(Togo Officiel) - Le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé a accordé fin octobre, la mesure de grâce présidentielle à 364 détenus. Ces derniers, incarcérés dans douze centres pénitentiaires répartis sur le territoire, étaient presque arrivés en fin de peine.
“Ce ne sont pas des inculpés ou des prévenus”, précise le ministre de la justice, Pius Agbetomey, face aux éventuelles inquiétudes des populations.
En effet, explique le Garde des Sceaux, la sélection des candidats se fait sur la base de “critères précis et objectifs”, retenus notamment par “un comité mixte composé de membres des secteurs de la Justice et de la Sécurité (officiers de police et de gendarmerie, direction des affaires pénales et des grâces, direction de l’administration pénitentiaire, entre autres)”.
“Ce ne sont pas de grands criminels, qui ont commis des attaques à main armée, violé, ou des auteurs de pédophilie qui sont libérés. Il s’agit de ceux qui ont commis de petites infractions, escroqueries, abus de confiance et qui sont en fin de peine qui sont relâchés”, détaille le ministre.
Enfin, note l’officiel, cette remise en liberté “participe à une démarche de décongestion de la population carcérale”.
Pour rappel, la dernière grâce présidentielle remonte à 2020 et avait concerné plus de 1.000 détenus.