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Engagé depuis 2014 dans une réforme du secteur de la sécurité, le Togo se dotera d’une École Nationale Supérieure de Police. Un projet de décret a été examiné dans ce sens par le Gouvernement. 

Établissement public de formation professionnelle, cette école aura pour mission principale d’assurer la formation initiale et continue des cadres supérieurs de la police, notamment les commissaires et officiers. Les grandes lignes relatives à son organisation et à son fonctionnement seront précisées dans les prochaines semaines. 

Deux autres réformes majeures sont également attendues, la première sur le statut spécial de la Police Nationale, et la seconde sur le secteur de la sécurité privée.   

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Arnaques sur le net : la Police met un numéro à disposition des populations

Évoquée il y a quelques semaines, l’utilisation des moyens numériques de paiement au sein de l’administration publique se concrétise. Le Gouvernement a adopté mercredi un projet de décret dans ce sens, accélérant un peu plus la démarche. 

L'objectif est d’introduire dans les moyens de paiement admis par l’Administration, le paiement en ligne, mobile, ou par carte bancaire. Occasionnant ainsi une célérité dans le traitement des prestations.  

La mesure une fois définitivement actée, permettra également d’améliorer de façon significative et rapide la bancarisation et l’inclusion financière, ainsi que la lutte contre la corruption, le blanchiment des capitaux ou encore le financement du terrorisme, grâce à traçabilité des différentes transactions. 

La mise en œuvre de ce décret se fera conformément aux lois en vigueur sur la protection des données à caractère personnel.

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Au Togo, le mobile money en plein essor

Mis en place début février en remplacement de la FOSAP, le Groupe Mixte de Surveillance (GMS) Covid-19 va augmenter ses effectifs. Le Gouvernement a décidé mercredi de redynamiser cette entité, par un renforcement d’au moins 1000 personnes issues des forces de défense et de sécurité.

L’action permettra ainsi d’intensifier la surveillance, la prévention et les interventions, à l’heure où de nouvelles mesures viennent d’être édictées pour lutter contre les contaminations galopantes sur le territoire et particulièrement dans le Grand Lomé. 

Le GMS Covid, créé par décret présidentiel, est composé de forces de défense et de sécurité, et de personnels issus de la société civile. Placé sous la supervision de la coordination nationale de gestion de la riposte (CNGR), il œuvre davantage de façon pédagogique, pour l’application des lois et mesures de lutte contre la maladie. 

Lancée depuis deux semaines, la campagne nationale de vaccination contre le coronavirus va s’accélérer, a décidé mercredi le Gouvernement. 

Une stratégie mobile va être ainsi mise en place, permettant de délocaliser la vaccination dans tous les lieux où cela sera nécessaire dans le Grand Lomé, le tout dans le respect des critères définis au départ

A la date du 24 mars, 42 092 personnes (personnel de santé et plus de 50 ans) ont été vaccinées. 

Le Togo, qui a reçu en tout 201 000 doses de vaccins AstraZeneca pour l’instant, multiplie les démarches pour obtenir dans les meilleurs délais, d’autres quantités suffisantes de vaccins.   

Les rassemblements constatés dans les agences de la Loterie Nationale Togolaise (Lonato) sont strictement interdits. C’est ce qu’a décidé mercredi le Gouvernement en dévoilant une liste de nouvelles mesures destinées à lutter contre la flambée des contaminations de Covid-19 dans le pays.

Les agences de Lonato et les différentes salles de jeux concentrent en effet plusieurs dizaines de parieurs, le plus souvent dans le non-respect des mesures barrières, créant de ce fait des niches de contamination au coronavirus. 

En dehors de ces agences, d’autres lieux favorisant des regroupements de personnes font également objet d’interdiction : la Place Bonké (Boulevard du 30 Août, Lagune de Lomé), le Carrefour Limousine à Avédji, ainsi que le local du réseau ‘TIENS’ à Casablanca.

Rappelons également que l’interdiction à la plage est maintenue.  

mercredi, 24 mars 2021 18:28

04 nouveaux préfets nommés

Réuni en Conseil des ministres ce 24 mars, le gouvernement a procédé à la nomination de quatre nouveaux préfets. 

Lamboni Kolani, précédemment préfet de Tandjouaré, est nommé préfet de Kpendjal. 

Oukoura Agbante, Professeur des Écoles Normales des Instituteurs, est nommé préfet de Tandjoare.

Fekimani Sambiani, géographe à l’Agence Nationale de la Protection Civile, est nommé préfet de Oti-Sud.

Enfin, le Commissaire Central de la ville de Lomé, Kossi Dzinyefa Atabuh, est nommé nouveau préfet du Golfe.

En rappel, au Togo, les préfets sont les représentants du pouvoir exécutif central. Depuis l’adoption de la nouvelle Loi sur la décentralisation, les préfectures ne sont plus considérées comme des collectivités locales.

L’équipe gouvernementale s’est réunie en conseil des ministres ce mercredi à Lomé. Les travaux, présidés par le Chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen des dossiers prioritaires de la feuille de route quinquennale, et sur la gestion de la crise sanitaire. 

Au total, 04 projets de décrets ont été examinés et 03 communications écoutées, dans les secteurs de la sécurité, de la santé, de la digitalisation, du social et de l’environnement.

04 nominations ont également été effectuées par l’exécutif, concernant toutes des préfets.

L’équipe gouvernementale s’est réunie en conseil des ministres ce mercredi au Palais de la Présidence. Au menu des travaux, des dossiers prioritaires de la feuille de route quinquennale, mais également la gestion de la crise sanitaire. 

Retrouvez ci-dessous le communiqué relatif aux nouvelles mesures.

Notre pays observe une augmentation du nombre de cas de Covid-19 depuis le début de l’année. Au 23 mars, le Togo totalise 9145 cas et 105 décès. 

Le Grand Lomé abrite 70% du nombre total de cas et pratiquement la même proportion des nouveaux cas enregistrés depuis le 1er janvier. 

Face à cette préoccupante flambée, sur les recommandations du Conseil scientifique et les résultats des différentes consultations, le Gouvernement prend les mesures suivantes : 

1- Redynamisation du groupe mixte de surveillance Covid-19 (GMS) par un renforcement d’au moins 1000 personnels issus de la composante force de défense et de sécurité pour intensifier la surveillance, la prévention et les interventions.

2- Accélération de la campagne de vaccination avec la mise en place d’une stratégie mobile notamment en délocalisant la vaccination en tout lieu où cela est nécessaire dans le grand Lomé dans le respect des critères d’âge 

3- Interdiction de tous les rassemblements de masse notamment les sports de masse, les cérémonies funéraires, les mariages, les évènements culturels, les campagnes publicitaires, les concerts, les réceptions.

4- Respect de la limitation stricte à quinze (15) du nombre de personnes pour les enterrements. 

5- De manière spécifique et non exhaustive, les rassemblements constatés dans les lieux suivants sont strictement interdits : 

  • La place « Bonké » 
  • Le local du réseau TIENS Casablanca 
  • Les agences de la Lonato 
  • Le Carrefour Limousine (avédji)

6- Renforcement du contrôle au niveau des points de passage des frontières.

7- Maintien de l’interdiction de l’accès à la plage. Les contrevenants s’exposent à des sanctions conformément aux lois en vigueur.

8- Contrôle renforcé du respect des mesures barrières à l’entrée des marchés avec une présence des forces dédiées.

9- Renforcement du contrôle du respect du nombre de passagers et du respect du port de masque et des gestes barrières dans les transports.

10- Renforcement de la surveillance et de la veille dans toutes les institutions, les administrations publiques et les entreprises publiques et privées par la réactivation des comités de veille avec une implication des premiers responsables.

11- Instruction aux Ministres de s’assurer du bon fonctionnement des comités de veille, du respect des mesures édictées et d’en rendre compte.

12- Renforcement de la surveillance des lieux de cultes et obligation de port du masque et du respect des mesures barrières et interdiction des prestations des chorales et groupes musicaux, avec fermeture immédiate en cas de non-respect des mesures édictées.

13- Renforcement de la surveillance des bars avec fermeture immédiate en cas de non-respect des gestes barrières.

14- Recours de manière privilégiée à la vente à emporter dans les bars, restaurants et cantines.

15- Application immédiate des sanctions en cas de non-respect des mesures édictées conformément aux lois et règlements en vigueur. 

16- Poursuite des consultations et analyses afin d’envisager un couvre-feu dans les jours à venir selon l’évolution qui sera constatée.

17- Le Gouvernement met en garde contre la désinformation sur les médias et les réseaux sociaux et rappelle que les auteurs s’exposent à la rigueur de la loi.

18- Le Gouvernement appelle l’ensemble de la population à une extrême vigilance et à un respect scrupuleux des mesures édictées et invite la population cible à se faire massivement vacciner afin d’atteindre rapidement le seuil nécessaire à l’acquisition d’une immunité collective.

Fait à Lomé, le 24 mars 2021

Le Gouvernement

Le ministère de la culture vient de lancer à l’endroit des artistes et du public, un appel à concours pour la présélection des candidats aux 9èmes Jeux de la Francophonie. Initialement prévus à Kinshasa du 23 juillet au 1er août 2021, ils se dérouleront finalement du 19 au 28 août 2022. 

Le concours, ouvert dans les domaines des arts (scène, visuels, hip-hop), de la littérature, de la jonglerie, des marionnettes géantes et de la création numérique, est destiné à tous les Togolais âgés de 18 à 35 ans. 

Les conditions de participation sont à retrouver sur le portail dédié aux Jeux, tandis que le dépôt des candidatures s’effectuent jusqu’au 15 avril dans les directions régionales de la culture sur tout le territoire, et à la Direction de la promotion des arts et de la culture à Lomé. 

Pour rappel, les Jeux de la Francophonie sont une compétition multisports et un ensemble de concours culturels, en épreuves individuelles ou par équipe. Ils sont organisés sous l’égide de l’OIF. 

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La francophonie célébrée à Lomé

Au Togo, le secteur agricole est confronté à un manque d’organisation des coopératives de producteurs, réduisant ainsi les financements et facilités pouvant leur être accordés. Pour y remédier, le Mécanisme incitatif de financement agricole (Mifa) a élaboré un projet avec le concours du Crédit Coopératif Italien.

L’initiative, qui fait l’objet de travaux ce mercredi à Lomé, veut “développer et intégrer les chaînes de valeur dans l’agriculture togolaise par l’instrument des coopératives”. Ce qui doit permettre une meilleure structuration de ces dernières, et l’augmentation de leur productivité. 

Le projet s’arrime aux ambitions du gouvernement qui est de parvenir à une agriculture productive et moteur de croissance d’ici les prochaines années.

Il doit également déboucher sur une augmentation du nombre général des coopératives, leur professionnalisation (surtout celles spécialisées dans la transformation et la commercialisation), et surtout le renforcement de leur cadre institutionnel. “Nous voulons relever les défis de financement et d’accompagnement des coopératives agricoles, dont les membres sont les acteurs les plus nombreux et les plus vulnérables du secteur agricole”, explique Aristide Agbossoumonde, Directeur Général du Mifa. 

En rappel, le secteur agricole au Togo, c’est 40% du PIB, 20% des recettes d’exportation et deux tiers de la population active. Il compte une vingtaine de faîtières de coopératives paysannes.