En prélude au sommet conjoint des Chefs d’Etats et de gouvernement de la Cedeao et de la Ceeac qui s’ouvre ce lundi 30 juillet à Lomé, l’Aéroport International Gnassingbé Eyadema de Lomé est le théâtre depuis hier d’un intense ballet d’arrivées de délégations de haut niveau.

C’est le président de la République Centrafricaine, Faustin Archange Touadera, qui a le premier, foulé le sol togolais. Il a été accueilli à sa descente par le chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé.

Le président centrafricain a été suivi par ses homologues Roch Marc Christian Kaboré, Dénis Sassou-N’guesso, Macky Sall, José Mario Vaz, Adama Barrow, Mahamadou Issoufou, Georges Weah, Muhammadu Buhari, Nana Akufo-Addo, Alpha Condé, Julius Maada Bio et Alassane Ouattara. Respectivement présidents du Burkina Faso, du Congo, du Sénégal, de la Guinée Bissau, de la Gambie, du Niger, du Libéria, du Nigéria, du Ghana, de la Guinée Conakry, du Sierra Léone et de la Côte d’Ivoire.

Les délégations burundaise, angolaise, équato-guinéenne et santoméenne ont été également accueillies à leur arrivée sur le tarmac par le chef de l’Etat et président en exercice de la Cedeao, Faure Essozimna Gnassingbé.

Les autres délégations sont attendues ce matin pour ce sommet de haut niveau consacré à la paix, la sécurité, la stabilité et la lutte contre l’extrémisme violent.

Outre ce sommet inédit entre les deux organisations régionales, Lomé abrite également du 30 au 31 juillet 2018, deux autres rencontres internationales que sont la 20ème session des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UEMOA et le sommet ordinaire de la CEDEAO. 

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Le Chef de l’Etat togolais, président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Cedeao, Faure Gnassingbé, était à son grand oral le 27 juillet 2018. C’était à l’occasion de la séance de dialogue BRICS-Afrique, placée sous le thème « Comment renforcer la coopération entre les BRICS et l’Afrique pour une croissance inclusive et une prospérité partagée ? ». Il avait à ses côtés le Président Macky Sall du Sénégal.

Dans un discours concis, il a, au nom de la Cedeao, adressé ses remerciements aux leaders des BRICS pour l’invitation à participer à ce sommet. Une preuve, selon lui, de leur l’esprit d’ouverture et sens de solidarité. Il a ensuite présenté à l’auditoire la CEDEAO, une organisation qui regroupe quinze (15) Etats et représente une population d’environ 320 millions d’habitants.

Une vision commune BRICS-CEDEAO

Le Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao a, après avoir déclaré adhérer au thème de la rencontre, mis en relief « les efforts inlassables » déployés au sein de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest pour « plus d’intégration économique et le bien-être des populations », avec pour socle, la croissance inclusive et le développement partagé.

A cet effet, il rappelle « la vision 2020 » baptisée « Vers une communauté démocratique et prospère », élaborée par l’institution sous régionale afin de parvenir à une région de paix et de prospérité, découlant des engagements de développement à long terme pris par l’ensemble des pays membres.

Cette vision, souligne-t-il, « repose sur cinq piliers transformationnels pour le développement intégré de l’Afrique de l’Ouest à savoir la paix et la sécurité, la bonne gouvernance, la mise en valeur des ressources de la région, l’intégration économique et monétaire et la promotion du secteur privé ». Elle s’est traduite par un programme communautaire de développement dont la version révisée, adoptée par les chefs d’Etat en décembre 2016, comporte des projets prioritaires dans le domaine des infrastructures de transport, de l’énergie, de l’agriculture et de la santé.

Faure Gnassingbé a, plus concrètement, indiqué que l’un des projets majeurs de ce programme communautaire de développement, est le projet de construction d’une autoroute Lagos-Dakar en deux phases, à savoir Lagos-Abidjan et Abidjan-Dakar. Il a ajouté, à cet égard, que « la première phase est le tronçon par lequel transitent 70% des marchandises de la région et relie les deux grandes capitales économiques que sont Abidjan pour la République de Côte d’Ivoire et Lagos pour la République Fédérale du Nigéria ».

Des pistes de partenariat et de coopération BRICS-CEDEAO

Le Chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé a exploré des pistes de partenariat et de coopération entre la Cedeao et les BRICS. « Pour mettre en œuvre efficacement ces chantiers lancés dans le cadre de la «vision 2020 », fait-il observer, « des Task Force de haut niveau composées des chefs d’Etat de la sous-région sont mises en place, notamment sur le programme de la Monnaie unique de la CEDEAO et sur le programme de libéralisation des échangesSur l’ensemble de ces chantiers, il existe de bonnes opportunités de coopération avec les BRICS car, nous savons que vos pays excellent dans le domaine de la construction des infrastructures ».

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Faure Gnassingbé et Cyril Ramaphosa, président de l’Afrique du Sud.

Dans cette volonté de coopération entre les deux entités, le Chef de l’Etat adresse un appel solennel aux pays membres des deux organisations: « Nous invitons donc les pays de nos deux organisations, les BRICS et la CEDEAO, à se rapprocher pour étudier les possibilités de coopération et de partenariat ». Et ajoute : « Dans cette perspective, un partenariat gagnant-gagnant avec la nouvelle banque de développement créée par les BRICS en 2016 pourrait se nouer avec la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC). Je pense que ce sont deux bras financiers au service du développement qui pourraient se rapprocher peut-être par une prise de participation croisée dans les structures pyramidales de chacune des deux institutions ».

En marge de ce sommet de haut niveau, le Chef de l’Etat a eu, pêle-mêle, à s’entretenir avec Cyril Ramaphosa, président de la nation Arc-En-Ciel, Vladimir Poutine de la Russie, Xi Jinping de la Chine.

mercredi, 25 juillet 2018 11:42

Le Togo choisi pour abriter trois sommets

La capitale togolaise sera l’objet de toutes les attentions la semaine prochaine. En deux jours seulement, Lomé abritera trois sommets de grande importance. La 20ème Session Ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), le sommet de la CEDEAO et l’inédit sommet entre la CEDEAO et la Communauté Economique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC).

C’est la 20ème Session Ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UEMOA qui ouvrira le bal de ces rencontres de grande importance qu’abritera la ville de Lomé ce 30 juillet.

Ces assises connaîtront la participation de plusieurs chefs d’Etat ou de gouvernement, et des responsables d’institutions spécialisées de l’Union. Ils discuteront de plusieurs sujets, notamment le Rapport sur l’état de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine, la Note sur l’état de convergence dans les Etats membres de l’Union, ainsi que l’état de mise en œuvre des chantiers de Haut niveau : Initiative Régionale pour l’Energie Durable (IRED), la Paix et la sécurité, puis de la Sécurité alimentaire dans l’espace UEMOA.

Ce même 30 Juillet 2018 se tiendra le premier sommet conjoint des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO et de la CEEAC. Cette rencontre inédite sera l’occasion de discussions sur les fléaux du terrorisme et l’insécurité qui sévissent dans les deux régions.

Les rencontres seront clôturées le 31 Juillet par le sommet ordinaire de la CEDEAO. Ce sommet qui consacrera la fin du mandat du Président Faure Gnassingbé à la tête de la conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement, sera l’occasion de faire le point du mandat du chef de l’Etat togolais, d’aborder les différentes crises dans la sous région, la question de la monnaie unique et l’élection d’un nouveau président de l’institution.

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La ministre des Postes et de l’Economie Numérique a officiellement ouvert ce jour, 23 juillet 2018 à Lomé, une réunion d’évaluation de la mise en œuvre du Free Roaming en Afrique de l’Ouest. Organisée par l’Autorité de Réglementation des secteurs de postes et de Télécommunications (ART&P), en collaboration avec le ministère des Postes et de l’Economie Numérique, cette rencontre qui s’étend sur deux jours et qui fait suite à celle de Conakry, devra permettre aux participants de faire le bilan de la mise en œuvre du Protocole d’Abidjan sur le Free Roaming.

Un protocole qui vise à faciliter l’intégration régionale à travers la mobilité des personnes, en offrant aux utilisateurs des pays signataires, lorsque ceux-ci voyagent et sont sur roaming, la possibilité de recevoir des appels à des tarifs appliqués localement.

Selon la ministre, « l’importance de ce projet pour les populations et les économies des Etats signataires n’est plus à démontrer ». En effet, se réjouit-elle, « après le lancement de Roaming sans frais ni surtaxes, les données récoltées auprès des opérateurs, attestent de l’augmentation du volume du trafic du free roaming ». Une situation bénéfique tant pour les utilisateurs, les opérateurs que pour les Etats, indique-t-elle.

Notons que ce dispositif est en application dans sept (07) pays à savoir la Guinée Conakry, le Mali, le Sénégal, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Cap Vert et le Togo. Le Bénin a rejoint l’initiative en décembre 2017 et est à pied d’œuvre pour la rendre effective.

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Le 04 juin 2017, le Chef d’Etat togolais Faure Gnassingbé a été porté à la tête de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Cedeao à l’issue du sommet de l’organisation tenu à Monrovia. Elu par acclamation à ce poste, il a succédé à Ellen Johnson Sirleaf, selon un principe de présidence tournante alternativement assumée par francophones et anglophones. Ce mandat d’un an, le président togolais l’a dédié à l’ancrage de la coopération entre les Etats membres, l’intégration entre les peuples, la paix, la sécurité et la stabilité dans la sous-région ouest-africaine.

Le dossier bissau guinéen, une priorité du mandat de Faure Gnassingbé

A sa prise de fonctions, la sous-région était confrontée à d’énormes défis, notamment en matière de paix. La situation politique tendue en Guinée Bissau, était l’un des dossiers brûlants dont le règlement est devenu l’une des priorités de son mandat. L’ancienne colonie portugaise traversait des turbulences depuis la destitution, par le président Vaz, de son Premier ministre, Domingos Simoes Pereira, chef du Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), plongeant le pays dans une grave crise politique. Une décision prise contre la volonté de son propre camp en août 2015.

Sur ce dossier, l’objectif du nouveau président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement a été de donner un coup d’accélérateur au processus de sortie de crise qui piétinait et achoppait notamment sur la nomination d’un Premier ministre de consensus. En effet, en sa qualité de président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Cedeao, il s’est assigné entre autres pour mission, de faire aboutir ce processus dont l’un des points forts a été la signature des accords de Conakry, sous l’égide du président Alpha Condé.

Subtil maniement de la carotte et du bâton, une stratégie payante

Dans cette perspective de retour à la paix et à la stabilité dans ce pays, le Chef de l’Etat togolais a usé d’un subtil maniement de la carotte et du bâton. En effet, il a multiplié plusieurs missions diplomatiques en faveur de la paix dans la capitale bissau guinéenne, menées par son principal bras opérationnel, Robert Dussey, patron de la diplomatie togolaise, de concert avec des délégations de l’instance communautaire. Mais, pour atteindre l’objectif partagé par l’ensemble de la Cedeao, il a changé d’approche en ce qui concerne le moyen d’y parvenir.

Mettant à exécution la menace de sanction, brandie à la session extraordinaire du 27 janvier 2018, l’institution régionale a annoncé, le 1er février 2018 : « Les Chefs d'Etat et de gouvernement de la CEDEAO ont mis en œuvre des sanctions individuelles contre les personnes ou organisations qui entravent le processus de sortie de crise en Guinée Bissau ». Cette décision a été signée par le président en exercice de la CEDEAO, Faure Essozimna Gnassingbé, et est intervenue une semaine après la mission effectuée par une délégation de l'organisation à Bissau et la nomination d'un nouveau chef de gouvernement, Augusto Antonio Artur Da Silva. Elle a visé 19 personnalités proches du président Jose Mario Vaz. « Les sanctions qui sont imposées à ces personnes portent sur la suspension de leur participation aux activités de la Communauté, l'interdiction de voyager et la dénégation de visas à leur encontre et des membres de leurs familles, ainsi que le gel de leurs avoirs financiers et de ceux de leurs familles partout où ils se trouvent », précise la décision de la CEDEAO.

Cette nouvelle approche impulsée par le Chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé a été le catalyseur d’une rapide évolution de la situation politique dans ce pays. A l’issue d’un sommet extraordinaire convoqué par le président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Cedeao à Lomé, le 14 avril 2018, Jose Mario Vaz a pris des engagements, dont la nomination d’un nouveau Premier ministre de consensus, devenue effective quelques heures après cette rencontre.

A César ce qui est à César…

« A César ce qui est à César et à Faure Gnassingbé ce qui est à Faure Gnassingbé » ! Ce coup d’éclat diplomatique a valu des honneurs au Chef de l’Etat togolais, à la tête de l’institution communautaire. Naturellement, c’est le président bissau guinéen qui s’est, le premier, prêté à ce geste de reconnaissance. « Je tiens à remercier la Cédéao et tout particulièrement le président du Togo dont l’engagement a été déterminant pour arriver là où nous sommes aujourd’hui », a-t-il déclaré, dans un entretien accordé au site d’informations  republicoftogo.com.

Comme lui, le nouveau Premier ministre a exprimé ses remerciements au Chef de l’Etat togolais pour son intervention  décisive, sa dextérité et son engagement pour la paix en Guinée Bissau. Le pays devrait organiser des législatives en novembre 2018 pour acter un retour  définitif à la normale, conformément aux accords survenus à Lomé. Le défi, c’est que les autorités bissau guinéennes et la Cedeao conjuguent leurs efforts pour ne pas compromettre la dynamique en cours.

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En prélude au sommet conjoint des chefs d’Etat de la Cedeao et de la Ceeac qui se tiendra le 30 juillet prochain à Lomé, les experts des deux communautés se sont réunis les 10 et 11 juillet dans la capitale togolaise pour une réunion préparatoire.

Les travaux ont permis aux experts issus des ministères des affaires étrangères et de la défense des pays membres des deux institutions, d’échanger sur la question sécuritaire. Ils ont également exploré des pistes de solutions afin de venir à bout du terrorisme.

Au terme de cette réunion qui a vu également la participation des cadres de la Commission de la Cedeao et du Secrétariat Général de la Ceeac, ainsi que des représentants des Nations Unies et de l’Union Africaine, les experts ont formulé des recommandations à l’endroit des chefs d’Etat et de Gouvernement.

L’accent a été mis sur un renforcement de l’échange d’informations et la coopération militaire entre les deux communautés, l’élaboration d’une stratégie commune en matière de lutte contre la radicalisation et l’extrémisme violent, ainsi que l’implication des communautés locales et de la société civile.

Un projet de déclaration conjointe des deux institutions sur la paix, la stabilité et la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent a été adopté à l’issue de la réunion.

Le document sera soumis à la réunion des ministres des Affaires étrangères et de la Sécurité qui se tiendra à Lomé le 28 juillet prochain.  

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L’Organisation Ouest Africaine de la Santé, l'OOAS, a célébré lundi 9 juillet 2018 son 31ème anniversaire. En effet, le 9 juillet 1987, les Chefs d’Etat et de gouvernement de la Cédéao adoptaient le protocole portant création de l’OOAS, en tant qu’unique Institution spécialisée en santé de l’espace ouest-africain.

La commémoration de ce jubilé de perle a été marquée par une cérémonie officielle à Kara (420 km de Lomé) dans l’enceinte du CHU de la ville, présidée par le ministre de la santé et de la protection sociale, Moustafa Mijiyawa (photo), en présence du DG de l’institution, le Professeur Stanley Okolo. 

Ce dernier a, pour l’occasion et en guise de soutien à la contractualisation des hôpitaux entreprise par le gouvernement, fait un don 5 millions de Fcfa au Chu Kara. Le chèque a été réceptionné par le ministre de santé et remis au directeur de l’établissement.

 Dans son intervention, le patron de l’Ooas, est revenu sur le bilan des activités de son organisation depuis sa création. L’édification du Centre régional de surveillance et de contrôle des maladies de la Cedeao à Abuja, la formation et le perfectionnement de plus de 1000 personnels de santé, l’harmonisation des politiques pharmaceutiques dans la région et l’amélioration de la sécurité de la chaîne d’approvisionnement en médicaments et vaccins, entre autres, ont été énumérés.

« Ce sont là de très grandes réalisations mais il nous faut faire davantage », a-t-il reconnu, en précisant que, pour les années à venir, l’Ooas, entend « veiller à ce que ses actions et interventions aient un impact visible sur les populations ».

Pour information, le siège de l’Ooas se trouve à Bobo-Dioulasso au Burkina Faso.

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Résolument engagé dans la lutte contre le trafic et la prolifération des armes, le Togo s’apprête à lancer une vaste opération de marquage des armes des forces de sécurité (police, gendarmerie et armée).

 Cette opération qui vise à garantir la traçabilité, notamment en cas de vol d’armes, est financée par le Japon qui soutient le gouvernement togolais dans son engagement à appliquer les recommandations de la Cedeao et des Nations Unies. 

Elle vise également à mettre en application le point 16 des objectifs de développement durable (ODD) axé sur la promotion de sociétés pacifiques et inclusives pour le développement durable, notamment la réduction nette, d’ici 2030, du trafic des armes, et la lutte contre toutes formes de criminalité organisée.

Une opération similaire s’était déroulée l’année dernière pour tous les particuliers détenteurs de fusils de chasse et avait reçu le soutien du Centre régional des Nations Unies pour la paix et le désarmement en Afrique (Unrec) dont le siège flambant neuf offert par le gouvernement togolais a été inauguré jeudi dernier à Lomé, en présence de Izumi Nakamitsu, SG adjointe de l’Onu.

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Consacrée à la mise en œuvre des programmes intégrateurs, la 80ème session du Conseil des ministres de la CEDEAO s’est traduite par la nomination et la prestation de serment des 17 fonctionnaires statutaires récemment nommés, dont 2 Togolais, qui devront travailler à accroitre l’intégration, en vue de renforcer la visibilité de l’institution sous régionale.

Le Togolais Téi Konzi prête serment en tant que Commissaire aux commerce, douane et libre circulation. Son compatriote Kimelabalou Aba prend officiellement le manteau de Directeur général du groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA).

Pour Léné Dimban, Représentant de la CEDEAO au Togo, ces nominations, rendues possibles grâce aux reformes impulsées par le Chef de l’Etat, président en exercice de l’institution d’intégration, vise à passer, à l’échéance 2020, d’une CEDEAO des Etats, à une CEDEAO des peuples.

Mais bien avant, la 40ème session ordinaire du conseil de médiation et de sécurité de l’institution a permis aux acteurs de se pencher sur les mécanismes relatifs à la paix et la sécurité. Les discussions auront porté également sur les mécanismes d’alerte précoce en cas de prévention de crises, et des moyens devant permettre d’éradiquer les différentes crises dans la région en vue d’asseoir le développement.

Ce rendez-vous aura permis aux ministres d’examiner l’ordre du jour du prochain sommet qui aura lieu fin juillet à Lomé. Le Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé, préside depuis juin 2017, la commission des Présidents de l’institution d’intégration sous régionale.

Liste des fonctionnaires statutaires et Commissaires de la Cedeao

  • Président : Jean-Claude Kassi Brou (Côte d’Ivoire)
  • Vice-présidente : Finda Koroma (Sierra Léone)
  • Commissaire aux Finances : Halima Ahmaed (Nigeria)
  • Commissaire en charges des affaires Politiques macroéconomiques et de la recherche économique : Kofi Konadu Apraku (Ghana)
  • Commissaire chargé du Commerce, des douanes et de la libre circulation : Téi Konzi (Togo)
  • Commissaire pour l’Agriculture, l’environnement et les ressources en Eau : Sékou Sangaré (Guinée)
  • Commissaire en charge des Infrastructures : Pathé Gueye (Sénégal)
  • Commissaire Affaires politiques, paix et sécurité : Francis Béhanzin (Bénin)
  • Commissaire en charge des Affaires sociales et genre : Siga Fatima Jagne (Gambie)
  • Commissaire chargé de l’Administration générale et des conférences : Vafolay Mbande Tulay (Liberia)
  • Commissaire en charge des Ressources humaines : Jeremias Dias Furtado (Cap-Vert)
  • Commissaire au département Education science et culture : Leopoldo Amado (Guinée-Bissau)
  • Commissaire en charge de l’Energie et des mines : Sédiko Douka (Niger)
  • Commissaire en charge des Télécommunications et technologie de l’information : Zouli Bonkoungou (Burkina Faso)
  • Commissaire en charge de l’Industrie et de la promotion du secteur privé : Mamadou Traoré (Mali)
  • Auditeur général des institutions de la Cedeao : Alfred Mahamadu Braimah (Ghana)
  • Directeur général du groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA) : Kimelabalou Aba (Togo)
  • Directeur général de l’organisation ouest africaine de la santé (OOAS) : Stanley Okolo (Nigeria) 
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Lomé va accueillir le 30 juillet prochain, le sommet conjoint des chefs d’Etat de la Cedeao et de la Ceeac.

Annoncée en avril dernier pour juillet, la tenue de cette assise a été confirmée par Ali Bongo Ondimba, président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) à l’occasion de la 31eme session de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA) qui s’est tenue le lundi 02 juillet 2018, à Nouakchott, en Mauritanie.

Selon le chef de l’Etat gabonais, ce sommet, le premier du genre, sera précédé d’une réunion ministérielle, dont les thématiques porteront sur la paix, la sécurité, la radicalisation et l’extrémisme violent.

En outre, le sommet Cedeao-Ceeac sera consacré à la prise d’engagements et à la mise en place d’une alliance qui servira à mutualiser les efforts, à développer des synergies, afin de relever ensemble les défis auxquels sont confrontées les deux organisations.

Pour rappel, la Ceeac regroupe 11 pays : Angola, Burundi, Cameroun, Centrafrique, Congo, RDC, Guinée Equatoriale, Tchad, Sao-Tomé et Principe et Rwanda.

La Cedeao quant à elle en compte 15 : Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée Bissau, Libéria, Mali, Niger, Nigéria, Sierra Léone, Sénégal et Togo. 

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