(Togo Officiel) - Dans un communiqué conjoint rendu public ce lundi 19 mars, le groupe des 5 (la coordination du Système des Nations Unies, l'Union européenne et les ambassades d'Allemagne, des USA et de France) s’est à nouveau prononcé sur la crise politique qui prévaut au Togo.
L’implication des autorités ghanéennes et de son président, Nana Akufo-Addo, facilitateur des pourparlers inter-togolais, a été saluée. Les SNU, l’UE et les 3 chancelleries accréditées au Togo disent néanmoins « constater les difficultés auxquelles le dialogue inter-togolais fait face » et interpellent l’opposition et le pouvoir.
Ces derniers sont appelés à respecter les engagements pris dans le cadre de la préparation et du déroulement des premières séances du dialogue inter-togolais qui a débuté le 19 février ; ils devront également s’engager sans délai, dans l'intérêt de tous les Togolais, dans une discussion de fond sur les questions constitutionnelles et électorales.
Un accord sur les réformes, dans le respect de l'État de droit et des dispositions légales et constitutionnelles en vigueur, est souhaité par le Groupe des 5. Pour ce dernier, c’est seulement dans ces conditions que les Togolais pourront exprimer un choix dans des élections libres et transparentes.