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Le renforcement des infrastructures et services de base se poursuit dans la Région des Savanes. Le ministre en charge de l’urbanisme, Koffi Tsolenyanu, a lancé en fin de semaine dernière dans la préfecture du Tone, de nouveaux travaux d’extension du réseau d’adduction d’eau potable. 

Le projet, financé par la Banque mondiale à hauteur de 2,3 milliards FCFA, dans le cadre du projet d'Infrastructures et de Développement Urbain (PIDU), se veut une réponse aux urgences des populations de cette partie septentrionale du pays, en proie à la menace terroriste. 

Concrètement, à Dapaong, 40 km de réseau seront déployés dans 10 quartiers, au profit de 2.500 personnes. A Naki-Est, 4 forages seront installés, un château d’eau d’une capacité estimée entre 100 et 300 m3 érigé, ainsi que 33 bornes-fontaines. Le tout, au bénéfice de quelque 5.000 personnes. 

Les chantiers devraient durer six mois, a annoncé le ministère de l’urbanisme. Enfin, d’autres travaux de construction de voirie et d’aménagement de rues seront également associés au projet.

S'inscrivant dans la continuité du dynamisme observé au premier trimestre, l'Office Togolais des Recettes (OTR) a renforcé ses efforts en matière de recouvrement des impôts et taxes tout au long de la première moitié de l'année 2023. Au cours de ce premier semestre, les recettes fiscales mobilisées ont atteint 368 milliards FCFA, enregistrant une croissance de 5,8% en comparaison avec les 348 milliards FCFA du semestre correspondant en 2022. 

Alors que ce niveau de performance correspond à 48,1% des prévisions annuelles, en ligne avec l'ambition de mobiliser 912 milliards FCFA au cours de l'année, la progression s'inscrit dans un contexte d'efforts soutenus du gouvernement pour renforcer le système fiscal.

Dans la répartition des recettes, 200 milliards FCFA ont été générés par le commissariat des impôts. Le commissariat des douanes et droits indirects, quant à lui, a connu une croissance à deux chiffres dans la mobilisation (+10,4%), passant de 152 milliards FCFA à 168 milliards FCFA,  

Les principales sources de revenus sont les taxes sur le chiffre d'affaires, c'est-à-dire la TVA et la TAF, combinées aux TVA perçues sur les importations de biens pour un montant cumulé de 116 milliards FCFA). Elles sont suivies des droits de douanes (61 milliards FCFA) et des impôts sur les sociétés (59 milliards FCFA).

Cette hausse s'explique en partie par les initiatives gouvernementales visant à accélérer la dématérialisation, la digitalisation des services fiscaux et la modernisation des méthodes de collecte des impôts et taxes. Ces efforts sont soutenus par une croissance économique solide, reflet de l'élan dynamique constaté durant une première moitié de l'année. La performance fiscale est davantage facilitée par l'adoption d'un nouveau code fiscal en 2018 et par la mise en œuvre de mesures incitatives visant les investissements privés et la création de nouvelles entreprises, avec la cellule climat des affaires. Des initiatives menées par le gouvernement, visant à stimuler et favoriser l'éclosion d'une économie en pleine expansion.

Cependant, malgré ces avancées, le Togo doit encore relever plusieurs défis. Le taux de pression fiscale, demeurant en dessous de la norme régionale de 20%, indique un potentiel fiscal encore inexploité. Conscient de cette marge de manœuvre, le gouvernement s'est engagé à continuer de déployer des efforts pour élargir l'assiette fiscale et amplifier la digitalisation de l'économie. Selon la stratégie de mobilisation de recettes élaborée pour la période 2023-2025, l'objectif est de faire progresser le taux de pression fiscale de 13,6% en 2021 à 15% d'ici à 2025.

Après deux éditions réussies en 2019 et en 2022, le Marché international de l’artisanat du Togo (MIATO) est de nouveau de retour. Le troisième acte de la manifestation biennale aura lieu du 25 octobre au 5 novembre prochains, a annoncé le ministre chargé de l’artisanat, Kokou Hodin, lors d’une conférence de presse organisée en fin de semaine écoulée. 

Pendant 10 jours, ce rendez-vous désormais bien ancré dans l’agenda artisanal africain, sera axé sur le thème de l’autonomisation de la femme et du numérique.

Le Mali à l’honneur, 300 stands et 120 000 visiteurs attendus

Comme lors des précédentes, l’édition 2023 sera marquée par une foire d’exposition, des panels et formations, des concours, ainsi que des animations culturelles. Le tout, avec le Mali, pays invité d’honneur. 

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Au total, 300 stands, dont 10 affectés à la restauration, seront érigés, et quelque 120.000 visiteurs attendus, a dévoilé le ministre, entouré pour l’occasion, de ses collègues du développement à la base et de l’action sociale. 

Pour rappel, la dernière édition, décalée en 2022 en raison de la crise sanitaire liée au Covid-19, avait également réuni 120.000 visiteurs et 15 pays participants.

Au Togo, la transformation de poulets bio à grande échelle est désormais portée par l’entreprise ‘Daba’. La société, implantée à Kpomé, (Préfecture du Zio), a reçu durant la semaine écoulée la visite de la cheffe du gouvernement, Victoire Tomégah Dogbé. 

Installée depuis 2021 et spécialisée dans l’agroalimentaire, l’entité produit et transforme de la viande de poulet. 

Nous avons commencé par la production de poulets de chair et nous élevons 36.000 poulets de chair par cycle sur notre site à Kpomé Akadjamé. Nous faisons l’abattage et la transformation sur notre site à Kpomé Zeglé. Nous avons une capacité de production de 500 poulets par heure, nous abattons jusqu’à 3.000 poulets par jour et nous transformons une partie en charcuterie”, a expliqué le Directeur général, Isidore Barcola. 

Fort de ce succès, l’entreprise, qui a vu sa production multipliée par six en deux ans (6.000 à 36.000 poulets), ambitionne désormais de passer le cap du million de poulets, et créer davantage d’emplois.

Produire ce que nous consommons, telle est notre ambition, conformément à la vision du chef de l’Etat”, a indiqué le Premier ministre, qui a salué et encouragé l’initiative.  

Affectée dans les années 90 par une surexploitation, la forêt classée de Lillikopé (Préfecture de Zio) retrouve des couleurs. Au cours des deux dernières décennies, un peu plus d’un millier d’hectares ont été reboisés sur les 3.800 que compte la superficie totale, grâce au plan d’aménagement mis en œuvre par les pouvoirs publics avec le concours des communautés locales. 

Le constat a été effectué il y a une semaine par le Premier ministre, Victoire Dogbé, lors d’une visite de supervision sur le site. 

Entourée de plusieurs membres de l’exécutif, la cheffe du gouvernement a parcouru plusieurs zones de la forêt, avant de s’entretenir avec les agents du ministère de l’environnement et des ressources forestières, sur les principaux défis.

Pour le Gouvernement, il est question de sauvegarder à tout prix ce patrimoine naturel, qui dispose d’un éco climat. 

Ce reboisement est réalisé en impliquant les communautés locales qui voient ainsi le bénéfice réel que représente cette forêt. Il faut noter que plus de 150 emplois sont ainsi créés”, a d’ailleurs rappelé le Secrétaire Général du Gouvernement, Kanka Malik Natchaba.

Pour rappel, l’Etat gère en tout 37 forêts sur toute l’étendue du territoire national.   

Au Togo, les ministères chargés de l’éducation, du commerce, et de la formation à la citoyenneté ont invité, via une note conjointe publiée le lundi 14 août dernier, les imprimeurs et éditeurs à imprimer sur les couvertures des cahiers et supports de note, des symboles de la République. 

Concrètement, les trois couplets de l’hymne national et la devise du Togo figureront sur la deuxième page de couverture, tandis que “la Marche Républicaine” et, en filigrane, le drapeau national, seront sur la troisième page de couverture, selon les indications. “Les imprimeurs veilleront à reproduire fidèlement les textes indiqués afin de ne pas tronquer le sens et d’éluder la diffusion de formulations inexactes”, ont précisé les ministres. 

L’objectif de cette démarche est de favoriser une meilleure appropriation des symboles et des emblèmes de la République par les populations, et surtout les jeunes, dans un contexte de consolidation du tissu social, de renforcement de l’Etat de droit et de promotion des valeurs de paix et de vivre-ensemble. 

Une copie des couplets de l'Hymne national et de la Marche Républicaine est mise à la disposition des éditeurs, auprès du ministère chargé de la formation à la citoyenneté.

Au Togo, les choses s’accélèrent en vue de l’opérationnalisation de l’Institut de formation pour le développement en alternance (IFAD), dédié aux énergies renouvelables. Une nouvelle étape a été franchie ce mercredi 16 août, avec la remise à Lomé des référentiels de métiers et de formation à l’Agence Education Développement (AED). 

Le document, conçu par la Synergie des Acteurs des Énergies renouvelables (SAER), un regroupement d’une trentaine d’entités, s’inscrit non seulement dans la logique non seulement de collaboration mise en place entre les IFAD et le secteur privé à travers le Conseil national du Patronat (CNP), mais aussi et surtout de concertation avec les professionnels des différents secteurs dans le pays. 

Concrètement, ces propositions de référentiels à élaborer les modules de formation au sein du futur IFAD, dont le chantier est presque à terme. 

La formation qui y sera dispensée sera en adéquation avec les besoins du monde du travail”, a assuré le président du CNP, Laurent Tamégnon. 

Pour le Directeur général de l’AED, Noupokou Dammipi, cette nouvelle étape s’inscrit dans le processus de création d'un IFAD, qui permet aux professionnels du métier concerné d’avoir un avis sur la formation. 

Pour rappel, à terme, une dizaine d’instituts sont prévus à terme sur tout le territoire national

Au Togo, comme chaque année, les activités de pêche ont officiellement cessé depuis le mardi 15 août sur le Lac Nangbéto. C’est parti pour trois mois de repos biologique, qui devraient faciliter le repeuplement du lac en ressources halieutiques, assurant ainsi sa durabilité.

Concrètement, il est interdit de pêcher, transporter ou vendre des produits issus de ce lac, au risque de s’exposer aux lois en vigueur.

Pour rappel, avec six pisciculteurs et environ 2000 pêcheurs, le Lac Nangbéto est l’un des principaux pourvoyeurs du secteur halieutique au Togo. L’instauration de meilleures pratiques de pêche et le déploiement de plusieurs initiatives par le gouvernement (plus de 300 millions FCFA d’investissement) ont notamment permis de booster sa production annuelle. 

La République de l’Ouganda a abrité du 07 au 10 août derniers, le deuxième sommet du Groupe des vingt-cinq pays africains producteurs de café (G25). Le Togo, représenté par le ministre du commerce, de l’industrie de la consommation locale, Kodjo Adedze, a activement pris part aux travaux. 

Concrètement, il s’agissait, pour le continent, de plancher sur une transformation de son secteur du café “par la valeur ajoutée”. 

Car, si selon les dernières statistiques, l’Afrique représente environ 12% de la production mondiale de café, sa production n’a contribué qu’à hauteur de 2,5 milliards $ à l’économie africaine en 2021. Ceci, alors que la valeur commerciale mondiale est estimée à 466 milliards $. 

Il faut revitaliser le café africain, pour créer une valeur ajoutée intégrale sur le produit au plan national et continental, par la transformation, la consommation domestique du café et se préparer aux opportunités qu’offrent les divers marchés, notamment celui de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf)”, a appelé Kodjo Adedze, en exprimant la volonté du Togo de repenser le secteur. 

Au terme des assises, une déclaration finale a été signée par les chefs d’Etat et de Gouvernement présents ou représentés, avec un engagement de “soutenir davantage la recherche sur la valeur ajoutée du café pour permettre l’innovation et le développement de nouveaux produits, mais aussi d’accroître l’investissement dans la valorisation du café et de ses produits et promouvoir la consommation intérieure de café”. 

En outre, le G25 a convenu de “renforcer la formation professionnelle dans le domaine du café pour les jeunes et les femmes en vue de la création d’emplois et d’améliorer l’accès au financement pour les projets de valorisation du café à travers le cadre de l’Union Africaine et de la ZLECAf”.

Pour rappel, au Togo, la dernière campagne de production de café a enregistré une hausse de 55%

Les populations de la préfecture du Zio (Région Maritime) ont célébré ce weekend, l’apothéose de leur fête traditionnelle “Ayiza”, ou Fête du Haricot. La manifestation, placée sous le thème de « l’Unité dans la diversité et du développement harmonieux et participatif », s'est déroulée en présence de la Présidente de l’Assemblée nationale, représentant le chef de l’Etat, et de plusieurs membres du gouvernement. 

Organisée chaque année depuis plus d’un demi-siècle, Ayiza commémore l’exode du peuple éwé, l’importance de la culture du haricot dans le Zio, et sa diversité culturelle. 

La célébration a été marquée par une ferveur populaire, des danses folkloriques, une démonstration d’activités champêtres, des expositions de produits locaux, et une simulation de chasse.