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L’année 2023 s’est achevée il y a quelques jours. Dans une rétrospective publiée mercredi 03 janvier 2024, la ministre de l’économie numérique et de la transformation digitale, Cina Lawson est revenue sur les grandes actions réalisées par son département, en vue de l’atteinte des objectifs définis dans les référentiels de développement du Togo.

Renforcement de la connectivité, notamment avec le déploiement du câble sous-marin de dernière génération Equiano de Google, identification de la population avec le lancement des premiers tests de recensement biométrique, renforcement du cadre réglementaire, avec notamment la mise à jour de la loi sur les transactions électroniques, poursuite de la digitalisation des services publics, plusieurs actions phares ont ainsi été rappelées par la ministre.

A ces dernières, s’ajoutent également le renforcement de la cybersécurité, l’appui à l’écosystème de l’innovation et la formation de la jeunesse, ou encore l’accélération de la mobilité et l’intégration régionale avec les accords signés par l’Arcep.

« 2023 aura été une année de voies nouvelles explorées et tracées, d’opportunités saisies et aussi d’actions concourant à la transformation et à l’innovation numériques du Togo. Bien plus qu’une simple année calendaire, elle nous a permis de poser de nouveaux jalons vers l’atteinte de nos objectifs de faire du Togo un hub digital », a affirmé Cina Lawson.

Cap sur 2024

Puis, de se projeter sur la nouvelle année : « Pour 2024, nous comptons sur l’ensemble des parties prenantes pour réussir l’identification biométrique de la population, digitaliser les services publics prioritaires et renforcer les capacités du Togo en infrastructures pour une meilleure connectivité. La dynamisation de l’innovation et l’écosystème numérique local nous tient également à cœur et nous ne ménagerons aucun effort pour y parvenir ».

Rétrospective 2023 de l’économie numérique

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Numérique : les réalisations marquantes en 2022 au Togo

Au Togo, le processus d’élaboration du Schéma national d’aménagement du territoire (SNAT) est en branle. Neuf mois après le lancement officiel des travaux, un premier bilan diagnostic est opérationnel.

Le rapport provisoire de ce document, réalisé par un consortium de cabinets, est soumis depuis le mercredi 3 janvier aux différents acteurs nationaux de la planification. L’objectif est d’examiner et d’approuver ce diagnostic qui devrait améliorer la cohérence et la synergie des politiques publiques en ce qui concerne l’espace national.

Entre autres points révélés par le bilan, les inégalités territoriales, les fractures socioéconomiques, la question démographique et l’explosion de la jeunesse, la problématique urbaine et rurale, la gestion foncière, l’insécurité, les changements climatiques, la dégradation rapide des ressources, ou encore l’étalement urbain rapide de Lomé.

« Le Schéma national d’aménagement du territoire est une des options pouvant contribuer à l’avènement d’un Togo politiquement stable, économiquement croissant, socialement équitable, avec un fort indice de développement du bonheur, que nous appelons de tous nos vœux », a affirmé le ministre, conseiller du Président de la République, Pré Simféitchéou, à l’ouverture des assises.

Les travaux s’achèvent ce jeudi.  

La Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC) renouvelle son bureau. L’Assemblée nationale a procédé le vendredi 29 décembre dernier à l’élection de de six nouveaux membres.

L’acte, qui s’inscrit dans le cadre des attributions de la Représentation nationale, vise notamment à insuffler une nouvelle dynamique au régulateur. Les six nouveaux membres, élus par les députés, provenaient de deux listes soumises lors d’un appel à candidatures : celle des professionnels relevant de l’Observatoire Togolais des Médias (OTM), et celle des candidats n’appartenant ni aux médias, ni à la presse, ni aux institutions de la République.

Pour rappel, la HAAC est l’institution de régulation des médias. Elle a pour mission de garantir la qualité des programmes,  d’assurer la liberté et la protection de la presse et de tous moyens de communication de masse dans le respect de la loi, de veiller au respect de la déontologie en matière d’information et à l’accès équitable des partis politiques, des associations et des citoyens aux moyens officiels d’information et de communication et de garantir l’utilisation équitable et appropriée des organismes publics de presse et de communication audiovisuelle par les institutions de la République. Elle est composée de neuf membres choisis sur la base de leurs compétences, parmi lesquels trois désignés par le Président de la République.

Liste des nouveaux membres

EKPE Komla Dodzi

GAWOU Kodjo

KANWORE Sambiani Mindieba

TCHAGNAO Arimiyao

ABETE Pirenam

AGBOH Komlanvi  

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a adressé ce mardi 02 janvier, un message de félicitations à son homologue, Félix Tshisekedi Tshilombo, réélu il y a quelques jours à la tête de la République Démocratique du Congo (RDC).

« Je suis convaincu que ce nouveau mandat nous offre l’opportunité de poursuivre le renforcement des liens historiques d’amitié, de fraternité et de coopération entre nos pays », a formulé le n°1 togolais.

Elu une première fois en 2019, le leader congolais est arrivé en tête des résultats provisoires du dernier scrutin, donnés le 31 décembre dernier par la Commission électorale.

Pour rappel, le Togo et la RDC entretiennent d’excellentes relations, matérialisées par les concertations régulières entre leurs dirigeants. Le dernier déplacement officiel du chef de l’Etat en terre congolaise remonte à juillet dernier, à l’occasion des 9èmes Jeux de la Francophonie.  

Au Togo, la journée du mardi 02 janvier 2024 sera fériée, chômée et payée sur toute l’étendue du territoire.

La décision, prise ce dimanche 31 décembre 2023 par le Gouvernement, vise à permettre aux travailleurs des secteurs public, parapublic et privé, ainsi qu’à la population, de reprendre sereinement les activités après les fêtes de fin d’année.

Lundi, jour de l’an, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a, dans un message publié sur les canaux officiels, adressé ses vœux aux concitoyens.

« Poursuivons avec détermination, la noble œuvre de construction »

« À l’entame de cette année nouvelle, je forme pour chacun de vous des vœux de santé, de bonheur, de paix et de progrès. Poursuivons avec détermination la noble œuvre de la construction du Togo moderne, paisible, prospère et solidaire auquel nous aspirons », a formulé le chef de l’Etat.

Le Premier ministre, Victoire Dogbé, a également adressé ses vœux : « Que 2024 nous apporte bonheur, paix, santé, sérénité, et prospérité. Qu’elle soit une année empreinte de moments précieux et de succès partagés », a souhaité la cheffe du gouvernement.

Au Togo, l’année 2023 qui s’achève a été marquée par des mutations majeures dans le domaine de l’agriculture. Avec ses plus de 3,6 millions d’hectares de terres cultivables, sa contribution estimée à plus de 40% du PIB, et surtout son rôle de pourvoyeur d’emplois (près des deux tiers de la population active), le secteur est en effet l’un des principaux sur lequel le pays compte s’appuyer dans sa route vers le développement.

Retour sur les grandes actions initiées par le gouvernement durant l’année.

Les FOPAT : tirer l’agriculture vers le haut

Lancée le 14 janvier à Dapaong pour le compte de la région des Savanes et clôturée le 20 avril à Kara, l’édition 1 du Forum national des producteurs agricoles du Togo (FoPAT), placée sous le thème général « la transformation structurelle de l’agriculture togolaise : défis et perspectives » a permis au gouvernement et aux producteurs agricoles de jeter les bases d’une agriculture moderne et performante.

https://twitter.com/FEGnassingbe/status/1619656759156805632

Point d’attraction des acteurs des chaînes de valeurs agricoles de toutes les régions du pays, les FoPAT ont été une occasion pour les producteurs agricoles d’échanger avec les cadres du ministère de l’agriculture, de l’élevage et du développement rural sur les difficultés qu’ils rencontrent au quotidien pour des solutions pérennes, mais également d’engager un dialogue direct avec le chef de l’Etat.

Que ce soit à Dapaong, Tsévié, Atakpamé, Sokodé ou Kara, ces fora ont été une occasion pour les agriculteurs, éleveurs, pêcheurs, transformateurs et autres acteurs des chaines de valeur agricoles, sylvopastoraux et halieutiques du Togo, de faire le bilan de la dernière campagne agricole, de tirer des leçons, de formuler des résolutions pertinentes pour un développement intégral de l’agriculture dans le cadre du processus de transformation structurelle de l’agriculture togolaise voulue par le Président de la République.

ZAAP : de grands progrès en 2023  

Lancées il y a quelques années par le gouvernement, les zones d’aménagement agricole planifiées (ZAAP) ont surtout connu un essor remarquable au cours de cette année, malgré les effets néfastes de la conjoncture internationale et les difficultés enregistrées.

Sur les 130 zones érigées et mises en valeur pour une superficie totale de 12.608 hectares sur l’ensemble du territoire national, les résultats des évaluations portées sur 76 ZAAP ont permis d’observer des résultats impressionnants.

En termes de productivité, les rendements des exploitants des ZAAP sont supérieurs à ceux des producteurs hors ZAAP avec une différence moyenne de 36% (33,5% pour le sorgho, 77,5% pour le maïs, 18,25% pour le riz et 30% pour le soja).

Dans l’ensemble, l’activité agricole a aussi généré un revenu moyen toutes spéculations confondues, de 397.250 FCFA sur les ZAAP contre 291.600 FCFA hors ZAAP, soit une augmentation de 36% des rendements et revenus.

Mécanisation : booster la productivité

L’année 2023 a également été celle du lancement du programme de mécanisation du secteur. L’objectif de cette initiative, fortement souhaitée par les acteurs agricoles, est notamment de réduire la pénibilité du travail de la terre, compenser le manque de personnel et améliorer la productivité.

Deux centres ont d’ores déjà été lancés, à Tchitchao pour le compte de la région de la Kara et à Tové pour le compte de la région des Plateaux. Ces infrastructures agricoles seront dotées de matériels et équipements modernes qui serviront à faciliter les différentes étapes de la production agricole pour in fine, augmenter les surfaces exploitables et la productivité.

Intrants : assurer une disponibilité continue

Durant l’année 2023, malgré le contexte international marqué par la crise alimentaire, l’engagement de l’exécutif a été de nouveau au rendez-vous, pour mettre les intrants en quantité suffisante et à prix abordable à la disposition des producteurs.

Ces derniers ont notamment bénéficié d’une subvention sur les engrais pour la campagne agricole 2022-2023. Pour un prix subventionné de 13.000 FCFA, l’engrais a été livré aux producteurs à 18.000 FCFA alors que le prix non subventionné devrait leur revenir à 31.000 F.

Principale information à retenir : aucune pénurie d’engrais n’aura été enregistrée au cours de la campagne agricole.

Un Centre de services agricoles pour améliorer la compétitivité

L’année a également connu la création d’un centre des services agricoles dans la ville de Kpalimé.

Cette infrastructure, fruit du partenariat entre l’État togolais et le groupe OCP (Office Chérifien des Phosphates) avec l’appui de la banque mondiale, vise à améliorer la compétitivité des chaînes de valeur agricole et à renforcer les capacités des agriculteurs en fournissant un large éventail de produits et services essentiels.

De fait, il s’agit d’un guichet unique régional pour les agriculteurs togolais, offrant un accès facile à des intrants agricoles de qualité tels que les engrais, les semences et les produits phytosanitaires. En outre, il servira de cadre dédié à un accompagnement personnalisé pour améliorer les pratiques agricoles.

Enfin, il faut rappeler la création dès le début de l’année de l’Agence de transformation agricole (ATA).

Un peu plus de deux semaines après la fin des discussions climatiques à Dubaï, le Togo fait le point sur sa participation. Le ministère de l’environnement et des ressources forestières a organisé dans ce sens ce jeudi 28 décembre à Lomé, une rencontre de restitution.

L’activité, qui a réuni des institutions publiques, privées, et des organisations de la société civile, visait à faire le bilan de la participation togolaise aux négociations, afin de ressortir les bonnes pratiques et tirer des leçons pour renforcer l’action climatique du pays.

« Notre participation a été fructueuse », a déclaré Foli-Bazi Katari, avant de détailler les grandes lignes des initiatives prises.

Représenté par 150 délégués issus de divers secteurs, de municipalités, d’ONG, et de médias, le Togo avec à sa tête le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a notamment conclu deux gros partenariats : le premier, avec AMEA Power pour accroître les capacités de la centrale de Blitta, et le second avec le groupe français Meridiam, pour lancer prochainement les travaux de la centrale de Sokodé.

Une troisième entente a également été scellée, entre l’assureur AXA Climate et les communes Kloto 1, Golfe 1 et Golfe 7, pour la mise en œuvre d’un projet de protection contre les inondations.

Outre ces accords, le pays a pris part à de nombreuses sessions, partageant son expérience avec les initiatives en lien avec le changement climatique et la protection de la diversité.

Principal partenaire du Togo dans sa participation à la Conférence des parties, le PNUD, à travers sa représentante-résidente, Binta Sanneh, a pour sa part réaffirmé l’engagement de son institution à accompagner le pays sur la question climatique.

Au Togo, le processus de révision des offres de formation au niveau du Certificat d’aptitude professionnelle (CAP) est lancé. Les manœuvres ont été officiellement lancées le mardi 26 décembre dernier à Lomé, avec les filières d’électricité d’équipement et de maçonnerie. 

S’il s’agit de répondre aux nouvelles exigences professionnelles, l’objectif visé par le ministère en charge du secteur est d’assurer l’adéquation entre la formation et l’emploi et remédier par la même occasion aux défis de l'employabilité. 

En outre, l’initiative vise à mieux soutenir les établissements et centres de formations dans la mise en œuvre de la formation en alternance.

Ce qui va changer, c'est que les programmes seront désormais organisés en compétences et en modules afin de répondre au mieux aux besoins du marché de travail”, a expliqué Essodina Atcholadi, directeur de la pédagogie et des réformes.

Les travaux qui s’achèvent vendredi, verront l’élaboration de plusieurs documents tels que le référentiel de formation et d’évaluation, le guide pédagogique et d’organisation ainsi que le carnet de bord du formateur et de l’apprenant.

Au Togo, les efforts se poursuivent pour une meilleure utilisation des pesticides dans le secteur agricole. Le ministère de l'environnement et des ressources forestières a lancé en fin de semaine écoulée un “projet d’appui à la gestion efficiente des pesticides”.

L’initiative, qui bénéficie de l’appui de l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), vise à améliorer l'utilisation des pesticides et réduire leurs effets néfastes sur la santé humaine, animale et sur l'environnement. Il sera réalisé sur une période de deux ans, dans l’ensemble du pays.

Le programme va nous permettre de promouvoir l’utilisation des biopesticides dans le domaine du maraîchage en mettant en place 05 jardins écoles dans les différentes régions du pays” a expliqué Essolakina Bafei, coordinateur du projet.

A terme, des alternatives aux pesticides chimiques devront également être développées, pour une meilleure prise en compte de l’environnement et de la santé dans les pratiques agricoles.

Pour rappel, il y a quelques années, le pays a marqué un pas significatif, en renforçant sa lutte contre les pesticides non homologués

A quelques jours de la fin de l’année 2023, le Togo dresse le bilan de son action diplomatique. Le ministre des affaires étrangères, de l’intégration régionale et des Togolais de l’extérieur, Robert Dussey, s’est en effet une nouvelle fois plié au traditionnel exercice annuel.

Dans une interview accordée à la presse nationale, le chef de la diplomatie togolaise est revenu sur les grands chantiers menés par le pays durant l’année sous l’impulsion du Président de la République, aussi bien sur le continent qu’en dehors.

Médiation dans la crise entre la Côte d’Ivoire et le Mali, facilitation auprès de plusieurs pays (Burkina, Niger, Soudan…), porte-voix d’un nouvel élan panafricaniste, renforcement du réseau diplomatique…, plusieurs actions ont ainsi été rappelées.

« En 2023, le Togo a renforcé son engagement pour la paix et la sécurité en Afrique et dans le monde et a œuvré pour l’avènement d’une Afrique émancipée capable de régler ses propres problèmes et qui participe à la gouvernance mondiale. Le renforcement de sa coopération avec des pays et institutions partenaires a été aussi au cœur de nos préoccupations durant l’année finissante », a résumé Robert Dussey.

Bilan 2023 de la diplomatie togolaise

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