systèmes d’approvisionnement en eau de la guerre ». L’initiative vise à renforcer les infrastructures civiles dont les systèmes d’approvisionnement en eau et assainissement pendant les conflits.
En rappel, en prélude à cette conférence, le Togo a abrité une rencontre régionale de concertation qui a permis à différents acteurs de définir les priorités communes de l’Afrique de l’ouest à cette conférence des Nations Unies.
Après un taux de 7,6% enregistré en 2022, le taux d’inflation devrait s’établir à 6,8% à fin décembre 2023. Cette prévision, c’est l’une des principales conclusions issues de la première réunion du Conseil national du crédit (CNC) qui s’est tenue mardi 21 mars 2023 à Lomé.
L’économie nationale connaîtra une résilience, “avec un regain de croissance économique de 80 points de base à 6,6% en 2023, après 5,8% en 2022 et 6% en 2021” a précisé le représentant du président statutaire du CNC, Simfeitcheou Pré. Si tous les secteurs devront contribuer à cette croissance, la contribution du tertiaire est attendue à 4%.
Hausse du taux de financement de l’économie
En ce qui concerne les financements accordés au secteur privé et à l'État, ils enregistrent une progression de 29% en un an et s’établissent à 1.848 milliards en 2022, après une hausse de 9% en 2021. En effet, après 31% en 2021, le taux de financement de l’économie est ressorti à 33% en 2022, soit l’un des plus élevés de l’Uemoa.
Assainissement du portefeuille de crédit des banques
Le taux brut de dégradation du portefeuille de crédit des banques connaît aussi une amélioration, passant de 12% en 2021 à 8% à fin décembre 2022. Pour les institutions de microfinance, il s’est établi à “4% à fin décembre 2022, contre 5% au 31 décembre 2021, pour une norme de 3%”.
Le CNC a encouragé les acteurs à maintenir cet élan et appelé “les banques et les systèmes financiers décentralisés à développer des produits innovants” pour accroître leurs concours à l’économie.
Lire aussi:
En 2022, l'économie togolaise a été "résiliente face aux chocs"
Présent en début de semaine à Lomé dans le cadre d’une visite de 48h, le Président nigérien Mohamed Bazoum a effectué mardi une visite à la Maison du Hadj de Lomé.
Le second jour de la visite d’amitié et de travail du Président de la République du Niger, SEM @mohamedbazoum, a été marqué par la visite de la maison du Hadj de #Lomé, un joyau architectural, symbole du vivre-ensemble et de la cohabitation harmonieuse entre les religions et les… pic.twitter.com/U83fEjmEVp
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) March 22, 2023
Le leader nigérien, qui avait rencontré la veille la diaspora nigérienne établie au Togo, a, cette fois-ci, échangé avec la communauté musulmane.
Fruit de la coopération entre la République togolaise et le Royaume d’Arabie saoudite, la Maison du Hadj est prioritairement destinée à l’accueil des pèlerins au départ et au retour du Hadj. Elle comprend également une mosquée, un collège et un lycée franco-arabes, ainsi qu’un centre médico-social.
Près de deux ans après sa mise en service, la centrale solaire photovoltaïque de Blitta marque une nouvelle avancée. Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a officiellement lancé mardi 21 mars 2023, les travaux de la troisième phase de réalisation de l’infrastructure, plus grande de la sous-région ouest-africaine.
Je me suis rendu à #Blitta ce jour pour marquer le lancement des travaux d’extension de la centrale solaire photovoltaïque. J’ai été sensible à la ferveur populaire que j’y ai trouvée, et je tiens à remercier les populations pour leur accueil toujours chaleureux. pic.twitter.com/Rr2BOJSZSp
— Faure E. GNASSINGBÉ (@FEGnassingbe) March 21, 2023
Concrètement, cette nouvelle extension vise à augmenter de 20 mégawatts (MW), la capacité énergétique de la centrale, la faisant passer de 50 à 70 MW. Les travaux, financés par le Fonds d’Abu Dhabi pour le développement, seront réalisés par AMEA Togo Solar, la filiale togolaise d’AMEA Power.
Une fois renforcée, l’infrastructure, raccordée au réseau de la Communauté Électrique du Bénin (CEB), garantira une autonomie à la ville de Blitta, alimentant en tout 222 000 foyers contre 158 333 actuellement.
En 2022, la production annuelle de la centrale avait tutoyé les 83 000 MWh, contre une prévision de 82 000MWh. Pour le Togo, il s’agit d’un nouveau pas vers l’atteinte de l’objectif gouvernemental de 50 % de part des énergies renouvelables dans le mix énergétique.
Quelques jours après le congrès international d’épidémiologie et de santé publique, la capitale togolaise abrite le congrès du Collège ouest africain de la chirurgie. Cette 63ème édition a été ouverte lundi 20 mars par le ministre de la santé, de l’hygiène publique et de l’accès universel aux soins, Moustafa Mijiyawa.
L'éducation et la formation chirurgicale en Afrique de l'ouest est le thème du 63é congrès du collège ouest africain de la chirurgie, qui se tient à Lomé du 20 au 23 Mars 2023.
— OMS-TOGO (@OMSTogo) March 21, 2023
Ce congrès a été ouvert ce lundi par Prof Moustafa MIJIYAWA du @MSPS_Togo pic.twitter.com/Qp4gmt4kPZ
Pendant quatre jours, les experts venus de différents pays se penchent sur l'éducation et la formation chirurgicale en Afrique de l'ouest. Spécifiquement, les participants réfléchissent sur les entraves à l’éducation chirurgicale, dont les impacts causés par le Covid-19.
Créé depuis 1960, le West African College of Surgeons (WACS) ou Collège ouest africain de la chirurgie est une organisation des pairs qui promeut l'enseignement post-universitaire et la formation en chirurgie.
La rencontre d’échanges entre les opérateurs économiques togolais et marocains (Doing Business with Togo) s’est tenue ce mardi 21 mars. Le webinaire organisé en partenariat avec l'Association marocaine des exportateurs (ASMEX) a été ouvert par la ministre de la promotion de l'investissement, Rose Kayi Mivedor.
L’objectif est de présenter les opportunités d'investissement au Togo et booster les échanges commerciaux avec le Maroc. Au cours des échanges, la délégation marocaine a pris connaissance des secteurs porteurs togolais et des avantages qu’offre le pays pour faciliter l’investissement et le climat des affaires. Pour Rose Kayi Mivedor, « le Togo regorge d’opportunités d’investissement dans les secteurs de l'agriculture, de la construction, de la santé, des industries extractives, des services, de la logistique, des télécoms… ». Elle a encouragé les opérateurs économiques à saisir les opportunités d’affaires et les facilités qu’offre le Togo et a souligné la volonté du gouvernement de les accompagner dans leur installation.
En rappel, les importations du Togo en provenance du Maroc sont évaluées à 39 millions de dollars en 2021.
Lire aussi :
Le Togo et le Maroc désormais liés par une exemption réciproque de visa
Arrivé lundi à Lomé dans le cadre d’une visite officielle de 48h, le président nigérien Mohamed Bazoum a rencontré en fin de journée, la communauté nigérienne vivant au Togo.
Le Président de la République S.E.M @mohamedbazoum et sa délégation ont rencontré ce lundi après-midi au Centre International des Conférences (CIC) de Lomé, la communauté nigérienne vivant au Togo. pic.twitter.com/7ywdcBxm4E
— Présidence du Niger (@PresidenceNiger) March 21, 2023
L’activité, organisée au Centre international des conférences (CIC) de Lomé, a été l’occasion pour le leader nigérien et sa délégation, d’échanger avec ses compatriotes. Partenaire important du Niger, avec qui il partage une excellente relation bilatérale, le Togo abrite une importante diaspora nigérienne, active dans plusieurs secteurs économiques du pays.
Ce mardi 21 mars, Mohamed Bazoum poursuivra son séjour en terre togolaise. Plusieurs activités sont prévues avec le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé.
En séjour au Togo où il effectue une visite officielle, le Président de la République du Niger, Mohamed Bazoum a procédé lundi 20 mars à une visite du Port de Lomé. L’activité, effectuée en compagnie du chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, a notamment été marquée par plusieurs temps forts.
Le Président de la République, SEM @FEGnassingbe et son homologue du Niger, SEM @mohamedbazoum ont procédé, ce 20.03.2023, à la mise en service de nouveaux portiques au Lomé Container Terminal (LCT), contribuant ainsi à l’extension de la plateforme @portdelome. pic.twitter.com/iDl6lqiNkS
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) March 21, 2023
Inauguration des nouvelles installations de la LCT
Les deux dirigeants ont en effet mis officiellement en service les nouvelles infrastructures de Lomé Container Terminal, lançant par la même occasion la seconde phase de l’extension de l’opérateur.
Les nouvelles installations, financées à hauteur de 400 millions d’euros, soit 260 milliards FCFA, sont destinées à augmenter la capacité annuelle de traitement des marchandises de la LCT. Cette dernière, actuellement évaluée à 2,2 millions d’EVP, devrait ainsi atteindre les 2,5 millions de conteneurs manutentionnés.
Dans l’après-midi du lundi, les Présidents @mohamedbazoum et @FEGnassingbe se sont rendus au @portdelome (PAL), pour l’inauguration des nouvelles installations de Lomé Container Terminal S.A. (LCT), sur un site de 53 hectares et un quai de 1 050m, 2 200 000 conteneurs par an. pic.twitter.com/73i5mNPaLN
— Présidence du Niger (@PresidenceNiger) March 21, 2023
Concrètement, la LCT, une fois l’extension réalisée, disposera de nouveaux espaces de stockage d’une capacité de 1500 conteneurs et des équipements additionnels de manutention (deux grues à portiques de quai navire-terre, des grues à portiques de pneus en caoutchouc hybrides, des chariots élévateurs ou encore des tracteurs avec châssis remorques). Le tout, ajouté à un quai de 1,05 km linéaire d’une profondeur d’environ 17 mètres, pour accueillir les navires de dernière génération.
Visite guidée
Entourés des délégations ministérielles, Faure Gnassingbé et Mohamed Bazoum ont ensuite visité les principales installations de la plateforme portuaire (quais, salles d’opération, espaces de traitement…).
L’occasion pour la délégation nigérienne de s’informer sur les différentes réformes entreprises par les autorités togolaises (réduction des coûts, durée des opérations), et les projets en perspective pour améliorer les prestations du PAL.
Pour rappel, le Port de Lomé, situé sur le corridor Lomé-Ouagadougou-Niamey, constitue la meilleure porte d’entrée pour les marchandises à destination des pays de l’hinterland notamment le Niger, et l’un des débouchés les plus prisés pour l’exportation des produits.
Au cours des dernières années, le tonnage total transitant par le Port autonome de Lomé à destination du Niger a connu, au cours des dernières années, une hausse en valeur et en pourcentage. Il est passé de 6% en 2016 à 10% en 2021. Sur la même période, le cumul des importations et les exportations du fret total à destination ou en provenance du Niger passant par Lomé, représente 12, 21, % du total en 2021 conte 5,1% en 2016.